Laurent Posté(e) 20 février 2012 Posté(e) 20 février 2012 [quote Santé : les interprètes en demande Source : Le Journal de Québec - Même si l’immigration est plutôt stable au Québec, les services d’interprètes sont en hausse depuis quelques années dans le réseau de la santé. «Plus de 150 langues sont parlées sur notre territoire», fait remarquer le directeur des partenariats et des communications au Centre de la santé et des services sociaux (CSSS) de la Montagne, Jean Paiement. Le centre dessert les quartiers montréalais de Parc Extension et de Côte-des-Neiges, les plus multiethniques de la province. Si ce sont les langues du Sud-est asiatique (panjabi, ourdou, etc.) qui sont les plus demandées au CSSS de la Montagne, c’est l’espagnol qui accapare le tiers des heures interprétées au Québec, et ce, pour la troisième année consécutive. «Au Québec, il y a chaque année plus de 8000 travailleurs temporaires, surtout agricoles. La majorité vient d’Amérique centrale», dit André Jacob, professeur associé à l’École de travail social de l’Université du Québec à Montréal (UQAM) et coordonnateur de l’Observatoire international sur le racisme et les discriminations. Quelque 21 790 allophones ont bénéficié des services offerts par la Banque interrégionale d’interprètes, en 2010-2011, une augmentation de 6,4 % par rapport à l’année précédente. En 2009, l’augmentation avait été de 7 %. Les services sont de plus en plus demandés, notent les intervenants. «On sensibilise nos intervenants pour qu’ils y aient recours», mentionne Jeanne-Évelyne Turgeon, directrice associée aux ressources humaines à l’Agence de la santé et des services sociaux de Montréal. Service nécessaire «Comprendre les allophones – et se faire comprendre par eux – est essentiel, explique Jeanne-Évelyne Turgeon. Il y a un bénéfice net.» Le recours aux «tierces personnes», comme elle appelle la famille ou une infirmière qui parlerait la langue d’un patient, n’est pas souhaitable, dit-elle. «C’est une question de neutralité et d’efficacité. Mieux vaut un professionnel.» «Plus une société est diversifiée, plus elle est responsable des gens qu’elle reçoit», dit de son côté Bilkis Vissandjée, professeure en sciences infirmières et santé publique à l’Université de Montréal. Elle forme les futures infirmières à comprendre l’importance de la langue dans l’intégration. «La première barrière à laquelle se heurtent les nouveaux arrivants n’est pas culturelle, mais linguistique, dit-elle. Un service comme la banque interrégionale est nécessaire. On a la responsabilité d’établir la communication.» Depuis un an, une vaste étude a été commandée pour évaluer les services offerts par la Banque interrégionale d’interprètes. Des questionnaires ont été distribués dans les centres locaux de services communautaires (CLSC) de la province. Les résultats commencent à être colligés. L’étude se fait sous la direction du professeur Yvan Leanza, de l’Université Laval. [ 20-02-2012 ] ] http://carriere.jobb...0/19401331.html Citer
Habitués mescladys Posté(e) 20 février 2012 Habitués Posté(e) 20 février 2012 (modifié) Service nécessaire «Comprendre les allophones – et se faire comprendre par eux – est essentiel, explique Jeanne-Évelyne Turgeon. Il y a un bénéfice net.» Elle forme les futures infirmières à comprendre l’importance de la langue dans l’intégration. «La première barrière à laquelle se heurtent les nouveaux arrivants n’est pas culturelle, mais linguistique, dit-elle. Un service comme la banque interrégionale est nécessaire. On a la responsabilité d’établir la communication.» => ... ça va finir comme en France...il me semblait qu'il fallait parler anglais et/ou français pour immigrer. Je ne comprends pas (hormis peut-être pour les réfugiés) pourquoi on mettrait à disposition des immigrés, temporaires ou non, des traducteurs/interprètes. L'intégration c'est aussi parler la langue du pays d'accueil. Modifié 20 février 2012 par mescladys Citer
Invité Posté(e) 20 février 2012 Posté(e) 20 février 2012 Pour l'immigration économique, il faut parler au minimum une des deux langues officielles. Par contre il n'y a aucune exigence linguistique ni pour les réfugiés ni pour les parrainés. Citer
lemonsieur Posté(e) 20 février 2012 Posté(e) 20 février 2012 génial. je connais la langue punjabi.. Merci pour l'info Citer
karmélita Posté(e) 20 février 2012 Posté(e) 20 février 2012 génial j'en connais aucune !!!!!!!!!!!!!!!! Citer
Habitués bencoudonc Posté(e) 21 février 2012 Habitués Posté(e) 21 février 2012 > ... ça va finir comme en France...il me semblait qu'il fallait parler anglais et/ou français pour immigrer. Je ne comprends pas (hormis peut-être pour les réfugiés) pourquoi on mettrait à disposition des immigrés, temporaires ou non, des traducteurs/interprètes. L'intégration c'est aussi parler la langue du pays d'accueil. Ce n'est pas si simple. Le Québec fait venir chaque année des milliers de travailleurs temporaires dans le domaine de l'agriculture (ouvriers agricoles), en majorité du Mexique et du Guatemala. S'ils sont malades ou s'ils ont un accident de travail, il faut être en mesure de communiquer avec eux pour leur donner les soins appropriés. Il y a aussi beaucoup de gens qui arrivent ici comme réfugiés ou dans le cadre des réunifications familiales. Ces gens ne parlent par forcément français ou anglais à leur arrivée. Et s'il est vrai que l'intégration passe par l'apprentissage de la langue, encore faut-il que les gens aient accès aux cours de francisation... or l'accès est un réel problème, et en outre les travailleurs temporaires n'y ont pas droit. Citer
Vince Bcn Posté(e) 25 juillet 2012 Posté(e) 25 juillet 2012 Genial cet article, merci! Je ne me permet jamais de faire de commentaire sur ce que disent les gens du forum, mais ton message "mescladys" est limite deplacé. A moins de ne pas avoir compris ce que tu as dit. J'ai pour ma part vécu au Mexique, au Guatemala et en Espagne, tout ça pendant plus de 6 ans, et je peux te confirmer que même avec des cours avant d'arriver dans le pays, ça n'a plus rien avoir quand tu sors de l'avion et que t'as pas le choix, tu dois te débrouiller seul. Alors parfois, avoir quelqu'un qui peut te filer un coup de main pour te faire comprendre ce qui est en train de t'arriver, ca facilite la journée, que tu ais choisit ton immigration ou pas. Enfin "L'intégration c'est aussi parler la langue du pays d'accueil." oui, mais un peuple intelligent fait tout pour recevoir les autres peuples dans de bonnes conditions, sinon, ca fini mal, simplement pour pas se comprendre. Allumes ta tele, tu verras... sans rancunes... :-) bonne soirée. Citer
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