Les médias contribuent à l'intégration des immigrants

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Les médias contribuent à l'intégration des immigrants

Par Marie-Pier Gagné | Agence QMI

Les médias québécois faciliteraient l'intégration des immigrants, selon une étude réalisée par des chercheurs de l'Université du Québec à Montréal (UQAM). Par la couverture d'évènements publics ou culturels, ils renforceraient leur sentiment d'appartenance envers le Québec.

C'est ce qu'a constaté le Groupe de recherche et d'observation des usages et cultures médiatiques de l'UQAM. Les résultats de l'étude Médias et Transnationalité ont été présentés mercredi.

Pour bien comprendre le rôle que les médias peuvent jouer dans les processus d'intégration et le développement identitaire des jeunes immigrants, 35 jeunes de 18 à 25 ans ont été interrogés. Issus de l'immigration française, haïtienne, marocaine, algérienne et tunisienne, ils ont été sondés dans le but d'observer leurs habitudes médiatiques.

Selon Josianne Milette, coordonnatrice du Groupe de recherche, les médias contribueraient de façon assez surprenante à l'immigration ainsi qu'à la recherche d'identité qui s'en suit. «Les représentations que véhiculent les médias peuvent aider à l'immigration, même quand ils n'en ont pas tout à fait conscience, a expliqué Mme Milette. Par exemple, une diversité ethnique visible à l'écran ou décrite sur papier permet aux immigrants d'envisager que l'avenir leur est ouvert au Québec et qu'ils font partie de la société.» L'étude a aussi prouvé que de suivre l'actualité et être en mesure de discuter des enjeux pourrait aussi améliorer le sentiment d'appartenance.

«Plusieurs participants ont aussi mentionné que de lire les journaux et de regarder les nouvelles leur permettaient de se familiariser avec le français, a ajouté la coordonnatrice du Groupe de recherche. La participation à la vie culturelle est aussi favorisée par la couverture d'évènements du genre.»

Internet serait de plus en plus une source d'informations pour les communautés immigrantes, sans pour autant être la seule. «Même si certains de nos participants ont complètement basculé vers les médias disponibles en ligne, les plateformes traditionnelles ne disparaissent pas pour autant des habitudes, a renchéri Josianne Milette. Elles sont souvent utilisées de manière complémentaire.»

source : http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/national/archives/2013/03/20130313-144948.html