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Une interesante cronique qui date du 2001:

''Les lois québécoises, qui ont imposé le français à l?école et au travail, ont été bien plus efficaces qu?on ne l?aurait cru. La Belle Province envisage de changer de cap car le trilinguisme gagne du terrain, au grand chagrin des nationalistes intransigeants.

Avec ses paysages d?une rude beauté et son accent charmant, le Québec offre un bel exemple de détermination culturelle aux pays qui comptent, comme lui, de fortes minorités. Cet îlot francophone prospère dans un océan anglophone, grâce à une digue solide de lois et de mesures pédagogiques en faveur du français. Mais voici que la Belle Province envisage de changer de cap: selon une récente enquête officielle, il est temps d?assouplir la «Loi 101», qui impose depuis trente ans l?usage du français dans le système scolaire et sur les lieux de travail.

En vertu de cette loi (appelée aussi Charte de la langue française), tous les enfants sont tenus de fréquenter des établissements primaires et secondaires d?expression française. A une exception: les Québécois de vieille souche, qui ont reçu leur enseignement primaire dans une école anglaise de la province. Ceux-là peuvent choisir la langue de scolarisation de leur enfant. Mais pour tous les nouveaux venus, qu?ils arrivent du Canada ou d?ailleurs, le français est de rigueur jusqu?à l?université.

Née en 1977, la Loi 101 est la fille du mouvement nationaliste québécois, dont l?objectif a toujours été la sécession du Québec, ou, du moins, plus d?autonomie au sein de la fédération (voir encadré). La loi remonte aux jours exaltants de la «révolution tranquille», quand les Québécois français arrachèrent la province à la domination d?une puissante élite anglaise qui en contrôlait les immenses richesses. Ils ont alors modifié le paysage culturel à l?aide de textes, comme la Loi 101, destinés à «franciser» l?enseignement et le monde du travail.

L?affichage commercial, aussi: une réglementation limite l?usage de l?anglais dans les enseignes publiques et la police de la langue arpente encore les rues, mesurant la taille des lettres pour vérifier que «poulets frits» règne bien sur «fried chicken». Régulièrement, le gouvernement de la province passe une couche de nouvelles mesures pour raviver l?esprit de la Loi 101. A chaque coup de pinceau, une nouvelle vague de Québécois anglais émigre vers d?autres régions du Canada, ou aux Etats-Unis.

Le français ne s?est jamais mieux porté

Aujourd?hui, les Québécois anglais de vieille souche ne représentent plus que 8,5% de la population, contre 13% en 1971. Pourtant, à en croire les nationalistes, la menace anglophone a pris une ampleur nouvelle grâce aux allophones, jolie façon de désigner les immigrés dont la langue maternelle n?est pas le français. Il en arrive, chaque année, 25 000 à 35 000, essentiellement d?Amérique latine, du Moyen-Orient et d?Asie orientale. A elles deux, les minorités anglophone et allophone forment 18% de la population de la province. Les Québécois pur jus en constituent encore 82%, malgré un taux de natalité parmi les plus bas du monde. Mais beaucoup de ces «indigènes» sont convaincus qu?ils perdront bientôt la majorité dans leur capitale financière, Montréal, où s?installent la plupart des communautés minoritaires. Selon un sondage réalisé l?an dernier par le quotidien Le Devoir, 55% des Québécois sont convaincus que le français est en danger, dans toute la province.

Entendant ces cris d?alarme, le gouvernement de la province a lancé, l?an dernier, des Etats généraux sur le thème: «Que doit faire le Québec pour assurer l?avenir de la langue française?» Ces états généraux sont une sorte de rituel. Chaque fois que le gouvernement de la province mobilise pour un référendum séparatiste (voir encadré), il fait monter la pression en soulignant la situation désastreuse du français. Mais, après avoir dépensé plus de dix millions de francs pour une série d?auditions dans toute la province, les nationalistes ont été surpris: selon le rapport préliminaire, publié le 5 juin, le français ne s?est jamais mieux porté dans la Belle Province.

«Le français n?est plus la propriété de la majorité, il est devenu la langue de tous», a déclaré le président des états généraux, Gérald Larose, ancien dirigeant syndical et vieux séparatiste. 95% des habitants du Québec savent le français et l?utilisent quotidiennement, soit une augmentation de 7% en dix ans. Plus de 90% des élèves fraîchement arrivés dans la province vont droit à l?école française, affirme le ministère de l?Education du Québec. Certes, leur seule alternative est l?enseignement privé. Mais la Loi 101 ne peut obliger ces enfants à parler français hors des salles de classe. Or, beaucoup continuent à bavarder ou à hurler en français dans la cour de récréation, y compris à Montréal, où les migrants constituent près de la moitié de la population des écoles françaises.

Même les anciennes minorités ? les anglophones et allophones qui sont nés et ont grandi au Québec ? adoptent l?«esprit de la Loi 101»: légalement, ces parents ont le droit d?inscrire leurs enfants dans des écoles anglaises. Or, les trois quarts optent pour l?enseignement en français. A une exception près: les Italiens, l?une des communautés culturelles les plus importantes et les mieux ancrées du Québec. Ils continuent majoritairement de fréquenter les écoles anglaises. Mais, loin de rejeter le bilinguisme, ces familles parlent trois langues! Et le taux des mariages franco-italiens augmente chaque année. C?est par l?amour et non la contrainte, qu?ils sont peu à peu gagnés au français.

L?abolition de la police de la langue est envisagée

Le trilinguisme a aussi séduit les Etats généraux. Le rapport préliminaire, publié le 5 juin par la commission Larose, a fait l?effet d?une bombe: les communautés anglophone et allophone y sont présentées comme exemplaires. «Le vieil antagonisme anglo-français au Québec a été au moins un peu estompé. Et peut-être beaucoup», a dit Larose, avant de présenter un plan de promotion du français, mais aussi de l?anglais. Au lieu de préconiser un renforcement de la Loi 101, comme des durs s?y attendaient, la commission a suggéré de la démanteler partiellement en abolissant, par exemple, la police de la langue.

Selon la commission Larose, il faut au Québec une nouvelle charte, ou constitution, qui reconnaisse officiellement le français comme langue de citoyenneté de la province. Mais, poursuit-elle, l?anglais aussi mérite le respect, en tant que langue de la «minorité nationale» officielle du Québec. Les anglophones doivent avoir un accès garanti aux institutions judiciaires, aux services de santé, aux programmes d?aide sociale et à l?éducation. «Nous nous efforçons de dire à la communauté anglophone: votre place est reconnue, votre avenir est assuré», explique l?un des onze membres de la commission.

Ultime paradoxe: le rapport recommande que les élèves français améliorent leur anglais. Aujourd?hui, les enfants scolarisés dans les écoles anglaises ont des cours de français obligatoires dès le CP. Mais pour les enfants francophones, l?enseignement de l?anglais ? généralement d?assez mauvaise qualité ? ne commence qu?au CM2. Résultat: 38% seulement des Québécois français sont bilingues. Comme s?ils s?étaient assoupis, sûrs qu?au pays de la Loi 101 nul n?a besoin de l?anglais pour gagner sa vie. Or, non seulement leurs perspectives professionnelles s?effondrent dès qu?ils sortent du Québec, mais, à l?intérieur même de la province, la concurrence s?exacerbe avec les allophones bilingues et trilingues, de plus en plus nombreux.

«Blasphèmes!» s?écrient les durs du Parti québécois. Le français reste en situation précaire, «car trop de gens continuent à parler anglais dans l?intimité». Peut-être, assurent ces faucons, les migrants s?expriment-ils en français au travail ou à l?école, mais chez eux ou entre amis, ils passent aussitôt à l?anglais. Bref, pour ces intransigeants, intégration égale assimilation. Le reste n?est que trahison.

Si le père de la Loi 101, Camille Laurin, avait l?intention de couler les nouveaux arrivants dans le moule du «bon Québécois», le résultat est décevant. La génération 101 apprend le français, mais reste ouverte à la culture nord-américaine et attachée à sa langue maternelle et à ses valeurs. Ces jeunes et leurs parents acceptent, en général, le principe de prédominance du français au Québec. Il est temps que les Québécois, pour leur part, assument ce rôle de majorité établie et respectée, et non de minorité menacée. Le paradigme «blanc-catholique-français de souche» est dépassé. Un autre le remplace, multiracial, multireligieux et multilingue. L?heure est aussi venue de changer de méthode: moins de contrainte et plus d?incitation.

Source: http://www.unesco.org/courier/2001_07/fr/education.htm

  • Habitués
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Ça y est, c'est reparti.

Désolé d'être des méchants nationalistes intransigeants qui voulons continuer d'exister dans notre langue qu'est le français avec une loi 101 plus raciste que l'apartheid.

Bon, on peut fermer le fil. :D

  • Habitués
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Écrite par Filippo Salvatore, professeur de communication à la Concordia University, ancien membre du Conseil de la langue française du Québec et ancien conseiller municipal de Montréal.

Autant dire qu'il n'est pas plus neutre que les intransigeants de l'autre bord! On est toujours le pendant de son adversaire!

Partie plus là!

Ah non en passant, puisque le Québec devra être bilingue, demandons à ce bon Filippo de ce qu'il pense de:

http://www.tlfq.ulaval.ca/axl/amnord/cnd_antifranco.htm

Avant de demander au Québec d'être trilingue, demandons à toutes les provinces d'être réellement bilingues et de reconnaître leurs propres tords!

Modifié par petiboudange
  • Habitués
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Ça y est, c'est reparti.

Désolé d'être des méchants nationalistes intransigeants qui voulons continuer d'exister dans notre langue qu'est le français avec une loi 101 plus raciste que l'apartheid.

Bon, on peut fermer le fil. :D

Diego, malgre ton age tu es un souverainiste qui generalment exprime ses idees d'une façon tres correcte. On veut plus de souveranistes comme toi ;):).

  • Habitués
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Ultime paradoxe: le rapport recommande que les élèves français améliorent leur anglais. Aujourd?hui, les enfants scolarisés dans les écoles anglaises ont des cours de français obligatoires dès le CP. Mais pour les enfants francophones, l?enseignement de l?anglais ? généralement d?assez mauvaise qualité ? ne commence qu?au CM2. Résultat: 38% seulement des Québécois français sont bilingues. Comme s?ils s?étaient assoupis, sûrs qu?au pays de la Loi 101 nul n?a besoin de l?anglais pour gagner sa vie. Or, non seulement leurs perspectives professionnelles s?effondrent dès qu?ils sortent du Québec, mais, à l?intérieur même de la province, la concurrence s?exacerbe avec les allophones bilingues et trilingues, de plus en plus nombreux.

Moi je suis assez d'accord avec ce chapître... c'est comme ça que je me sens.

De plus j'ai eu des chums et des amis dans les communautés culturelles (hispaniques; italiennes; polonaises...) et effectivement leur taux de bilinguisme et tri-linguisme était tellement meilleur que le mien ou celui de mes amis "purs" québécois!

Comment ne pas se sentir "poche" dans ces cas-là!

Modifié par Dariane
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Je trouve cet article très pertinent, et j'y reconnais pas mal de ma philosophie vis-à-vis de la politique linguistique du Québec.

J'adhère complètement à :

Si le père de la Loi 101, Camille Laurin, avait l?intention de couler les nouveaux arrivants dans le moule du «bon Québécois», le résultat est décevant. La génération 101 apprend le français, mais reste ouverte à la culture nord-américaine et attachée à sa langue maternelle et à ses valeurs. Ces jeunes et leurs parents acceptent, en général, le principe de prédominance du français au Québec. Il est temps que les Québécois, pour leur part, assument ce rôle de majorité établie et respectée, et non de minorité menacée. Le paradigme «blanc-catholique-français de souche» est dépassé. Un autre le remplace, multiracial, multireligieux et multilingue. L?heure est aussi venue de changer de méthode: moins de contrainte et plus d?incitation.

Merci Nelju pour l'article... Je vais le faire lire à mes étudiants ! :)

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Ça y est, c'est reparti.

Désolé d'être des méchants nationalistes intransigeants qui voulons continuer d'exister dans notre langue qu'est le français avec une loi 101 plus raciste que l'apartheid.

Bon, on peut fermer le fil. :D

Diego, malgre ton age tu es un souverainiste qui generalment exprime ses idees d'une façon tres correcte. On veut plus de souveranistes comme toi ;):).

Non, ça va Nelju. C'est juste que la loi 101 brasse beaucoup d'air sur ce forum par les temps qui courent, sans que la remise en question de cette dernière ne soit nécessairement à l'ordre du jour dans l'actualité québécoise.

Bonne St-Jean à toi aussi. ;)

De plus j'ai eu des chums et des amis dans les communautés culturelles (hispaniques; italiennes; polonaises...) et effectivement leur taux de bilinguisme et tri-linguisme était tellement meilleur que le mien ou celui de mes amis "purs" québécois!

Comment ne pas se sentir "poche" dans ces cas-là!

Apprendre d'autres langues, même si elles ne serviront pas nécessairement ici. Mais il ne faut pas se sentir "poche" de ne parler que notre langue officielle, même si nous sommes une société d'immigration. Sinon, pas mal de gens sur cette planète sont "poches".

Modifié par Diego
  • Habitués
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VIVE LE QUÉBEC! VIVE LA LANGUE FRANÇAISE! VIVE LA LOI 101!

Vraiment ironique que des immigrants habitant dans le ROC viennent nous narguer de la sorte! Restez donc où vous êtes et crissez-nous patience. <_<

  • Habitués
Posté(e)

Même les anciennes minorités ? les anglophones et allophones qui sont nés et ont grandi au Québec ? adoptent l?«esprit de la Loi 101»: légalement, ces parents ont le droit d?inscrire leurs enfants dans des écoles anglaises. Or, les trois quarts optent pour l?enseignement en français. A une exception près: les Italiens, l?une des communautés culturelles les plus importantes et les mieux ancrées du Québec. Ils continuent majoritairement de fréquenter les écoles anglaises. Mais, loin de rejeter le bilinguisme, ces familles parlent trois langues! Et le taux des mariages franco-italiens augmente chaque année. C?est par l?amour et non la contrainte, qu?ils sont peu à peu gagnés au français.

Je répondrai en tant que fils d'immigrés Italiens,

je comprend trés bien leurs désir d'inscrirent leurs enfants en école anglaise , car d'une part l'italien est en premier lieu un commerçant , au même titre que les communautés asiatiques le commerce est généralement leur seconde nature . De la découle une obligation d'échange dans une langue universellement connue "L'ANGLAIS", comment vendre quelques choses à des touristes polonais , suédois ou japonais ?

mais il ne faut pas s'imaginer que l'italien a le pragmatisme anglo-saxons , non c'est un latin comme le Francais et bien souvent plus éxubérant, doué en affaire peu être , mais un passionné , alors pour les beau yeux d'une québécoise il sera capable d'apprendre le francais en 6 mois ! et reconnaissons qu'apprendre le Francais pour un Italien reste assez facile

mais à l'exemple de mes aieuls , en France il n'y a pas cette possibilité de pratiquer l'anglais couramment , le parcours scolaire de cette langue sera toujours éphèmère est restera dérisoire face a l'immèrsion en pays anglophonne ,j'ai fait 6 ans d'anglais à l'école et j'ai presque rien retenu , par contre "enfermé" 6 mois au Etas unis j'ai plus appris que toutes mes études...

Il y a en commun avec les Quebecois une forte culture identitaire , oui l'on peux être un quartier Italien dans une immense ville Anglaise , Francaise , Allemande ect...au même titre que l'on peux être Francophone dans une immensité Américaine, il coule dans notre sang cette appartenance , cette chose que nous ne voulons pas lacher, cette chose plus forte que nous , ce mélange de tradition et de racine qui sont ancrés dans nos mémoires.

chaque pays a sa bouée de sauvetage et bien le QUEBEC A SA LOI 101 , de la a s'imaginer qu'aprés le MONTENEGRO le prochain pays de L'ONU commence par un Q , il y a une différence....

Alors pour fermer cette boucle je reviendrai a la raison de mon immigration : oui 50% de cette raison tiens au fait de vouloir mieux pratiquer l'anglais mais je peux vous signer n'importe quels papiers qu'en ce qui me conçerne, ne plus parler Français reviendrai à ne plus manger de pates !!! c'est à dire impensable pour un italien.....

  • Habitués
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M. Jean-Guy Dubuc (on aime ou non le personnage importe peu):

« Elle [la Charte de la langue française] a été chantée par les uns, combattue par les autres, interprétée de mille façons, protégée par divers offices, toujours présentée comme la référence de notre survivance. Aujourd’hui, l’unanimité semble avoir été faite; ils sont bien peu nombreux, au Québec, même chez les anglophones, à ne pas reconnaître la nécessité d’une Charte avec mission de protéger une langue bien esseulée dans le bassin envahissant d’une autre culture »

source: http://www.oqlf.gouv.qc.ca/ressources/bibl..._preface_vf.pdf p. 10.

Oui apprendre d'autres langues est un atout reconnu et apprécié au Québec mais non la loi 101 n'est pas inutile, elle défend et protège une culture, elle a permis à des francophones de travailler et vivre dans leur langue, ce que ne leur permettait pas la société canadienne avant ça, et quand on voit les statistiques actuelles, la menace de la disparition francophone est toujours présente même au Québec. Ce n'est pas pour rien que les groupes francophones en Amérique du Nord sortent de leur torpeur et promulguent des aménagements linguistiques et culturels. Leur survie dépend de ces aménagements, et partout dans le monde cela existe. Ce que je ne comprend encore pas Nelju c'est quel peut être TON problème avec cette loi linguistique et culturelle si tu ne vis pas au Québec et en quoi TOI tu peux la refuser quand c'est reconnu essentiel par l'Unesco de protéger les cultures et les langues, toutes autant qu'elles sont, comme expression du génie humain et valorisation de la pluralité.

Les chantres du multiculturel canadien le comprennent eux aussi quand ça les arrangent que cela passe aussi par la protection et la défense de la langue française dans leur fédération (sic) et si le Québec a adopté cette loi en 1977 c'est bien parce que personne a cette époque au Canada ne semblait vouloir mettre en pratique les "bonnes" paroles des politiques sur le multiculturalisme... Une mascarade qui a eu ce qu'elle devait avoir, une réponse légale à des menaces légalisées (lire toutes les lois anti langues françaises que j'ai mis plus haut...).

Finalement, aujourd'hui si le Canada est réellement bilingue, ce dont tout le monde peut douter, je vois pas en quoi la préférence au français au Québec peut vous déranger, dans les autres provinces on favorise l'anglais!

Finalement, ça équilibre une balance culturelle dans un pays "multiculturel"...

Ben ouais dans multiculturel, y a aussi la francophonie, c'est ballot non?

Et comme le dit Mimosa, défendre le français au Québec n'est pas être nationaliste forcément (dans le sens: ne pas forcément vouloir que le prochain pays de l'ONU commence par un Q, j'adore :lol:). C'est juste comprendre que la francophonie a aussi droit de cité en Amérique du Nord... ou juste respecter une loi pas plus débile qu'une autre (vous savez une certaine loi qui permet certaines aberrations à certaines cultures plutôt qu'à d'autres... tiens comme le kirpan? Non, ah bon, vive l'égalité des traitements alors!).

Modifié par petiboudange
Posté(e)

Cet article est bien tendacieux en amalgamant les nationalistes et/ou défenseurs de la langue française à des intolérants. C'est en effet un discours qu'on aime souvent tenir en dehors du Québec. Ce n'est pas parce que le français est mis de l'avant au Québec que les autres langues sont écrasées, justement c'est au Québec qu'on retrouve le plus de gens bilingues (français-anglais) et même de gens trilingues au Canada.

Nelju puisque je vois que tu es à Calgary, on ne peut pas dire que la ville brille par pour sa promotion de l'autre langue officielle du Canada cad le français, et pour sa part le trilinguisme est quasi inexistant. Essayez de commander un gros steak de l'Alberta en français au Stempede de Calgary en juillet prochain ! Bonne chance ! J'ai cherché longtemps la version française du site du Stampete de Calgary, l'évènement majeur de la région en juillet. Ne cherchez pas, y'en a pas ! http://cs.calgarystampede.com/.

À Calgary, on est loin du bilinguisme et encore moins du trilinguisme.

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Moi aussi je ne comprends pas ton acharnement nelju...si tu restais au Québec, je pourrais comprendre un peu ta frustration d'entendre du français "québécois"(car d'après tes autres messages, tu sembles détester notre accent incompréhensible...), mais à Calgary, c'est le paradis pour toi non? <_< A moins que ton rêve soit de revenir au Québec un jour(je peux comprendre...l'Alberta et le Québec, c'est plutôt différent non? ;):P ) et que l'anglicisation y soit totale. Malheureusement, avec des gens comme toi, c'est ce qui va peut-être arriver un jour... :(

Pourquoi ne nous parles-tu pas de la vie en Alberta(dans le forum du ROC)? Ce serait plus constructif il me semble...à moins que ce soit tellement platte qu'il n'y en a rien à dire? :P

Franchement, quand je vois cet acharnement contre la loi 101 de certains immigrants, j'en viens à penser de remettre en cause l'immigration au Québec... :(

peanut

Modifié par peanut
Posté(e)

il est temps de fermer ce fil, quelque peu provocateur le lendemain de fête nationale.

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