Habitués Automne Posté(e) 26 avril 2022 Habitués Posté(e) 26 avril 2022 n'importe quoi Immigration Canada Une mère de famille montréalaise doit redémarrer un long processus d’immigration en raison de la mort de son mari. Romain Schué (accéder à la page de l'auteur) Romain Schué à 4 h 00 Assise sur son canapé, les yeux larmoyants, Manon Tombi cherche ses mots. La voix sanglotante, cette Montréalaise d’origine française, au doux accent marseillais, refuse cependant de plonger. Je n’ai pas le temps de pleurer, sinon tout s’effondre, confie-t-elle dans sa petite maison de Pointe-aux-Trembles. Cette jeune mère de famille de 31 ans a pourtant vécu l’enfer. Le deuil. Les cauchemars administratifs. Et les pleurs seraient légitimes. Logiques. Mais elle résiste. Arrivée au Québec en 2011, Manon Tombi se dirigeait tout droit vers un scénario de rêve. Une immigration quasi parfaite. Une vie idéale. Diplômée de l’Université de Montréal en science politique, elle a rencontré son futur mari, français lui aussi, au Québec. À l’été 2020, elle donne naissance à Marie-Rose, leur deuxième enfant, et le couple attend alors patiemment sa résidence permanente. Un bonheur, finalement, qui s’éteint en septembre. Victime d’une leucémie qui n’avait jamais été diagnostiquée, Nicolas décède à l'hôpital Notre-Dame. On pensait qu’il avait la COVID, mais les antibiotiques n’ont eu aucun effet. Il allait de plus en plus mal. L’ambulance est venue un mercredi et il n’est jamais rentré, se souvient-elle. Le coup de grâce d'Immigration Canada Quelques mois plus tard, Manon prend contact avec Immigration Canada. Je voulais les appeler, mettre notre dossier à jour, les prévenir du décès de mon mari, dit-elle. Mais rien ne se passe comme prévu. Afficher les commentaires Commentaires Romain Schué (accéder à la page de l'auteur) Romain Schué à 4 h 00 Assise sur son canapé, les yeux larmoyants, Manon Tombi cherche ses mots. La voix sanglotante, cette Montréalaise d’origine française, au doux accent marseillais, refuse cependant de plonger. Je n’ai pas le temps de pleurer, sinon tout s’effondre, confie-t-elle dans sa petite maison de Pointe-aux-Trembles. Cette jeune mère de famille de 31 ans a pourtant vécu l’enfer. Le deuil. Les cauchemars administratifs. Et les pleurs seraient légitimes. Logiques. Mais elle résiste. Arrivée au Québec en 2011, Manon Tombi se dirigeait tout droit vers un scénario de rêve. Une immigration quasi parfaite. Une vie idéale. Diplômée de l’Université de Montréal en science politique, elle a rencontré son futur mari, français lui aussi, au Québec. À l’été 2020, elle donne naissance à Marie-Rose, leur deuxième enfant, et le couple attend alors patiemment sa résidence permanente. Un bonheur, finalement, qui s’éteint en septembre. Victime d’une leucémie qui n’avait jamais été diagnostiquée, Nicolas décède à l'hôpital Notre-Dame. On pensait qu’il avait la COVID, mais les antibiotiques n’ont eu aucun effet. Il allait de plus en plus mal. L’ambulance est venue un mercredi et il n’est jamais rentré, se souvient-elle. Le coup de grâce d'Immigration Canada Quelques mois plus tard, Manon prend contact avec Immigration Canada. Je voulais les appeler, mettre notre dossier à jour, les prévenir du décès de mon mari, dit-elle. Mais rien ne se passe comme prévu. Un agent au téléphone m’a dit qu’il n’y avait aucune procédure dans ce cas-là, raconte-t-elle. Mais le choc, brutal, survient un peu plus tard, au printemps 2021, lorsqu'elle prend connaissance d'une lettre envoyée par ce même ministère. Une nouvelle tragédie. suite et source : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1878752/immigration-canada-problemes-residence-delais immigrer.com et Comingsoon21 ont réagi à ceci 2 Citer
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