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Les immigrants décrochent des emplois de qualité


grizzli

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http://www.cyberpresse.ca/article/20060327...27/CPACTUALITES

Une première étude qui mesure l'impact des différents facteurs de réussite de l'intégration des immigrants au marché du travail québécois démontre que bien qu'existe le cliché de l'ingénieur-chauffeur de taxi, cela ne représente pas la norme.

L'étude, Un emploi correspondant à ses compétences ? a été menée par les chercheurs Jean Renaud et Tristan Cayn, de l'Université de Montréal.

Les résultats tendent à démontrer que l'intégration à la société québécoise se déroule de façon satisfaisante pour la plupart des immigrants admis.

En fait, trois mois après leur admission au Québec, la moitié d'entre eux avaient obtenu un premier emploi, et après un an, un emploi correspondant à leur niveau de scolarité. Plus des deux tiers avaient obtenu un tel emploi cinq ans après leur admission.

Selon le ministère, l'étude démontre que les personnes immigrantes contribuent autant à l'essor du Québec qu'au maintien de sa compétitivité sur le plan international.

L'étude a été réalisée pour le compte du ministère de l'Immigration et des communautés culturelles du Québec à partir d'un échantillon de plus de 1500 immigrants reçus entre janvier 1997 et juin 2000

l'etude au complet:

http://www.micc.gouv.qc.ca/publications/pd...tRenaudCayn.pdf

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Oui, voila enfin des statistiques rassurantes ! :)

Effectivement, ça fait du bien d'entendre autre chose que "le BIQ nous a menti !!!". Je pense qu'on n'entend pas assez parler des insertions dans le monde du travail qui sont réussies...

Note : Queenie, c'est bientôt bientôt le grand départ !!!! ^_^

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L'émission de radio Desautels de Radio-Canada a traité de ce sujet hier en fin d'après-midi.

Vous pouvez entendre une partie de l'entrevue avec le chercheur sur le lien de l'émission ainsi que d'autres infos sur le sujet dont l'étude :

http://www.radio-canada.ca/radio/desautels...006/71121.shtml

Les immigrants et l’emploi

27 mars 2006 - Une étude sur l'intégration des immigrants au marché du travail québécois selon leur niveau de scolarité démontrent que beaucoup d'immigrants décrochent des emplois de qualité au Québec.

L'étude, intitulée Un emploi correspondant à ses compétences?, a été menée par les chercheurs Jean Renaud et Tristan Cayn, de l'Université de Montréal. Elle tend à faire tomber le mythe de l'ingénieur-chauffeur de taxi. Selon l'étude, il s'agit d'une réalité, sans toutefois être la norme.

Les résultats semblent plutôt démontrer que l'intégration à la société québécoise se déroule de façon satisfaisante pour la plupart des immigrants admis.

La recherche révèle que, trois mois après leur admission au Québec, la moitié des immigrants avaient obtenu un premier emploi, et qu'après un an, ils avaient décroché un emploi correspondant à leur niveau de scolarité. Plus des deux tiers avaient obtenu un tel emploi cinq ans après leur arrivée au Québec.

L'étude a été réalisée pour le compte du ministère de l'Immigration et des communautés culturelles du Québec. Elle a été menée à partir d'un échantillon de plus de 1500 immigrants reçus entre janvier 1997 et juin 2000.

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Oui, voila enfin des statistiques rassurantes ! :)

Bonsoir Queenie!

Si t'es rassurée tant mieux!!!! Mais, tu devrais lire l'article parue hier sur www2.canoe.com la rubrique Lire les 168 nouvelles. Fais défilez la page et tu tomberas sur cet article "La réussite des immigrants liée au pays d'origine?"...................Sans commentaire!

Et bon courage pour ta future immigration. Ce n'est pas aussi simple même avec la meilleure volonté du monde.

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Je n'y crois pas ....... 3 mois à un an pour retrouver un emploi dans sa qualification, qui peut elle dater de quelques années..... Ben moi je trouve pas ça rassurant du tout..... ça me fait comme un coup de fussoir !!!!! :angry::blink: :dodotime:

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Oui, voila enfin des statistiques rassurantes ! :)

Bonsoir Queenie!

Si t'es rassurée tant mieux!!!! Mais, tu devrais lire l'article parue hier sur www2.canoe.com la rubrique Lire les 168 nouvelles. Fais défilez la page et tu tomberas sur cet article "La réussite des immigrants liée au pays d'origine?"...................Sans commentaire!

Et bon courage pour ta future immigration. Ce n'est pas aussi simple même avec la meilleure volonté du monde.

J'arrive pas à trouver :unsure: Tu pourrais mettre le lien ??? ou faire un copier coller steuplait ?? :huh:

Bon en tt cas je trouve cet artricle rassurant... Moi je me laisse 1 à 2 ans pour trouver un vrai job, alors...

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Voici le lien de l'article :

La réussite des immigrants liée au pays d’origine?

http://www.canoe.com/infos/quebeccanada/ar...327-154629.html

Le pays d’origine: facteur de réussite

C’est dans l’analyse des pays d’origine que certaines surprises attendaient les sociologues. Les immigrants en provenance du Maghreb, de l’Europe de l’Est et de l’ex-URSS sont aussi nombreux que les immigrants d’autres origines à dénicher un emploi digne de leurs compétences. Mais leur temps d’adaptation est plus long. «Après une période d’adaptation de 18 mois, ils connaissent le même taux d’accès aux emplois et aux emplois qualifiés que les ressortissants d’Europe de l’Ouest ou des États-Unis», explique M. Renaud.

S’il y a des chauffeurs de taxi diplômés universitaires, c’est surtout parmi les hommes d’origine orientale. «Les immigrants issus d’Asie, du Moyen-Orient et d’Océanie semblent désavantagés. Pour eux, l’accès à un emploi ou à un emploi qualifié est significativement plus lent.»

Même après cinq ans, ces derniers accusent toujours un retard sur le marché du travail quand on les compare avec les autres immigrants. Dans son analyse, M. Renaud se garde de tirer des conclusions définitives sur les causes de cette réalité. «Tout ce que je peux dire, c’est que d’autres études seraient nécessaires pour mieux comprendre ce phénomène», affirme-t-il. Mais il admet que l’effet net des régions de provenance pose problème. Serions-nous en présence d’une forme de discrimination?

Au Québec, les trois plus gros bassins d’immigration sont l’Europe de l’Ouest et les États-Unis avec 37,9% des immigrants, le Maghreb avec 25,6% et l’Europe de l’Est (incluant l’ex-URSS) avec 15,9%. Les régions de l’Asie de l’Ouest et du Moyen-Orient comptent pour 6,2% des nouveaux arrivants, l’Asie de l’Est et l’Océanie pour 5,5%, l’Amérique centrale et l’Amérique du Sud pour 4,9% et l’Afrique (excluant le Maghreb) pour 4,1%.

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Après pour completer la chose je donne mon avis personnel sur le sujet. J'ai mis 3 mois pour trouver un job à mes compétances.

Entre temps j'ai fait des jobines comme tout le monde qui veut savoir s'integrer et montrer qu'il veut travailler.

Pas comme certains étudiants francais :)

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Laurent, est-ce que tu pourrais m'expliquer (même en MP) ce que tu veux dire par "pas comme certains étudiants français" ?

Véro, étudiante, française, qui s'inquiète soudain !

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mon avis aprés presque 8 mois au québec , (ayant une formation de gestion et comptabilité et d'administation ainsi que de droit et 5 ans d'expérience en France ) je n'ai pu obtenir ici qu'un contrat avec emploi québec (au salaire minimun du québec bien sur) en tant que assistante administrative... donc je dirais que venir au québec c'est vraiment recommencé trés trés bas... à vous de voir moi cela n'est pas pour moi et j'ai décidé de rentrer.

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Ben en même temps le droit que tu as appris compte pas vraiment, il porte pas sur le système québécois, si?

Mais de façon générale, il semble aussi que quand vous aviez pas une vie très entamée professionnellement en France, vous êtes déjà moins "inflexibles" sur les postes visés. Je m'explique.

C'est sûr que le cadre qui quitte tout pour aller au Québec, il espère rapidement retrouvé un train de vie identique à celui qu'il a quitté!

Mais l'étudiant, ou le jeune travailleur, qu'on a bringuebaler de stage en intérim et qui n'a pas pu mettre de côté plus d'euros que le minimum demandé pour immigrer, lui il acceptera sans doute plus longtemps de se retrouver encore dans des jobines.

Pourquoi? Simplement parce qu'il n'a pas encore connu autre chose, qu'il espère avoir mieux mais que par défaut il est encore capable de faire des jobines alimentaires sans se sentir dévalorisé, parce qu'il faisait pareil en France!

Je dis pas que c'est pour tous les cadres et pour tous les étudiants ou jeunes travailleurs pareil, mais à lire les témoignages sur le forum et dans ma vie au Québec, c'est ce que j'ai pu tirer comme conclusion.

Alors bien sûr faudrait faire une vraie enquête objective pour tirer une conclusion définitive, parce que moi c'est du ouï-dire et du ressenti (subjectif donc).

C'est pour ça que je comprends pas la phrase de Laurent...

Modifié par petiboudange
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Oui effectivement ça fait plaisir de lire des choses qui réjouissent le coeur dans le monde de l'immigration.

Pimili Écrit hier, 09:42 AM

«Je pense qu'on n'entend pas assez parler des insertions dans le monde du travail qui sont réussies...»

Oui d'accord , car je crois que quand on a mal ou on n'Est pas satisfait on a beaucoup plus besoin de vider son coeur sur quelqu'un, alors que ceux qui la majorité qui réussissent n'éprouve pas le besoin absolue d'en faire part de leur récit ou ils le font mais pas sur un forum peut être.

Michelle Écrit aujourd'hui, 06:52 AM

« Je n'y crois pas ....... 3 mois à un an pour retrouver un emploi dans sa qualification, qui peut elle dater de quelques années..... Ben moi je trouve pas ça rassurant du tout..... ça me fait comme un coup de fussoir !!!!! »

Oui ça aussi c'est une réalité, mais justement quand j'ai relis l'article en entier je suis resté un peu sur le tout dernier paragraphe ... je cite :

«L'étude a été réalisée pour le compte du ministère de l'Immigration et des communautés culturelles du Québec à partir d'un échantillon de plus de 1500 immigrants reçus entre janvier 1997 et juin 2000.»

Bon j'aurais aimé que ça soit la même tendance pour au delà de 2000, mais plusieurs facteurs ont changé ..

nous sommes en 2006, il y a de cela 6 ans ... beaucoup trop de choses ont changé ... donc possiblement que Michelle tu nous parles de ton aventure qui s'est produite au delà de l'an 2000 (en tous cas je suppose).

Bref ce que j'en tire c'est que la réussite est surement là quelque part , peut être on l'atteint très difficilement dorénavant, et même après avoir galérer plus peut être de 2 ans pour dire en fin de compte «Ouffff :glare: le bout du tunnel »... mais il est bien de voir le bon coté des choses tout en gardant un oeil sur le mauvais coté .

en tous cas c'est mon avis , alors gardons espoir :

«la vie ne peut être comprise qu'en regardant vers le passé , mais elle ne peut être vécue qu'en regardant vers le futur»

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Voila un sujet intéressant qui concerne tous les immigrants...

Quand j'écoute vos récits, vos retours d'expériences, etc c'est vrai que cela m'inquiète un peu, et me fait peur, et ce que je ne comprends pas c'est que le taux de chomage au Québec et au Canada en général est très bas, mais quand même!!! si les immigrants ne trouvent que des jobines à se mettre sous les dents, cela n'est pas très motivant.

Avec ce que j'apprends sur ce forum, et aussi par retour d'expérience des gens qui sont déja la bas, je me pose sérieusement des questions :

- Est ce que les immigrants ne trouvent pas des emplois intéressant parcequ'ils sont moins compétents que les Québecois ou bien cela est dû à l'esprit de la préférence nationale?

- Est ce que cela dépends des professions?

- Biliguisme?

- Origine des immigrants?

Pour ce denier point, j'ai entendu dire que si un boîte compte un certain nombre d'immigrants originaire d'un certain pays ces derniers auront une préférence pour des immigrants originaires des mêmes pays que les leurs, et cela en faisant abstraction des compétences. Mais dans ce cas on est en plein dans le communautarisme!!!

D'un côté on a les Québecois qui se protégent via les ordres professionnels, et qui ont une préférence que pour les Québecois, et de l'autre on retrouve les anciens immigrants qui ont des préférences que pour les immigrants originaires de leurs pays, chacun se défends... Oui mais dans ce cas que font les immigrants minoritaires, ceux qui ne sont pas assez représentés dans les boîtes et les professions sur place??????

Cela fait peur !!! un futur immigrant doit il ignorer tout ce qu'on raconte que j'ai repris ci-haut, et attendre d'arriver sur place pour voir de lui même, mais dans le cas où ce qui se dit est VRAI, comment doit il le prendre quand il sera sur place? ce serait un choque non?

Je vais conclure en posant cette question si parmi vous peuvent y apporter une réponse : Comment ça se passe dans les régions anglophones? le marché du travail est-il plus dynamique et prometteur en terme de carrière ou pas (je veux dire rapidement sans devoir attendre de 1an à 5ans avant de décrocher un vrai job)? Mais est-il plus exigeant en terme de compétence?

Merci par avance

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en lisant tou ça,je me dis que je suis bien contente de ne pas émigrer en laissant derrière moi un bon boulot qui me plait.je ne suis pas à plaindre,mais je vais laisser une job qui me déplait et qui n'a rien ou si peu à voir avec mon diplôme.donc redémarrer de très bas ça ne me dérange pas.au contraire,je me diversifierai.

mais pour ceux qui ont quitté un bon emploi cadrant avec leur cursus c'est plus dur à vivre j'imagine.

j'essaie ne pas me faire d'illusions...ensuite ça dépend du pourquoi on quitte son pays d'origine...moi c'est pas tant pour la job...

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Ben en même temps le droit que tu as appris compte pas vraiment, il porte pas sur le système québécois, si?

Mais de façon générale, il semble aussi que quand vous aviez pas une vie très entamée professionnellement en France, vous êtes déjà moins "inflexibles" sur les postes visés. Je m'explique.

C'est sûr que le cadre qui quitte tout pour aller au Québec, il espère rapidement retrouvé un train de vie identique à celui qu'il a quitté!

Mais l'étudiant, ou le jeune travailleur, qu'on a bringuebaler de stage en intérim et qui n'a pas pu mettre de côté plus d'euros que le minimum demandé pour immigrer, lui il acceptera sans doute plus longtemps de se retrouver encore dans des jobines.

Pourquoi? Simplement parce qu'il n'a pas encore connu autre chose, qu'il espère avoir mieux mais que par défaut il est encore capable de faire des jobines alimentaires sans se sentir dévalorisé, parce qu'il faisait pareil en France!

Je dis pas que c'est pour tous les cadres et pour tous les étudiants ou jeunes travailleurs pareil, mais à lire les témoignages sur le forum et dans ma vie au Québec, c'est ce que j'ai pu tirer comme conclusion.

Alors bien sûr faudrait faire une vraie enquête objective pour tirer une conclusion définitive, parce que moi c'est du ouï-dire et du ressenti (subjectif donc).

C'est pour ça que je comprends pas la phrase de Laurent...

Je partage ton analyse, Véro et moi aussi je pense que les gens qui ont une bonne situation en France ont plus de mal à s'adapter au monde du travail au Québec.

A côté de ça, il y a des gens qui ont eu des emplois modestes ou des gens, pour te citer Véro "qu'on a bringuebalé de stage en intérim" qui eux acceptent plus facilement un petit job, et surtout qui acceptent que ça prenne du temps avant d'être reconnu pour sa qualification.

J'ai vu un reportage de Radio-Canada dans lequel une fille, qui avait un diplôme de kiné, disait qu'elle ne trouvait pas de travail dans sa branche. Mais c'est normal ! Enfin non ce n'est pas normal, mais c'est la réalité. Il existe des ordres professionnels, elle aurait dû se renseigner avant son départ.

Et pour finir je dirais qu'on n'a pas trop le droit de se plaindre : on parle français, ce qui nous avantage beaucoup par rapport aux autres immigrants.

Paméla

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C'est pour ça que je comprends pas la phrase de Laurent...

Je pense qu'il faisait allusion au CIE. Non ?

Pardon, de vieux souvenirs ça... Je voulais dire CPE bien sûr. :P

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En ce qui concerne les mensonges de la DGQ (BIQ), il faut relativiser tout de même, car ce que j'ai trouver ici n'est absolument pas en contradiction avec ce qui m'a été dit au moment de la réunion d'info a Paris, lorsque j'y repense, ce que je vis ici c'est ce que l'on m'a dit, recommencer en bas de l'échelle, jobinette pour commencer etc......

mais je met en garde les futurs immigrants ( toujours en France ) qui boudent ou rejettent les avis défavorables au Québec de la part des français ou autres qui sont déjà installer, et qui y voient une égratignure a leurs petites bulles perso dans laquelle ils se confortent, ne faites pas l'autruche, sinon vous allez au delà de graves désillusion, le Québec n'est pas l'eldorado, d'ailleurs a mon sens l'eldorado n'existe pas, certains veulent au tout prix avoir le csq, le visa et quitter la France qu?ils finissent pas se mentir a eux-mêmes et ne veulent pas entendre parler d?aspects négatif ( ou perçus comme tel ) ne croyez pas échappez a la société française avec tout ses maux et ne pensez pas qu'en ventant la société Québécoise (sans la connaître par le vécu, c?est pas en regardant des photos sur le net ou en venant en vacance 15 jours qu?on se rend compte de la vie dans un autre pays. ) que vous serez mieux perçu ici, ce que j'ai trouver ici n'est pas pour moi, au niveau professionnel et personnelle ça ne me plait pas, donc je continue mon chemin.

Mais je ne vais pas tout gober sous prétexte que c?est ça le parcours de l?immigrant, et que si moi je n?y arrive pas, c?est que l?immigration n?est pas pour moi, non? le Québec n?est pas pour moi, pour des raisons personnelles que je retrouve chez pas mal d?autres immigrants aussi, cela fait t?il de nous des maudits ? Ou des ratés ? A chacun son opinion. Pour revenir au fil de la discussion, le paysage de l?emploi n?est pas brillant ici,

Les salaires non plus, je veut pas être mal interpréter, c?est pas le niveau de la France non plus, mais je vous invite a regarder les chiffres de statistique Canada pour avoir une idée claire de ce qui vous attend. le baratin des journaux qui vendent leurs soupe ça existe partout. En venant ici souvenez vous de chaque mots qui vous a été dit a la réunion d?information et soupesez chaque mots, car ils ne sont pas dit dans le vide, mais ils ont une signification profonde. Je sais bien que ce que j?écris fait un peu polémique, mais bon si ça peu aider ou éclairer certains pourquoi pas ?

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Makavelli, je ne pense pas que tu ne sois un MF ou que l'immigration n'était pas pour toi, je pense que tu n'as pas trouvé au Québec ce que tu voulais.

Mais permet moi d'ajouter "qui dit immigration dit nouvelle vie", tu es ok sur ça je pense.

Je ne sais pas pour toi mais un cadre qui a mis parfois 10 ans à atteindre son poste de cadre, ben il faut aussi qu'il recommence ça. Et c'est frustrant, c'est sûr. Sauf que cela ne tient pas au Québec, cela tient à l'immigration! C'est faux de dire que le Québec est facile à vivre tous les jours je suis d'accord mais imputer au Québec seul ce qui est partout pareil c'est mentir aussi.

Contrairement à Pimili, je ne pense pas que le fait d'être français soit un avantage. Parce que justement on est francophone on s'attend à trouver plus facilement un job. Un immigrant qui galère déja à apprendre le français, il a une espèce de préparation psychologique à la galère (comme l'étudiant qui se nourrissait de pâtes au beurre en rentrant de son service sourire-petit salaire-hamburger de 10 h!).

Le problème n'est pas tant la qualité des travailleurs, mais plus la hargne à se battre à coup de petites jobines pour obtenir une place.

Reprenons notre cadre immigrant. Avant d'être cadre, il a été étudiant-serveur sourire hamburger. Puis il a fait des stages. Un, deux, douzes tout dépendant de sa génération. Il a enfin réussi à décrocher un premier CDD ou mieux un CDI. Il a acheté un appart, une voiture, payé des impots. Mais tout ça, ça lui a rarement pris 1 an! Les gens que je connais et qui sont actuellement cadres pour le plus court ça lui a pris 5 ans! Le plus long 10 ans!

Si demain ils venaient à immigrer pour trouver autre chose ailleurs, leur parcours de galère il recommencera comme à la sortie des études, peut-être légérement accéléré. Si l'immigrant a des expériences précédentes dans son pays, il n'en a pas dans le système québécois. Il ne connait pas nécessairement les normes, les attitudes et le marché du travail. Les employeurs ont rarement envie de "former" quelqu'un qui a déja des habitudes, des prétentions de salaire.

Les jobines sont aussi là pour ça. Parce que si vous êtes capables de faire ces jobines que tout québécois a aussi vécu, aussi ingrates ou peu payantes soient-elles, vous serez capables de travailler partout.

Je ne veux pas défendre le Québec à tout prix, mais comme tu rappelles bien que le Québec ne peut pas convenir à tout le monde, il faut aussi rappeler que ce n'est pas toujours en quittant le Québec que cela va s'arranger! Ce problème sera hélas rencontré ailleurs aussi!

Dans tous les cas, je te trouve certes déçu mais tout à fait conscient, alors j'espère que si le Québec ne te convenait pas, tu trouveras ce qu'il te faut là où tu te rends (ROC, France? Ailleurs?)...

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Contrairement à Pimili, je ne pense pas que le fait d'être français soit un avantage. Parce que justement on est francophone on s'attend à trouver plus facilement un job. Un immigrant qui galère déja à apprendre le français, il a une espèce de préparation psychologique à la galère (comme l'étudiant qui se nourrissait de pâtes au beurre en rentrant de son service sourire-petit salaire-hamburger de 10 h!)

Non, je ne dis pas que le fait d'être français soit un avantage, le fait de parler français oui. On peut se concentrer tout de suite sur la recherche d'emploi, on n'a pas besoin de commencer par apprendre à parler. Donc on devrait arrêter de se plaindre en pensant aux plus grandes difficultés rencontrées par d'autres immigrants, et on devrait aussi s'inspirer de leur courage.

Maintenant c'est vrai que la langue ne fait pas l'intégration, ça je le sais :P C'est d'ailleurs parce que beaucoup de Français le croivent qu'une fois mis en face d'une réalité à laquelle ils ne s'attendaitent, ils sont déçus et frustrés.

Paméla

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