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Les besoins en infirmières sont criants, là n’est pas la question. Ainsi, même si le Centre hospitalier universitaire de Québec calcule qu’il aura besoin de 350 à 400 infirmières au cours de l’année, il n’embauche plus à l’étranger.

 

«C’est trop compliqué», laisse tomber Geneviève Dupuis, porte-parole du CHU de Québec et de l’Université Laval, qui comprend tous les hôpitaux de la ville à l’exception de l’hôpital Laval. «Les règles d’immigration et les règles syndicales sont complexes. Et ça coûte cher, au moins 5000 $ par infirmière.»

On a donc décidé de tirer un trait sur cette option. «Nous ne faisons plus de mission de recrutement à l’étranger depuis quelques années. On a déjà participé, et ça n’a pas toujours été de bonnes expériences.»

Pour embaucher une infirmière de l’étranger, un hôpital doit d’abord lui offrir un stage rémunéré de 75 jours en soins aigus, une exigence de l’Ordre des infirmières et des infirmiers du Québec. Le stage doit être assorti d’une garantie d’emploi. «Même si ça ne fait pas l’affaire, on est obligés de l’engager.»

On préfère donc fermer la porte à tout le monde. «On aime mieux ne pas faire miroiter d’emplois.»

Pourtant, de l’autre côté de l’Atlantique, la province cherche activement des infirmières par l’entremise de Recrutement Santé Québec, qui se trouvait justement à Paris à la fin novembre pour convaincre des candidates de venir prêter main-forte aux travailleurs de la santé.

Ce qui ne semble pas être clair, c’est qu’on n’embauche pas partout.

Si la filière française est fermée depuis deux ans pour les infirmières, elle reste toutefois ouverte pour d’autres postes à combler. «Ça nous arrive d’embaucher des pathologistes, des ingénieurs.»

Avec les mêmes règles d’immigration. 

Des règles jugées trop complexes quand il s’agit des infirmières. «Les stages, c’est extrêmement complexe, a insisté plusieurs fois Geneviève Dupuis. Ça devient très difficile de recruter comme ça.»

 

Suite et source

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de toute façon, le syndicat y est opposé (même si officiellement il ne le dit pas) , l'objectif du syndicat est clair (voir les déclarations de la nouvelle responsable) : augmenter le nombre de temps pleins car les infirmières québécoises sont toutes embauchées à temps partiel donc aucun besoin en réalité d'infirmières étrangères , le passage de temps partiel à temps plein comblera facilement les besoins actuels

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