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Bonjour à tous,

Je viens d'entendre cela en revenant de Montréal:

"La pénurie d'infirmières

Il manque actuellement plus de 4 000 infirmières. Les impacts de cette pénurie sont importants : horaires insoutenables, obligation de faire des heures supplémentaires, épuisement professionnel pour nos membres, délais supplémentaires dans les établissements de santé, lits fermés, manque de ressources pour les soins à domicile à la population, etc.

Au cours des 4 prochaines années, des milliers d'infirmières pourront prendre leur retraite. Des milliers d'autres quitteront le réseau public pour les entreprises privées de placement en soins où il est possible de choisir ses horaires. Beaucoup d'autres quitteront tout simplement la profession. Si rien n'est fait maintenant, il manquera 15 000 infirmières dans le réseau public à très court terme. Dans ce contexte, il sera impossible de garantir que chaque citoyenne et chaque citoyen pourra avoir accès aux services infirmiers au moment où elle ou il en aura besoin.

Récemment, les médecins spécialistes, les médecins omnipraticiens et plusieurs spécialistes de la santé ont indiqué publiquement qu'il sera impossible de garantir un réseau public de santé efficace sans régler la pénurie d'infirmières. Il est donc essentiel d'intéresser un grand nombre de jeunes femmes et de jeunes hommes à la profession. Il est aussi nécessaire de mettre en place les conditions nécessaires pour que les infirmières demeurent dans le réseau public ou retardent leur départ à la retraite de quelques années. Mais comment faire alors que les horaires actuels ne permettent pas d'avoir une vie familiale normale? Comment faire lorsqu'on les oblige à travailler 16 heures consécutives, souvent sans préavis? Comment faire lorsqu'on constate le nombre effarant d'infirmières en épuisement professionnel ou sur le point de l'être?

La bataille que mène actuellement la FIQ dépasse le simple intérêt de ses membres : elle concerne toute la population. Nous demandons donc aux citoyennes, aux citoyens, aux organismes, aux associations et aux groupes de signer cette pétition pour signifier leur adhésion aux véritables enjeux de cette négociation et pour démontrer l'importance accordée à l'intégrité de notre réseau de santé.

Je n'ai pas l'habitude de signer des pétitions à tout va, mais là, je crois que ça en vaut vraiment la peine. Pour nous, qui sommes déjà arrivés, pour vous qui allez arriver avec vos enfants, pour tous."

Le texte initial et la pétition à signer, c'est ici:

http://appuyonslafiq.qc.ca/

Merci de votre intérêt et de votre mobilisation

Modifié par Cherrybee
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et up!

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Il ne manque pas d'infirmières au Québec; il manque des filles capables de travailler à temps plein

En passant, ca va bien en France?

Santé effondrée

«Quand on se regarde, on se désole. Quand on se compare, on se console.» -- Daniel Johnson

Lise Payette 25 juin 2010 Santé Notre système de santé va-t-il s'effondrer? Probablement. On peut bien faire semblant de ne rien voir, mais il faut faire preuve d'un réel optimisme pour penser que les choses vont vraiment s'améliorer dans nos hôpitaux dans un avenir prévisible. C'est plutôt le contraire qui nous pend au bout du nez. Malgré les sommes d'argent fabuleuses investies durant les dernières années pour tenter de sauver ce qui peut encore l'être, la «santé» est devenue un gouffre sans fond. Dur constat pour un problème qui ne semble pas avoir de solution évidente.

La consolation, si c'en est une, vient du fait que nous ne sommes pas les seuls touchés par cette prédiction. La France connaît aussi des problèmes énormes dans le domaine de la santé. J'ai pu visionner récemment une émission de Canal+ qui avait pour titre La Santé sous tension et qui aurait pu être tournée au Québec tellement on s'y retrouvait. En l'an 2000, l'Organisation mondiale de la santé avait choisi le système de santé français comme étant le meilleur au monde.

Dix ans plus tard, que reste-t-il de tout cela? Une immense déception. Le système français coûte de plus en plus cher et soigne de plus en plus mal. Les raisons qu'on donne pour expliquer le phénomène sont les mêmes qu'ici: le vieillissement de la population et le manque d'argent. Des régions de France sont sans médecins, comme ici. Partout, il y a des listes d'attente, les soignants sont gourmands et les médecins n'hésitent pas à demander à être payés sous la table, en comptant et en secret. Tout le monde a compris que si on est riche, ça va plus vite. La médecine à deux vitesses est bien installée et rien ne permet de dire que ça va changer.

Il y a, comme par hasard, beaucoup plus de médecins sur la Côte d'Azur qu'ailleurs en France: un médecin pour 250 habitants. Il n'y a rien là de surprenant.

Les autorités françaises regardent ailleurs pour voir comment d'autres pays s'en sortent. Ils envient le système suédois et même le système anglais où, dit-on, les médecins n'ont plus l'entière liberté de s'installer où bon leur semble, mais doivent répondre aux besoins de la population. J'imagine le débat que ça ferait ici. Quand on sait, en plus, que dans ces deux cas, le paiement à l'acte a été aboli et que les médecins sont salariés. Ceux qui lisent cette chronique se sont déjà étouffés, c'est sûr...

Ce qui m'a fait plaisir en voyant cette émission, c'est de constater que la télé peut encore dire la vérité, toute la vérité, rien que la vérité. La santé va peut-être s'effondrer en France, mais la liberté de presse n'est pas trop menacée. Il est vrai que ce ne sont pas les émissions qui attirent les plus gros auditoires, mais elles existent et sur un sujet comme la santé qui finit par toucher tout le monde, l'émission a fait un bon succès.

Je me sentirais rassurée si je savais qu'ici aussi on regarde la vérité en face et qu'on cesse de nous servir de la bouillie pour les chats au lieu de la vraie information. Comment voulez-vous qu'on trouve les solutions si personne ne nous dit où est vraiment le problème?

Mobilisation des femmes

Elles s'appellent Marie-Laure, Françoise ou Mathilde. Elles n'ont pas 30 ans. Je les ai rencontrées dans des villes où on a encore le temps de discuter. Elles se remobilisent, car comme ici elles sentent pour la première fois depuis 1975 et la loi Veil sur l'interruption de grossesse que leurs gains sont menacés. Elles font partie de ces jeunes femmes qui ont cru, comme nous, que ce qui était gagné ne serait jamais remis en question. Grave erreur.

Par exemple, en France, beaucoup de femmes ont le sentiment de rencontrer de vraies difficultés quand il s'agit d'avortement. Le nombre de centres offrant l'interruption volontaire de grossesse (IVG) n'a cessé de diminuer. L'Internet, où n'importe qui peut dire n'importe quoi, devient la ligne d'attaque privilégiée des opposants qui ont repris du service et qui s'en donnent à coeur joie dans les menaces aux candidates à l'IVG. Les promesses faites par les autorités de l'époque d'assurer une bonne information au sujet de la contraception n'ont pas été tenues, si bien que le nombre d'avortements, s'il n'a pas augmenté, n'a pas diminué non plus.

Simone Veil, maintenant à l'Académie française, pourrait choisir d'intervenir. Le fera-t-elle? Les jeunes femmes françaises, qui cherchent des appuis, seraient sans doute heureuses de la voir à leurs côtés..

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Il ne manque pas d'infirmières au Québec; il manque des filles capables de travailler à temps plein

En passant, ca va bien en France?

Et ? En quoi que ce soit mieux ou moins bien en France ou au Japon apporte quelque chose à la question de la pénurie d'infirmiére au Québec ?

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Il ne manque pas d'infirmières au Québec; il manque des filles capables de travailler à temps plein

En passant, ca va bien en France?

Et ? En quoi que ce soit mieux ou moins bien en France ou au Japon apporte quelque chose à la question de la pénurie d'infirmiére au Québec ?

+1 :good:

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Posté(e) (modifié)

Il ne manque pas d'infirmières au Québec; il manque des filles capables de travailler à temps plein

En passant, ca va bien en France?

Et ? En quoi que ce soit mieux ou moins bien en France ou au Japon apporte quelque chose à la question de la pénurie d'infirmiére au Québec ?

Ben notre GrosGeorges ne m'a pas écouté, je lui ai proposé d'aller à la pêche mais bon...il ne veut pas :lol:

PetitGeorges déteste tout le monde, je le plains :P

Modifié par macipsa13
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Posté(e) (modifié)

Il ne manque pas d'infirmières au Québec; il manque des filles capables de travailler à temps plein

En passant, ca va bien en France?

Et ? En quoi que ce soit mieux ou moins bien en France ou au Japon apporte quelque chose à la question de la pénurie d'infirmiére au Québec ?

Y'a pas de pénuries d'infirmières au Québec; 40% des filles travaillent à temps partiel.

Y'a un problème d'organisation du travail,

Y'a un problème de syndicat (maudit modèle soviétique)

Mais il ne manque pas d'infirmières au Québec<

Il manque très peu de médecins aussi. C'est une autre légende urbaine

Je parle du système français parce que j'ai souvent entendu des Français dire que leur système était meilleur que le notre. Mais d'après ce que je vois, là aussi y'a des problèmes

Modifié par Grosgeorges
  • Habitués
Posté(e)

Y'a pas de pénuries d'infirmières au Québec; 40% des filles travaillent à temps partiel.

Y'a un problème d'organisation du travail,

Y'a un problème de syndicat (maudit modèle soviétique)

Mais il ne manque pas d'infirmières au Québec<

Il manque très peu de médecins aussi. C'est une autre légende urbaine

je ne pensais pas qu'on puisse dire autant de conneries au cm2....

C'est qui ce Grosgeorges...un troll de plussss ou bien l'alter égo de volvic/puma

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Il ne manque pas d'infirmières au Québec; il manque des filles capables de travailler à temps plein

En passant, ca va bien en France?

Et ? En quoi que ce soit mieux ou moins bien en France ou au Japon apporte quelque chose à la question de la pénurie d'infirmiére au Québec ?

Y'a pas de pénuries d'infirmières au Québec; 40% des filles travaillent à temps partiel.

Y'a un problème d'organisation du travail,

Y'a un problème de syndicat (maudit modèle soviétique)

Mais il ne manque pas d'infirmières au Québec<

Je n'ai pas trouvé nécessaire de répondre jusqu'à présent sur les autres fils de discussion, mais là, je connais le sujet, je suis en rapport avec le milieu médical et l'organisation des soins.

Donc, je ne dirai qu'une chose: quand on a pour seule référence les gros titres des journaux ou les brèves de comptoir, on se fait petit (ou mince, c'est selon) et surtout ON NE SE LA RAMÈNE PAS.

Désolée pour ceux que les majuscules dérangent.

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Et moi, je me demande si GrosGeorges - A_bout-de-nerf ...... :innocent:

Aussi suave l'un que l'un ... :fool: ... Et jamais ensemble sur le forum :spiteful:

Modifié par Cherrybee
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Et moi, je me demande si GrosGeorges - A_bout-de-nerf ...... :innocent:

Aussi suave l'un que l'un ... :fool: ... Et jamais ensemble sur le forum :spiteful:

Je sais, pas il s'énerve à chaque fois ce pauvre gars... il doit etre stressé que le diable toute la journée et il se défoule sur ce forum... t'aurais pas un médicament pour lui faire baisser la tention a ce pauvre gars Cherrybee ?

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Et moi, je me demande si GrosGeorges - A_bout-de-nerf ...... :innocent:

Aussi suave l'un que l'un ... :fool: ... Et jamais ensemble sur le forum :spiteful:

Je sais, pas il s'énerve à chaque fois ce pauvre gars... il doit etre stressé que le diable toute la journée et il se défoule sur ce forum... t'aurais pas un médicament pour lui faire baisser la tention a ce pauvre gars Cherrybee ?

Un peu de Ritalin peut-être ? :innocent:

  • Habitués
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et quand on sais que 40 % des infirmière sont sur les antidépresseur ,,, ça n,aide pas beaucoup leur productivité ,,

tien pourquoi ne pas couper leur salaire de moitier ,,, et surtout les empêcher de prendre les pilules destiner au patient ,,

Heureusement que tous les parrains canadiens ne sont pas comme toi. Je la plains d'avance ta pauvre femme d'avoir à supporter un chialeux comme toi! :P

Posté(e)

et quand on sais que 40 % des infirmière sont sur les antidépresseur ,,, ça n,aide pas beaucoup leur productivité ,,

tien pourquoi ne pas couper leur salaire de moitier ,,, et surtout les empêcher de prendre les pilules destiner au patient ,,

Heureusement que tous les parrains canadiens ne sont pas comme toi. Je la plains d'avance ta pauvre femme d'avoir à supporter un chialeux comme toi! tongue.gif

tout à fait d'accord avec toi cherrybee.

  • Habitués
Posté(e)

Ca fait qd même peur de voir comme le métier d'infirmière est respecté par les patients, ouf!!!! J'ai eu la chance de bénéficier des soins des infirmiers et infirmières du Qc à la naissance de mon fils, et c'était vraiment des perles, et ce, malgré qu'elles soient TOTALEMENT débordées. Rien à voir avec le médecin que tu vois 5 minutes, elles, elles prenaient le temps de nous aider. Et que dire des adorables et compétentes infirmières en périnatalité des CLSC (ça se voit que j'aime mon infirmière... j'ai pas de smiley pour l'exprimer en image!). Au Québec, on a plus de chance d'interagir avec des infirmières que de médecins en cas de problème de santé (pensez à la ligne info-santé 811), respectons leur travail !

Non, elles ne font pas que "donner des p'tites pilules" Mr à bout de nerfs, elles font des injections, placent des perfs, font des soins de première ligne, et le plus important, font bénéficier les patients de leur soutien et de leurs connaissances ( et non, ce ne sont pas les infirmières qui changent les couches, ce sont les préposées...)

Posté(e)

Ce qui se passe en France, c'est en France. Moi je demeure au Québec, alors je suis davantage préoccupée de ce qui se passe ici. Ma copine de Marseille a des problèmes de santé en ce moment ... et quand je vois la vitesse à laquelle ça bouge et qu'on s'occupe d'elle ... désolée pour l'expression, mais je tombe sur le cul.

Alors, avant de boucler les valises pour les vacances, ce texte du Devoir de samedi dernier ... Et bonnes vacances tout le monde ! wink.gif

http://www.ledevoir.com/politique/quebec/291224/mieux-gerer-la-sante-est-une-urgence-nationale

Mieux gérer la santé est une urgence nationale

Pierre Fortin - Professeur à l'Université du Québec à Montréal Luc Godbout et Marc Van Audenrode - Professeurs à l'Université de Sherbrooke 19 juin 2010 Québec Selon le budget Bachand, les dépenses budgétaires du Québec en santé et en services sociaux atteindront près de 33 milliards de dollars en 2013. Elles auront augmenté de 70 % en dix ans. Leur part dans les services publics atteindra alors 48 %, comparativement à 40 % en 2000 et à 31 % en 1980. Par la suite, la pression financière sur le budget de la santé va encore s'amplifier avec le passage à l'âge d'or de la vague des baby-boomers nés entre 1947 et 1962.

Nous avons évidemment le devoir absolu d'offrir à ces compatriotes les meilleurs soins possible. Mais cela va coûter cher: selon l'Institut canadien d'information en santé, une personne de 65 ans ou plus coûte en moyenne 10 000 $ par année au Trésor québécois. C'est six fois plus cher qu'une personne plus jeune.

On peut attaquer le problème de diverses manières. Augmenter les impôts et les taxes. Extraire plus de dividendes d'Hydro-Québec. Réclamer plus d'argent d'Ottawa. S'endetter encore plus. Forcer les autres postes de dépense à se «tasser» pour laisser plus de place à la santé. Toutes ces approches ont été essayées. Mais elles ont des limites. Des dépenses publiques de santé qui progressent au rythme de 6 % par année pendant que la richesse collective, elle, n'augmente que de 3,5 %, cela peut s'absorber pendant un temps, mais pas indéfiniment.

Reprendre le contrôle

Nous sommes d'avis que la seule solution viable au problème consiste à agir directement sur les dépenses publiques de santé. Il faut en reprendre sérieusement le contrôle et faire en sorte que leur croissance annuelle n'excède pas le taux de croissance de la richesse collective. Compte tenu du poids énorme de la santé dans le budget gouvernemental, c'est la viabilité des finances publiques dans leur ensemble qui est en jeu. Sans un ralentissement majeur et durable du budget de la santé, le Québec aura bien du mal à passer à travers la crise actuelle, et encore davantage à relever le défi du vieillissement.

Le problème, c'est que, si nos façons de faire actuelles restent inchangées, une croissance plus lente du budget de la santé équivaudra à une compression effective des services. En fait, les compressions sont déjà avec nous. Cette année, l'augmentation des dépenses de santé ne sera pas de 1,5 milliard comme d'habitude, mais de «seulement» 1,1 milliard.

Il faut donc se demander s'il est possible de réaliser ces compressions dans un cadre modifié qui nous permettrait d'améliorer la performance du système et de reprendre en même temps le contrôle de la facture. À cette question, nous répondons sans hésitation: yes, we can. La démonstration est facile à faire. Après les États-Unis, où comme on le sait les coûts de santé sont hors de contrôle, c'est au Québec que l'effort financier total des citoyens en santé est le plus important parmi tous les pays avancés. En 2008, nous avons consacré à la santé 12 % de notre revenu national, presque un dollar sur huit.

Performance globale

Même si les autres sociétés avancées dépensent une plus petite fraction de leur revenu que nous en santé, certaines ont néanmoins des systèmes nettement plus performants que le nôtre. La France et la Belgique, deux pays culturellement proches de nous, offrent des exemples intéressants. Bien que leurs populations soient plus vieilles, donc en principe plus coûteuses à soigner, les dépenses de santé en France et en Belgique sont inférieures aux nôtres (en dollars à pouvoir d'achat comparable). En 2007, c'était 4355 $ par habitant dans ces deux pays, contre 4420 $ au Québec. Cela n'a pas empêché l'Organisation mondiale de la santé de leur accorder de meilleures notes qu'à nous pour la performance globale de leurs systèmes de santé. L'OMS place le système français au premier rang mondial, le Canada au 30e rang et la Belgique quelque part entre les deux.

Les Belges ont accès à 74 % de plus de médecins par habitant que nous; les Français, à 45 % de plus. Imaginez un Québec où l'on aurait accès à 45 % de plus de médecins et où l'accès à un médecin de famille serait garanti sans délai! Dans ses hôpitaux de soins de courte durée, la Belgique met à la disposition de ses citoyens deux fois plus de lits que le Québec; la France en met 65 % de plus. Imaginez un Québec avec deux fois plus de lits d'hôpitaux et où les problèmes d'engorgement des urgences disparaîtraient parce que les patients seraient envoyés aux étages sur-le-champ!

Voir ailleurs

Comment les Belges et les Français parviennent-ils à faire mieux que nous sans que ça leur coûte plus cher? Ont-ils créé des systèmes à deux vitesses? Ont-ils renié les valeurs d'équité et de solidarité qui nous tiennent à coeur? Pas du tout. L'accès universel aux soins est une valeur aussi fondamentale pour eux que pour nous. L'État dispense chez eux 80 % des services de santé, contre 70 % chez nous.

Ces deux pays ont depuis longtemps établi des mécanismes d'évaluation rigoureux, dépolitisés et transparents, placé les incitants financiers aux bons endroits, favorisé les innovations locales, attaché les budgets des hôpitaux au nombre de patients soignés, accordé la priorité à la prévention et aux

services de première ligne, créé une émulation bénéfique entre le secteur public et un petit secteur privé, ouvert le privé à la pratique médicale à l'intérieur de certaines limites, etc. Il faut aller voir comment ces pays et d'autres font et nous inspirer de leurs pratiques. La clé de la réussite est là. Il n'y a aucun doute que nous pouvons faire mieux et payer moins cher, nous aussi.

Notre propos n'invente rien. Nous ne faisons ici que reprendre l'esprit des recommandations des rapports Clair, Ménard et Castonguay sur la santé remis au gouvernement entre 2000 et 2008. Avec le temps qui passe, les ratés du système qui se multiplient et le vieillissement qui approche, leurs recommandations commencent à prendre des allures d'urgence nationale. Le temps presse!

***

Pierre Fortin - Professeur à l'Université du Québec à Montréal

Luc Godbout et Marc Van Audenrode - Professeurs à l'Université de Sherbrooke

Posté(e)

et quand on sais que 40 % des infirmière sont sur les antidépresseur ,,, ça n,aide pas beaucoup leur productivité ,,

tien pourquoi ne pas couper leur salaire de moitier ,,, et surtout les empêcher de prendre les pilules destiner au patient ,,

Heureusement que tous les parrains canadiens ne sont pas comme toi. Je la plains d'avance ta pauvre femme d'avoir à supporter un chialeux comme toi! tongue.gif

tout à fait d'accord avec toi cherrybee.

ha! ça faut les entendre chialer nos infirmières,, ça n'arrête pas une seconde.

met une gagne de québécoise ensemble et inévitablement c'est ce que ça donne ,,

mais désoler 75 000 par ans pour donner des tite pilules ils n'ont aucune raison de se plaindre ,,

et pas besoin de les regarder longtemps pour voir qu'elle sont très bien engraisser par le système ,,

trop de nombril et pas assez de bon sens dans le système de santé ,,,

Sapristi ! Vous ne faites pas dans la dentelle, vous ! On dirait, ma foi, que vous n'êtes vraiment jamais allé à une urgence. Vous êtes « à côté de la traque » !

  • Habitués
Posté(e)

Ca fait qd même peur de voir comme le métier d'infirmière est respecté par les patients, ouf!!!! J'ai eu la chance de bénéficier des soins des infirmiers et infirmières du Qc à la naissance de mon fils, et c'était vraiment des perles, et ce, malgré qu'elles soient TOTALEMENT débordées. Rien à voir avec le médecin que tu vois 5 minutes, elles, elles prenaient le temps de nous aider. Et que dire des adorables et compétentes infirmières en périnatalité des CLSC (ça se voit que j'aime mon infirmière... j'ai pas de smiley pour l'exprimer en image!). Au Québec, on a plus de chance d'interagir avec des infirmières que de médecins en cas de problème de santé (pensez à la ligne info-santé 811), respectons leur travail !

Non, elles ne font pas que "donner des p'tites pilules" Mr à bout de nerfs, elles font des injections, placent des perfs, font des soins de première ligne, et le plus important, font bénéficier les patients de leur soutien et de leurs connaissances ( et non, ce ne sont pas les infirmières qui changent les couches, ce sont les préposées...)

c'est en plein le genre de désinformation que nous servent le syndica des infirmière ,, la réalité est toute autre ..

et pour votre gouverne ,, dans ce beau système quand il n'y a pas de préposé disponible on comble le poste par des infirmières

payer à temps supplémentaite temps double même triple ça fait cher pour changer des couches ,,, pas surprenant qu'il ne reste rien pour s'occuper des vieux, des malade et des déminis ,,

Tu y vas un peu fort, mais bon, pour une fois que j'ai du support sur ce site de gens bizarres (les Québécois sur ce site sont tellement atypiques)

L'infirmière québécoise est un peu l'archétype de la féministe québécoise: une sainte. Une femme parfaite, sans défaut, qui se donne en entier aux autres et qui est exploité par le système. L'infirmière travaille jusqu'à l'épuisement total, ne fait jamais d'erreurs, et ne recoit que du mépris de la part des médecins (lire homme). L'infirmière est sous-payée et exploitée. Ca c'est le discours syndical qu'on nous matraque depuis 20 ans

La réalité c'est que 40% travaillent à temps partiel (donc tout le discours sur les quarts de 16 heures c'est de la Bulleshit)

Elles gagnent 63k au sommet de l'échelle, soit au début de la trentaine (y'a pas 10% des travailleurs québécois qui gagnent ca)

Elles ont un mois de vacances, dès la première année (y'a personne au Québec qui a ca à part les fonfons)

Elles ne connaissent pas le chomage

Mais elles chialent tout le temps.

  • Habitués
Posté(e)

«Les Belges ont accès à 74 % de plus de médecins par habitant que nous; les Français, à 45 % de plus. Imaginez un Québec où l'on aurait accès à 45 % de plus de médecins et où l'accès à un médecin de famille serait garanti sans délai!»

C'est vrai, mais ce qu'ils ne disent pas c'est que les médecins ici travaillent beaucoup plus d'heures qu'en France (et font beaucoup plus d'argent)

Ce qu'ils nedisent pas c'est que le Québec compte plus de médecins per capita qu'aux États-Unis et au Japon.

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