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Québec: Un marché de l'emploi prometteur

Par Myriam Dubertrand, publié le

29/06/2012 à 17:01 , mis à jour le 04/09/2012 à 18:44

Le Québec est un véritable vivier pour l'emploi puisque près de 1,4 million d'emplois seront à pourvoir d'ici à 2020. En raison des départs massifs à la retraite des baby-boomers, le Québec a besoin de main-d'oeuvre dans tous les secteurs d'activités.

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QUEBEC - 1,4 million d'emplois seront à pourvoir d'ici à 2020. Des politiques d'accueil sont mises en place dans les régions pour les y attirer.

Reuters/Jonathan Ernst

Au Québec, la pénurie de main-d'oeuvre dûe aux départs en retraite des baby-boomers pourraient bien profier aux immigrants. D'ailleurs des politiques d'acceuil sont mises en place par les régions pour les attirer.

Plus des trois quarts d'entre eux (1 070 000) sont liés au remplacement des départs massifs à la retraite des baby-boomers et 316 000 seront créés pour répondre à la croissance économique. Une baisse généralisée du taux de chômage est attendue d'ici à 2015 et "il devrait se situer à 5,2% -soit le plus bas observé depuis 1967- en 2020", précise Lassad Damak, économiste à Emploi-Québec (l'équivalent de Pôle Emploi).

Les immigrants ont leur carte à jouer

Près de 1,4 million d'emplois seront à pourvoir d'ici à 2020

Les immigrants ont, dans ce contexte, leur carte à jouer puisqu'ils devraient fournir 17% de cette main-d'oeuvre. PourDenis Morin, professeur en gestion des ressources humaines à l'Université du Québec à Montréal (UQAM), cela ne fait aucun doute: "La pénurie qui va se faire sentir dans les cinq prochaines années va amener le Québec à ouvrir davantage le robinet de l'immigration. Les processus d'équivalences entre diplômes québécois et étrangers devraient s'en trouver accélérés."

Les plus qualifiés auront le plus de chances de décrocher un emploi (près de 40% des nouveaux emplois nécessiteront une formation universitaire), mais compte tenu du fort besoin de remplacement de salariés partis en retraite, les besoins se feront sentir dans la grande majorité des métiers, et ce, pour tous les niveaux de compétence, plus particulièrement dans la gestion, la finance, les assurances et l'administration. En tête des créations d'emploi, le secteur des services qui représentera 97% des nouveaux postes.

Un besoin en main-d'oeuvre important

Parmi les métiers les plus recherchés dans l'ensemble de la province: tous ceux liés à la santé et aux services sociaux (médecin, infirmière, ambulancier, pharmacien, ergothérapeute, orthophoniste, technicien de laboratoire, éducateur de la petite enfance...), mais aussi les services professionnels, scientifiques et techniques (ingénieur, avocat, concepteur graphique...) qui incluent la construction (grutier, mécanicien de machinerie lourde...). Le Plan Nord annoncé en grande pompe par le Premier ministre québécois Jean Charest, en mai 2011, se met en place progressivement.

Cet énorme projet d'investissement dans les secteurs de l'énergie, des mines, de la forêt, de l'industrie bioalimentaire, du tourisme et du transport, représentera 80 milliards de dollars durant les 25 prochaines années et devrait se traduire par la création ou le maintien de 20 000 emplois par an durant toute la durée du projet.

Dans le secteur des mines, 5600 postes seront à pourvoir d'ici à 2015

Dans le secteur des mines -dont le nombre passera de 24 actuellement à 35 en 2020-, 5600 postes seront à pourvoir d'ici à 2015 (avec des salaires annuels alléchants, puisqu'un technicien minier perçoit entre 70 000 et 90 000 $CAN). Sont recherchés: des géologues, des ingénieurs miniers, des opérateurs de machine de traitement minier, des mécaniciens industriels. Mais le Plan fait aussi la part belle aux arpenteurs-géomètres, aux financiers, aux transporteurs et aux monteurs de lignes électriques.

Des politiques d'acceuil pour les immigrants

Si Montréal et sa région restent le point de chute privilégié des nouveaux arrivants, la métropole enregistre cependant un taux de chômage de 9,1%. S'installer en région peut donc être une option à considérer très sérieusement.

De plus, les régions ont souvent des politiques d'accueil et d'insertion sur le marché du travail particulièrement dynamiques pour séduire les immigrants. Voir page suivante la carte de l'emploi dans les différentes régions du Québec.

source : http://www.lexpress.fr/emploi-carriere/emploi/canada-un-marche-de-l-emploi-prometteur_1132030.html

En savoir plus sur http://www.lexpress.fr/emploi-carriere/emploi/canada-un-marche-de-l-emploi-prometteur_1132030.html#VOl38y2J8jOVH1YS.99

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Posté(e)

Merci pour lien...très intéressant :flowers:

  • Habitués
Posté(e)

Il faut arrêter de parler de l'Eldorado québécois au niveau du travail. C'est un leurre. Les québécois n'ont pas envie d'embaucher d'immigrants surtout quand ils débarquent. Dédain complet des diplômes étrangers et de l'expérience professionnelle acquise à l'étranger. Encore moins envie de médecins étrangers auxquels on impose un parcours du combattant impensable et bien trop long pour un pays en manque de médecins. L'ordre des médecins québécois est l'un des plus fermés.

Envoyé par l'application mobile Forum IC

Posté(e)

Pourtant, plein d'immigrants trouvent un emploi et réussissent au Québec. Et la non-reconnaissance de beaucoup de diplômes acquis hors-Canada existe dans toutes les provinces canadiennes.

  • Habitués
Posté(e)

Et plus encore galérent!

Envoyé par l'application mobile Forum IC

Posté(e) (modifié)

Il faut arrêter de parler de l'Eldorado québécois au niveau du travail. C'est un leurre. Les québécois n'ont pas envie d'embaucher d'immigrants surtout quand ils débarquent. Dédain complet des diplômes étrangers et de l'expérience professionnelle acquise à l'étranger. Encore moins envie de médecins étrangers auxquels on impose un parcours du combattant impensable et bien trop long pour un pays en manque de médecins. L'ordre des médecins québécois est l'un des plus fermés.

Envoyé par l'application mobile Forum IC

Oui et l'article se garde bien d'en parler...

Modifié par Muriel89
  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Plan Nord c'est deux mots rien d'autre, y a rien d'autre. Les Québécois qui ne travaillent pas comme commissaires politiques sont les premiers à le dire.

Secteur minier: même les Péruviens qui ont été employés directement au Peru dans les mines pour les mines se barrent dès qu'ils le peuvent des mines Québécoises et Canadiennes. Doit y avoir un petit bémol non ?

.... Des immigrants réussissent quoi ? leur combat contre eux même d'accepter à vivre avec moins? oui pour certains c'est là la réussite -très personnelle-.

Et acceptent que l'immigration est un sacrifice pour la première génération et une prière pour la deuxième?

Il y a une réalité violente qui s'appelle la globalisation, rouleau compresseur culturel qui ébranle la France. Le Québec après crise de larmes et gesticulations diverses se retrouve du côté du pouvoir culturel oubliez l'économie.

Et comme beaucoup de peuples "oppressés" qui se sont retrouvés du jour au lendemain avec le pouvoir, le lendemain ils se réveillent oppresseurs, un constat partagé par Dany Laferière et Yvon Deschamps.

Modifié par felipe

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