Après Montréal, le vide...

[Invité]

Après Montréal, le vide

De retour en France depuis un peu plus d'un mois maintenant, c'est le temps des regrets?

Un petit rappel des faits : étudiante en Ecole de Commerce, j'apprends lors de l'année 2004 que je dois effectuer un séjour à l'étranger? L'université me tend les bras grâce aux échanges que nous proposent mon Ecole. Mais ma chance est de trouver un stage au Canada (Toronto ou Montréal, je ne sais pas encore) dans une filiale d'une entreprise française? Mon choix se portera finalement sur Montréal, la filiale étant plus importante et plus demandeuse.

C'est à ce moment-là que j'ai commencé à fréquenter assidûment les forums d'Immigrer.com à la recherche d'informations en tout genre. Le billet d'avion ne fut pas vraiment un problème : mes grands-parents me l'offrent : un souci de moins . Il me reste à obtenir mon permis de travail et trouver un logement. Finalement, je suis agréablement surprise au niveau des délais : je reçois un courrier positif de l'Ambassade très rapidement. Et, concernant le logement, coup de chance, l'ami québécois d'une amie ayant vécu à Montréal pendant 1 an et ½, a justement un appart libre et à louer à Montréal (je déchanterais un peu par la suite mais jusque là tout va bien !)?

La brièveté n'est pas mon fort mais ça me fait du bien quelque part de me remémorer tout ça car je me rends compte que je n'ai pas trop galéré par rapport à certaines personnes !

En revanche, j'ai commencé à stresser à quelques semaines du départ (pas très étonnant me direz-vous) et je dois dire que mon arrivée sur le sol canadien en ce 17 janvier 2005 fut un choc. Le froid bien sûr ! J'avais eu beau m'y être préparée psychologiquement, avoir fait quelques achats chez Damart pour la première fois de ma vie en prévision de l'hiver canadien? dur, dur. Ne pas arriver à dormir, être toute déphasée, devoir affronter le froid, l'inconnu, pour m'acheter un manteau, des bottes et s'apercevoir qu'au mois de janvier, la saison d'hiver est déjà bien entamée et qu'il ne reste plus grand chose de bien chaud et de "pas trop" cher? Claquer le peu de cash qu'on a amené sans s'en rendre compte. Ce sont des détails me direz-vous mais ce qui me revient à l'esprit. Mon visage rougi par le froid, des stalactites au bout des cils : pourtant l'arrêt de bus n'est pas très loin de chez moi ! Arriver au bureau et devoir enlever toutes ces couches de vêtement ! J'en rirais presque maintenant ! Mais, sans déc', quels souvenirs difficiles : les pleurs, la colère quand ce p?.. de bus ne passe pas et que je sens que je vais pas tarder à perdre un orteil !

Je pense sincèrement qu'on doit trouver l'hiver moins long quand on a une voiture qui nous amène au bureau le matin et nous ramène à la maison tous les soirs (même si c'est dangereux de rouler dans ces conditions climatiques et que le déneigement quotidien, ça doit être pesant, j'en conviens) et, surtout, quand on a une ptite famille qui nous attend, des amis avec qui se tenir chaud? Voilà ce que j'ai ressenti pendant mes premières semaines au Québec. Je n'avais qu'une hâte : rentrer. Et, même si j'ai fait des rencontres agréables, grâce au boulot essentiellement, jusqu'à mi-avril, j'avais toujours ce sentiment en moi "bonne expérience mais c'est pas pour moi".

Cependant, quand les beaux jours sont arrivés (quoique : le mois de mai fut automnal d'après mes amis québécois), quand les terrasses des cafés se sont remplies, quand les gens se sont mis à sourire, quand les jupes & les shorts furent de sortie, quand les barbecues se sont faits sentir (c'est le cas de le dire), j'étais bien. Toujours dans un coin de ma tête, l'envie ou plutôt la lucidité de savoir que j'allais bientôt repartir et justement, je devais me dire "rien à perdre" et je vivais. C'est encore difficile pour moi d'avoir suffisamment de recul mais je me surprends à regretter de ne pas avoir vécu aussi intensément que je le désirais?

Mais l'offre (culturelle notamment, surtout à Montréal), l'étendue des possibles me comblait. En tout cas, ce que j'ai apprécié par dessus tout au Québec (et que je fais moins en France, pourtant je ne suis pas qqn de "timide"), c'est parler, écouter? Ecouter car, sans être une fan de l'accent québécois (j'ai toujours eu du mal à distinguer les voix au Québec : l'accent a tendance à uniformiser le ton de la voix je trouve et pourtant je ne devrais pas dire ça, moi qui ait un accent du Midi très prononcé !), ce que j'aimais donc c'était le sens de l'autodérision, du bon mot sans se prendre au sérieux. Et parler : avec les chauffeurs de bus, les commerçants, les gens à l'arrêt de bus, dans les cafés. La parole se libère facilement au Québec et même à Montréal, métropole s'il en est.

Je m'enflamme, je m'enflamme?

De retour en France, je me suis sentie "vieillie" dans le bon sens du terme, avec l'impression d'avoir relevé le défi, de m'être débrouillée dans un environnement au départ hostile, de ressortir grandie, ouverte. J'étais heureuse de retrouver les miens et la bonne bouffe (on s'refait pas )

Et puis, j'ai eu le "contrecoup" : la nostalgie, etc. Le problème, c'est que ça ne passe pas. Depuis le 21 juin, je m'ennuie. Il est vrai que je suis retournée vivre chez mes parents en attendant de me trouver un job, à la rentrée si tout va bien, que j'ai dû m'atteler à la rédaction de mon mémoire de fin d'études, bref rien de folichon mais, je sais pas, j'ai peur de m'être trompée. Pourquoi être revenue ? Ma réponse évidente : ma famille qui me manquait sincèrement. Moins évident : parce que j'étais obligée de toute façon car je n'avais pas prévu de rester plus longtemps (au niveau de mes affaires personnelles, mon permis de travail prenait fin le 30 juillet, mon mémoire à faire, etc.).

La lecture de l'article de Libération hier m'a fait un coup : j'avais un pied dedans, pourquoi n'avoir pas joué la carte à fond ? C'est vrai toutefois que je n'avais pas de perspectives d'emploi mais je n'ai pas cherché ! Et maintenant, c'est la vie parisienne qui m'attend et que je redoute? surtout après avoir connu Montréal?

[Nicolas]

Tu as encore le temps de faire une procédure de RP, largement... puis rien ne t'empêche d'émigrer en tant que RP et si ça va pas tu peux rentrer en France... du RP/PVT si on veut

Je dis ça histoire de trouver une solution à ton blues

Faut se méfier quand même de l'après-coup, la mémoire a tendance à tout adoucir (gomme ce qui allait pas, embellit ce qui était bien) et en fin de compte tu as le blues sans que Montréal ce soit si génial que ça, peut-être

[aline.ro]

Bonjour,

pourquoi n'essaierais tu pas le PVT? Comme ca, ce serait reparti pour un an, avec la possibilite de travailler au Canada.

Concernant l'article de Liberation, ne le prends pas au pied de la lettre!!! Les journalistes (enfin, pas tous! ), une fois qu'ils ont une idee en tete, ils ont du mal a la lacher et ne choisissent dans la realite que les faits qui sont bons pour justifier leur point de vue. Ainsi en ce moment, le theme du declin de la France, de son pessimisme sont tres a la mode. Je ne dis pas que c'est completement faux mais comme les medias se reprennent les uns les autres, on finit par ne plus entendre parler que de ca! Et puis avec le projet de Sarko de l'immigration choisie, les medias se sont interesses au Canada...et sont tombes sur des Francais pour qui la vie etait devenue fantastique depuis qu'ils ont pose le pied au Quebec! Relis bien l'article de Liberation d'hier, tu verras qu'il ne fait pas de nuances: tout juste quelques mots pour dire que 15% des Francais rentrent...Quant a la fille historienne qui se retrouve a faire des brioches, eh ben, pour que ca fasse pas trop tache dans l'article, on precise quand meme qu'elle fait ses brioches "avec entrain". Hier soir, j'ai eu l'occasion de parler a un responsable du MICC qui me disait bien rigoler quand il voyait dans la presse etrangere -notamment francaise- des reportages encore plus elogieux sur le Quebec que les propos tenus par les delegations Quebec lors de reunions d'information! "On n'ose meme pas dire des choses comme ca", me disait-il.

Bref, tout ca pour dire qu'il ne faut pas idealiser le Quebec en te disant que tu es passe a cote de l'opportunite de ta vie! Certains reussissent tres bien tres vite mais pas tout le monde! Il faut en general du temps et de la perseverance.

Mais d'un autre cote, je te comprends vraiment quand tu dis que tu t'ennuies en France! Moi je vis en Roumanie et ne pourrai deposer mon dossier de RP qu'en decembre au bureau de Vienne...J'en ai encore pour au moins 1 an d'attente et rien qu'a l'idee de penser que j'ai encore une annee scolaire a tirer, que je n'ai meme pas commencee..., ca me deprime, c'est l'horreur, je m'ennuie a mourir en stagnant ici et je n'arrive pas a vivre dans le moment present...

Mais toi tu as la possibilite de repartir beaucoup plus tot! Alors tente ta chance avec un PVT et si tu sens que cette fois, c'est la bonne, eh bien commence tes demarches de RP une fois a Montreal!

Bon courage!

Aline

[La Féline]

Je le trouve particulièrement intéressant ton témoignage. Je comprends tes regrets mais je vois que tu es jeune et rien n'est impossible, surtout si tu as déjà eu une expérience pro. en terre québécoise. Si tu décide de revenir, tu auras déjà l'expérience qu'il faut au niveau du travail, de la culture, du mode de vie, etc, ce n'est que du positif !

C'est vrai que Montréal est une ville bien agréable, en toute saison. Et moi qui en avait eu une piètre impression lorsque j'y ai mis les pieds la première fois, aujourd'hui c'est "chez moi" et ces 15 jours passés en France dernièrement m'ont prouvés que j'ai fait le bon choix. En effet, j'ai pris facilement mes repères ici; mon appartement, mon travail, mes habitudes, etc, alors quand je me suis retrouvée dans mon environnement familial (la maison en banlieue parisienne, ma chambre...) au milieu de gens qui parlaient "sans accent", j'étais comme perdue, désorientée, et le Québec me manquait ! C'est ma directrice qui était contente quand je lui ai raconté ça (car ça lui assure que je ne vais pas déserter mon poste pour le moment) !

Bref, je pense que ton coup de blues est normal, surtout si tu es partie au moment où l'été arrivait, avec tous les festivals, l'ambiance dans les rues, et tout le tintouin. C'est normal de quitter le Québec le coeur gros; quand j'y suis venue en vacances la première fois, je me suis mise à pleurer au moment de dire au revoir à notre guide accompagnatrice, à l'aéroport, car le fait de ne plus entendre "son accent", c'était déjà un peu du pays qui me quittait et ça me pinçait le coeur...

Je te souhaite une bonne réadaptation en tout cas !

[Invité]

Ah moi je te comprends ... bon j'ai pas (encore vécu l'hiver québecois mais ca ne saurait tarder), surtout en ce qui concerne le coté culturel de la ville et l'ouverture des gens

C'est sur c'est pas facile a prendre comme décision : partir, rester ... moi je pars un an la, après on verra !

Marion

[Invité]

Merci pour vos messages !

En effet, je suis partagée entre la peur de trop idéaliser mon séjour là-bas et mon envie d'enchaîner avec un PVT sans trop me poser de questions...

Je pense que l'avenir me le dira. Rien ne presse : si l'envie est trop forte et bien, je retenterais le coup ! Peut-être que l'hiver canadien me manquera finalement

Ce à quoi je pense aussi, c'est que je vais être à peine diplômée (ce qui a signifié beaucoup de sacrifices et d'argent investi pendant 5 ans) et que ce diplôme est bien français...

Et puis, je n'ai pas encore goûté à la vie parisienne, alors sait-on jamais ?

En tout cas, vos messages me remontent le moral !

[Invité]

Merci pour vos messages !

En effet, je suis partagée entre la peur de trop idéaliser mon séjour là-bas et mon envie d'enchaîner avec un PVT sans trop me poser de questions...

Je pense que l'avenir me le dira. Rien ne presse : si l'envie est trop forte et bien, je retenterais le coup ! Peut-être que l'hiver canadien me manquera finalement 

Ce à quoi je pense aussi, c'est que je vais être à peine diplômée (ce qui a signifié beaucoup de sacrifices et d'argent investi pendant 5 ans) et que ce diplôme est bien français...

Et puis, je n'ai pas encore goûté à la vie parisienne, alors sait-on jamais ?

En tout cas, vos messages me remontent le moral !

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T'as envie de vivre a Paris apres avoir vécu a Montreal

Ca me scie ca moi après mon séjour au Québec, je me suis dit Paris plus jamaisssssssss

Marion

[Invité]

T'as envie de vivre a Paris apres avoir vécu a Montreal     

Ca me scie ca    moi après mon séjour au Québec, je me suis dit Paris plus jamaisssssssss 

Marion

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Envie, envie, c'est un bien grand mot : j'ai surtout pas vraiment le choix... Jeune diplômée donc recherchant un emploi dans la culture et dans l'édition en particulier. Et puis, comme je le disais, je n'ai pas encore "expérimenté" et j'essaie d'avoir le moins de préjugés possibles.

[Invité]

Okiii bah t'as plus de courage que moi alors parce que moi aussi je suis jeune diplomée et sans rien de stable depuis 2 ans a cause du fait que je veux pas aller a Paris nan je suis pas tetue

Mais supporter la vie a Paris je pourrai pas je le sais alors je pars a Montreal

Marion

[Petit-Lion]

Concernant l'article de Liberation, ne le prends pas au pied de la lettre!!! Les journalistes (enfin, pas tous! ), une fois qu'ils ont une idee en tete, ils ont du mal a la lacher et ne choisissent dans la realite que les faits qui sont bons pour justifier leur point de vue. Ainsi en ce moment, le theme du declin de la France, de son pessimisme sont tres a la mode. Je ne dis pas que c'est completement faux mais comme les medias se reprennent les uns les autres, on finit par ne plus entendre parler que de ca! Et puis avec le projet de Sarko de l'immigration choisie, les medias se sont interesses au Canada...et sont tombes sur des Francais pour qui la vie etait devenue fantastique depuis qu'ils ont pose le pied au Quebec! Relis bien l'article de Liberation d'hier, tu verras qu'il ne fait pas de nuances: tout juste quelques mots pour dire que 15% des Francais rentrent...Quant a la fille historienne qui se retrouve a faire des brioches, eh ben, pour que ca fasse pas trop tache dans l'article, on precise quand meme qu'elle fait ses brioches "avec entrain".

[...]

On voit que t'es journaliste : tu connais les trucs ! *MDR*

[Line]

Coucou amie nostalgique de Montréal

Merci pour ton joli témoignage empreint de toutes ces teintes hivernales et estivales du Québec, ça me rapelle à quelques choses près ma propre expérience.

Etudiante également, et parce que je voulais vraiment donner une saveur nouvelle à ma passion frénétique pour les road-movies, je suis partie de l'autre côté de l'océan au début de cette année pour faire mon stage de fin d'études sur Montréal.

Dès mon arrivée sur le sol québécois, j'ai pratiqué la technique de l'oignon (superposition des couches) pour éviter de me transformer en madame Freeze pendant les premiers mois.

Petit à petit, la maudzite Fr. que j'étais a pris goût aux nombreuses activités mises en place en hiver pour profiter du climat avec le sourire (Patin à glace, Parc Lafontaine...Inoubliable ).

Bref, les mois ont passé, l'hiver, la neige, les glissades en tout genre (chutes volontaires ou non) ont laissé place peu à peu au bourgeonnement des couleurs (transition fulgurante quand même entre ces deux saisons !).

Les rencontre au jour le jour (boulot, collocs, FIC, gang, amis des amis) sont devenues petit à petit cette deuxième famille, une famille d'adoption avec qui nous pouvions partager ces éléments du quotidien. (Vous me manquez les gens )

Peut être aussi que dans mon cas, les sensations, émotions ont été multipliés par 10, tout simplement parce nous étions un peu déconnectés du monde avec toujours cette sensation de ne pas encore réaliser que OUI nous y étions bien !!

Mais même en ayant préparé cette expat plus de 9 mois avant, une fois débarquée, il a fallu tout construire : se créer peu à peu des repères dans une ville qui ne nous attendait pas forcément mais qui nous avait quand même donner cette chance de réaliser un vieux rêve d'enfant..

"expat=force du quotidien et force pour l'avenir".

Nouveau contexte, nouvel environnement, nouveau continent à apprivoiser avec son lot de joies et de galères du quotidien mais justement c'est celà qui est plaisant.

C'est peut être d'ailleurs celà que tu regrettes, enfin qui tu manques : le fait d'être dans un environnement où tout est déjà acquis, le fait de ne pas découvrir chaque jour de "nouvelles choses" (le mythe du fameux choc des cultures , si l'on peut dire cela comme ça).

Après, comme toutes les meilleures choses, il y a toujours une fin...ou presque.

La deadline pour moi s'appelait Juin et rimait avec retour en France

Effectivement pas évident, de couper tout de suite le cordon ombilical avec cette vie nouvellement créée, et surtout avec tous ceux de là-bas restant au Québec.

Pas évident aussi de se reconnecter de suite à la réalité, de voir qu'alors que nous avions grandis , mûris grace à cette expérience, nos proches continuaient d'évoluer comme si rien n'avait changé, comme si nous n'étions jamais partis.

Sensation bizarre d'être toujours un peu en décalage avec la réalité !!!

Enfin, je rejoindrai ici Nicoco, avec la distance, il faut faire aussi attention à ne pas trop idéaliser et embellir ce que nous venons à peine de quitter.

En tous les cas, si ce blues momentané ne disparaît pas, et si mine de rien, l'idée de retenter une expérience outre-atlantique te dit, je pense comme les autres forumistes que tu as plusieurs solutions en main, à commencer par le PVT.

Ca permet de consolider cette première approche du Québec en pouvant travailler pour n'importe quel employeur et cela fait une expérience de plus.

Et puis, si jamais le mal du pays se fait trop présent, tu as toujours la possibilté de revenir en France et de rechercher de nouveau du boulot là-bas.

En tout cas, si tu veux plus d'informations quant aux éventualités d'immigration, je te conseillerai d'assister aux séances d'information du BIQ, si tu es sur Paris :

http://www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/f...aris/seance.asp

Bon courage pour ta recherche d'emploi sur Paris (te mine pas trop le moral, ce n'est pas parce que "La France va mal" qu'il faut aussi contribuer au pessimisme actuel.)

Quand on a le soleil québécois bien présent avec nous, on peut tout faire !!!!

Bonne chance pour la suite !

++

Line décidément trop rêveuse et qui va se donner les moyens de donner encore un plus de sens à ce "rêve franco-québécois".

[Invité]

En tout cas, si tu veux plus d'informations quant aux éventualités d'immigration, je te conseillerai d'assister aux séances d'information du BIQ, si tu es sur Paris :

http://www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/f...aris/seance.asp

Le lien vers le site du BIQ ne marche pas, donc voici le bon lien Bureau d'immigration du Québec

Céline arrête les bouteilles d'Evian

La marmotte

[maecha]

salut versatile! comme je te comprends! sache que j'ai fait une année d'échange à montréal en 2001 et 2002.. et depuis je ne vis que pour m'y istaller puisqu'avec mon mari nous alons entamer des procédures pour un visa permanent... Sache également que j'habite paris pour des raisons scolaires e que lorsque je suis revenue j'ai mpis 1 an à m'en remettre, et encore je crois pas etre totalement guérie! Par contre pose toi bien la question sur l'hiver et retourne y en vacances avant de te lancée ds tes longues procédures!

Bon courage!

[Invité]

Merci Line pour ce joli message !

Je constate en effet que nous avons vécu à peu près les mêmes choses, pendant à peu près la même période, c'est marrant...

Et... continue de rêver !

[Invité]

Par contre pose toi bien la question sur l'hiver et retourne y en vacances avant de te lancée ds tes longues procédures!

Bon courage!

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Tu as raison maecha !

Merci !