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Posté(e)

Bonjour, Vous devez être revenus de votre voyage maintenant. Qu'en avez-vous pensé ? Qu'avez-vous pu visiter ? Êtes-vous un peu plus confortés dans votre choix d'émigrer ?

Nous sommes allés 2 fois au Québec et c'est vrai que c'est immense ! La première fois 3 semaines avec une voiture de location, la deuxième fois 10 jours et, en effet, nous avons trouvé cela vraiment trop court. Mais on ne peut pas faire autrement souvent entre le travail et les enfants...

Il faut essayer de rencontrer le plus de monde possible, des amis d'amis, etc., d'échanger avec eux, de pouvoir poser ses questions, et se créer quelques points d'attache, des repères. J'espère que ça a été le cas.

  • Habitués
Posté(e)

Bonjour,

Pour ma part le voyage m'a plu, je suis à 100% près à partir. Toutefois, mon amie n'est pas convaincue à 100%, surtout par rapport au choc culturel, à la peur de se retrouver seule,  de perdre ses racines...Il est vrai que ce n'est pas une décision facile, et que même si pour ma part je suis près à 100% à partir, je sais qu'il va y avoir des difficultés, des moments de doutes, des hauts et des bas...Mais nous avons affrontés beaucoup d'épreuves dans la vie et je pense que nous sommes capables d'affronter celle-ci, d'autant que les quelques 10 jours que nous avons passé (ce qui est très court) font déjà que si nous partons, nous ne serons pas seuls

 

Au niveau des visites, nous nous en sommes tenus au programme (à un petit changement près), en effet sur 10 jours nous n'avions pas une grande marge de manœuvre. C'est vrai que nous avons beaucoup roulés (1800 km), nous avons vus beaucoup de beaux paysages, mais nous n'avons pas eu le temps de nous attarder dans certains coins ou nous aurions aimé (parc nationaux dans la région de Charlevoix, visite plus approfondie du Centre du Québec...), ce qui manque un peu dans notre périple, mais malheureusement nous ne pouvions partir plus par rapport au travail, et nous savions par avance que ce serait un peu cours.

Cela dis nous avons profité au maximum des 10 jours et je trouve que en 10 jours nous avons pus voir beaucoup de choses, beaucoup échanger et se faire une idée de la vie au Québec.

  • Habitués
Posté(e)

Bonjour,

Week-end plein d'émotions pour nos gladiateurs de la DCSQ avec pleins de questions et de doutes qui s'ouvrent à eux, je leur souhaite bon courage et bonne chance à tous.

Week-end plein d'émotion pour moi aussi pour mon amie qui me fait part qu'après mure réflexion, elle ne se sent vraiment pas de tout quitter, ses origines, ses racines...

Car d'une part elle à peur de faire tout ça pour rien (Imaginons qu'on ne trouve pas nos repères, qu'on soit dans la galère au Québec, qu'on arrive pas à s'adapter  à la culture), ceci est certes un doute et une peur, que j'ai moi aussi, mais je me disais que si ça  ne marcherais pas on aurait au moins tentés...

Et d'une autre part, elle a peur qu'on y soit bien et qu'on ne décide de jamais rentrer...Pour moi si on y est bien je ne vois pas trop le problème.

En réalité, elle ne peut pas quitter ses racines, cela reste plus fort que tout.

 

Donc rien ne sert de partir dans ses conditions car de toute façon avec cette optique, elle sera forcément mal là-bas, et il n'est pas envisageable de partir si un seul des deux veut vraiment partir.


Pour ma part, j'étais à 100%, sur un projet qu'elle avait initiée, je m'en été fais un rêve. Le rêve touche à sa fin.

 

Dans tous les cas, cela aura été une aventure intéressante et palpitante, j'ai adoré le Québec et une partie de mon cœur est restée là-bas.

Je ne quitte pas pour autant le forum et je souhaite bon courage et bonne chance à tous nos Gladiateur, en leur souhaitant que tout ce passe bien au niveau de leurs dossiers, que les démarches soient le plus rapide, et que le départ aussi.

 

Et merci aux conseils que j'ai pu trouver sur ce site qui est vraiment génial.

  • 2 weeks later...
  • Habitués
Posté(e)

Bonjour à tout le monde.

 

Cela faisait quelques temps que je n'étais pas intervenu sur le forum, en particulier sur le sujet que j'avais lancé. Toutefois je vous ai beaucoup suivit, notamment nos Gladiateurs qui sont en plein stress suite à l'envoi de leurs dossiers, ou qui sont en train de finir de rassembler leurs pièces et qui pensent au nombre de quotas. Je leur souhaite bonne chance, et si ils sont hors Quotas, alors bonne chance pour la procédure en ligne.

 

Pour ma part, je cherche un peu des conseils pour mon amie, qui n'arrive pas à prendre de décision vraiment ferme....

Elle n'arrive pas à ce dire qu'elle pourrait quitter ses racines, elle aime bien sa région (moi aussi je l'aime bien) et ne peut pas se dire qu'elle pourrait la quitter pour aller dans une région inconnue, loin de sa famille, avec des différences culturelles assez importantes...Cela dit, elle ne ferme pas totalement la porte car au fond d'elle brule un peu cette envie de partir découvrir autre choses, vivre de nouvelles expériences.

 

Le problème étant que si elle peut être presque décidée par moment, elle est vite rattrapée par ses parents qui plutôt que de la soutenir on peur de la perdre et donc lui donnent que des arguments négatifs et essaient de lui implorer de la pitié (genre "un jour tu recevra un coup de fil pour dire que je serait mort"), plutôt que de la soutenir. Même sa sœur (Qui elle est partie pour 3 ans), fait tout pour pas qu'elle parte car elle sait que quand on partirait, c'est quand elle rentrerait. Et un de ses arguments c'est "nos enfants ne grandiront pas ensembles", ou "si tu pars tu sera tellement bien que jamais tu ne reviendra", et lui a même dit "Sinon vous me signez un papier pour dire que vous reviendrez"...Tout ça pour dire que la pression est forte.

 

Bref, c'est compliqué et pour tant j'ai toujours l'envie, mais il y a aussi les échéances (la demande web c'est mi-janvier, il faut avoir les documents, les résultats des tests linguistiques, hors les sessions se remplissent, il reste une session le 30 novembre, après c'est un peu tard).

 

Pour ma part j'essaye de lui donner les arguments positifs, mais je ne peux pas non plus lui cacher la vérité et je suis bien obligé de lui dire que ce sera difficile au début, qu'il est possible qu'on ne s'y fasse pas, mais que dans tous les cas se sera enrichissant...Je ne lui cache pas que certains partent et reviennent, que d'autres s'épanouissent, et que si on part, ça peux être 2 ans, ça peut être 10 ans, il n'y a pas de règles....

 

Ce que je cherche, c'est des retours de gens qui ont réussis l'expérience (Car je cherche des arguments pour lui montrer qu'on peut réussir, on peu ne pas réussir mais dans ce cas on rentre c'est pas le problème), notamment qui ont réussi à gérer les relations familiales...Comment avez-vous gérés, quelle est la nature des relations (meilleures, pires, identiques....), avez-vous été soutenus, et comment avez-vous surmonter....Comment conseillerez-vous pour voir la chose du bon coté...Bref je cherche des conseils à ce niveau la...

 

Je me passerais des commentaires du genre "Il ne faut pas partir", "pourquoi quitter son pays", "Ce n'est pas tout rose"...Ça je le sais déjà, quand on tente une expérience, on sait que l'on peut échouer, si c'est le cas on rentre...Je cherche des conseils pour rassurer mon amie et pour lui montrer que c'est possible de surmonter les épreuves...

 

D'autant que la connaissant, je sais que pour elle le plus dur est la prise de décision.

 

Merci par avance.

  • Habitués
Posté(e)
Le 26/10/2015 09:23:09, Auré84 a dit :

Bonjour,

 

De retour du Québec....

Des points positifs, des points négatifs...

En tant que touriste prospecteur, il est difficile de porter un jugement sur le travail, la vie réelle au Québec mais je le savais déjà.

Par contre, bien que trop rapide (Mais je le savais déjà aussi), ce voyage nous à permis de voir les environnements, la différence culturelle qui est importante, de croiser des gens qui étaient dans notre situation il y a quelques temps en arrière, etc etc...

Cela nous a donc quand même donné une idée de la vie au Québec, de découvrir le mode de vie, la culture, de découvrir les régions qui nous plaisent, celles qui nous plaisent moins...

On dit qu'il est difficile de trouver de a bonne nourriture : Je n'ai pas trouvé, c'est comme en France, on peut bien manger, on peut mal manger, c'est sur que bien manger coûte plus cher, comme en France... et d’ailleurs pas forcément, on peut mal manger cher, bien manger pas cher.

On dit (et d'ailleurs nous avons trouvés des Français qui nous disaient ceci) qu'on ne bois pas de bon café, qu'on sert que du café cafetière : si on demande un café, on a un café cafetière, Il suffit de savoir qu'il faut demander un expresso et on a un très bon expresso.

On parle des différences culturelles : En effet, ça fait un drôle d'effet, on n'est pas habitué lorsqu'on arrive dans un resto ou dans un magasin qu'on nous dise "Comment çà va?", on n'est pas habitués à certaines expressions que l'on ne comprend parfois pas du premier coup, ou des mots coupés, et d'ailleurs c'est réciproque. On n'est pas habitués aux rythmes qui sont différent de la France, on n'est pas habitués aux gens qui prennent leur temps (Nous on est toujours pressés, on fait tout vite, la c'est différent...), les gens sont relativement tranquilles, j'ai d'ailleurs été surpris en arrivant quand à notre chambre d'hôte ou nous avions réservés, le propriétaire (qui est très sympathique d'ailleurs et que nous retournerons voir à l'occasion) nous à demandés combien de nuits nous passions...Nous avions réservés 3 nuits...Surprenant mais pas problématique. Nous avons été surpris de voir l'importance d'halloween (La plupart des maison sont décorées, c'était magnifique, notre fils en avait plein la vue). Nous avons été surpris de découvrir qu'il est fréquent de traverser une rivière ou un fleuve à l'aide d'un ferries qui fait navette (Le premier soir, nous avons d'ailleurs fait demi tour quand le GPS nous a mené devant une rivière, et c'est le lendemain que nous avons su qu'il suffisait d'attendre les phares allumé, et que le ferrie allait venir nous prendre)

 

Nous avons aussi découverts les architectures des villes qui sont différentes de chez nous, les zones commerciales qui sont différentes... C'est sur les repères sont totalement différents, et il faut certainement un peu de temps pour s'adapter...

Les gens : Nous avons croisés des gens très ouverts, avec qui une discussion déviait rapidement sur une multitude de sujets, qui nous disaient de ne pas hésiter en cas de problèmes, et des gens qui au contraire étaient très fermés...Enfin on nous à dit "Vous ne faites pas partis des maudits Français", ce qui nous a fait plaisir.

Les endroits qui nous plaisent : Plus du coté de Québec (Québec et d'ailleurs une ville magnifique, de petite taille ce qui est bien), et le centre du Québec.

Moins Montréal (Trop grande ville pour nous, nous sommes des campagnards...), en fait tout sauf Montréal. De plus il semblerait selon une association qu'il y ai de la demande en ingénierie génie Civil dans la campagne à l'extérieur de Montréal. Saint-Denis de Richelieu est un village magnifique pour y vivre...il y en a bien d'autres au centre du Québec.

L'argent (Je dis l'argent mais c'est surtout la façon de le dépenser) : Au niveau des restaurants pas de problèmes, on sait par avance que les tarifs sont hors taxes et sans le service (Par défaut on mettait l'équivalent des taxes en services, soit environ 15%, nous ne connaissons pas à 100% les règles), parfois il est vrai que certains suppléments ne sont pas toujours très clairs quand on n'est pas habitués, au niveau des courses et de l'essence (pas chère), les prix ou nous avons étés indiquaient le montant avec taxes, donc pas de surprises non plus... Pour se garer, nous avons appris à bien faire attention aux panneaux et de préférence à ce garer dans les rues plutôt que dans les parkings couverts (3 ou 4 fois moins cher pour des durées de quelques heures). Les prix des hôtels, c'est plus ou moins comme en France, les BnB c'est très intéressant.  Je pense que en moyenne le coût de la vie ne doit pas être supérieur que en France quand on est habitués (C'est sur que en tant que touristes, on se fait vite avoir).

La conduite : Je dirais juste compliquée pour nous mais c'est normal...

Voilà quelques ressentis un peu en vrac (ça fait brouillons mais bon), je m'attarderais un peu plus plus tard, mais en tout cas un ressenti positif qui, pour ma part, me donnes envie.

 

Salut,

 

Ce qui revient souvent dans ton retour sur ce voyage,  c est que c est différent de la france.  En effet, à l extérieur de la france,  ce n est pas la France ;) 

  • Habitués
Posté(e) (modifié)
Il y a 3 heures, Auré84 a dit :

 

Pour ma part j'essaye de lui donner les arguments positifs, mais je ne peux pas non plus lui cacher la vérité et je suis bien obligé de lui dire que ce sera difficile au début, qu'il est possible qu'on ne s'y fasse pas, mais que dans tous les cas se sera enrichissant...Je ne lui cache pas que certains partent et reviennent, que d'autres s'épanouissent, et que si on part, ça peux être 2 ans, ça peut être 10 ans, il n'y a pas de règles....

 

Ce que je cherche, c'est des retours de gens qui ont réussis l'expérience (Car je cherche des arguments pour lui montrer qu'on peut réussir, on peu ne pas réussir mais dans ce cas on rentre c'est pas le problème), notamment qui ont réussi à gérer les relations familiales...Comment avez-vous gérés, quelle est la nature des relations (meilleures, pires, identiques....), avez-vous été soutenus, et comment avez-vous surmonter....Comment conseillerez-vous pour voir la chose du bon coté...Bref je cherche des conseils à ce niveau la...

 

 

10 jours c'etait sans doute bcp trop court pour depasser la carte postale, vous projetter concretement dans une vie au Canada et depasser vos principales inquietudes.

 

Je ne pense pas que vous devriez forcer les choses. Peut-etre revenir plus tard, pour un sejour plus long. Quand vous serez murs et que le Canada sera evident pour vous 2, vos proches suivront.

 

Pour rester en contact, il y a skype, le telephone, l'avion, des visas de 6 mois...

Modifié par Jefke
Posté(e)

Bonjour Auré84,

 

Je vais tâcher de ne pas juger les proches de ton amie. Mais peut-être que tu devrais essayer d'inverser sa façon de voir les choses.

La réaction qu'ont ses proches est ce que l'on appelle de l'égoïsme pur et dur. Ils ne pensent même pas à son bien être, mais au leur seulement. J'ai été confronté a ce genre de discours (bien moindre quand même) et je pense qu'il faut y couper court d'entrée de jeu. C'est typiquement le genre de remarques qui ne font pas avancer.

C'est comme si tu avais des chaînes aux pieds. Malheureusement ces personnes, il faut leur expliquer qu'ils ne sont pas décisionnaires sur vos envies. Seulement conseillers et ce, normalement, quand vous leur demandez leurs avis.

 

Je voulais simplement ajouter que c'est dégueulasse de faire culpabiliser quelqu'un qui souhaite changer de vie. Les gens devraient toujours être là pour vous encourager, encore plus s'ils vous aiment. A l'inverse, imaginez que vous restiez en France et que dans quelques années vous rentriez dans une routine et qu'il soit trop tard pour revenir en arrière... Pour ma part, je préfère ne pas avoir de regrets quitte à avoir quelques remords.

 

Pour finir, il faut bien entendu que ton amie soit sure de bien vouloir partir. Tant qu'elle ne le sera pas, elle aura du mal à écarter les médisants de son chemin...

 

Je te/vous souhaite de prendre la meilleure décision qui vous convienne à VOUS et pas aux autres :).

 

Jason.

  • Habitués
Posté(e)

Oui tout a fait je suis conscient que 10 jours c'est court, je suis conscient aussi que le Canada, ce n'est pas la France...C'est justement ce qui m'attire, non pas que je renie la France, mais que nous avons envie de voir autre chose.

Il faut savoir que la question du Québec, c'est mon amie qui l'a initié, et pas moi, donc c'est bien une envie qui est venue de elle...Pour ma part, elle sait très bien que je suis prêts à partir pour faire des expériences..Je suis parti 6 mois en Angleterre dans le cadre de mes études, j'en ai des bons souvenirs plein la tête, et je n'ai en aucun cas été éloigné de mes proches.

Pour mon amie, elle à eu cette envie de partir, cette envie était franchement très marquée (elle ne pensait qu'à ça), puis dès lors que nous sommes partis passer 10 jours au Québec, les proches sa famille s'est demandé pourquoi on partait (ils sont plus que curieux), et à ce moment elle leur a dit pourquoi, et c'est à partir de la qu'il y a eu cette forme de chantage affectif  qui a pour conséquence qu'elle ne sait plus...

La difficulté est de réussir à lui faire comprendre qu'il y a des moyens (et il faut aussi leur faire comprendre) de ne pas s'éloigner d'un point de vue cœur (bien sur que physiquement on s'éloigne mais les liens sont plus forts que ça), et qu'il y a des moyens de faire que ça fonctionne.

Pour ma part, les gens à qui j'en ai parlé, y compris ma sœur avec qui je suis très proche, ont plutôt tendance à me soutenir.

Elle me dit "au fond de moi j'ai envie de partir, mais quand j'en parle avec mais parents et ma sœur je n'ai plus envie".

 

Le pire c'est que ma belle sœur est partie, et fait culpabiliser sa sœur en disant "oui mais moi c'est pas pareil".

 

C'est pour ça que je recherche des retours de gens qui ont réussi l'expérience pour nous dire comment ils ont gérés l'éloignement, afin justement d'avoir aussi la vision non pas de gens qui nous disent "partez", mais de gens qui nous disent "on l'a fait et c'est possible".

Je sais que dès lors qu'elle aura fait sont choix, elle surmontera ça, on a surmonté beaucoup de choses déjà dans la vie.

 

En ce qui concerne mes beaux parents, dès lors que le choix sera fait je saurais leur expliquer que le choix est fait et que  soit ils nous soutiennent, soit non.

 

Toujours est-il que ce matin elle m'a demandé de nous inscrire au TEFAQ, nous passons les tests le 1er décembre...

  • Habitués
Posté(e)

Jason, excellent ton expression.

 

Ma belle mère m'a dit "Pierre qui roule n’amasse pas mousse!"

 

Je pourrais lui répondre "L'abeille qui reste au nid n’amasse pas de miel!"

  • Habitués
Posté(e)

c'est quand même triste que sa famille lui fasse ce chantage affectif... c'est de l'égoïsme..

au lieu d'être content pour elle et ses projets..

 

ça serait une raison pour partir :) c'est sa vie et pas la leur.

 

puis si ça lui plaît pas après avoir essayé, elle revient.

  • Habitués
Posté(e)

Tout à fait, on ne peut pas garantir que cela va marcher, après on peut essayer, c'est trop dur on rentre....Mais pour que ça réussisse il faut aussi du soutien je pense....

 

Après on est habitué à cette façon de fonctionner, mais la ils sont particulièrement créatifs sur le sujet, plus que moi...

D’où mon besoin de la rassurer sur des expériences positives...une fois qu'elle aura pris la décision de manière ferme, ce sera différent. Ils jouent beaucoup sur nos enfants, qui vont grandir sans leurs grands parents...

Enfin je n'ai pas  non plus envie de pleurer sur le sujet, mais des retours (positifs j'entends) permettraient de la rassurer, car je pense que ce qu'elle a besoin c'est d'être rassuré, et c'est l'inverse que font ses parents.

 

Je sais que au fond elle veut (c’est elle qui à lancé le sujet, elle m'a dit ce matin de nous inscrire au TEFAQ, elle était à fond il y a quelques semaines en arrière), mais au moment ou elle a besoin de soutien de sa famille, c'est le contraire qui se passe.

 

Dans tous les cas, les 10 jours sont court certes, dans tous les cas on reviendra.

 

Pour ce qui est de forcer les choses, pour mon amie, il n'y aura pas le choix, tous les choix qu'on a pu faire ont été toujours fais un peu en force car elle est issue d'une famille ou on ne lui a pas enseigner d'aller de l'avant. Mais il y a forcer et forcer, c'est à dire l'aider à prendre la décision avec les bons arguments, sans cacher les difficultés qui vont s'ouvrir, mais pas forcer en imposant la décision....

  • Habitués
Posté(e)
il y a 2 minutes, Auré84 a dit :

Tout à fait, on ne peut pas garantir que cela va marcher, après on peut essayer, c'est trop dur on rentre....Mais pour que ça réussisse il faut aussi du soutien je pense....

 

Après on est habitué à cette façon de fonctionner, mais la ils sont particulièrement créatifs sur le sujet, plus que moi...

D’où mon besoin de la rassurer sur des expériences positives...une fois qu'elle aura pris la décision de manière ferme, ce sera différent. Ils jouent beaucoup sur nos enfants, qui vont grandir sans leurs grands parents...

Enfin je n'ai pas  non plus envie de pleurer sur le sujet, mais des retours (positifs j'entends) permettraient de la rassurer, car je pense que ce qu'elle a besoin c'est d'être rassuré, et c'est l'inverse que font ses parents.

 

Je sais que au fond elle veut (c’est elle qui à lancé le sujet, elle m'a dit ce matin de nous inscrire au TEFAQ, elle était à fond il y a quelques semaines en arrière), mais au moment ou elle a besoin de soutien de sa famille, c'est le contraire qui se passe.

 

Dans tous les cas, les 10 jours sont court certes, dans tous les cas on reviendra.

 

Pour ce qui est de forcer les choses, pour mon amie, il n'y aura pas le choix, tous les choix qu'on a pu faire ont été toujours fais un peu en force car elle est issue d'une famille ou on ne lui a pas enseigner d'aller de l'avant. Mais il y a forcer et forcer, c'est à dire l'aider à prendre la décision avec les bons arguments, sans cacher les difficultés qui vont s'ouvrir, mais pas forcer en imposant la décision....

 

ahh la fameuse carte des petits enfants..

 

tu sais, moi ma mère habite à 6h de route de moi. à cause de son travail , du nôtre et de la vie, elle voit ses petits enfants une fois par semaine sur skype. en 'vrai'  2 fois par année.. on habite dans la même province! :lol: j'irai pas déménager dans sa ville juste pour qu'elle puisse être à côté de ses petits enfants... on a aussi notre vie..

 

concernant la famille de mon mari français, il a juste sa mère et sa grand-mère. 1 fois par semaine, on se fait un skype. puis elle est venue dernièrement à la naissance des nouveaux. nous on y va pas souvent, ça coûte cher maintenant les billets pour 5 :lol: c'est sûr qu'elle est triste de pas pouvoir prendre ses petits enfants dans ses bras tout le temps. c'est comme ma mère, elle me dit la même chose toute les semaines.. mais bon, c'est comme ça.. est-ce que ça m'affecte? oui c'est sûr un peu, mais ça m'empêche pas de vivre... moi j'ai grandit seulement avec 1 grand-mère que je voyais de temps en temps, les autres sont tous morts quand j'étais trop jeune pour m'en souvenir.. ben j'ai quand même survécu sans :lol:

 

on fait pas des enfants pour nos parents, mais pour nous :lol:

 

mais le plus important, c'est d'être heureux. ma belle-mère a toujours été contente pour mon mari et son projet d'immigration. elle l'a toujours supporté dans son rêve et même aujourd'hui, elle est fière de lui.

 

 

 

 

 

  • Habitués
Posté(e)

Bonjour,

 

Finalement vous habitez à 6h...On n'est qu'à 7-8h de vol...

Après je comprend les parents qui ne veulent pas voir leur fille et leurs petits enfants partir, c'est sur qu'on a envie d'avoir les gens qu'on aime auprès de soi.

Mais pour  moi l'Amour est plus fort que ça. Pour ma part, nous somme partis à 18 ans (ma sœur, mon frère et moi) pour nos études, donc il est évident que nous sommes plus habitués à la séparation. Je suis beaucoup moins proche de mon frère c'est vrai, mais ce n'est pas vraiment une question de distance c'est plus une question de différences entre nous qui sont assez importante. Le fait d'être moins proche ne change pas le fait qu'il existe des liens familiaux forts. En ce qui concerne ma sœur, on reste très proches, pourtant on ne se voit que une fois tous les 2 ou 3 mois. Quand je lui ai dis qu'on avait l'intension de partir, elle m'a plutôt encouragée.

 

Le problème avec mes beaux parents, c'est qu'il sont persuadé au plus profond de eux que comme on ne se voit que tous les 2 ou 3 mois, nous ne somme pas famille...Cela n’a rien à voir, au contraire je dirais qu'on est justement capables d'affronter ce genre de choses. Bien sur que pour moi aussi de partir et de me dire que je ne verrais malgrès tout beaucoup moins ma famille, c'est dur, bien sur que je sais que j'aurais des moments difficiles, mais dans la vie il y a beaucoup de choix difficiles, il faut les faire quand même, et il faut pouvoir compter sur le soutien de tout le monde.

 

Ses parents ne pensaient jamais la voir partir, ça à déjà été dur quand on est partis à 1/2h de chez eux... Ils s’imaginaient eux 5 réunis jusqu'à la fin de leurs jours, avec des beaux enfants qui gravitent autour, et leurs petits enfant en permanence chez eux...Et après quand ils seront plus la? il n'y ont même pas pensés.

Ce qui est rigolo, c'est que eux ils ont fait leurs vie sans penser à leurs parents, mais ils ont du mal à ce que leurs enfant fassent pareil.

 

Après je les  comprends quelque part, c'est sur c'est difficile pour eux. Il faut qu'il se fassent une raison, il faut qu'ils pensent au bonheur de leur fille, de leurs petits enfants, aux bienfaits pour eux, et c'est un peu difficile pour eux.

 

Je sais par avance que si on n 'a pas leur soutien, ce sera un échec forcément. Et je sais qu'on aura pas leur soutien tant que mon amie n'aura pas pris sa décision car ils auront espoir de la faire changer d'avis.

 

Une fois la décision prise, à ce moment je saurais aller les trouver et leur expliquer que c'est comme ça, et que la seule chose qu'ils ont à faire c'est d'être heureux pour nous, et de nous soutenir, et que  si ce n'est pas le cas, ce sera un échec pour nous qui nous aura couté cher (Le pécuniaire leur parle pas mal...), et je pense que à ce moment la ils seront capable de se poser et de réfléchir différemment.

 

La seule difficulté et qu'ils arrivent pour le moment à l’empêcher de franchir le cap, mais elle veut quand même qu'on fasse les tests linguistiques pour ne pas se bloquer.

 

Hier, sa sœur à commencé à comprendre que si c'est notre choix, il faut être avec nous et non pas contre, du coup elle était plus en forme hier soir..

 

Ce que vous me dites, je lui dis, et je pense que elle le sait, elle sait qu'avec tous les moyen aujourd’hui, on n'est jamais très loin....

 

Et des exemples de gens qui on surmontés ça ne sont que la pour la rassurer.

 

Dans tous les cas, on fait les tests, on prépare les dossiers comme si, et on se donne encore du temps pour les échanges et la reflection.

  • Habitués
Posté(e)

 

 

Bonne chance pour la suite :)

  • 5 weeks later...
Posté(e)

Je ne pense pas que l'exemple de gens qui ont une expérience positive puisse influencer votre amie, enfin, ce n'est pas assez puissant pour être déclencheur de décisions. L'élan vient de l'intérieur. Il faudrait savoir si votre amie a envie de vraiment vivre sa vie, en toute responsabilité, en toute liberté, ou si elle veut suivre la vie que sa famille lui dicte d'avoir. Veut-elle restée prisonnière de sa famille ? Et lui dire aussi que le véritable amour c'est de vouloir le bonheur de la personne qu'on aime, quelques soient les choix de la personne. Est ce que sa famille l'aime vraiment ?

  • Habitués
Posté(e)

Bonjour,

ça faisait longtemps que je n'étais plus venu sur ce post....

Sa sœur à reconnu que les arguments qu'elle lui donnait étaient au fond couverts part son envie de la garder auprès d'elle et du coup elle la soutien...

Aujourd'hui, on avance et on verra bien il faut aussi du temps pour que le projet murisse...On à fait les tests français, on envoi la demande DCSQ en ligne le 18 janvier...

  • 2 weeks later...
  • Habitués
Posté(e)

Bonsoir,

J'ai lu votre discussion avec grand intérêt. C'est vrai que l'éloignement avec la famille n'est vraiment pas une chose facile...

La situation de votre femme me rappelle une collègue qui est partie pendant 1 an à Montréal et qui finalement est rentrée un peu à contre coeur et qui aurait souhaité repartir. Problème, ses parents ont tout fait pour l'en empêcher...(même arguments que vos beaux parents...ralala, le chantage l'affectif.... :( ). Aujourd'hui elle est toujours en France mais a un profond regret de ne pas être passée au dessus de toutes les remarques qu'elle a eu...

Il faut en discuter entre vous, avec sa famille (je pense que c'est le cas).

 

Dans notre situation je suis déjà très éloignée de ma famille (7h de route...). Par contre mes beaux-parents étaient à 75km et il est fils unique. La décision n'a pas été facile car il a eu la sensation de les abandonner en partant. Mais comme je lui faisais remarquer ; la conjoncture actuelle aurait pu nous amener à déménager à l'autre bout de la France et devoir faire 8 ou 9h de trajet pour les voir...

Par contre nos familles nous soutiennent beaucoup. Ils sont tristes de nous voir partir (surtout leur premier petit fils...), ils ne nous le cache pas, mais ils sont heureux pour nous car ils savent que cela nous tient à coeur.

Ils ont déjà réservé leurs billets pour venir nous voir alors même que nous n'arriverons au Québec que dans 3 semaines...

 

Je pars du principe que nous n'avons qu'une vie et qu'elle est faite pour être vécue. Au final, l'important est que nous ayons le moins de regret possible le jour de notre mort...

Bon courage dans votre réflexion et dans vos procédures :)

  • 2 weeks later...
  • Habitués
Posté(e)

Bonjour, BONNE ANNEE à tous !!!

 

J'étais absent du forum pendant les fêtes, c'est avec plaisir que je le retrouve.

 

Que ce soit dur pour tout le monde, c'est un fait et je le comprend, c'est pour ça qu'il faut se soutenir dans ces moments. Après le fait que la décision ne soit pas prise à 100% fait qu'ils pensent toujours pouvoir faire changer d'avis. Après il faut être réaliste, on ne peut pas faire toute notre vie en fonction de nos parents. Si nos parents, nos grands parents, et nos arrières grands parents ... n'avaient pas bougés, nous n'en serions pas ou nous en somme aujourd'hui, donc à nous de poursuivre ce qu'on fait nos ancêtre en cherchant à évoluer, découvrir, s'ouvrir de nouveaux horizons plutôt que de rester terrés en justement s’enterrer. En effet, ses grands parents du coté de sa mère sont espagnols, du coté de sont père, il viennent du Maroc (c'était des français du maroc), mais la mère de son père était espagnole aussi...Tout ça pour dire que si elle est Avignonaise, ce n'est pas depuis des générations enracinées, c'est uniquement depuis ses parents...Les générations d'avant n'ont pas eu peur de bouger pour avancer, à nous de poursuivre cela.

 

En tous cas on lance les procédures de demande de CSQ, on finalisera la décision plus tard, on verra bien ce que l'avenir nous réserve. Il y aura peut être des événements d'ici là qui feront qu'on ne voudra plus partir, ou au contraire...On a décidé de ne plus se prendre la tête, d'avancer tranquillement et la décision qui sera la plus évidente sera prise en temps voulu, et à ce moment là on officialisera.

 

De plus comme tu dis, on peut être à 8h de route en France....

 

Il y a un vol de Marseille à 7h jusqu'à Montréal de mai à octobre alors... En plus ses parents sont retraités, sa soeur est partie 3 ans à la réunion, qui sait elle voudra peu-être nous rejoindre au Québec...

 

A voir.

 

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