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Trudeau dans la controverse suite à la mort de Castro


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http://ici.radio-canada.ca/nouvelle/1002474/trudeau-reconnait-que-castro-etait-un-dictateur

 

Le premier ministre Justin Trudeau admet que Fidel Castro était un dictateur et assure qu'il ne voulait pas « minimiser » ce fait lorsqu'il a parlé de sa « profonde tristesse » au lendemain de la mort de l'ex-dirigeant cubain.

 

Plusieurs politiciens lui reprochent d’avoir été complaisant à l’égard du Lider maximo, en soulignant samedi l’amitié qui liait Fidel Castro à sa famille et au Canada en général.

Sa déclaration a aussitôt suscité la controverse – tant au Canada qu'aux États-Unis – et celle-ci l'a suivie jusqu’au Sommet de la Francophonie d'Antananarivo, qu'il doit d'ailleurs quitter aujourd'hui.

« Il y a des gens qui ont vécu des réalités extrêmement difficiles par rapport à l'histoire de Cuba et je ne suis pas du tout en train de minimiser ça », s’est-il défendu dans un premier temps.

J'étais en train de reconnaître l'impact que cet homme a eu pendant longtemps à Cuba et que c'est un pays avec qui le Canada a des liens profonds et de longue durée.

-Justin Trudeau. premier ministre du Canada

 

Les propos de M. Trudeau sur Fidel Castro ont créé un malaise d'autant plus grand qu'il avait pris la parole samedi devant les membres de l'Organisation internationale de la Francophonie pour dénoncer les violations des droits de l'homme qui perdurent dans plusieurs pays.

À la fermeture de l’événement, le premier ministre canadien a donc eu à remettre les pendules à l’heure.

« Je n'ai jamais peur de dire les vraies choses, de souligner les droits de l’homme et je continue de le faire », a-t-il assuré, rappelant que c'était un sujet qu'il a abordé avec Raul Castro lors de son passage à Cuba il y a une dizaine de jours.

Il s’est en outre défendu d’avoir voulu passer sous silence les violations des droits de l’homme à Cuba. Justin Trudeau a aussi dit comprendre que sa déclaration, dans laquelle il avait néanmoins reconnu le caractère controversé de Fidel Castro, ait pu choquer.

Le premier ministre du Québec, Philippe Couillard, qui s’était retenu de jeter la première pierre à Justin Trudeau, a maintenu sa position de la veille. « Avec Fidel Castro disparaît un des très grands personnages, un des géants du 20e siècle. Il ne peut y avoir aucune controverse, a-t-il ajouté. Quant à la lecture de ses années comme chef de gouvernement, l'histoire se chargera d'en faire une lecture équilibrée. »

 

Trudeau décrié et parodié

La déclaration de Justin Trudeau avait d’abord choqué plusieurs des candidats à la direction du Parti conservateur du Canada, samedi.

Révolté, le député Maxime Bernier avait raillé le lien entretenu par le premier ministre avec « un dictateur méprisable ». Sa rivale dans la course, Kellie Leitch, avait elle aussi dénoncé les louanges formulées par Justin Trudeau.

Quant à la députée Lisa Raitt, elle avait pressé le premier ministre de se rétracter et de présenter des excuses à tous les Canadiens dans une lettre ouverte publiée sur Facebook. Cette demande a également été formulée par le député Andrew Scheer, selon qui Justin Trudeau a perdu toute crédibilité sur la question des droits de la personne.

Le malaise s’était même déplacé à l’extérieur des frontières du pays, alors que le sénateur américain Marco Rubio avait laissé entendre qu’une telle déclaration, « parodique » selon lui, n’était pas digne d’un chef de gouvernement.

Le sénateur du Texas Ted Cruz – né au Canada, mais dont le père est Cubain – a aussi fait part de son étonnement sur Twitter : « Honteux », a-t-il écrit en liant son tweet à la déclaration officielle de Justin Trudeau.

Le premier ministre canadien a d’ailleurs été abondamment ridiculisé par les membres de la « twittosphère ». Ils ont notamment utilisé le mot-clé #trudeaueulogies pour rendre hommage, avec une pointe de sarcasme, à d’autres dirigeants controversés, morts ou vivants.

Le premier ministre critiqué pour ses louanges

La déclaration du premier ministre Trudeau a cependant choqué au moins un politicien canadien. Dans une tirade sur Twitter, le candidat à la direction du Parti conservateur du Canada Maxime Bernier a dénoncé l'expression de « profonde tristesse » utilisée par Justin Trudeau et raillé le lien entretenu par le premier ministre avec « un dictateur méprisable qui a tué et emprisonné des milliers d'innocents et exilé plus d'un million de personnes ». « C'est révoltant », a-t-il conclu.

La députée conservatrice Kellie Leitch, elle aussi candidate à la direction du Parti conservateur, a dénoncé des louanges formulées « comme si le premier ministre lisait un livre de contes de fées ». Elle a condamné Justin Trudeau pour avoir « choisi d'honorer l'homme qui a privé son peuple de ses droits fondamentaux pendant des décennies. »

La réaction de Justin Trudeau a même suscité des commentaires à l'extérieur du pays. Le sénateur républicain de la Floride, Marco Rubio, s'est même demandé s'il s'agissait d'une « parodie. » « S'il s'agit de la vraie déclaration du premier ministre du Canada, cela est honteux et embarrassant », a-t-il fait savoir sur son compte Twitter.

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Un autre exemple de ce relativisme de la bien pensence.  Bergé un vieux militant de gauche, homo, copropriétaire du Monde (de gauche mondialiste). https://vid.me/93xd

Cette gauche morale insupportable donneur de leçon qui trouve normal une dictature de gauche mais excrète la dictature de droite.

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  • Habitués
que les Canadiens se rassurent , en France on a les mêmes bobos de gauche

En effet, melanchon ou hollande ont aussi salué le grand homme. Un peu comme saluer un Staline, mao ou autres dictateurs de même genre.
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il y a 15 minutes, kuroczyd a dit :


En effet, melanchon ou hollande ont aussi salué le grand homme. Un peu comme saluer un Staline, mao ou autres dictateurs de même genre.

 

Hey oh, ne gonflez pas trop le torse

Oui Castro était un dictateur....mais l'autre côté de cette médaille c'est votre belle démocratie capitaliste qui nous a amener votre nouveau héros; Donald Trump

 

Faque entre Castro le dictateur qui a permis a son peuple d'avoir des soins de santé gratuit ainsi qu'une éducation GRATUITE jusqu'a l'université (ce qui en passant est plus avancé et progressiste qu'au Québec) entre Castro donc et Trump....devinez lequel je choisis

 

 

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il y a 12 minutes, jimmy a dit :

 

Hey oh, ne gonflez pas trop le torse

Oui Castro était un dictateur....mais l'autre côté de cette médaille c'est votre belle démocratie capitaliste qui nous a amener votre nouveau héros; Donald Trump

 

Faque entre Castro le dictateur qui a permis a son peuple d'avoir des soins de santé gratuit ainsi qu'une éducation GRATUITE jusqu'a l'université (ce qui en passant est plus avancé et progressiste qu'au Québec) entre Castro donc et Trump....devinez lequel je choisis

 

 

C'est vrai qu ici qu Canada vous n'avez que très peu idée en quoi a consisté la vie dans le bloc des pays communiques ou 'soins de santé gratuit ainsi qu'une éducation GRATUITE jusqu'a l'université' ont aussi existé. Bizarrement PARTOUT cela a été un désastre pour l homme du point de vue de la liberté. Ta réflexion est vraiment très 'nord americaine' basee sur le fait qu ici en général les soins sont difficiles d’accès et chers (idem pour l école)...

'soins de santé gratuit ainsi qu'une éducation GRATUITE jusqu’à l'université' dans un main et nivellement par le bas et contrôle de la pensée avec prison des opposants qui ont le malheur de ne pas penser comme le veut le régime de l'autre ... pour moi le choix est vite fait.

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il y a 33 minutes, jimmy a dit :

 

Hey oh, ne gonflez pas trop le torse

Oui Castro était un dictateur....mais l'autre côté de cette médaille c'est votre belle démocratie capitaliste qui nous a amener votre nouveau héros; Donald Trump

 

Faque entre Castro le dictateur qui a permis a son peuple d'avoir des soins de santé gratuit ainsi qu'une éducation GRATUITE jusqu'a l'université (ce qui en passant est plus avancé et progressiste qu'au Québec) entre Castro donc et Trump....devinez lequel je choisis

 

 

Jimmy toi qui d'habitude est plein de bon sens , là tu me déçois beaucoup , préférez Cuba sous Castro à USA sous Trump .... vite on attend un démenti à la Trudeau :-)))

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il y a 19 minutes, kuroczyd a dit :

C'est vrai qu ici qu Canada vous n'avez que très peu idée en quoi a consisté la vie dans le bloc des pays communiques ou 'soins de santé gratuit ainsi qu'une éducation GRATUITE jusqu'a l'université' ont aussi existé. Bizarrement PARTOUT cela a été un désastre pour l homme du point de vue de la liberté. Ta réflexion est vraiment très 'nord americaine' basee sur le fait qu ici en général les soins sont difficiles d’accès et chers (idem pour l école)...

'soins de santé gratuit ainsi qu'une éducation GRATUITE jusqu’à l'université' dans un main et nivellement par le bas et contrôle de la pensée avec prison des opposants qui ont le malheur de ne pas penser comme le veut le régime de l'autre ... pour moi le choix est vite fait.

 

Mon seul point c'est cette propension a descendre en flamme ce système instauré par les Castro de ce monde pour ensuite glorifier notre système a nous

 

Si tu veux parler de désastre pour l'homme et l'humanité, on peut parler de tous les excès du capitalisme sauvage 

 

J,ai trouvé cette réflexion que j'ai bien aimé sur Facebook ce matin :

 

Paradoxe de l'Histoire : Fidel Castro est décédé durant le Black Friday. Coïncidence des opposés : le père de la révolution cubaine trépasse le jour de la fête nationale de la marchandise aux États-Unis. Si certaines personnes critiquent à juste titre les dérives du socialisme bureaucratique, la frénésie collective de l'hypercapitalisme ne me réjouit guère. Un jour, peut-être nous pourrons célébrer la naissance d'un nouveau modèle de civilisation, plus libre, plus démocratique et écologique, et surtout, plus humain.

Modifié par jimmy
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il y a 47 minutes, jimmy a dit :

 

Hey oh, ne gonflez pas trop le torse

Oui Castro était un dictateur....mais l'autre côté de cette médaille c'est votre belle démocratie capitaliste qui nous a amener votre nouveau héros; Donald Trump

 

Faque entre Castro le dictateur qui a permis a son peuple d'avoir des soins de santé gratuit ainsi qu'une éducation GRATUITE jusqu'a l'université (ce qui en passant est plus avancé et progressiste qu'au Québec) entre Castro donc et Trump....devinez lequel je choisis

 

 

je suis de ton avis tant qu'il n'y a pas un "juste milieu" concret entre les deux ...

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C'est drôle, mais quand tout le monde se rue sur le dernier iPhone fabriqué pour rien dans des usines dégueulasses en Chine, personne ne s'offusque des conditions des droits de l'Homme ou de liberté en Chine. On préfère juste avoir le dernier joujou Apple et on s'en câlisse pas mal de comment il est fabriqué et dans quelles conditions. Je prends l'exemple du iPhone, mais pour beaucoup de produits, c'est la même chose. 

 

Je me demande si les réactions avaient été autant offusquées si ces mêmes objets étaient tous made in Cuba. Castro était peut être un dictateur, mais on ne peut pas nier qu'il a marqué le siècle dernier. Marquer son siècle n'est pas forcément positif, sinon on garderait dans les livres d'Histoire que les bonnes choses et les bonnes personnes - ceci dit, on arriverait à un livre qui se résume à disons 20 pages, avec quoi? 5 noms dedans? Allez 6 si on creuse bien. 99% des personnages et des événements marquants de l'Histoire avaient des côtés positifs mais aussi extrêmement négatifs.

 

La polémique a pas lieu d'être tant qu'à moi. Ou alors arrêtons l'hypocrisie dans la polémique. C'est facile de polémiquer sur Cuba, tout petit pays. C'est moins facile de le faire sur la Chine, même Trump essaye et il réalise très vite le poids de ce pays sur l'échiquier mondial et surtout sur la dette souveraine américaine et on l'entend moins.

Modifié par crazy_marty
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  • Habitués
Il y a 9 heures, kuroczyd a dit :

C'est vrai qu ici qu Canada vous n'avez que très peu idée en quoi a consisté la vie dans le bloc des pays communiques ou 'soins de santé gratuit ainsi qu'une éducation GRATUITE jusqu'a l'université' ont aussi existé. Bizarrement PARTOUT cela a été un désastre pour l homme du point de vue de la liberté. Ta réflexion est vraiment très 'nord americaine' basee sur le fait qu ici en général les soins sont difficiles d’accès et chers (idem pour l école)...

'soins de santé gratuit ainsi qu'une éducation GRATUITE jusqu’à l'université' dans un main et nivellement par le bas et contrôle de la pensée avec prison des opposants qui ont le malheur de ne pas penser comme le veut le régime de l'autre ... pour moi le choix est vite fait.

 

Mais tu vois Kuroczyd je regarde a la télé les dizaines de milliers de Cubains qui font la queue pour honorer la mémoire de Castro.

Ils n'ont pas l'air du tout d'un peuple opprimé, ils n'ont pas l'air malheureux

Ils ont l'air légitimement triste de la perte de leur Fidel.

 

Faux peut-être pas croire la propagande américaine.....tsé moi il suffit qu'une information ou opinion vient d'un média ou commentateur américain pour que je pense exactement le contraire.

 

Je lisais et entendais pleins de commentaires aujourd'hui, des trucs complètement biaisés.

Par exemple, j'ai entendu un commentateur américain dire que Castro a emmené le monde sur le bord de la guerre nucléaire !!!! (avec la crise des missiles)

Quel idiot, ce n'est pas Castro qui a emmené le monde sur le bord de la guerre nucléaire, ce sont les américains, c,est eux qui avaient et ont la bombe atomique, ce n'est pas Castro...gang d'idiots

Mais tu vois comment l'information est biaisée.

 

Je lisais aussi que c'était bien effrayant car Castro mettait sous écoute ses opposants

Ah bon, faudrait peut être vérifier avec Edward Snowdon (qui a dénoncé le fait que le gouvernement américain met sous écoute ses citoyens)

On pourrait aussi demander au journaliste Québécois Patrick Lagacé ce qu'il en pense (lui qui a été écouté par la police politique du Québec)

 

Les commentateurs disaient aussi que Castro emprisonnait ses opposants.

Ben encore une fois faudrait en parler a Snowdon qui a du se réfugier je sais plus ou, en Russie je pense....car s'il restait aux États-Unis il serait devinez ou ? En prison

 

Tout ca pour dire qu'il faut prendre avec un grain de sel ce que les médias disent...particulièrement les médias américains qui malheureusement sont relayés par les médias du monde entier.

Donc un mensonge américain est propagé dans le monde entier 

 

Dites vous bien, quand une information vient des États-Unis....la vérité est fort probablement exactement le contraire.

 

 

 

 

 

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Détention arbitraire de courte durée

Des manifestants pacifiques et des défenseurs des droits humains sont régulièrement détenus pour avoir exercé leurs droits aux libertés d’expression, d’association, de réunion et de circulation.

Les autorités incarcèrent souvent des militants pour les empêcher de participer à des manifestations publiques ou à des réunions privées. Les journalistes indépendants qui dénoncent ces détentions sont harcelés par les autorités ou se retrouvent derrière les barreaux. Les familles des détenus ignorent généralement où se trouvent ces derniers.

La Commission cubaine des droits humains et de la réconciliation nationale (CCDHRN) a relevé 768 placements en détention motivés par des considérations politiques rien qu’en août 2015 – contre 674 le mois précédent.

Harcèlement et «actes de répudiation»

En vertu de lois punissant les « troubles à l’ordre public », les « outrages », l’« irrespect », la « dangerosité » et les « agressions », les autorités traduisent en justice des opposants, dont beaucoup font alors l’objet de poursuites pénales sous-tendues par des considérations politiques et sont aussi victimes d’autres formes de harcèlement.

Les actes de répudiation sont des manifestations orchestrées par le gouvernement qui ont généralement lieu devant le domicile de détracteurs du gouvernement, et auxquelles participent des partisans du régime, des représentants de l’État et des agents des forces de l’ordre. La police est généralement présente mais reste passive devant ces agressions.

Restrictions juridiques aux libertés d’expression et de réunion

Les autorités cubaines utilisent abusivement certaines lois pour harceler et incarcérer des militants.

Elles s’appuient notamment sur l’article 91 du Code pénal, qui prévoit des peines de 10 à 20 ans d’emprisonnement pour toute personne qui, « dans l’intérêt d’un État étranger, commettrait un acte en vue de porter atteinte à l’indépendance ou à l’intégrité territoriale de l’État cubain ».

D’après l’article 72, « une personne sera considérée comme dangereuse si elle montre une propension à commettre des infractions illustrée par une conduite en contradiction manifeste avec les normes morales du socialisme » et l’article 75.1 dispose qu’un policier est habilité à formuler un avertissement s’il constate une telle « dangerosité ». Une personne peut-être déclarée dangereuse de manière totalement sommaire, ce dont les autorités se servent de plus en plus pour incarcérer des détracteurs du gouvernement.

La Loi pour la protection de l’indépendance nationale et de l’économie de Cuba, ou Loi n° 88, limite encore davantage l’exercice des droits civils et politiques. Elle prévoit des peines d’emprisonnement allant jusqu’à cinq ans pour collaboration avec des stations de radio, des chaînes de télévision ou des publications considérées comme favorables à la politique américaine. 

Elle prévoit en outre des peines d’emprisonnement de sept à 15 ans pour toute transmission aux États-Unis d’informations susceptibles de servir à soutenir des mesures anti-cubaines, comme le blocus économique maintenu par les États-Unis. Elle interdit également de détenir, diffuser ou reproduire des « documents subversifs » émanant du gouvernement américain.

La Constitution limite aussi le droit à la liberté d’expression. En effet, l’État a le monopole des médias : télévision, radio, presse, fournisseurs d’accès à Internet et autres moyens de communication électroniques. L’article 53 de la Constitution reconnaît et encadre la liberté de la presse mais interdit explicitement que les médias soient gérés par des sociétés privées.

Restriction de la liberté d’association

À Cuba, tous les syndicats, organisations de défense des droits humains et associations civiques ou professionnelles qui ne sont pas contrôlés par le gouvernement sont considérés comme illégaux.

Aux termes de l’article 208 du Code pénal, les membres d’organisations dépourvues de statut officiel peuvent être condamnés à des peines d’emprisonnement allant d’un à trois mois et les dirigeants, quant à eux, sont passibles de trois à neuf mois d’emprisonnement.

Indépendance du pouvoir judiciaire et droit à un procès équitable

À Cuba, le pouvoir politique a la mainmise sur le système judiciaire, ce qui met à mal le droit à un procès équitable.

Le président, le vice-président et les autres juges de la Cour suprême populaire, ainsi que le procureur général et son substitut sont élus par l’Assemblée nationale.

Les avocats de la défense sont employés par le gouvernement et hésitent donc à contester les éléments présentés par les procureurs ou par les services de renseignement de l’État.

Réformes de la législation sur les migrations

Les modifications de la législation sur les migrations qui sont entrées en vigueur en janvier 2013 constituent une avancée. Entre autres mesures, les autorisations de sortie obligatoires ont été supprimées, ce qui permet à tous les Cubains, y compris aux défenseurs des droits humains et aux détracteurs du gouvernement, de se rendre plus facilement à l’étranger.

Toutefois, les 15 prisonniers d’opinion placés en détention au moment de la répression de la dissidence menée en mars 2003, et qui ont choisi de rester à Cuba plutôt que d’être exilés en Espagne en 2011, ne sont pas concernés. Ayant bénéficié d’une libération conditionnelle en 2010, ils purgent le reste de leur peine hors de prison. À la connaissance d’Amnesty International, aucun d’eux n’est autorisé à quitter le territoire.

Embargo des États-Unis

En septembre 2015, les États-Unis ont reconduit l’application de la Loi relative au commerce avec l’ennemi, qui impose des sanctions financières et économiques à Cuba.

Amnesty International a appelé à maintes reprises le gouvernement américain à lever cet embargo, qui a des effets fortement préjudiciables sur tout un éventail de droits économiques, sociaux et culturels, comme le droit à l’alimentation, à la santé et à l’assainissement.

L’Organisation mondiale de la santé (OMS), le Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) et d’autres organismes des Nations unies ont signalé les effets négatifs de l’embargo sur la santé et le bien-être des Cubains compte tenu de l’impossibilité d’obtenir du matériel médical, des médicaments et des équipements de laboratoire fabriqués sous brevets américains.

Bien qu’il incombe en premier lieu à l’État cubain de respecter, de protéger et de concrétiser les droits humains dans le pays, Amnesty International est convaincue que l’embargo maintenu par les États-Unis contribue à empêcher les Cubains de jouir de certains droits civils et politiques essentiels en faisant perdurer une situation dans laquelle des droits fondamentaux comme les libertés d’expression, d’association et de réunion continuent d’être bafoués systématiquement.

https://www.amnesty.org/fr/latest/news/2015/09/cuba-human-rights-at-a-glance/

 

 

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  • Habitués

Bon exemple de propagande ce que tu publie la Laurent

A part le dernier paragraphe (qui démontre la responsabilité des américains a cause de l'embargo) tout le reste est biaisé

 

Par exemple ceci :

il y a 43 minutes, Laurent a dit :

Elles s’appuient notamment sur l’article 91 du Code pénal, qui prévoit des peines de 10 à 20 ans d’emprisonnement pour toute personne qui, « dans l’intérêt d’un État étranger, commettrait un acte en vue de porter atteinte à l’indépendance ou à l’intégrité territoriale de l’État cubain ».

Ok alors moi je réside disons aux États-Unis et je suis payé par un gouvernement étranger, disons la Russie ou l'État Islamique pour foutre la pagaille aux États Unis, pour promouvoir les dogmes et philosophie de l'État Islamique....combien de temps pensez vous avant que le gouvernement américain me fout en prison ?

 

C'est Jacques Lanctot qui m'a ouvert les yeux la dessus (ancien felquiste, exilé a Cuba lors de la crise d'octobre 1970 au Québec)

Ils disait que les dissidents a Cuba sont en fait des gens PAYÉ par le gouvernement américain pour foutre la pagaille.

N'importe quel pays dans le monde se défendrait contre des gens qui ferait , au nom d'un gouvernement étranger de la propagande contraire aux intérêt du pays....c'est ce que Cuba fait.

 

J,ai moi même assisté a un discours de Georges Bush père il y a plusieurs années a Las Vegas ou celui-ci vantait les mérites d'une radio pirate financé par les USA et qui s'appelle ''Voice of America'' qui diffuse 24 heures par jour, en espagnol, qui est relayé par des antennes en direction de Cuba et qui diffuse la propagande américaine....(je rappelle que les nazis faisaient cela aussi )

 

Ah j'oubliais, Jacques Lanctôt racontait aussi que beaucoup d'information (biaisées) vient aussi de l'organisme '' journalistes sans frontière'' qui est majoritairement financé par ?....ben oui les américains. 

extrait d'une dénonciation de journalistes sans frontières:

Interrogé par Dominique de Montvalon pour Le Parisien en 2008, Jean-Luc Mélenchon, à l'époque sénateur de l'Essonne, déclara que « RSF [était] une organisation alignée sur les combats du gouvernement des États-Unis d'Amérique » et qui « s'intéress[ait] aux violations de la liberté de la presse chez les ennemis des États-Unis. Rarement ailleurs »4

 

Faque tsé, prenons tout ca avec un grain de sel 

 

 

 

Modifié par jimmy
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@jimmy : ton anti-americanisme t aveugle. Ce n est pas parce-que les américains font ou ont fait de saloperies que le régime dictatorial de castro est à glorifier. Tu en parlera à ceux qui sont passés par les prisons cubaines car ils ont eu l audace de ne pas être d d'accord avec le régime. Le système cubain ressemble trait pour trait à celui des pays de l ex bloc de l est et aujourd'hui personne ne glorifie ni l ex système de la RDA, de la tchécoslovaquie ou la Roumanie de Ceausescu. Elle est la la réalité.
Dans tous les cas les populations ont morflé au nom d un soit disant noble système.

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il y a 18 minutes, kuroczyd a dit :

@jimmy : ton anti-americanisme t aveugle. Ce n est pas parce-que les américains font ou ont fait de saloperies que le régime dictatorial de castro est à glorifier. Tu en parlera à ceux qui sont passés par les prisons cubaines car ils ont eu l audace de ne pas être d d'accord avec le régime. Le système cubain ressemble trait pour trait à celui des pays de l ex bloc de l est et aujourd'hui personne ne glorifie ni l ex système de la RDA, de la tchécoslovaquie ou la Roumanie de Ceausescu. Elle est la la réalité.
Dans tous les cas les populations ont morflé au nom d un soit disant noble système.

 

Oui tu as raison, je souffre d'anti-américainisme primaire....c'est un pays, un peuple qui me répugne au plus haut point

 

Mais je répète ce que je disais dans un message précédent, regarde a la télé, il y a des dizaines de milliers de Cubains qui sont triste, qui pleure la mort de Castro, qui se prosterne devant sa dépouille....il n'y a personne qui pleurait la mort de Ceausescu ou des boss de la RDA

 

Ceci dit je tiens a préciser que je ne dis pas que Castro était un ange

C'est simplement que je réagis a la prémisse de base de ce post, c'est a dire les réactions nombreuses, surtout de médias anglo-américains, aux propos de Justin Trudeau

 

Dieu sait que je ne porte pas Trudeau dans mon coeur, mais que des médias anglo-américains s'en prenne a lui....c'est qu'il y a anguille sous roches.

 

 

 

 

 

 

 

 

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Toujours selon Amnesty International qu'on ne peut pas accuser d'être trop à droite ou à la solde des USA:

 

Héritage de Fidel Castro en termes de droits humains : un bilan terni par la répression

Les réalisations de Fidel Castro en termes d’amélioration de l’accès aux services publics pour des millions de Cubains ont été ternies par la répression systémique des libertés fondamentales qui a marqué son exercice du pouvoir, a déclaré Amnesty International au lendemain de la mort de l’ancien dirigeant cubain.

« Peu de personnalités politiques sont aussi clivantes que Fidel Castro, leader au progressisme entaché de failles profondes », a déclaré Erika Guevara-Rosas, directrice des Amériques à Amnesty International.

Après avoir accédé au pouvoir à la faveur de la Révolution cubaine de 1959, Fidel Castro a réalisé des progrès importants concernant l’accès à des droits fondamentaux tels que la santé et le logement. Ils se sont accompagnés d’une campagne sans précédent visant à accroître le taux d’alphabétisation dans le pays.

Peu de personnalités politiques sont aussi clivantes que Fidel Castro, leader au progressisme entaché de failles profondes.
Erika Guevara-Rosas, directrice des Amériques à Amnesty International

« La révolution cubaine s’est traduite par un net renforcement de l’accès des Cubains à des services publics comme la santé et l’éducation, et il convient de saluer pour cela le leadership de Fidel Castro. Cependant, malgré ces réalisations dans des domaines de politique sociale, son règne, qui a duré 49 ans, a été marqué par une répression implacable de la liberté d’expression, a déclaré Erika Guevara-Rosas.

« L’état de la liberté d’expression à Cuba, où les militants continuent d’être arrêtés et harcelés lorsqu’ils critiquent le gouvernement, est l’héritage le plus sombre de Fidel Castro. »

L’héritage de Fidel Castro est l’histoire de deux mondes. La question qui se pose aujourd’hui est de savoir à quoi vont ressembler les droits humains à l’avenir. La vie de beaucoup en dépend.
Erika Guevara-Rosas

Recueillant des informations sur la situation des droits humains à Cuba depuis plus de 50 ans, Amnesty International a constaté une campagne acharnée visant ceux qui osent critiquer les politiques et les pratiques du gouvernement cubain. Au fil des ans, elle a recensé des centaines de cas de « prisonniers d’opinion », des personnes détenues uniquement pour avoir exercé pacifiquement leurs droits à la liberté d’expression, de réunion et d’association.

Les méthodes répressives mises en œuvre par les autorités ont évolué ces dernières années. Si le nombre de personnes condamnées à de lourdes peines de prison pour des motifs politiques a diminué, le contrôle de l’État sur toutes les facettes de la vie des Cubains demeure une réalité. La répression revêt de nouvelles formes à Cuba aujourd’hui, notamment le recours fréquent à des arrestations de courte durée et le harcèlement persistant de ceux qui osent publier leurs opinions, défendre les droits humains ou remettre en cause l’arrestation arbitraire d’un proche.

Le gouvernement limite l’accès à Internet, l’un des principaux moyens pour contrôler à la fois l’accès à l’information et la liberté d’expression. Seuls 25 % des citoyens cubains peuvent utiliser Internet et à peine 5 % des foyers y sont connectés.

Lorsqu’il a formé son gouvernement provisoire en 1959, Fidel Castro a organisé les procès de membres du gouvernement précédent, qui se sont soldés par des centaines d’exécutions sommaires. En réaction au tollé international suscité, sur fond d’accusations remettant en cause l’équité de ces procès, il répondit :

« La justice révolutionnaire n’est pas fondée sur des principes légaux, mais sur des convictions morales... Nous n’exécutons pas des innocents ni des opposants politiques. Nous exécutons des meurtriers qui le méritent. »

Cuba maintient la peine de mort pour les crimes graves, mais son utilisation a progressivement décliné. Il s’agit du châtiment le plus cruel, inhumain et dégradant qui soit, et il convient de l’abolir.

« L’héritage de Fidel Castro est l’histoire de deux mondes. La question qui se pose aujourd’hui est de savoir à quoi vont ressembler les droits humains à l’avenir. La vie de beaucoup en dépend », a déclaré Erika Guevara-Rosas.

La situation des droits humains à Cuba

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il y a 20 minutes, jimmy a dit :

Ceci dit je tiens a préciser que je ne dis pas que Castro était un ange

C'est simplement que je réagis a la prémisse de base de ce post, c'est a dire les réactions nombreuses, surtout de médias anglo-américains, aux propos de Justin Trudeau

 

Dieu sait que je ne porte pas Trudeau dans mon coeur, mais que des médias anglo-américains s'en prenne a lui....c'est qu'il y a anguille sous roches.

Jimmy qui défend Trudeau, je ne pensais pas voir ça de mon vivant :)

 

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