Habitués Diego Posté(e) 25 mai 2006 Habitués Posté(e) 25 mai 2006 (modifié) Salut les francophiles! J'ai trouvé un extrait sur le site de la SSJB qui remet certains pendules à l'heure par rapport à la méchante loi 101 qui empêche les anglophones d'exister. En voilà un bref extrait :(...)Le Québec est le seul État majoritairement francophone de l'Amérique du nord. Le contexte de la mondialisation rend le combat pour la diversité culturelle et linguistique plus important que jamais. Le combat du Québec français s'inscrit dans un mouvement universel contre l'uniformisation des cultures nationales et leur réduction au rang de simples marchandises. Ce mouvement s'inscrit lui même dans le prolongement de l'affirmation du droit des peuples à l'autodétermination et de la décolonisation qui a marqué les dernières décennies. Les lois linguistiques existent partout dans le monde, soit dans plus de 190 États et 110 pays. À plusieurs égards, la loi 101 est laxiste comparativement à ce qui se fait ailleurs : dans la plupart des pays, les mesures d’aménagement linguistique sont basées sur le principe de territorialité : c’est-à-dire que, sur un territoire donné, une seule langue est utilisée dans le secteur public. Le Québec est le seul État de notre continent où le français peut être la langue officielle et commune. La mondialisation ne justifie en rien le recours à l'anglais entre Québécois de langues maternelles diverses dans les milieux de travail, dans les entreprises et dans le commerce. Le problème ne réside pas dans le fait que des emplois nécessitent l'usage de l'anglais ou d'autres langues dans les communications avec l'extérieur du Québec. Le problème est que la mondialisation sert de prétexte à un nombre croissant d'entreprises établies ici pour obliger leurs employés à transiger en anglais avec d'autres résidants du Québec, collègues, clients ou fournisseurs, surtout à Montréal ou dans les autres régions linguistiquement mixtes.(...) Article Modifié 25 mai 2006 par Diego Citer
Habitués Petit-Prince Posté(e) 25 mai 2006 Habitués Posté(e) 25 mai 2006 A contrario, la "grande" république française, peu après le génocide de la révolution, interdit aux langues régionales d'exister. Interdiction d'enseigner le breton par exemple. Pourtant, le breton n'a jamais été une langue étrangère ! Il aura fallu plus de deux cent ans pour que de timides aménagements permettent aux chapeaux-ronds d'utiliser le breton de manière "officielle".Vous comprendrez alors, que lorsque je vois des Français s'en prendre à la loi 101, ça me fait bondir, sachant que la loi 101 n'a jamais été autant restrictive que les lois de la belle république française.Québec libre ou pas... les anglophones seront toujours libres de vivre dans leur langue. Sans oublier les Italiens qui peuvent vivre en italien... les Grecs qui peuvent vivre dans leur langue... et, bien évidemment, les Chinois qui peuvent s'exprimer en mandarain ou en cantonais, sans qu'on les obligent à apprendre le français !Quel manque de tolérance cette loi 101 !!! Citer
Habitués cherry Posté(e) 26 mai 2006 Auteur Habitués Posté(e) 26 mai 2006 (modifié) Vous comprendrez alors, que lorsque je vois des Français s'en prendre à la loi 101, ça me fait bondir, sachant que la loi 101 n'a jamais été autant restrictive que les lois de la belle république française.Québec libre ou pas... les anglophones seront toujours libres de vivre dans leur langue. En effet, quand on se compare on se console! Ici, on n'a jamais accroché un fer au cheval au cou des écoliers qui avaient le malheur de s'échapper en anglais, comme on n'a jamais placardé les murs d'affiches qui disaient "Défense de parler anglais ou de cracher par terre". Contrairement à la France envers les Bretons... Modifié 26 mai 2006 par cherry Citer
Habitués Petit-Lion Posté(e) 26 mai 2006 Habitués Posté(e) 26 mai 2006 De la section 5 j'ai trouvé drôle cet extrait :''Certains médias américains alimentés par Toronto n?hésitent même pas à trafiquer l?information. Ainsi, en février 1998, le réseau américain CBS, dans son émission d?affaires publiques Sixty Minutes, a diffusé un reportage qui laissait croire qu?un francophone avait logé une plainte à l?Office de la langue française contre un perroquet unilingue anglais (lequel n?a jamais existé).''Plutôt oui! Pourtant, cette émission est très crédible! Comment ont-ils pu croire ça?!? Parce que dans leur pays, ce genre de plainte est tout à fait plausible, hihi!Entéka l'auteur du canular peut-être fier! Citer
Habitués Zogu Posté(e) 26 mai 2006 Habitués Posté(e) 26 mai 2006 Et grâce à l'Agence France-Presse (AFP), cette histoire de perroquet a fait le tour du monde. Eh oui, ils font toujours de l'information à rabais et ne vérifient pas leurs sources. Ce qui est absurde, c'est de retrouver dans le journal La Presse l'article de l'AFP qui est une traduction de l'article de Toronto ayant passé par Paris. Citer
Habitués Petit-Prince Posté(e) 26 mai 2006 Habitués Posté(e) 26 mai 2006 (modifié) Eh oui, ils font toujours de l'information à rabais et ne vérifient pas leurs sources.hum... connaissant du monde qui travaillent à l'AFP, je tiens tout de même à mettre un GROS bémol là-dessus. Que certains journalistes ne fassent pas leur travail, c'est vrai, comme partout... mais de là à dire que l'AFP fait toujours de l'information à rabais, il y a une différence. La plupart des journalistes de l'AFP font du très bon travail, une minorité le fait par-dessus la jambe, surtout dans ce genre de nouvelles à sensation.Et pourtant, je n'ai pas l'habitude de défendre ni les journaleux syndiqués ou ni les intérêts français... Modifié 26 mai 2006 par Petit-Prince Citer
Habitués Zogu Posté(e) 26 mai 2006 Habitués Posté(e) 26 mai 2006 J'ai pris l'habitude de noter les pires bourdes des journalistes. Beaucoup proviennent d'articles de l'AFP. Le problème, c'est que cette agence ne semble pas faire un contrôle qualité très sérieux. Les articles écrits par des journalistes talentueux passent, mais ceux écrits par des bidouilleurs passent aussi. Quelques exemples récents que j'ai glanés sur une période d'une semaine:- une intrigue au départ basique (basique=simpliste)- des "oeufs d'embryon" (mauvaise traduction de "embryo eggs")- Nokia truste le haut du classement des smartphones (truste?)- Affrontement sur la zone de libre-échange ALCA (on dit "ZLEA" en Français)- relance des négociations sur le projet de FTAA (on dit "ZLEA" en Français)- des liens sponsorisés (sponsorisés=commandités)- une situation cahotique (cahotique=chaotique)- les lycéens québécois n'ont besoin que d'un an de sport pour obtenir leur bac (bac=DEC, lycéens=cégépiens)- des arènes bondées d'éleveurs à la grande gueule et souvent emmêchés (emmêchés=éméchés)- Plusieurs tâches visibles autour du cratère (tâches=taches)- convertit automatiquement la musique de CD en fichiers AAC comprimés (comprimés=compressés)Remarquez, AP (Associated Press) ne fait pas tellement mieux. Citer
Habitués jimmy Posté(e) 29 mai 2006 Habitués Posté(e) 29 mai 2006 (modifié) Histoire de relancer ce débat , mardi soir a la télé de Radio Canada, une émission qui relate la lutte en 1976 des controleurs aériens Québécois pour....simplement parler francais.Cette histoire a fait beaucoup de bruit a l'époque et a contribué a l'élection du Parti Québécois le 15 novembre 1976 et par la suite a l'adoption de la loi 101.http://www.radio-canada.ca/television/guid...eDuGh=2006-5-30jimmy Modifié 29 mai 2006 par jimmy Citer
Habitués semago Posté(e) 30 mai 2006 Habitués Posté(e) 30 mai 2006 Merci beaucoup pour ce lien très instructif. J'ai eu le sentiment bizarre de réentendre mes parents m'expliquer comment mes grands-parents étaient blâmés quand ils osaient parler LEUR langue, le breton. Aujourd'hui, à part dans une partie du finistère et peut-être des côtes d'armor, plus personne ne parle breton; au mieux, un patois régional... Quel gâchis... Pour panser les maux, on promeut les écoles bilingues Français-Breton mais je ne pense pas que l'intérêt soit plus grand que celui de parler le latin. Avis personnel bien sûr. En tous cas, je n'ai jamais envisagé faire apprendre le breton à mon fils. Premièrement parce que je ne le parle pas, deuxièment parce que je pense qu'il nous reste une culture à part de celle du reste de la France, et transmettre cette culture à mon fils est une priorité, une nécessité même. Pour l'anecdote, quand mon fils était petit (nous vivons à Paris), quand on lui disait s'il était français, il répondait naturellement : "non, je suis breton!". Et pourtant loin de moi l'idée d'une Bretagne indépendante (on a bien vu ce que cela a donné du côté de ceux qui l'ont eu leur indépendance...)!En tous cas, le sentiment de patriotisme québécois me rassure et me conforte dans mon choix de départ. Et conserver SA langue fait, à mon sens, partie de son identité culturelle. Et plus l'identité dérange, plus elle est marquée (je crois que c'est vrai pour la Bretagne et le Québec).Kenavo Citer
Messages recommandés
Rejoindre la conversation
Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.