Habitués LeBalladin Posté(e) 5 septembre 2011 Habitués Posté(e) 5 septembre 2011 Tu conclus sans être capable de démontrer le lien causal entre ce taux de réponse des écoles et les résultats. Le tout a été validé sur le plan statistique et j'ai déjà donné les liens qui explique tout ça. C'est bête parce qu'année après année (Pisa 2003, 2006, 2009), c'est toujours des résultats similaires. As-tu vérifier les taux de réponse des années antérieures, des fois que cela invaliderait ta théorie...? Au fond, c'est pas nécessaire, à chaque fois, il y a un grand complot collectif d'organisé pour s'arranger avec le gars des vues! Ok ... tu radotes ? Je radote aussi. Je peux aussi être très bon dans ce genre là. Complot collectif organisé ? Non, tout simplement laisser libre cours à la tendance du prof nord-américain moyen (en existe-t-il d'autres que moyen, pourrait-on se demander) à produire généreusement des points, quelle que soit la nullité atteinte par l'élève qu'il corrige. Le prof qui corrige ce genre de tests est grassement payé. Déjà bon motif de la fermer, à quoi s'ajoute le fait qu'on est sur un territoire nommé Amérique du Nord où il est habituel de la fermer. Mais un autre motif existe : ses corrections sont révisées, et on sait qui a corrigé bien sûr, et on pourra s'en souvenir lors du prochain test PISA pour savoir qui c'est qu'on va inviter corriger à nouveau. Par ailleurs, Dieu seul sait où vont aller les remarques liées au niveau de sévérité de l'enseignant. Merde, sévérité, quel mot ai-je lancé ? Je suis sûr que ça remonte à l'époque de Cro-Magnon. Que le Dieu PISA m'épargne sa colère. Ce n'est pas "excellent" du tout, de parler de sévérité. Mieux vaut être dans la "norme". Quoi qu'il en soit, là où d'étonnants enseignants cro-magnoniens font preuve de sévérité envers les élèves qu'ils corrigent, les résultats des tests PISA sont à la traine. Citer
Habitués LeBalladin Posté(e) 5 septembre 2011 Habitués Posté(e) 5 septembre 2011 À ce que je vois, tu n'es même pas capable d'identifier mon objectif. Sans vouloir te vexer outre mesure, c'est plutôt lamentable. "Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement, et les mots pour le dire viennent aisément". Proverbe 100% français. Citer
Habitués Kweli Posté(e) 5 septembre 2011 Habitués Posté(e) 5 septembre 2011 Un prof en France ne peut etre licencie sauf faute grave. C'est un fonctionnaire, donc il y a le cote positif et negatif d'etre fonctionnaire. C'est exactement cela que l'article dénonce alors que l'on en profite joyeusement pour faire le procès du système d'éducation québécois. La seule différence est que les enseignants sont syndiqués, régis par une convention collective et de ce fait bien protégés d'un licenciement. Les profs ontariens sont AUSSI syndiqués et pourtant ils sont évalués. L'argument des conventions collectives ne tient donc pas, puisqu'on peut insérer l'évaluation dedans, comme je me plais à le dire à mes collègues de la santé qui, eux aussi, sont absolument réfractaires à toute idée d'être évalués. Il faut plutôt préciser que les enseignants Québécois ont eu une très mauvaise expérience des inspections pédagogiques dans le temps et que, depuis environ 40, ils ont choisi de s'en passer. Cela étant dit, l'évaluation des enseignants (ou de tout autre professionnel) n'est pas la panacée non plus. Et la personne qui le dit est une professionnelle de l'évaluation. Citer
Habitués laureenfr Posté(e) 5 septembre 2011 Auteur Habitués Posté(e) 5 septembre 2011 Mais je me pose la question, est-ce que prof au Canada c'est aussi protégé que prof en France ? Est-ce que les enseignants jugés mauvais sont licenciés ? Du moins, je me rappelle que j'ai eu un prof bourré continuellement dans les cours (j'étais encore dans le public a l'époque) et y'avait pas moyen de le faire licencier meme si chaque année tous les éleves se plaignaient... ! Parce que oui Tohonu, je suis d'accord avec toi que la relation enseignant-élève n'est pas facile et on va avoir des éleves qui vont se lacher. Mais quand y'a 60 éleves et plus qui votent la meme chose sur un professeur, y'a peut etre un probleme non ? Ou alors un complo des élèves ? Je connais peu la formation pour arriver à prof. Quand ils sont en postes, ils ont des formations pédagogiques régulieres pour qu'ils revoient leur méthode de temps en temps, pour qu'ils s'améliorent ? Parce que y'a des profs, j'ai souvent eu l'impression que ca faisait 20 ans que c'était comme ca et pas autrement ! Un prof en France ne peut etre licencie sauf faute grave. C'est un fonctionnaire, donc il y a le cote positif et negatif d'etre fonctionnaire. Si il arrivait toujours bourre ou souvent alors la Direction ne faisait pas son boulot. Ma fille a eu ce type de prof qui arrivait tous les lundis en retard ou alors avec une gueule de bois. La classe a ete voir la Direction (elle etait au college, en 3eme), ils ont fait une lettre a la direction, les parents ont suivi (enfin les memes parents casse-pieds quoi). L'ensignant a eu le droit a un sejour dans un centre MGEN. Mais ce type de probleme vient egalement de la Direction et plus generalement des Academies. Un enseignant comme cela il faut le suivre, qui dit le suivre di des visites medicales regulieres dans le cadre du boulot. Dans le prive je faisais une visite medicale tous les 2 ans. Dans l'enseignement, tu en fais une en rentrant et c'est tout. Je ne pense pas que ma femme fasse une visite tous les 2 ans ni meme tous les 5 ans. Et pourtant cela serait le premier truc a faire pour justement, voir ls promier symptome de depression et tout ce qui peut etre accole a cette situation. Mais en tant que fonctionnaire, tu es hors du systeme general des employes du prive. Aucune formation pedagogique. Le systeme francais est base sur l'experience qu'acuiert l'enseignant devant les eleves. Les modules de gestion de crise, de gestion de gorupe, de gestion de la violence ... tu oublies. Ce n'est pas au programme, cela ne le sera jamais. I y avait l'annee de stage, il y avait le passage par l'IUFM ou l'EN mais sans plus. Ensuite rien, que dalle, nada. Il y a une inspection de temps en temps -- que l'enseignant peut demander, ce qu'avait fait ma femme car cela faisait longtemps et cela compte pour l'avancement --, nromalement regulierement mais la aussi, diminution de postes donc c'est au petit bonheur la chance. Et ce c'est pas pret de s'ameliorer, surtout avec le systeme mis en place par Sarkozy. En gros ta formation de prof tu la feras sur les bancs de l'univertsite et ensuite, tu seras jete -- en pature ?? -- dans une classe pour enseigner. J'ai eu des profs qui ressortaient le meme cours d'une annee sur l'autre. Ils gratouillaient la date pour la reactualise mais il faut dire que la chaudronnerie ne bougeait pas beaucoup donc cela pouvait reester ainsi, tout comme le dessin industriel: peut de changement. Pour les autres j'ai de mauvis exemple car ceux que je cotoyais se bougeaieent pour leurs eleves, refaisaient leur cours tous les 2 ans, cherchaient un moyen de mieux faire passer le message. En ce moement, et vu de loin, le metier d'enseignant est pris comme un pis-aller, on fait cela comme on ferait vendeur de boites de petits pois: avec le meme interet. Avec cette idee dans la tete que c'est provisoire, que le salaire tombe, qu'il faut en faire le minimum et que de toutes maniere les eleves sont nuls et ne comprennent rien. Cette idee justement que l'enseignement est provisoire, comme le serait un petit boulot, et que dans 5-10 ans, on va aller dans le prive pour se faire de l'argent. Je te remercie Tohonu pour tes explications. @ Kobico : Tu dis que le systeme québécois est pareil mais avec des syndicats (donc peut etre pire ) Dis moi j'ai une question, ils ont des formations ici au Québec les profs pour les garder en éveil si je peux dire, pour qu'ils s'améliorent au niveau de la pédagogie ? Parce que c'est ce qui fait qu'un prof est bon ou pas : s'il arrive a transmettre le plus possible ce qu'il doit transmettre a ses élèves Parce que pas fait l'école ici (sauf université et HEC est au top sur l'enseignement je trouve, que des bons !) et pas d'enfant, donc dure de voir comment ca se passe ici. Citer
Habitués kobico Posté(e) 5 septembre 2011 Habitués Posté(e) 5 septembre 2011 D'accord avec toi que le syndicalisme ne devrait pas être un empêchement à l'évaluation des enseignants. Par contre, la culture syndicale telle que nous la connaissons au Québec protège à outrance l'incompétence réelle d'une poignée d'enseignants. Citer
Habitués Kweli Posté(e) 5 septembre 2011 Habitués Posté(e) 5 septembre 2011 Tu conclus sans être capable de démontrer le lien causal entre ce taux de réponse des écoles et les résultats. Le tout a été validé sur le plan statistique et j'ai déjà donné les liens qui explique tout ça. C'est bête parce qu'année après année (Pisa 2003, 2006, 2009), c'est toujours des résultats similaires. As-tu vérifier les taux de réponse des années antérieures, des fois que cela invaliderait ta théorie...? Au fond, c'est pas nécessaire, à chaque fois, il y a un grand complot collectif d'organisé pour s'arranger avec le gars des vues! Ok ... tu radotes ? Je radote aussi. Je peux aussi être très bon dans ce genre là. Complot collectif organisé ? Non, tout simplement laisser libre cours à la tendance du prof nord-américain moyen (en existe-t-il d'autres que moyen, pourrait-on se demander) à produire généreusement des points, quelle que soit la nullité atteinte par l'élève qu'il corrige. Le prof qui corrige ce genre de tests est grassement payé. Déjà bon motif de la fermer, à quoi s'ajoute le fait qu'on est sur un territoire nommé Amérique du Nord où il est habituel de la fermer. Mais un autre motif existe : ses corrections sont révisées, et on sait qui a corrigé bien sûr, et on pourra s'en souvenir lors du prochain test PISA pour savoir qui c'est qu'on va inviter corriger à nouveau. Par ailleurs, Dieu seul sait où vont aller les remarques liées au niveau de sévérité de l'enseignant. Merde, sévérité, quel mot ai-je lancé ? Je suis sûr que ça remonte à l'époque de Cro-Magnon. Que le Dieu PISA m'épargne sa colère. Ce n'est pas "excellent" du tout, de parler de sévérité. Mieux vaut être dans la "norme". Quoi qu'il en soit, là où d'étonnants enseignants cro-magnoniens font preuve de sévérité envers les élèves qu'ils corrigent, les résultats des tests PISA sont à la traine. J'ai beau suivre ta rhétorique, je ne vois toujours pas où tu veux en venir. Comme quoi le pragmatisme nord-américain n'est pas forcément mauvais ... What's your point? Veux-tu dire que tous les systèmes éducatifs nord-américains sont pourris et qu'il n'y a plus rien à en tirer? Et quelle est ta solution? On ferme tout, on va chercher des profs en France, ils apportent la lumière aux pauvres nord-américains vautrés dans l'obscurantisme pédagogique? Excuse-moi, je ne suis pas douée pour comprendre des gens qui voient tout en noir ou tout en blanc. Citer
Habitués blackiss ton nez Posté(e) 5 septembre 2011 Habitués Posté(e) 5 septembre 2011 Ah ca tu vois je serais tout a fait d'accord C'est quoi le budget l'armée Canadienne...20 milliards si je me rappelle bien. 20 Milliards pour aller tuer des peuples dans des pays qui nous ont rien fait...comme l'Afghanistan, la Lybie....et qui vont probablement se retourner contre nous quand ils en auront les moyens. T'imagines ce que l'on pourrait faire en éducation, en culture, en santé, en intégration des immigrants etc.... jimmy +1 Citer
Habitués Kweli Posté(e) 5 septembre 2011 Habitués Posté(e) 5 septembre 2011 Dis moi j'ai une question, ils ont des formations ici au Québec les profs pour les garder en éveil si je peux dire, pour qu'ils s'améliorent au niveau de la pédagogie ? Parce que c'est ce qui fait qu'un prof est bon ou pas : s'il arrive a transmettre le plus possible ce qu'il doit transmettre a ses élèves La formation continue est obligatoire pour tous les enseignants (un certain nombre d'heures par années). Cependant, un enseignant poche le restera, la formation et l'expérience n'y changent strictement rien. Comme disait un de mes profs, travailler sur tes points faibles n'arrive qu'à te rendre meilleur ou excellent ... dans tes points faibles justement Citer
Habitués kobico Posté(e) 5 septembre 2011 Habitués Posté(e) 5 septembre 2011 (modifié) À ce que je vois, tu n'es même pas capable d'identifier mon objectif. Sans vouloir te vexer outre mesure, c'est plutôt lamentable. "Ce qui se conçoit bien s'énonce clairement, et les mots pour le dire viennent aisément". Proverbe 100% français. Bla bla bla.... J'énonce plutôt clairement ce que j'ai à dire. Par contre, toi, tu as un prisme dans une racoin de ton cerveau qui t'empêche de faire une lecture adéquate. Cela se nomme préjugé, idée préçoncue ou croyance infondée. Tu es collé à cette idée que je veuille à tout prix défendre le Québec, son système d'éducation, la réussiste aux tests PISA et tout ce que tu voudras y ajouter. Moi,ce qui me botte comme vous dites, c'est de me battre contre l'ignorance crasse, les préjugés, les lieux communs, les raccourcis intellectuels, les jugements à l'emporte-pièce, les discours démagoqiques, enfin, tout ce dans quoi tu excelles! Parler ne fait pas cuire le riz. (proverbe chinois). Modifié 5 septembre 2011 par kobico billbo a réagi à ceci 1 Citer
Habitués yow_lys Posté(e) 5 septembre 2011 Habitués Posté(e) 5 septembre 2011 Débat intéressant.... Je me suis penché sur quelques documents il y a quelques temps déjà pour mieux comprendre.... En France et certainement au Canada aussi, il faut pas oublier que même si c'est privé ils remplissent un rôle de service public.... pour remettre la perspective économique (surtout en France car c'était là dessus que j'avais bouquiné), imaginons que les écoles privées disparaissent du jour au lendemain.... Ben c'est simple le système public ne pourrait géré l'afflux.... Mais pour continuer le cheminement, combien en couterait-il à la société d'éduquer ces enfants soudainement déversés sur le système public?! Donc envoyer un enfant dans une école privée qui respecte le programme de l'état en fait devient, dans cette perspective, ce qu'on peut qualifier de délégation de service public.... Les parents payant pour "l'extra".... plus de prof /élèves, meilleurs locaux, meilleur matériel etc.... C,est ainsi en tout cas que le système est dessiné. La délégation de service public ne fonctionne que si on a des écoles qui respecte le "programme"... D'où le concept Français de "École privée sous contrat".... après il y a les écoles totalement privée qui sont "hors-système". Pour les premières les sommes ne sont pas toujours rondelttes, mais peuvent l'être. Dans le deuxième cas les sommes sont toujours rondelttes De memoire une ecole privee -- donc non sous-contrat -- l'est pendant 5 ans je crois. A elle de montrer qu'elle respecte le programme du Minstere et elle passe ensuite sous contrat (et donc n'importe qui ou groupe peut creer un ecole privee, a eux de trouver le financement pendant les 5 annees que dure le "purgatoir". A la cle, le paiement du salaire des enseignants. Comme tu le dis, ce que payent les parents c'est pour le petit a cote. Cependant -- en France du moins -- le prive sous-contrat recoit plus d'argent qu'il ne devrait. Cela peut etre de par la politique des Conseils Generaux, des Regions ... sous couvert d'egalite. Personne n'ose foutre un gros coup de pieds dans la foumiliere mais il le faudrait pourtant. Dans certaines region, les ecoles sous-contrat recoivent la meme somme que les ecoles publiques mais cerise sur le gateaux, les parents paient une certaine somme tous les mois pour mettre leur gamin dans le prive. Et cette petite cerise fait que le prive sous-contrat est meiux encadre, mieux equipe que le public et a donc une meilleure publicite !. Ahurissant a mes yeux car si a cote tu demandes a ces memes parents de payer un peu plus d'impots pour que le public soit d'un niveau decent, ils refuseront tout net. TOhonu, tu t'égares avec ton 5 an.... À Lyon qui est certainement la capitale de l'école privée il y a des écoles hors contrat deuis toujours..... qui ont dépassé les 5 ans. Je vais pas refaire le débat de l'école Libre en France. Mais oui la cerise sur le gâteau fait que c'est mieux encadré etc.... Mais tu le sais très bien, si tu payes un peu plus d'impôt tu alimente un système non-performant qu'est l'éducation nationale. Les raisons de la meilleure réussite dans les écoles ne tiennent pas que du contexte de l'école, et de la qualité du matériel, mais aussi, et surtout du contexte social de l'élève. Il y a une fantastique étude qui a été faite je crois à chicago sur des dizaines d'années. elle est devenue une référence tant sociologique qu'en économie.... j'essayerai de trouver la source si ça tintéresse. L'autre avantage à ne pas négliger.... une école privée peut virer et choisir ses profs. Ce qui augmente très clairement la qualité de l'enseignement. surtout ce qu'il faut s'enlever de la tête c'est que le privé c'est un truc de riches. J'y suis allé dans le privé, et je venais d'une banlieue à ch**r de Lyon... d'une famille très modeste..... et sur les 10 bus qui amenaient les élèves un paquet venaient justement de l'Est de Lyon.... Pas franchement un repaire de richesse. La plupart était des gens normaux, juste avec des parents qui se serraient un peu la ceinture pour pas que leur gamins atterrissent le collège de merde du quartier ou il y avait les CRS toutes les deux semaines. Alors le discours moralisateur sur payer les impôts, c'est dans un monde idéal, mais le monde ne l'est pas, et des fois quand tu es dans la situation tu dois faire des choix réalistes plutôt qu'idéalistes. À oui.... et tu sais ou irais l'argent du petit surplus d,impôt?! Certainement pas dans les lycées pourris de banlieue.... mais dans les Henry IV de France.... On le sait malheureusement. Bref grand grand débat Citer
Habitués yow_lys Posté(e) 5 septembre 2011 Habitués Posté(e) 5 septembre 2011 okay super t'as raison, t'es le plus fort et le plus beau. On peut passer à autre chose ou bien on doit se farcir tes propos trollesques et pré-pubères pendant encore plusieurs pages?! Citer
Habitués caroline77 Posté(e) 5 septembre 2011 Habitués Posté(e) 5 septembre 2011 (modifié) Le Balladin : Décidémment, je suis totalement fan de ton personnage. A la fois intelligent, rebelle et d'une ironie mordante. Et courageux. Bref avec plus de Le Balladin, le monde serait moins ennuyeux ! Sinon je commence un peu à saisir le "concept" du monde québécois (canadien ?) : une sorte de société où il faut s'efforcer de mettre du positif partout, où tout doit bien aller. Il y a quand même un côté bien-pensant là dedans, totalement irréaliste par rapport à la réalité du monde et des individus. Enfin je trouve. Et est-ce mal pour autant ? Disons qu'il peut y avoir un côté pervers à vivre dans une sorte de société Bisounours, car c'est totalement artificiel et qu'on sait parfaitement que l'Homme est capable du pire. Il y a un côté hypocrite à cela qui me gêne quelque peu. Cela dit, il y a du positif là dedans puisque les gens sont toujours très aimables et très agréables entre eux, au quotidien c'est sympa à vivre. Je te rassure, de là à être attirée par les gens qui passent leur temps à se plaindre (comme tu le dis, il y a des spécialistes !), faut pas non plus exagérer. Mais je trouve qu'un juste milieu convient bien. Parfois les justes vérités sont saines à dire pour évoluer de manière positive, et cela, milieu scolaire ou pas. Apres y'a la France avec son coté jamais content, et son blues a la francaise comme je l'appelle : ou quoi qu'on fasse, quoi qu'on dise, ca va jamais, le changement est espéré et quand il arrive, ça va pas. ? Mais tout le monde n'est pas comme ça ! Uniquement certaines personnes, qui d'ailleurs sont souvent toutes seules car elles font fuir n'importe qui avec leurs plaintes permanentes, passent leur temps à parler de leurs petits malheurs et se foutent totalement de la personne en face. Ce n'est quand même pas tout le monde qui est comme ça, faut pas exagérer. Si la France est la championne du monde en terme d'antidépresseur, faut aussi se demander pourquoi ? Ah bon c'est en France que les gens vont le plus mal ? Voyons, réfléchis au raccourci complètement idiot (désolée) que tu nous fais là. Si les gens prennent trop d'antidépresseurs c'est parce que les généralistes en prescrivent trop et trop longtemps. C'est tellement plus facile et plus rapide d'écrire un nom de médoc sur un papelard à la veuve qui vient de perdre son mari, plutôt que de prendre le temps de faire du soutien psychologique. Idem pour les vieux ("ah docteur je me sens vieillir, je le vis mal") qui sont littéralement BOURRES de traitement psy en maison de retraite. Bref cette généralisation des antidépresseurs est plutôt un énorme scandale qu'autre chose, surtout qu'il a été démontré qu'ils sont inefficaces. Modifié 5 septembre 2011 par caroline77 Citer
Habitués Morgie Posté(e) 5 septembre 2011 Habitués Posté(e) 5 septembre 2011 Pour en revenir a la question: comment evaluer les enseignants et faire ressortir le bon grain de l'ivraie ? 1 - Sur le resultat des eleves aux examens ? Alors l'enseignant dans un etablissement a probleme, avec des eleves a problemes, dont les parents se contre-foutent de ce que font leurs enfants serait moins bien note que l'enseignant qui est dans un bahut mieux cote, avec des eleves moins remuants et des parents qui suivent l'education de leurs enfants. 2 - sur le nombre d'heure que l'enseignant passe dans le bahut ? Sur le nombre d'heures passees dans les bureaux de la direction ? 3 - Comment oter cete manie qu'ont les eleves de dire a ceux qui les suivent "tu as ce prof, il est nul". Et donc commencer une annee en ayant a l'esprit que le prof est nul et que si on ne comprend rien c'est de la faute du prof forcement. 4 - Comment oter de la bouche des parents cette manie de critiquer les enseignants de leurs enfants ou les enseignants en general devant leurs enfants. Vous pensez qu'avec cette attitude le gamin vas ensuite a l'ecole confiant dans sa relation avec l'enseignant si il entend a longueur de repas : tous fainenants, toujours en greve, toujours malades, trop payes, trop de vacances ... Avant de parler "positivisme" pour le gamin, faudrait que ces derniers appliquent la regle pour les enseignants. Lorsque l'on devait critiquer un ensiegnant de mes gamines, on le faisait toujours lorsqu'elles n'etaient pas la. 5 - qui ferait cette evaluation ? Les parents, memes ceux qui ne suivent pas l'education de leur gamins ? les eleves, alors que la relation eleve - enseignant est souvent une ralation qui repose plus sur le sentiment (il ne m'aime pas, je l'adore ...) Ma femme est enseignante, fin de carriere en France donc elle ne peut toucher plus d'argent en fin de mois quoi qu'ellle fasse. Qu'elle ne fasse que son boulot ou qu'elle se demene, c'est le meme salaire. L'incovenient est qu'elle se demene pour ses eleves. Elle aide de plus des jeunes enseignants pour les aiguiller dans leur maniere d'etre avec les eleves, elle est prof-principale donc les problemes a regler c'est elle qui se les tape. Elle se tape de l'administratif pour preparer les budget pour le machin-truc des livres, le bidule de projet photo, les sorties theatres ... parcequ'il n'y a plus le soutient de l'administration puisque une partie des charges est transferee sur les enseignants -- enfin les pigeons comme ma femme qui veulent que ses eleves s'en sortent -- afin d'avoir moins de personnel de direction pour faire des economies. Et malgre cela, que voit-elle lors des reunions parents-profs ? les 5 voir 10 parents sur une classe de 30. Les memes parents qui seront les premiers a participer pour payer une partie de la sortie theatre. Les memes parents qui suivent la scolarite de leur gamins. Et apres on vient demander des comptes aux enseignants sur le faible niveau des eleves ? tohonu soulève un autre aspect du problème qui me semble intéressant : la participation des parents à l'éducation de leurs enfants. J'ai deux amis profs qui nous racontent parfois des tentatives désespérées qu'ils font pour réveiller tels ou tels parents d'élèves à la dérive. Bien souvent sans succès, ou alors pour s'entendre répondre que c'est impossible, que la vie actuelle ne leur laisse pas le temps de surveiller les devoirs des enfants, que c'est le job des enseignants, etc. Vrai ou faux, est-ce plus difficile de nos jours qu'avant de suivre de près la scolarité des enfants, je ne sais pas. Il me semblerait toutefois intéressant que lorsqu'on met en doute la qualité de l'enseignement ce soit en parallèle avec l'encadrement apporté par les parents, comme si l'éducation des enfants était un vrai travail d'équipe enseignants-parents. Citer
billbo Posté(e) 5 septembre 2011 Posté(e) 5 septembre 2011 (modifié) ............. Modifié 5 septembre 2011 par billbo Citer
Invité Posté(e) 5 septembre 2011 Posté(e) 5 septembre 2011 (modifié) Je pense que les problèmes d'éducation ne touchent pas que seulement le Québec. Il faudrait cependant essayer de trouver des solutions pour le Québec en question, en mettant en pratique des mesures authentiques. La plupart des messages que j'ai lu ne mentionnent aucune piste, juste des discours du type "Cocorico", la France est mieux que le Québec... Les Québécois n'ont pas attendu les grands philosophes et intelligents Français pour développer leur système éducatif encore heureux. Chaque système éducatif est différent, comparer donc deux systèmes n'est pas chose facile puisqu'il faut tenir compte de plusieurs critères. Surtout on fait fausse route car c'est n'est pas le but du sujet. Pour revenir au sujet, je pense que les gouvernements devraient imposer un système assez incitatif pour les écoles publiques. En un mot, cela revient à compenser le mérite comme ça se fait dans une entreprise. Harmoniser et rendre les concours pour les enseignants plus sélectifs c'est-à-dire faire le travail à la source. Un enseignant bien formé sera sans doute un bon enseignant pour les enfants. Modifié 5 septembre 2011 par Rocknroll75 Citer
Habitués tohonu Posté(e) 5 septembre 2011 Habitués Posté(e) 5 septembre 2011 TOhonu, tu t'égares avec ton 5 an.... À Lyon qui est certainement la capitale de l'école privée il y a des écoles hors contrat deuis toujours..... qui ont dépassé les 5 ans. Les raisons de la meilleure réussite dans les écoles ne tiennent pas que du contexte de l'école, et de la qualité du matériel, mais aussi, et surtout du contexte social de l'élève. Il y a une fantastique étude qui a été faite je crois à chicago sur des dizaines d'années. elle est devenue une référence tant sociologique qu'en économie.... j'essayerai de trouver la source si ça t'intéresse. Pour les 5 ans l'ecole decide si elle veut ou non passer sous-contrat. Ce n'est pas une obligation .. Si elles ne veulent pas, ce sont reellement des ecoles privees. Les autres n'ont de privees que le nom :-) Je suis preneur pour l'etude .. L'ecole de Chicago en sociologie n'a pas l'air d'etre composee de manchots !! :-) Citer
Habitués tohonu Posté(e) 5 septembre 2011 Habitués Posté(e) 5 septembre 2011 Vrai ou faux, est-ce plus difficile de nos jours qu'avant de suivre de près la scolarité des enfants, je ne sais pas. Il me semblerait toutefois intéressant que lorsqu'on met en doute la qualité de l'enseignement ce soit en parallèle avec l'encadrement apporté par les parents, comme si l'éducation des enfants était un vrai travail d'équipe enseignants-parents. oui et non. Je dirai que our certains parents cela doti etre assez difficile surtotu si ces derniers se debattent avec leurs propres soucis cote boulot, cote pression de la part de l'employeur, le jonglage entre deux boulots eventuellement ou le temps passe dans les transports pour passe d'un boulot a temps partiel a un autre boulot ... "Avant" il y avait plus de temps peut-etre, les etudes le soir, l'encadrement dans les bahuts ? "Aujourd'hui" les gamins sont plus libres, on veut qu'ils grandissent plus vite et qu'ils se prennent en charge. On veut les "responsabiliser" pour leur future vie d'adulte. Mouaips ... j'y vois surtout une occasion pour se debarrasser d'un "fardeau" qu'est le controle de ce que fait son gamin. Citer
Habitués tohonu Posté(e) 5 septembre 2011 Habitués Posté(e) 5 septembre 2011 La plupart des messages que j'ai lu ne mentionnent aucune piste, juste des discours du type "Cocorico", la France est mieux que le Québec... Les Québécois n'ont pas attendu les grands philosophes et intelligents Français pour développer leur système éducatif encore heureux. Surtout kusqu'a present on n'avait pas parle de superiorite d'un peuple sur un autre ... mais c'etait oublier ta presence et ta manie, des que tu peux le faire, de ressortir ton discours anti-francais. On ne peut parler, du moins dans mon cas, que du systeme que l'on connait. Le systeme educatif quebecois, en ce qui me concerne, remonte entre 71 et 74 donc pour ainsi dire je n'ai aucune memoire de ce que j'ai pu vivre en tant que tout-tout petit eleve. Pour le systeme francais, je baignais dedans et j'ai pu voir les travers des enseignants (absenteisme, boisson, j'men foutisme, implication, remise en cause ...) Si tu peux intervenir sans ramener ta haine du francais perpetuelle, cela serait sympa !! Citer
Invité Posté(e) 5 septembre 2011 Posté(e) 5 septembre 2011 La plupart des messages que j'ai lu ne mentionnent aucune piste, juste des discours du type "Cocorico", la France est mieux que le Québec... Les Québécois n'ont pas attendu les grands philosophes et intelligents Français pour développer leur système éducatif encore heureux. Surtout kusqu'a present on n'avait pas parle de superiorite d'un peuple sur un autre ... mais c'etait oublier ta presence et ta manie, des que tu peux le faire, de ressortir ton discours anti-francais. On ne peut parler, du moins dans mon cas, que du systeme que l'on connait. Le systeme educatif quebecois, en ce qui me concerne, remonte entre 71 et 74 donc pour ainsi dire je n'ai aucune memoire de ce que j'ai pu vivre en tant que tout-tout petit eleve. Pour le systeme francais, je baignais dedans et j'ai pu voir les travers des enseignants (absenteisme, boisson, j'men foutisme, implication, remise en cause ...) Si tu peux intervenir sans ramener ta haine du francais perpetuelle, cela serait sympa !! Tu es pathétique, où est la haine anti-française dans mon message. Quelle malhonnêteté intellectuelle de ta part... Citer
Habitués tohonu Posté(e) 5 septembre 2011 Habitués Posté(e) 5 septembre 2011 Pour revenir au sujet, je pense que les gouvernements devraient imposer un système assez incitatif pour les écoles publiques. En un mot, cela revient à compenser le mérite comme ça se fait dans une entreprise. Harmoniser et rendre les concours pour les enseignants plus sélectifs c'est-à-dire faire le travail à la source. Un enseignant bien formé sera sans doute un bon enseignant pour les enfants. Recompenser au merite revient a evaluer un enseignant. Sur quelles bases ? Quels criteres ? Les concours sont selectifs, le CAPES ou l'Agregation ou le PLP ne se passe pas commen'importe quel examen. Bon cote francais, le concours est pas mal costaud car pour le concours externe il s'appuye essentiellement sur la connaissance. Je devrais plutot ecrire s'appuyait car je crois que cela change pas mail avec cette obligation d'avoir un Master II pour enseigner et non plus une license et un passage obligatoire en IUFM. Le concours interne pour les enseignants repose plus sur la pedagogie et un tout petit peu moins sur la connaissance. Un enseignant bien forme cela demande un investissement. De la part de l'employeur et de la part de l'enseignant. Le premier fait totalement defaut en France. Une formation signifie ne pas etre present pendant quelques jours a quelques semaines. Que fait-on des eleves pendant ce temps ? Qui va assurer la formation ? Les netreprises privees de formation ? Qui va payer ? L'Etat ? Ce dernier diminue le personnel 'dencadrement, le personnel de direction, les enseignants pour faire des economies. Alors le paiement des formations pour les enseignantss, il faudra repasser ! Citer
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