Invité Posté(e) 6 novembre 2003 Share Posté(e) 6 novembre 2003 '' Après un «passage à vide» au premier semestre cette année, l'économie du Québec va se redresser en 2004 et en 2005 à la faveur des investissements accrus des entreprises et du rebond économique prévu aux États-Unis, prédit le Mouvement Desjardins.Selon les économistes de l'institution financière, la croissance de l'économie québécoise passera d'un taux estimé à 2 % seulement, en 2003, à 2,8 % l'an prochain et à 3,6 % en 2005.«L'économie du Québec a connu un passage à vide au premier semestre, mais les conditions propices à la croissance sont désormais réunies pour finir l'année 2003 sur une note positive et entamer 2004 avec optimisme», affirme Gilles Soucy, économiste en chef chez Desjardins.Le Québec, tout comme le Canada, devrait bénéficier d'une économie américaine requinquée, celle-ci ayant repris son rôle de locomotive de l'économie mondiale. Desjardins entrevoit une croissance de 2,7 % de l'économie aux États-Unis en 2003, suivie de 4 % l'an prochain et de 3,6 % en 2005.Le Québec pourra également compter sur une économie canadienne plus vigoureuse, avec des croissances prévues de 3 % en 2004 et 3,8 % en 2005. À cet égard, les prédictions de Desjardins diffèrent légèrement de celles de la Banque de Montréal, par exemple, qui table sur des progressions de 3,3 % en 2004 et de 3,4 % en 2005 pour le Canada.Les feux sont éteintsD'après Desjardins, les facteurs qui ont assombri l'horizon économique au premier semestre, dont la pneumonie atypique, la crise de la vache folle et la grande panne de courant en Ontario, sont pour la plupart disparus. À preuve, l'indice précurseur Desjardins, un indicateur passablement fiable qui prévoit la tendance économique sur un horizon de trois à six mois, a effectué un «bond convaincant» ces derniers temps.Les entreprises profiteront d'un dollar canadien plus fort pour accroître leurs investissements en équipement et machinerie. Après quelques années de retenue au chapitre des investissements, l'industrie québécoise voudra rattraper le temps perdu en acquérant des nouveaux outils de travail pour accroître sa position concurrentielle.Par contre, le huard plus musclé affectera les exportations. «Bien qu'il soit difficile de chiffrer l'effet de la hausse de 15 % du huard sur le PIB (produit intérieur brut) du Québec, on peut estimer de 0,5 à 1 % la perte de croissance pour l'année 2004», affirme M. Soucy.Néanmoins, la reprise nord-américaine devrait soutenir les livraisons des manufacturiers, qui voudront même accroître leurs effectifs, ajoute-t-il.Dans le secteur immobilier, le marché résidentiel au Québec termine une année exceptionnelle, avec quelque 47 000 mises en chantier- le plus haut niveau observé depuis la fin des années 80. La revente atteindrait un record de 71 000 maisons vendues pour l'ensemble de 2003.Cependant, la demande commence à diminuer, le taux d'inoccupation des logements locatifs remonte peu à peu et les mises en chantier sont appelées à baisser, de sorte que les dépenses en habitation devraient diminuer au cours des deux prochaines années.Les taux hypothécaires, pour leur part, remonteront quelque peu en 2004 et l'année suivante, prévient Desjardins. Mais ils demeureront «abordables» sur le plan historique.Pour ce qui est du taux directeur de la Banque du Canada, actuellement à 2,75 %, il devrait rester inchangé d'ici l'automne 2004. Toutefois, on n'exclut pas que la banque centrale décide d'abaisser son taux directeur si le dollar canadien devait grimper trop haut.Du côté de l'emploi, Desjardins entrevoit dans sa boule de cristal la création de 80 000 emplois au Québec d'ici décembre 2004. Cependant, le taux de chômage demeurera relativement élevé, en restant au-dessus des 9 % en raison de l'arrivée de nouveaux travailleurs qui se chercheront un emploi. ''Les Affaires du 05/11/2003 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Habitués nour30 Posté(e) 6 novembre 2003 Habitués Share Posté(e) 6 novembre 2003 dans l'ensemble Du côté de l'emploi, Desjardins entrevoit dans sa boule de cristal la création de 80 000 emplois au Québec d'ici décembre 2004. Cependant, le taux de chômage demeurera relativement élevé, en restant au-dessus des 9 % en raison de l'arrivée de nouveaux travailleurs qui se chercheront un emploi. '' merci kotik pour l'info ! Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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