immigrer.com Posté(e) 16 novembre 2017 Posté(e) 16 novembre 2017 Giovanni Apollo n'a jamais vécu dans « un petit village italien de la côte amalfitaine ». Il n'a pas davantage vécu à Naples. En fait, il n'a jamais vécu en Italie. Et il ne se prénomme pas Giovanni. Il s'appelle Jean-Claude. Il est né à Bourg-en-Bresse, en France. Il a grandi dans la région de Lyon. Bien que ses parents soient d'origine italienne, il ne possède pas la citoyenneté de ce pays. Depuis deux décennies, le chef cuisinier vedette du petit écran raconte des mensonges au public québécois. SUR SON ARRIVÉE AU QUÉBEC L'affirmation de Giovanni À Tout le monde en parle, le 29 septembre 2013, Giovanni Apollo a raconté comment il s'était retrouvé au Québec. Dans un bar de Las Vegas, le cuisinier a rencontré deux hommes à l'accent très prononcé. Lorsqu'il leur a demandé d'où ils venaient, ils ont répondu : « De Beauce, estie ! » Apollo a d'abord cru que la Beaucestie, c'était une région de Belgique. Il a finalement compris que les deux hommes étaient québécois. « En fait, ils ouvraient un resto qui s'appelait le Capitole. Les gars, ils s'appelaient Guy Cloutier et Jean Pilote. » La réalité de Jean-Claude Président-directeur général du Capitole, Jean Pilote n'a jamais rencontré Jean-Claude Apollo de sa vie, ni à Las Vegas ni ailleurs. « Cela m'avait surpris quand il avait dit cela, se souvient-il. Cela n'est jamais arrivé. Je me le rappellerais. » En outre, ni Guy Cloutier ni Jean Pilote ne sont Beaucerons. Le premier est originaire de Chicoutimi et le second, de Jonquière, au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Contrairement à ce qu'il raconte aux journalistes depuis deux décennies, Jean-Claude Apollo n'a donc jamais quitté l'Italie à 13 ans pour rejoindre Paul Bocuse. De son propre aveu, il n'a même jamais été l'élève du chef le plus célèbre de la gastronomie française. Notre enquête montre que depuis son arrivée au Québec, en 1994, le chef hautement médiatisé a menti sur son nom, son âge, son pays d'origine, ses qualifications et même sur les produits prétendument rares et exotiques qu'il vendait dans ses restaurants. En août 2015, le chef Giovanni Apollo a ouvert le Pastapollo, son premier restaurant à Québec. Puisqu’il avait déclaré y servir les recettes traditionnelles de sa « mamma » italienne, il avait décoré les murs de l’établissement de photos de son enfance. Bien qu'il affirme être « natif d'Italie » sur son propre site web, Apollorecettes.com, le cuisinier admet, en entrevue avec La Presse, être né en France de parents immigrés italiens. Il admet aussi ne pas être l'enfant de la photo affichée dans son resto de Québec (aujourd'hui fermé) et prétend avoir voulu faire une blague. « C'est une joke, ça. Vraiment », plaide-t-il. M. Apollo affirme qu'il n'a « jamais dit » avoir été formé par Paul Bocuse. « J'ai dit que j'avais été formé par les élèves et les disciples de Paul Bocuse, ce qui est bien différent. » M. Apollo affirme aujourd'hui que le profil LinkedIn à son nom est faux. Il laisse entendre que tous les journalistes qui l'ont interrogé au fil des ans se sont fourvoyés. « Je n'ai pas approuvé ni contrôlé tout ce qui a pu être écrit, publié ou dit à mon sujet au cours des années », souligne-t-il dans une déclaration sous serment transmise à La Presse après l'entrevue. Invité au talk-show web Pas d'temps à perdre en mars dernier, M. Apollo a pourtant lui-même confirmé avoir quitté l'Italie à 13 ans pour rejoindre Bocuse, précisant même s'être rendu en France sans l'accord de ses parents et sans le moindre soutien. « Ç'a été tough, a-t-il raconté, l'air grave. Parce que je ne dormais pas vraiment dans une maison, mettons. » En février 2014, M. Apollo a affirmé au magazine Échos vedettes : « Toute ma famille vit encore en Italie, et même si mes frères et mes soeurs ne comprennent pas exactement ce que je fais ici comme travail, ils sont fiers de savoir que je réussis en Amérique. » UN REPORTAGE EXCLUSIF D’ISABELLE HACHEY Citer
Giovanni Apollo n'a jamais vécu dans « un petit village italien de la côte amalfitaine ». Il n'a pas davantage vécu à Naples. En fait, il n'a jamais vécu en Italie. Et il ne se prénomme pas Giovanni. Il s'appelle Jean-Claude. Il est né à Bourg-en-Bresse, en France. Il a grandi dans la région de Lyon. Bien que ses parents soient d'origine italienne, il ne possède pas la citoyenneté de ce pays. Depuis deux décennies, le chef cuisinier vedette du petit écran raconte des mensonges au public québécois. SUR SON ARRIVÉE AU QUÉBEC L'affirmation de Giovanni À Tout le monde en parle, le 29 septembre 2013, Giovanni Apollo a raconté comment il s'était retrouvé au Québec. Dans un bar de Las Vegas, le cuisinier a rencontré deux hommes à l'accent très prononcé. Lorsqu'il leur a demandé d'où ils venaient, ils ont répondu : « De Beauce, estie ! » Apollo a d'abord cru que la Beaucestie, c'était une région de Belgique. Il a finalement compris que les deux hommes étaient québécois. « En fait, ils ouvraient un resto qui s'appelait le Capitole. Les gars, ils s'appelaient Guy Cloutier et Jean Pilote. » La réalité de Jean-Claude Président-directeur général du Capitole, Jean Pilote n'a jamais rencontré Jean-Claude Apollo de sa vie, ni à Las Vegas ni ailleurs. « Cela m'avait surpris quand il avait dit cela, se souvient-il. Cela n'est jamais arrivé. Je me le rappellerais. » En outre, ni Guy Cloutier ni Jean Pilote ne sont Beaucerons. Le premier est originaire de Chicoutimi et le second, de Jonquière, au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Contrairement à ce qu'il raconte aux journalistes depuis deux décennies, Jean-Claude Apollo n'a donc jamais quitté l'Italie à 13 ans pour rejoindre Paul Bocuse. De son propre aveu, il n'a même jamais été l'élève du chef le plus célèbre de la gastronomie française. Notre enquête montre que depuis son arrivée au Québec, en 1994, le chef hautement médiatisé a menti sur son nom, son âge, son pays d'origine, ses qualifications et même sur les produits prétendument rares et exotiques qu'il vendait dans ses restaurants. En août 2015, le chef Giovanni Apollo a ouvert le Pastapollo, son premier restaurant à Québec. Puisqu’il avait déclaré y servir les recettes traditionnelles de sa « mamma » italienne, il avait décoré les murs de l’établissement de photos de son enfance. Bien qu'il affirme être « natif d'Italie » sur son propre site web, Apollorecettes.com, le cuisinier admet, en entrevue avec La Presse, être né en France de parents immigrés italiens. Il admet aussi ne pas être l'enfant de la photo affichée dans son resto de Québec (aujourd'hui fermé) et prétend avoir voulu faire une blague. « C'est une joke, ça. Vraiment », plaide-t-il. M. Apollo affirme qu'il n'a « jamais dit » avoir été formé par Paul Bocuse. « J'ai dit que j'avais été formé par les élèves et les disciples de Paul Bocuse, ce qui est bien différent. » M. Apollo affirme aujourd'hui que le profil LinkedIn à son nom est faux. Il laisse entendre que tous les journalistes qui l'ont interrogé au fil des ans se sont fourvoyés. « Je n'ai pas approuvé ni contrôlé tout ce qui a pu être écrit, publié ou dit à mon sujet au cours des années », souligne-t-il dans une déclaration sous serment transmise à La Presse après l'entrevue. Invité au talk-show web Pas d'temps à perdre en mars dernier, M. Apollo a pourtant lui-même confirmé avoir quitté l'Italie à 13 ans pour rejoindre Bocuse, précisant même s'être rendu en France sans l'accord de ses parents et sans le moindre soutien. « Ç'a été tough, a-t-il raconté, l'air grave. Parce que je ne dormais pas vraiment dans une maison, mettons. » En février 2014, M. Apollo a affirmé au magazine Échos vedettes : « Toute ma famille vit encore en Italie, et même si mes frères et mes soeurs ne comprennent pas exactement ce que je fais ici comme travail, ils sont fiers de savoir que je réussis en Amérique. » UN REPORTAGE EXCLUSIF D’ISABELLE HACHEY
Habitués Automne Posté(e) 16 novembre 2017 Habitués Posté(e) 16 novembre 2017 et il dit que y'a pas de mal à romancer sa vie? ça tourne pas bien dans sa tête... immigrer.com et kuroczyd ont réagi à ceci 2 Citer
Habitués crazy_marty Posté(e) 16 novembre 2017 Habitués Posté(e) 16 novembre 2017 (modifié) Ce qui est cool quand-même c'est qu'il a réussi à fourrer Accurso de 2M$, en sachant que c'est une pourriture, c'est bien fait tiens j'ai envie de dire. Un voleur qui se fait voler, ma foi, je vais sûrement pas le plaindre. Qu'il s'invente une vie, à la rigueur, ça me dérange pas tant que ça. Des gens qui embellissent leur vie, ça existe de partout, il a pas tout à fait tort là dessus. Puis la mythomanie est une pathologie qui existe aussi. Qu'il s'en soit servi pour escroquer d'autres, ou servir de la fausse viande exotique à vrai prix "exotique", ça par contre, c'est assez inacceptable effectivement. Modifié 16 novembre 2017 par crazy_marty Citer
Habitués trefle Posté(e) 16 novembre 2017 Habitués Posté(e) 16 novembre 2017 "il a été mal compris" ! Hahaha ! Citer
Habitués Automne Posté(e) 16 novembre 2017 Habitués Posté(e) 16 novembre 2017 il y a 42 minutes, crazy_marty a dit : Qu'il s'invente une vie, à la rigueur, ça me dérange pas tant que ça. Des gens qui embellissent leur vie, ça existe de partout, il a pas tout à fait tort là dessus. Donc c'est ok de s'inventer des choses , des expériences et le mettre sur un CV? Citer
Laurent Posté(e) 16 novembre 2017 Posté(e) 16 novembre 2017 À cela il faut ajouter le harcèlement et l'intimidation et ça donne une bonne idée du personnage. Citer
Habitués crazy_marty Posté(e) 16 novembre 2017 Habitués Posté(e) 16 novembre 2017 (modifié) Il y a 1 heure, Automne a dit : Donc c'est ok de s'inventer des choses , des expériences et le mettre sur un CV? Si il veut s'inventer une vie, ça le regarde. Si les gens qui lisent son CV vérifient rien, ça les regarde aussi. C'est malhonnête, on s'entend, mais bon, ce n'est pas non plus un crime.Si la malhonnêteté était criminelle, y'aurait plus de gens en prison que de gens en liberté. Dans son cas en plus, je pense même pas que c'est juste pour "embellir" son CV, je pense que c'est pathologique - la mythomanie, c'est comme l'alcoolisme, la drogue, tu es juste pris dans une spirale et tu ne sais pas (ou ne peux pas, c'est selon) t'en sortir. Plus tu mens, plus tu dois mentir pour que ça continue à paraître "vrai", tant pour toi que pour les autres. Tsé, beaucoup plus de gens que tu crois, s'inventent une vie, ou des circonstances spéciales, ou des expériences "améliorées" pour tout un tas de raisons. Tu t'inventes une urgence médicale pour sécher la job une journée, tu t'inventes une excuse pour éviter un ticket, tu embellis des expériences pour décrocher la job de tes rêves, tu vis une double vie en mentant de chaque côté pour partager ton temps entre ta maîtresse et ta femme ... là on en parle parce qu'il est connu et qu'ils les a accumulées, mais il faut pas non plus croire que jamais personne a fait la même chose sur une échelle plus petite. Là où c'est plus triste et plus grave, c'est quand dans sa spirale mythomane, il y a maintenant des victimes. Et je parle pas d'Accurso là dedans, parce qu'à la limite on s'en balance de lui comme victime. Modifié 16 novembre 2017 par crazy_marty Citer
Habitués Kweli Posté(e) 16 novembre 2017 Habitués Posté(e) 16 novembre 2017 Il y a 1 heure, crazy_marty a dit : Si il veut s'inventer une vie, ça le regarde. Si les gens qui lisent son CV vérifient rien, ça les regarde aussi. C'est malhonnête, on s'entend, mais bon, ce n'est pas non plus un crime.Si la malhonnêteté était criminelle, y'aurait plus de gens en prison que de gens en liberté. Dans son cas en plus, je pense même pas que c'est juste pour "embellir" son CV, je pense que c'est pathologique - la mythomanie, c'est comme l'alcoolisme, la drogue, tu es juste pris dans une spirale et tu ne sais pas (ou ne peux pas, c'est selon) t'en sortir. Plus tu mens, plus tu dois mentir pour que ça continue à paraître "vrai", tant pour toi que pour les autres. Tsé, beaucoup plus de gens que tu crois, s'inventent une vie, ou des circonstances spéciales, ou des expériences "améliorées" pour tout un tas de raisons. Tu t'inventes une urgence médicale pour sécher la job une journée, tu t'inventes une excuse pour éviter un ticket, tu embellis des expériences pour décrocher la job de tes rêves, tu vis une double vie en mentant de chaque côté pour partager ton temps entre ta maîtresse et ta femme ... là on en parle parce qu'il est connu et qu'ils les a accumulées, mais il faut pas non plus croire que jamais personne a fait la même chose sur une échelle plus petite. Là où c'est plus triste et plus grave, c'est quand dans sa spirale mythomane, il y a maintenant des victimes. Et je parle pas d'Accurso là dedans, parce qu'à la limite on s'en balance de lui comme victime. Nous sommes toujours prêts à nous indigner, mais nous ne vivons pas tous dans un monde qui encourage le maquillage de la réalité plate? Prenons juste quelques exemples. Le marketing. Comment fonctionne la vente de maisons, ici ou ailleurs? Des photographes sont engagés pour faire des photos les plus mensongères possibles, les retouches photoshop s'y mettent aussi, les vendeurs payent des milliers de dollars en coaching pour revamper faussement la maison, sans compter d'énormes efforts pour cacher les petits défauts. Pareil pour les vendeurs de chars d'occasion. Et pourtant pas grand monde ne s'émeut de ça! Il y a aussi l'industrie de la beauté, ici ou partout au monde : combien de femmes entre 18 et 55 ans portent leur couleur naturelle de cheveux? Combien de litres de botox sont injectées chaque jour dans les lèvres, les bords des yeux ou les fesses ? Nous ne côtoyons pas tous les jours des madames portant de faux seins? Pareil pour les CV: les conseillers en emploi ne font que ça: biffer une expérience, camoufler des absences du marché du travail (même aussi légitimes qu'un congé de maladie), reformuler une autre pour qu'elle paraisse plus importante qu'elle ne l'est (associé chez Walmart ou commis aux ventes, technicien de surface ou nettoyeur de planchers, quelle cr*** de différence?) Notre époque encourage le mensonge au quotidien et crie haut et fort quand certains se font épingler. Bizarre bizarre ... Citer
Invité Posté(e) 16 novembre 2017 Posté(e) 16 novembre 2017 Il y a 2 heures, Kweli a dit : Nous sommes toujours prêts à nous indigner, mais nous ne vivons pas tous dans un monde qui encourage le maquillage de la réalité plate? Prenons juste quelques exemples. Le marketing. Comment fonctionne la vente de maisons, ici ou ailleurs? Des photographes sont engagés pour faire des photos les plus mensongères possibles, les retouches photoshop s'y mettent aussi, les vendeurs payent des milliers de dollars en coaching pour revamper faussement la maison, sans compter d'énormes efforts pour cacher les petits défauts. Pareil pour les vendeurs de chars d'occasion. Et pourtant pas grand monde ne s'émeut de ça! Il y a aussi l'industrie de la beauté, ici ou partout au monde : combien de femmes entre 18 et 55 ans portent leur couleur naturelle de cheveux? Combien de litres de botox sont injectées chaque jour dans les lèvres, les bords des yeux ou les fesses ? Nous ne côtoyons pas tous les jours des madames portant de faux seins? Pareil pour les CV: les conseillers en emploi ne font que ça: biffer une expérience, camoufler des absences du marché du travail (même aussi légitimes qu'un congé de maladie), reformuler une autre pour qu'elle paraisse plus importante qu'elle ne l'est (associé chez Walmart ou commis aux ventes, technicien de surface ou nettoyeur de planchers, quelle cr*** de différence?) Notre époque encourage le mensonge au quotidien et crie haut et fort quand certains se font épingler. Bizarre bizarre ... ....technicien de surface.......hhahaha c'est la meilleure!!! Citer
Invité Posté(e) 16 novembre 2017 Posté(e) 16 novembre 2017 Il y a 9 heures, immigrer.com a dit : Giovanni Apollo n'a jamais vécu dans « un petit village italien de la côte amalfitaine ». Il n'a pas davantage vécu à Naples. En fait, il n'a jamais vécu en Italie. Et il ne se prénomme pas Giovanni. Il s'appelle Jean-Claude. Il est né à Bourg-en-Bresse, en France. Il a grandi dans la région de Lyon. Bien que ses parents soient d'origine italienne, il ne possède pas la citoyenneté de ce pays. Depuis deux décennies, le chef cuisinier vedette du petit écran raconte des mensonges au public québécois. SUR SON ARRIVÉE AU QUÉBEC L'affirmation de Giovanni À Tout le monde en parle, le 29 septembre 2013, Giovanni Apollo a raconté comment il s'était retrouvé au Québec. Dans un bar de Las Vegas, le cuisinier a rencontré deux hommes à l'accent très prononcé. Lorsqu'il leur a demandé d'où ils venaient, ils ont répondu : « De Beauce, estie ! » Apollo a d'abord cru que la Beaucestie, c'était une région de Belgique. Il a finalement compris que les deux hommes étaient québécois. « En fait, ils ouvraient un resto qui s'appelait le Capitole. Les gars, ils s'appelaient Guy Cloutier et Jean Pilote. » La réalité de Jean-Claude Président-directeur général du Capitole, Jean Pilote n'a jamais rencontré Jean-Claude Apollo de sa vie, ni à Las Vegas ni ailleurs. « Cela m'avait surpris quand il avait dit cela, se souvient-il. Cela n'est jamais arrivé. Je me le rappellerais. » En outre, ni Guy Cloutier ni Jean Pilote ne sont Beaucerons. Le premier est originaire de Chicoutimi et le second, de Jonquière, au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Contrairement à ce qu'il raconte aux journalistes depuis deux décennies, Jean-Claude Apollo n'a donc jamais quitté l'Italie à 13 ans pour rejoindre Paul Bocuse. De son propre aveu, il n'a même jamais été l'élève du chef le plus célèbre de la gastronomie française. Notre enquête montre que depuis son arrivée au Québec, en 1994, le chef hautement médiatisé a menti sur son nom, son âge, son pays d'origine, ses qualifications et même sur les produits prétendument rares et exotiques qu'il vendait dans ses restaurants. En août 2015, le chef Giovanni Apollo a ouvert le Pastapollo, son premier restaurant à Québec. Puisqu’il avait déclaré y servir les recettes traditionnelles de sa « mamma » italienne, il avait décoré les murs de l’établissement de photos de son enfance. Bien qu'il affirme être « natif d'Italie » sur son propre site web, Apollorecettes.com, le cuisinier admet, en entrevue avec La Presse, être né en France de parents immigrés italiens. Il admet aussi ne pas être l'enfant de la photo affichée dans son resto de Québec (aujourd'hui fermé) et prétend avoir voulu faire une blague. « C'est une joke, ça. Vraiment », plaide-t-il. M. Apollo affirme qu'il n'a « jamais dit » avoir été formé par Paul Bocuse. « J'ai dit que j'avais été formé par les élèves et les disciples de Paul Bocuse, ce qui est bien différent. » M. Apollo affirme aujourd'hui que le profil LinkedIn à son nom est faux. Il laisse entendre que tous les journalistes qui l'ont interrogé au fil des ans se sont fourvoyés. « Je n'ai pas approuvé ni contrôlé tout ce qui a pu être écrit, publié ou dit à mon sujet au cours des années », souligne-t-il dans une déclaration sous serment transmise à La Presse après l'entrevue. Invité au talk-show web Pas d'temps à perdre en mars dernier, M. Apollo a pourtant lui-même confirmé avoir quitté l'Italie à 13 ans pour rejoindre Bocuse, précisant même s'être rendu en France sans l'accord de ses parents et sans le moindre soutien. « Ç'a été tough, a-t-il raconté, l'air grave. Parce que je ne dormais pas vraiment dans une maison, mettons. » En février 2014, M. Apollo a affirmé au magazine Échos vedettes : « Toute ma famille vit encore en Italie, et même si mes frères et mes soeurs ne comprennent pas exactement ce que je fais ici comme travail, ils sont fiers de savoir que je réussis en Amérique. » UN REPORTAGE EXCLUSIF D’ISABELLE HACHEY Tant et aussi longtemps que la bouffe qu'il prépare est excellente, je ne voit pas de problème. Citer
Habitués kjaerlighet Posté(e) 16 novembre 2017 Habitués Posté(e) 16 novembre 2017 Harcèlement et intimidation ça m'étonne pas d'un cuisiner, la plupart sont des têtes de cons, je trouve toujours fascinant de voir à quel point une personne extravertie est capable d'obtenir un peu prés n'importe quoi juste en brassant de l'air. Citer
Habitués MicheldeMtl Posté(e) 16 novembre 2017 Habitués Posté(e) 16 novembre 2017 Au pays des naïfs, nous sommes des rois !! :-) Citer
Habitués Automne Posté(e) 17 novembre 2017 Habitués Posté(e) 17 novembre 2017 Il y a 5 heures, Kweli a dit : Pareil pour les CV: les conseillers en emploi ne font que ça: biffer une expérience, camoufler des absences du marché du travail (même aussi légitimes qu'un congé de maladie), reformuler une autre pour qu'elle paraisse plus importante qu'elle ne l'est (associé chez Walmart ou commis aux ventes, technicien de surface ou nettoyeur de planchers, quelle cr*** de différence?) c'est pas mentir que de donner un nom différent à une jobe.. pute ça a aussi un autre nom et ça reste là même chose. C'est pas un mensonge.. Lui apparemment mentait sur ses formations/expériences. Lyvia07 a réagi à ceci 1 Citer
Habitués mayara Posté(e) 17 novembre 2017 Habitués Posté(e) 17 novembre 2017 il doit aller se faire soigner il a tout inventer et en plus il se justifie !! C'est Honteux, il y a des personnes Honnêtes qui travaille fort et c'est ce genre d'individus qui leur vole leur place. J'ai vu des gens qui mettent des diplômes sur leur CV qu'ils n'ont jamais eu mais personne ne vérifie Citer
Habitués Isa78 Posté(e) 17 novembre 2017 Habitués Posté(e) 17 novembre 2017 Moi ce qui me gêne le plus c'est la fin de l'article, toutes les victimes qu'il a pu faire... Hélas, dans le passé, j'ai connu le même harcèlement psychologique avec le même type de personnage (des comme lui, y en a plein...), et il faut vraiment être solide dans sa tête pour survivre à ça ! Je sais de quoi je parle, je ne souhaite ça à personne, même à mon pire ennemi ! Ce type de personne devrait être empêché de nuire au plus vite, mais quand vient le moment de les traîner en justice, ils en sortent toujours blanchis, parce que même devant un juge ils ont leur force de persuasion hors norme qui les sauve à chaque fois... Citer
NicolasFacq Posté(e) 17 novembre 2017 Posté(e) 17 novembre 2017 Oui le gars a bidonner son CV, et oui c'est pas bien ! Tout cela est en droite ligne avec la vague de dénonciations qu'il y a eut après le phénomène contre le harcèlement sexuel ( #moiaussi ) où lui même était impliqué, de même qu'Éric Salvail ( inconnu en France mais omniprésent à l'époque partout à la télé et Gilbert Rozon ( connu en France pour le festival Juste Pour Rire ) . Tout d'abord, nous vivons dans un monde de " bidonnage " . Je suis photographe et la moitié de mes contacts sont soit " photographe " soit "modèle " . Dans la réalité des choses, ils n'en vivent pas, ils ont une passion pour cela, et ils poussent leur passion en avant de façon à valoriser leur profil. Encore dans la réalité des choses, je donne des cours de photo et j'organise des workshops, j'ai donc une bonne idée de la valeur réelle des capacités techniques des dits photographes ou modèles. C'est aussi du bidonnage, et vous allez me dire " oui mais ils ne font du mal à personne " FAUX . A chaque séance gratuite proposé par un photographe amateur, un autre photographe tirera la langue pour avoir des clients. Les personnes ne voient que rarement le travail derrière, mais il y en a un ... énorme. Par contacts ou aptitudes accrues dans les réseaux sociaux, beaucoup perdent des contrats qui leurs sont pourtant littéralement vitaux, puisqu'ils vivent de ça. Dans le cas de Jean-Claude Apollo, il est manifeste qu'il a plus qu'enjoliver, il s'est créé un monde complet pour arriver à ses fins, hors, effectivement, au Québec, réussir en tant qu'immigrer français n'est pas une mince affaire. Qu'on le veuille ou non, le " français" n'est pas pas considéré comme le gars le plus cool au monde, il est considéré comme arrogant, " je -sais-tout " et on accent irrite. Vous pensez que le fait de parler la même langue est un atout ? Presque autant que chez les Ch'ti . Les québécois parlent le québécois, vous, vous êtes " français de France", deux monde bien à part. La culture, la façon de penser, les origines, les racines, les goûts, rien ne vous rapprochent . Revenons à notre histoire de modèle. POur plus de 70% des cas en studio, des retouches sont faites ici. Ce qui veut dire que le portfolio des dits modèles est aussi bidonné. Et à qui la faute ? Aux standards de sélection ? Aux envies du ou de la modèle ? Au photographe ? On s'entend pour dire que Apollo ne s'est pas propulsé seul, il y avait du monde qui a vérifié ou au pire conseillé au gars d'enjoliver de façon à créer un produit de marketing viable. Parce que le " chef Apollo " c'était avant tout un produit de marketing " les vins Apollo ", les livres, les émissions, les casseroles, enfin tout ... Quand le marketing devient une personne, forcément, cela ne tient plus la route Citer
Habitués erictribalie Posté(e) 17 novembre 2017 Habitués Posté(e) 17 novembre 2017 il cuisinait bien au moins? Citer
NicolasFacq Posté(e) 17 novembre 2017 Posté(e) 17 novembre 2017 oui ... je trouvais qu'il avait des idées simples faisables, c'était bien cool quand tu manques d'idées Citer
Habitués Automne Posté(e) 17 novembre 2017 Habitués Posté(e) 17 novembre 2017 Ricardo c'est le meilleur Citer
NicolasFacq Posté(e) 17 novembre 2017 Posté(e) 17 novembre 2017 jusqu'au jour où tu vas apprendre qu'il s'appelle Richard et qu'il est en fait ouvreur dans un bar sur Fullum et Ontario Citer
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