Habitués celine17071977 Posté(e) 1 février 2011 Habitués Posté(e) 1 février 2011 (modifié) En pleine discussion avec mon "chum" à propos du départ vers le québec,il s etrouve que le doute est là,une grosse trouille noire qui l'envahit,et je ne sais que trop répondre à cette trouille profonde...bien sur le doute aussi pour moi,mais à des proportions bien plus concretes,,j'éssaye de le rassurer mais c'est vrai aussi,que tout laisser et partir avec des enfants,bref une tonne de responsabilités sur le dos,çà fait peur,et cette peur,il ya des jours où je la comprends,alors je lui dis tout simplement qu'on peut rester là si vraiment c'est son choix.Tout çà c'est compliqué à expliquer:Alors ma question sans détour pour ceux qui ont déjà immigré et ceux qui s'appretent à le faire:Le doute l'avez vous ressenti aussi lourd et pesant?merci pour vos réponses Modifié 1 février 2011 par celine17071977 Citer
Invité Posté(e) 1 février 2011 Posté(e) 1 février 2011 Oui et quand on décide d'immigrer, souvent, le doute ne nous quitte plus et on a à vie, le cul entre deux chaises J'ai pas douté au moment de partir car j'étais à la base partie pour une expérience d'un an (5 ans plus tard je suis toujours là et bientôt canadienne ) quoi que j'ai beaucoup pleuré le jour du départ, en me demandant ce que j'étais en train de faire ! Ensuite si vous décidez d'immigrer, il y a des chances pour que le doute revienne régulièrement... perso j'ai eu un GROS passage à vide après 2 ans ici (mais vraiment gros, sans mon chum, j'aurais fait ma valise c'est sûr ), puis depuis, ça va, ça vient... Mais je sais pertinemment que si finalement on décide un jour de rentrer en France, on aura le doute perpétuel de la bonne décision, on SAIT que le Québec nous manquera... On voudrait tellement pouvoir allier les deux : la France et le Québec Citer
Habitués isseo17 Posté(e) 1 février 2011 Habitués Posté(e) 1 février 2011 Ah !!!! Le doute ! C'est une étape obligatoire et même salutaire , d'une immigration. Tout le monde passe par là, surtout quand il y a des enfants dans l'aventure. C'est l'occasion de remettre vraiment à plat vos motivations. Repeser le pour et le contre, effacer un peu de rêve devant la réalité. C'est le temps des listes à trois colonnes : ce que je perds, ce que je veux gagner, ce que je pense réellement possible compte tenu des infos que j'ai. On peut y ajouter une autre liste : ce que je suis prêt à perdre pour gagner telle chose ( exp : je perds mon statut social contre un mode de vie plus agréable, ou un confort moindre pour ne plus avoir mes beaux parents sur le dos... ) Il vous faut être clairvoyants, c'est vrai. Que cherchez-vous vraiment ? un dépaysement ? Est-ce qu'un changement de région ne suffirait pas ? Non ? Pourquoi?....etc. Quand votre cheminement sera fait à deux, vous aurez étaler vos peurs et vos espoirs, et vous pourrez juger en conscience si le jeu en vaut la chandelle. Pour nous, ce qui a remporter le morceaux, c'est qu'on s'est dit qu'on ne voulait surtout pas vivre avec un regret du style : on aurait pu, et on ne l'a pas fait.... On préférait vivre avec la pointe du : c'était une erreur, mais au moins on a essayé. Il y avait aussi un peu de fierté du style : on a osé tenter l'aventure et on va jusqu'au bout . On avait besoin de se prouver à tous les deux ( et aux autres) qu'on était capables de cette folie, nous les jeunes !!! Pour les enfants, nous étions certains que de toute façon, que ça marche pour un bout de temps ou que l'on rentre rapidement, le profit qu'ils en tireraient au niveau personnel ( ouverture d'esprit, découverte, apprentissage de l'autre etc...) valait bien l'année éventuelle qu'ils perdraient dans leurs études si nous devions les réinsérer dans le système français. Un peu comme les familles qui prennent une année sabbatique pour faire le tour du monde. C'était aussi grisant pour eux de partir à l'aventure, même si pour cela on doit passer par des moments un peu douloureux ( séparation...). eux aussi peuvent dire : on a été capables de vivre ça , et ça nous a fait grandir. Voilà. C'est un challenge très personnel. Je pense qu'il y a des moments dans la vie, où on est capables de vivre ce genre de chose, et d'autres où il vaut mieux reculer. L'important c'est de partir "en conscience", de savoir pourquoi on le fait, et d'être sûrs d'être prêt à en accepter les conséquences. Reculer n'est absolument pas un manque de courage : ça peut être aussi une preuve de raison. C'est de ne pas se poser de question qui serait vraiment du n'importe quoi ! J'ai toujours dit, et je le redis 6 ans après : nous sommes très heureux ici, notre cadre de vie est exceptionnel, nos enfants sont biens etc..., mais jamais je ne conseillerais à qui que ce soit à suivre le même chemin que nous. Nous avons passé de durs moments que nous avons surmontés, mais comme je pense qu'on ne peut pas faire l'économie de ce genre de passes difficiles en immigrants, jamais je ne pousserais quelqu'un à s'engager là dedans. Pour aller au bout, il faut que la décision soit personnelles et jaugée à la mesure de ses propres capacités. Citer
Habitués addoul Posté(e) 1 février 2011 Habitués Posté(e) 1 février 2011 Oui et quand on décide d'immigrer, souvent, le doute ne nous quitte plus et on a à vie, le cul entre deux chaises J'ai pas douté au moment de partir car j'étais à la base partie pour une expérience d'un an (5 ans plus tard je suis toujours là et bientôt canadienne ) quoi que j'ai beaucoup pleuré le jour du départ, en me demandant ce que j'étais en train de faire ! Ensuite si vous décidez d'immigrer, il y a des chances pour que le doute revienne régulièrement... perso j'ai eu un GROS passage à vide après 2 ans ici (mais vraiment gros, sans mon chum, j'aurais fait ma valise c'est sûr ), puis depuis, ça va, ça vient... Mais je sais pertinemment que si finalement on décide un jour de rentrer en France, on aura le doute perpétuel de la bonne décision, on SAIT que le Québec nous manquera... On voudrait tellement pouvoir allier les deux : la France et le Québec C'est vraiment le même parcour que toi ,coté doute ,décision . Pour dire que oui c'est notre choix mais tu vas surement gagner des choses mais tu vas en perdre en mm temps ,ça nous rend malade parfois . C'est bien dit on voudrait tellement pouvoir allier les 2 La période où on avait les visas ,c'est là qui a commencé le doute . Mais il faut pas trop analyser les choses . Il faut dire ,ok on fonce ,et hop une apnée C'est ça qu'il faut ,puis donner le temps pour la réussite de notre immigration ,surtout pas comparer tout le temps entre l'ancienne et la nvelle vie ...surtout pas tout de suite. Citer
Habitués Kweli Posté(e) 1 février 2011 Habitués Posté(e) 1 février 2011 Ah, le doute! Même aujourd'hui, je l'ai toujours. Même si j'ai remonté un peu la pente par rapport au début (emploi dans mon domaine pas trop mal payé, achat d'une maison, très bonne scolarité pour les enfants, un bon réseau, etc.) Je me questionne toujours sur le bien fondé d'avoir planté là ma famille, une carrière, une maison entièrement payée, pour venir endurer des températures de -40 et une hypothèque sur 25 ans. Surtout avec la gratitude légendaire des ados (principale raison de notre immigration) qui nous disent: si on est là, c'est pas notre choix, c'est le vôtre! Citer
Habitués laureenfr Posté(e) 1 février 2011 Habitués Posté(e) 1 février 2011 Ah !!!! Le doute ! C'est une étape obligatoire et même salutaire , d'une immigration. Tout le monde passe par là, surtout quand il y a des enfants dans l'aventure. C'est l'occasion de remettre vraiment à plat vos motivations. Repeser le pour et le contre, effacer un peu de rêve devant la réalité. C'est le temps des listes à trois colonnes : ce que je perds, ce que je veux gagner, ce que je pense réellement possible compte tenu des infos que j'ai. On peut y ajouter une autre liste : ce que je suis prêt à perdre pour gagner telle chose ( exp : je perds mon statut social contre un mode de vie plus agréable, ou un confort moindre pour ne plus avoir mes beaux parents sur le dos... ) Il vous faut être clairvoyants, c'est vrai. Que cherchez-vous vraiment ? un dépaysement ? Est-ce qu'un changement de région ne suffirait pas ? Non ? Pourquoi?....etc. Quand votre cheminement sera fait à deux, vous aurez étaler vos peurs et vos espoirs, et vous pourrez juger en conscience si le jeu en vaut la chandelle. Pour nous, ce qui a remporter le morceaux, c'est qu'on s'est dit qu'on ne voulait surtout pas vivre avec un regret du style : on aurait pu, et on ne l'a pas fait.... On préférait vivre avec la pointe du : c'était une erreur, mais au moins on a essayé. Il y avait aussi un peu de fierté du style : on a osé tenter l'aventure et on va jusqu'au bout . On avait besoin de se prouver à tous les deux ( et aux autres) qu'on était capables de cette folie, nous les jeunes !!! Pour les enfants, nous étions certains que de toute façon, que ça marche pour un bout de temps ou que l'on rentre rapidement, le profit qu'ils en tireraient au niveau personnel ( ouverture d'esprit, découverte, apprentissage de l'autre etc...) valait bien l'année éventuelle qu'ils perdraient dans leurs études si nous devions les réinsérer dans le système français. Un peu comme les familles qui prennent une année sabbatique pour faire le tour du monde. C'était aussi grisant pour eux de partir à l'aventure, même si pour cela on doit passer par des moments un peu douloureux ( séparation...). eux aussi peuvent dire : on a été capables de vivre ça , et ça nous a fait grandir. Voilà. C'est un challenge très personnel. Je pense qu'il y a des moments dans la vie, où on est capables de vivre ce genre de chose, et d'autres où il vaut mieux reculer. L'important c'est de partir "en conscience", de savoir pourquoi on le fait, et d'être sûrs d'être prêt à en accepter les conséquences. Reculer n'est absolument pas un manque de courage : ça peut être aussi une preuve de raison. C'est de ne pas se poser de question qui serait vraiment du n'importe quoi ! J'ai toujours dit, et je le redis 6 ans après : nous sommes très heureux ici, notre cadre de vie est exceptionnel, nos enfants sont biens etc..., mais jamais je ne conseillerais à qui que ce soit à suivre le même chemin que nous. Nous avons passé de durs moments que nous avons surmontés, mais comme je pense qu'on ne peut pas faire l'économie de ce genre de passes difficiles en immigrants, jamais je ne pousserais quelqu'un à s'engager là dedans. Pour aller au bout, il faut que la décision soit personnelles et jaugée à la mesure de ses propres capacités. Très beau message Isseo. Je te rejoins, le doute on l'a tous eu, et heureusement c'est ce qui nous fait nous poser les bonnes questions sur nos choix mais aussi nous pousse à aller de l'avant et à se surpasser. Comme Isseo, je dirais que la grande raison qui m'a poussé est que je préfèrerais avoir des remords de l'avoir fait que des regrets de me dire et si je l'avais fait. Moi aussi je ne conseille à personne de le faire, à personne je dis "ah oui ca va etre super" parce que non c'est dur et tout le monde n'est pas fait pour cela, faut pas se leurrer, et quand j'entends des amis ou meme mes parents me dire "oui mais tu es bien la bas", ils ne voient que le coté immergé de l'iceberg que la face que je veux bien leur faire voir, pas celle ou on se demande comment on va remonter la pente. Oui on est bien ici mais je n'oublie jamais ce que j'ai laissé la bas, c'est pas tous les jours faciles et des moments de doutes et de grands doutes ou d'un seul coup on a envi de faire sa valise et repartir ou encore en vacances en France, pas envi de rentrer au Canada, de quitter sa famille, ca arrive et ca arrivera encore, pas juste en quittant son pays. Je déforme la phrase de Marionnette : on a vraiment le cul entre deux océans et on espère que les avions iront plus vite dans quelques années (ou un train sous l'Atlantique super-sonique) pour que la traversée soit moins longue. Ce qui ne faut pas oublier, c'est si ca ne marche pas ici (et je ne vous le souhaite pas), y'aura toujours moyen de rentrer en France et il ne faudra pas avoir honte d'avoir essayé contrairement à ceux qui se demandent encore "et si on avait fait ci ou ca..." Citer
Habitués Cherrybee Posté(e) 2 février 2011 Habitués Posté(e) 2 février 2011 Oh que oui! D'autant que moi, c'était mes 3 enfants que je laissais derrière moi (majeurs et en couple), ainsi que ma famille et mes parents âgés. Je suis partie moitié par amour (un chum québécois qui dépérissait en France) et moitié parce que je ne trouvais plus de travail en France. (et que chum m'avait promis-juré que j'en trouverais ici). Mais 3 mois après mon arrivée, j'ai compris que j'avais enfin trouvé l'endroit où je pouvais m'épanouir et que j'allais y rester pour un bon moment. C'était il y a plus de 4 ans. Ce qui me passe par la tête, aujourd'hui? Ce foutu sentiment de culpabilité quand un de mes parents est malade et que je sais qu'il me faudra plusieurs jours pour organiser un voyage s'ils ont besoin de moi. La tristesse de ne pas toujours être là aux moments importants que vivent mes enfants. (Je m'efforce d'y être chaque fois, mais on ne peut pas partir plus d'une fois par an). Mais je reconnais aussi que, quand je reviens au pays et que j'y passe quelques jours, j'ai la piqûre de rappel et je comprends vite pourquoi je l'ai quitté. Alors, de la culpabilité, oui, de la mélancolie, oui. Mais du doute et du regret, ça, non, jamais! Le regret aurait plutôt été de ne pas l'avoir fait. J'aurais eu le sentiment de passer à côté de quelque chose. Courage à vous! Citer
Habitués laureenfr Posté(e) 2 février 2011 Habitués Posté(e) 2 février 2011 quand je reviens au pays et que j'y passe quelques jours, j'ai la piqûre de rappel et je comprends vite pourquoi je l'ai quitté. C'est vrai ça. J'en parlais à ma coloc' quand j'étais en France pour Noel, je lui disais, il me suffit de 3 jours en France pour me rendre compte que j'ai bien fait de partir et d'une semaine pour me dire : je fais ma vie au Canada !!! (meme si c'est pas sur mais l'idée revient toujours quand je suis en France) Le retour aux sources me permet de confirmer mes choix Meme si y'a toujours ce pincement au coeur de quitter les siens, y'a toujours quand meme l'envi de rentrer chez soi Citer
Habitués isseo17 Posté(e) 2 février 2011 Habitués Posté(e) 2 février 2011 Oui, je crois que l'appel du "chez soi" est toujours assez fort pour nous consoler d'y revenir... Heureusement! Mais pour ma part, je pense que si le "chez moi" était en France et que je vienne passer des vacances ici, j'aurais la même impression. C'est le fait de retrouver mon cocon, mes habitudes, mes affaires, mon quotidien, qui m'appelle. Où que soit tout cela.... On vit avec le doute, comme le dit Kweli. Mais pour moi, il vaut mieux cela qu'une certitude d'être passé à coté . De toute façon, partis ou pas, on vivra toujours avec un doute au fond du coeur : ai-je bien fait ? C'est la vie... Le jour où le doute devient trop fort, quand il envahit notre vie et commence à gâcher nos meilleurs moments...ben pour moi, il est temps de lâcher prise, et soit de rentrés, si on est déjà partis, soit de ne pas partir si le pas n'est pas franchit.Le tout est une question de dosage, il me semble. Citer
Habitués assialand Posté(e) 2 février 2011 Habitués Posté(e) 2 février 2011 plus que le doute, l'incertitude, es ce le bon choix, vais je le regretter un jour??? même si je vais en famille, je quitterai ma famille la vraie , mes amis, mon travail, ma petite maison, mes voisines, les lieux chéris de mon enfance, mes souvenirs à chaque coin de rue, ma ville, mon village, my hometown, et bien sûr mon Algérie, ma patrie, son soleil, ses plages, les cris d'enfants dans la rue, oui surtout cela, ici les enfants jouent dehors devant la maison, de mon bureau, y'a toujours les enfants qui courent derrière un ballon, qui jouent à la marelle dessiné à même le trottoir, leurs cris de joie enfantine....tout cela je le quitterai on a de grands rêves, qu'on embellissent qu'on rend merveilleux, car on y tient , on veux toujours mieux, plus haut, plus grand..toujours et je quitte tout, pour partir à l'inconnu, rechercher une location alors que je suis chez moi, rechercher du travail alors que j'en ai, quitter le soleil et la mer bleu, pour le froid ..quitter ceux que j'aime vraiment, et qui m'aiment tout pareil pour des gens que je ne connais pas qui voudront pas me connaître, ....quitter ces cris innocents pour un silence qui me dit tout le temps " tu n'es pas chez toi...." l'homme cet animal voyageur, qui s'en va chercher ....et il cherche , cherche, pour finalement trouver que ce qu'il cherchait il l'avait en sa possession, mais il l'a perdu en cours de route.. voilà à quoi ressemble le délire de quelqu'un qui doute ....bon vent.. Citer
Habitués sora Posté(e) 3 février 2011 Habitués Posté(e) 3 février 2011 Même moi qui est canadienne de naissance doute de temps à autres de notre décision d'être rentrer chez moi plutôt que d'être rester en France. Et puis, je me souviens des raisons de notre retour et ça passe... À chaque fois que je rentre en France, les premiers jours j'ai envi de me réinstaller, mais au bout de trois semaines mon époux et moi on souhaite rentrer en courant ! Pour le moment notre vie ici nous plaît beaucoup plus, on a chacun un travail et une maison ! Je crois que le doute est toute à fait normal lorsqu'on quitte son pays, après il faut voir s'il nous habite constamment ! Citer
Habitués celine17071977 Posté(e) 3 février 2011 Auteur Habitués Posté(e) 3 février 2011 Merci pour vos réponses!!!Ouui,le regret de ne pas l'avoir fait ,çà c'est bien quelque chose que j'aurais vraiment du mal à supporter,et c'est vrai que tous les jours je me languis,je me dis "demain sera meilleur" mais dans le fond je me dis"faut pas que çà dure trop",j'ai toujours eu cette envie de quitter la france,pour moi c'est pas nouveau....Nous on le sait on n'attend rien d'un avenir en france,c'est tout vu,donc c'est là que çà bloque...on n'a pas le choix et quelque part on se dit"bien sur qu'on l'a le choix" mais il ne nous satisfait pas du tout...alors en plus avec les enfants çà se rajoute ,et à la fois on s edit que pour eux aussi çà serait leur donner plus d echance de réussite dans la vie...ce qu'on a à perdre on le sait,ce qu'on a à gagner concretement c'est pas évident tant qu'on l'a pas fait...pas facil tout çà à gérer... Citer
Habitués caroline77 Posté(e) 4 février 2011 Habitués Posté(e) 4 février 2011 Les enfants canadiens ont-ils plus de chances de réussite que les enfants français ? Citer
Habitués La Féline Posté(e) 17 février 2011 Habitués Posté(e) 17 février 2011 Mais je sais pertinemment que si finalement on décide un jour de rentrer en France, on aura le doute perpétuel de la bonne décision, on SAIT que le Québec nous manquera... On voudrait tellement pouvoir allier les deux : la France et le Québec Exactement ! Même si j'ai décidé et suis partie seule, des doutes et des questions, je pense que n'importe quel immigrant en a. C'est sûr qu'avec conjoint(e) et enfant(s), ça doit être encore moins évident (de se dire que si on échoue, on entraîne toute la famille avec soi). Mais je crois que déjà le fait de sauter le pas, même si ça ne se passe pas tout à fait comme on l'avait rêvé, ça ne peut pas être considéré comme un échec. Effectivement, quand je suis partie, je me suis dit : "Et si ça ne marche pas ? Si je ne trouve pas de boulot, n'arrive pas à m'adapter, m'intégrer ?..." Je rentre chez moi et puis c'est tout ! Au moins, j'aurais été voir, j'aurais essayé et donc je n'aurais pas de regrets en me disant un jour : "quand j'étais plus jeune, j'avais ce rêve..." Après, c'est sûr, ça dépend de chacun d'entre nous. On a tous des attentes, des ambitions, des souhaits différents et on avance dans la vie selon les choix qu'on fait mais aussi nos qualités, nos défauts, nos traits de caractères. Tout ça peut avoir une incidence sur le fait de s'adapter et s'intégrer plus ou moins rapidement. En fait, avant de faire le choix de vivre cette expérience, je crois qu'il faut bien se connaître soi-même. Mais des fois, on peut être surpris en découvrant qu'on est plus fort et plus débrouillard qu'on ne le pensait (dans mon cas, ç'a été une double réussite de prouver ça à ma famille... et à moi-même !) En tout cas, tout ça pour dire que c'est un beau défi, une belle expérience dans une vie, peut-être pas à la portée de tous mais quand on s'en donne les moyens et qu'on a de la volonté et qu'on y croit, il n'y a pas de raison que ça se termine en échec. Et effectivement, quand on ressent cette "piqure de rappel" en rentrant quelques jours au pays, ça nous confirme qu'on a fait le bon choix ! cassis a réagi à ceci 1 Citer
Habitués celine17071977 Posté(e) 21 février 2011 Auteur Habitués Posté(e) 21 février 2011 oui,vous avez tous raison,il y avait un détail qu'on n'avait pas pris en compte"la possibilité de revenir"comme si dans mon esprit c'était"on part on réussit c'est tout,y'a pas à calculer 150ans"mais l'échec,non,çà n'avait pas lieu d'etre,surtout quand on sait tout ce qu'il faut passer pour y arriver..;alors non je ne m'étais pas questionné sur l'échec,et à force de questions seule à moi meme...je suis arrivée à cette fameuse question:"et si on se loupe?"La possibilité de revenir en france ne m'était pas encore venue à l'esprit...et là,forcément le doute se dissipe;on a droit à l'échec,à nous d'assumer;sans autres considérations,point.Si on ne part pas on aura le doute en permanence,alors cette question et vos réponses m'ont ouvert les yeux,je vous remercie bien,vous m'avez regonflé à bloc,merci merci!!! Citer
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