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Zone de confort, clef d’une immigration réussie


evangellion75

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Jour J. Ce jour que vous et votre famille attendiez tant est enfin arrive. La réception de votre carte de résident permanent est la fin d’une longue et stressante période d’attentes et d’interrogations. Le sentiment de joie (nouvelle aventure) contraste avec celui de tristesse (de quitter ses proches). L’adrénaline qui vous faisiez avancer jusqu’ici fait place a l’incertitude, la peur. On s’aperçoit rapidement que cette première étape est en fait le point de départ d’une nouvelle aventure et que beaucoup de sentiments vont venir s’entremêler au point de vous faire douter. Au moment du décompte des jours vers votre nouvelle vie, vos profonds points d’encrages solidement attaches dans votre âme vont un a un céder. Sans pour autant disparaitre. Gérer ses émotions, appréhender positivement ce voyage sont autant de moyens de sortir sereinement de votre zone de confort, afin de mieux vivre cette belle et méritante aventure.

Chaque individu sur Terre s’habitue à son quotidien. Tous. Sans exception. Les semaines se suivent et se ressemblent, et il ne vient guère que les périodes de vacances pour alimenter un quotidien parfois monotone. C’est que j’appelle la zone de confort. Regardez autour de vous. Au travail, a la maison, nos habitudes alimentaires, nos vêtements, téléphoner, commander le même plat au restaurant, partout, nous sommes réglés au millimètre, à la seconde. Notre cerveau s’habitue à ce quotidien. Il nous dirige. Il nous oriente vers une zone de confort qui fait que nous nous sentons bien, serein. Car nous la maitrisons. L’être humain, et de n’importe classe sociale qu’il soit, aime naviguer dans ce périmètre qu’il contrôle, qu’il connait. Savoir gérer cette zone de confort, et surtout sans éloigner est la clef, je dirai « psychologique », de la réussite de votre immigration.

Ce qu’il y a de bien avec l’immigration, c’est que, préparé ou pas, votre zone de confort va s’en aller. Jetée aux oubliettes. Disparaitre. Vos repères, solidement encres dans votre cerveau vont disparaître. Plus ou moins vite. Et c’est pour votre bien. Le plus vite sera le mieux. Car aussi vite votre cerveau va perdre pied, aussi vite il va reprendre le volant. C’est ce que l’on appelle l’adaptation. Nous sommes de formidables machines à s’adapter. Meilleur moyen pour s’adapter : communiquer. La communication est primordiale si vous voulez tisser un nouveau réseau social, et donc créer de nouveaux liens, de nouvelles activités, de nouveaux échanges. Bref une nouvelle zone de confort. Ceci n’est en rien un retour a la case départ, puisque le but est de savoir s’adapter dans un nouvel environnement. Et cela vous change beaucoup. Car en sachant s’adapter, communiquer, vous allez vite vous rendre compte que humainement, ceci est très, très enrichissant. A plusieurs points.

L’éloignement est le principal acteur d’un mal-être ressentit par tous après quelques mois d’immigration. C’est normal. Nous ne sommes pas des machines sans sentiment. Les différences culturelles peuvent aussi jouer dans cette catégorie, encore que l’Est du Canada (Francophone) soit bien différent de l’Ouest (Anglophone). Savoir jongler entre ces différents sentiments, émotions, est en fait s’adapter dans une nouvelle zone de confort que vous seul saura déterminer. Il faudra prendre des décisions et les vivre a 100%. Il ne faut pas reculer pour aller de l’avant. Il faut utiliser son cerveau, aussi bien professionnellement que dans vos émotions. Ce que je veux dire par la, c’est que si vous n’êtes pas préparé à quitter votre zone de confort, vous faire violence, il sera juste une question de temps avant que vous fassiez vos valises directions l’hexagone.

Cela fait 1 an et 8 mois que je n’ai pas remis les pieds en France. Le temps commence à se faire long malgré une immigration dont je suis très fier. Le Canada offre des possibilités énormes à celui qui sait utiliser son cerveau, s’investir et s’adapter. Et il ne tient qu’a moi de trouver le bon compromis entre mon nouveau pays et la France. Je ne suis qu’un bébé canuck, a qui on demande d’apprendre et grandir 10 fois plus vite que n’importe quel autre canadien de naissance. L’avantage que j’ai, c’est mon degré d’adaptation que beaucoup de canadien n’ont pas. Et je suis bien sur prêt à partager avec vous sur ce site, mon blog, et même (et surtout) dans cette merveilleuse ville de Vancouver.

Amis immigrants, bienvenue dans votre nouvelle zone de confort.

David

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  • Habitués

Ton récit est très juste. Merci beaucoup d'avoir posté ce sujet. Je suis d'accord avec toi à 100%. Retrouver une zone de confort est primordial dans la réussite d'une immigration.

Bien à toi à Vancouver :)

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  • Habitués

J'ai beaucoup entendu aussi dans mon entourage "la roue tourne". Je suis heureux que ce soit le cas pour toi. J'attends (pas les bras croises bien sur!) que ce soit aussi mon tour. Mais Dieu que c'est long pour certains .... !

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Merci pour ce post encourageant.

Je rajouterai juste que la stabilité aide beaucoup à développer cette zone de confort mais qu'elle nécessite souvent un engagement important pour la conserver.

Maintenant il existe aussi des gens ou leur zone de confort réside avant tout dans la liberté totale sans aucun engagement. Au final, chacun doit vivre son aventure comme il le sent.

Modifié par Je reve
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Ton post est encourageant et motivant ! Je partage beaucoup de tes points de vue mais parfois je me dis que vu de la France, c'est beaucoup plus facile à dire qu'à faire. On verra bien rendu là-bas, en attendant et comment beaucoup d'autre, j'ai un long chemin admistratif à faire.

Merci d'avoir partagé ton point de vue et je te souhaite belle et longue vie à ta determination et tes projets :)

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Je suis entierement d'accord avec cette remarque : "Maintenant il existe aussi des gens ou leur zone de confort réside avant tout dans la liberté totale sans aucun engagement. Au final, chacun doit vivre son aventure comme il le sent".

C'est tout a fait vrai et rien ne remplacera votre propre expérience, et d'ailleurs, ce post fait suite a un sentiment personnel après 1 an 1/2 sur place.

Il est aussi vrai que beaucoup mélangent "zone de confort" et "mal du pays" qui est souvent lie a cette perte d’équilibre.

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@evangellion75

Merci l'ami pour ce billet !

Tiens cela me rappelle une discussion que l'on avait eu autour d'une pizza napolitaine..C 'était les mots que tu avaient utilisé pour me raconter tes impressions sur cette belle aventure vancouvéroise.

je vis maintenant dans les cartons, signe que la sortie de la zone de confort se rapproche pour moi.

:bye:

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Ah oui ! Je me souviens de ce fabuleux moment de l'emballage de carton. D'ailleurs, j'ai jeté beaucoup de choses. Je me suis rendu compte qu'un nouveau départ ne pouvait pas s'accompagner de vieux....tout. Chaque chose qui s'est retrouve dans mes 2 valises au moment de cette nouvelle aventure avait un but bien précis. Mon intégration a commencer par me créer une "histoire canadienne" en achetant les affaires (meubles, TV, vêtements,...) dont j'avais besoin. Et a la fin, tu te rends compte que tu n'as pas besoin de tout...

Bon courage en tout cas...a vous tous !!!

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Less is more...

je jette ou je poubelise, et ça fait vraiment du bien de le faire !

Il faut aussi que passe des annonces (leboncoin, ebay etc....) pour continuer à m'allégèr, mais cela prend un temps certain. En tout cas, j'ai du pain sur la planche.

Ah oui ! Je me souviens de ce fabuleux moment de l'emballage de carton. D'ailleurs, j'ai jeté beaucoup de choses. Je me suis rendu compte qu'un nouveau départ ne pouvait pas s'accompagner de vieux....tout. Chaque chose qui s'est retrouve dans mes 2 valises au moment de cette nouvelle aventure avait un but bien précis. Mon intégration a commencer par me créer une "histoire canadienne" en achetant les affaires (meubles, TV, vêtements,...) dont j'avais besoin. Et a la fin, tu te rends compte que tu n'as pas besoin de tout...

Bon courage en tout cas...a vous tous !!!

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C'est clair que plus on s'encombre, moins on est libre d'une certaine façon.

Le matérialisme à toujours des limites mais encore faut il arriver à percevoir la véritable valeur des choses pour s'en rendre compte.

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  • 2 weeks later...

Je crois que c'est le moment ou jamais de se "libérer" de tout ce qui est matériel. Pour ceux qui immigrent comme moi avec 2 sacs a dos, je conseille fortement de prendre le strict nécessaire. Et se faire envoyer par la suite les affaires plus secondaires comme les vêtements d’été alors que vous arrivez en hiver. Ca parait évident mais il faut y penser !

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