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    immigrer.com reacted to Denisovan in Québec fait marche arrière pour garder des immigrants francophones diplômés   
    Québec fait marche arrière pour garder des immigrants francophones diplômés
    Le nombre d’étudiants étrangers souhaitant rester au Québec est en chute libre depuis la réforme du PEQ. Pour renverser la vapeur, le gouvernement Legault compte revoir des programmes d'immigration.
     
    La ministre de l'Immigration Christine Fréchette a prévu d'alléger les critères d'accès au Programme de l'expérience québécoise.
    PHOTO : RADIO-CANADA / SYLVAIN ROY ROUSSEL
     
    Romain Schué   Publié à 4 h 00 Le gouvernement de François Legault s’apprête à tirer la plogue sur une partie de la controversée réforme du Programme de l’expérience québécoise (PEQ), mise en place en 2020 par l’ancien ministre de l’Immigration, Simon Jolin-Barrette.
    Selon les informations de Radio-Canada, Québec compte désormais alléger les critères d’accès à ce programme, essentiellement pour les diplômés étrangers francophones.
    Cette mesure est pilotée par l’actuelle ministre de l’Immigration, Christine Fréchette, qui a abordé ces enjeux lors d’une récente tournée auprès d’acteurs communautaires, des affaires et du milieu de l’enseignement.
    Les détails de cette réforme devraient être annoncés par le gouvernement Legault dans les prochains jours. D'autres programmes d'immigration pourraient également être revus.
     
    Le leader du gouvernement, Simon Jolin-Barrette, est à l'origine de la controversée réforme du PEQ, en vigueur finalement depuis 2020.
    PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS
    Moins d’expérience de travail exigée
    La réforme du PEQ était au cœur du mandat de Simon Jolin-Barrette au moment de la prise du pouvoir de la Coalition avenir Québec (CAQ) en 2018. Ce programme, très populaire, était considéré comme une voie rapide vers l’immigration permanente pour les diplômés et les travailleurs étrangers, déjà au Québec.
        Estimant qu’un nombre trop élevé de candidats utilisaient le PEQ, l’actuel ministre de la Justice avait durci les conditions de sélection. Un choix qui avait provoqué des vagues au Parlement, l’intervention de François Legault, la grogne des universités et du monde des affaires, puis l’abandon d’une première mouture.
    Finalement, Québec avait opté pour l’ajout d’une expérience de travail. Désormais, les diplômés doivent par exemple acquérir une expérience dans des domaines ciblés, variant d'au moins 12 à 18 mois selon la formation initiale, avant de pouvoir postuler au PEQ.
    Ces critères, selon nos informations, seront revus à la baisse dans le volet réservé aux diplômés. Québec souhaite maintenant faciliter l’accès à ce programme, mais uniquement pour les étudiants francophones ou diplômés dans un programme en français.
     
    Près de 55 000 étudiants étrangers étaient inscrits dans les universités du Québec à l'automne 2022, mais de moins en moins tentent de rester au Québec.
    PHOTO : RADIO-CANADA / IVANOH DEMERS
    Baisse radicale des demandes
    Officiellement, le cabinet de Christine Fréchette reste prudent, mais confirme vouloir favoriser une immigration francophone et reconnaît que « les étudiants internationaux, particulièrement ceux qui parlent français, sont une richesse pour le Québec ».
        La ministre Fréchette avait déjà avoué, fin novembre, vouloir une immigration exclusivement francophone ou francotrope dans les prochaines années.
    Québec vise particulièrement la rétention de ces diplômés. Or, ces derniers, selon des données figurant dans une demande d’accès à l’information, sont de moins en moins nombreux à vouloir rester au Québec.
    Depuis l’instauration de cette réforme du PEQ, le nombre d’étudiants ayant fait une demande pour s’installer durablement au Québec est en chute libre.
    Nombre d'étudiants ayant soumis une demande de sélection permanente
    2019 : 4859 2020 : 5465 2021 : 2938 2022 : 2268 L’an passé, moins de 2300 étudiants ont demandé un certificat de sélection du Québec, contre près de 5500 en 2020. Soit une baisse d’environ 60 %.
    Pourtant, dans le même temps, le nombre d’étudiants étrangers présents au Québec ne cesse d’augmenter. À l’automne dernier, 54 321 étudiants étrangers étaient inscrits dans les universités québécoises, contre 49 304 à la même période en 2021, d'après des données du Bureau de coopération interuniversitaire.
    Des consultations à la fin de l’été
    Repoussées d’une année en raison des dernières élections provinciales, les consultations pluriannuelles visant à déterminer les prochains seuils d’immigration auront lieu à la fin de l’été.
    Dans les prochaines semaines, Québec devrait publier un cahier d’informations visant à préparer ces rencontres. Dans ce document, le gouvernement Legault pourrait insérer ses orientations pour les années 2024 à 2026.
    À l’heure actuelle, Québec n’a pas fermé la porte à une augmentation des cibles. En 2023, jusqu’à 52 500 immigrants permanents pourraient être admis au Québec.
    Une volonté gouvernementale saluée
    Cette marche arrière est d’ores et déjà saluée par les milieux des affaires et de l’enseignement supérieur.
    Il y a moins de popularité avec le PEQ, mais avec les nouvelles exigences, ce n’est pas si surprenant. C’est le résultat des nouvelles règles du jeu. Il est grand temps qu’on reparle d’immigration dans un contexte plus rationnel, indique Charles Milliard, président de la Fédération de la chambre de commerce du Québec.
    Selon ce dernier, la ministre Fréchette connaît la réalité des affaires et aurait une approche rationnelle concernant l’immigration.
    C’est une question de compétitivité, souligne Claire Launay, porte-parole de l’organisme Le Québec c’est nous aussi.
    Les étudiants internationaux sont déjà intégrés. Il faut être plus attractif que les autres provinces pour les garder. Or, depuis l’ancienne réforme, ce n’est plus le cas, regrette-t-elle, tout en « encourageant le gouvernement à créer de nouvelles voies d'accès à la résidence permanente » et à « augmenter les seuils d'immigration » pour éviter la « précarité [des] statuts temporaires ».
    Aux yeux de la Fédération des cégeps, Québec se dirige dans la bonne direction.
    Notre objectif, c’est de convertir l’étudiant en travailleur. Il ne faut donc pas avoir de barrière. Présentement, on n’est pas les plus attractifs et tout le monde recherche des étudiants de qualité, estime son président Bernard Tremblay.
    Le choix logique, ajoute-t-il, c’est de miser sur ces étudiants.
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    immigrer.com got a reaction from Pan_dore in Impressions + 5 ans à Rivière-du-Loup   
    Bonjour Pan_dore!
     
    Merci pour ce beau témoignage de la belle région du Bas-St-Laurent, beau parcours. 
     
    Nous allons la partager bientôt avec les autres visiteurs du site. Merci encore et bonne suite.
     
     
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    immigrer.com reacted to Pan_dore in Impressions + 5 ans à Rivière-du-Loup   
    Je me souviens de ma hâte à partager mes premières impressions qui valideraient mes six premiers mois.
    Puis l'année.
    À offrir une perspective éloignée des grands centres urbains, moi qui était une citadine heureuse en France et dont les intentions étaient de déménager à Montréal une fois mon cours fini, raison initiale de ma venue à Rivière-du-Loup.
    Je me souviens des récits dont les auteurs affichaient un " + de 5 ans" dans leur statut.
    Ça me semblait si loin.
    Dans moins de trois mois, cela fera six ans que j'habite au Québec, tous passés à Rivière-du-Loup.
    J'en suis toujours la première étonnée. Et contente aussi.
    C'était un pari, de rester là où mon petit réseau a commencé à se créer. 
    Contre intuitif pour beaucoup aussi, quand on veut travailler dans le cinéma (documentaire)
    Ça a pris un peu du temps, mais ça fonctionne, pour moi.
    Est-ce que c'est parfait? Non.
    L'envie de partir me prend-elle par moment (vous savez ces moments #payetarégion)? Oui.
    Mais le bas du fleuve, c'est vraiment magique. Pour vrai.

    Le rythme. La beauté. 
    Tout ce qui m'exaspère aussi, pas assez visiblement, pour faire le poids face aux séjours à Montréal et ses musées, nids de poules, ses cafés, le bruit, les concerts, ses canicules, la nourriture du monde entier, la neige triste, les gens de partout. 
    Au Bas-Saint-Laurent, les choses bougent, merci la pandémie et ces nouveaux arrivants venus «plonger dans l'immense».
    À Rivière-du-Loup, je me suis crée une place, parce qu'il y a l'espace pour faire ce qui n'existe pas ou peu.
    J'ai exploré d'autre potentiels de moi. On ne change pas qui on est. Par contre, on peut explorer d'autres configurations de soi. Et se découvrir sous d'autres coutures.
     
    Finalement, ça m'aura pris presque cinq ans pour retourner en France revoir amis et famille, la pandémie ayant repoussé mes plans de deux ans.
    Je me demande si ça n'a davantage consolidé ma nouvelle vie. Il y a a des moments vulnérables dans tout changement de vie, surtout quand ils font relativement tard, où l'on se demande si on fait machine arrière, si on retourne dans les sentiers rassurants de l'habitude, des origines, des tous les liens qui nous ont construit.
    Après tout, pourquoi s'infliger ces amputations?
     
    Pas de choc culturel inversé pour moi, juste le plaisir de revoir les visages tant aimés.
    La joie de battre le pavé des lieux adorés, me rappeler leur beauté. L'envie de le faire découvrir aux amis faits à Rivière-du-Loup, pour joindre les deux mondes.
    Rencontrer les enfants nés entre-temps, retrouver ceux qui ont grandi sans nous, reprendre là où ça s'est arrêté avec les amis et goûter au plaisir de l'intimité intacte.
    Pendant tout mon séjour, j'étais sur cette impression troublante de n'être jamais partie. Même s'il y a eu plein de changements. Mais toujours pas de nostalgie.
     
    Et moi, qui n'aurai jamais vraiment de sentiment d'appartenance, j'étais contente de repartir, même si c'est encore plus dur de dire au revoir à nouveau.
    Une dernière, pour mes grands-parents.

    Mais une fois La Pocatière dépassée, quand la route descend pour s'approcher du fleuve et qu'il miroite plein de printemps, je me suis dit que j'étais où je voulais être, peu importe combien de temps encore.


     
     
     
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    immigrer.com reacted to matlag in (pas) nouveau   
    Bonjour à toutes et tous!
     
    Je suis pas nouveau au Canada, j'y suis depuis 2014.
    Nous sommes une famille de 3, avec moi-même, Français, ma femme, Chinoise, et notre fille de 12ans, moitié des 2 ascendant Québecoise, vu qu'elle aura passé la plupart de sa vie icitte!
    Alors non, je viens pas pour demander des trucs, j'ai eu la citoyenneté ainsi que ma fille.
     
    Je viens pour trouver du monde avec qui parloter! On est sur la rive-sud de Montréal, à Saint-Hubert!
     
    À l'occasion!
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    immigrer.com reacted to Denisovan in L’interminable attente des immigrants entrepreneurs au Québec   
    Les immigrants dans la catégorie « gens d'affaires » attendent en moyenne près de six ans avant d'obtenir la résidence permanente.
     
    La famille Cloart n'a pas encore de confirmation que sa demande de résidence permanente est en processus de traitement.
    PHOTO : RÉBECCA CLOART
    ires Alexandre Duval (accéder à la page de l'auteur)  
    Alexandre Duval   Publié à 4 h 01 Ils sont au Québec depuis deux ans et ils n’ont même pas de confirmation que leur demande de résidence permanente est en traitement. Leurs ambitions professionnelles sont ralenties, leurs projets d’investissements aussi. « La faute est au gouvernement provincial », tonne leur avocat, en raison des bas seuils d’immigration qui font exploser les délais d’attente.
    Le stress de ne pas pouvoir réaliser nos rêves ici. Toujours la crainte que ça ne puisse pas fonctionner. Peur de repartir parce que nous, vraiment, notre vie est [ici, au Québec].
    Ludovic Cloart, 40 ans, résume ainsi le sentiment que lui procure son statut d’immigrant temporaire, lui qui est pourtant arrivé au Québec avec sa femme et leurs deux enfants en juin 2021.
    Je constate un énorme goulot d'étranglement dans la catégorie des gens d'affaires sélectionnés par le Québec et qui sont toujours en attente de résidence permanente, explique son avocat en immigration, Me Maxime Lapointe.
     
    Me Maxime Lapointe, avocat spécialisé en immigration
    PHOTO : RADIO-CANADA / ALEXANDRE DUVAL
    À l’heure actuelle, le ministère de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration (MIFI) estime qu’environ 14 200 immigrants dans la catégorie des gens d’affaires sont dans cette situation.
    Il s’agit d’entrepreneurs, d’investisseurs et de travailleurs autonomes, à qui le gouvernement provincial a déjà délivré un Certificat de sélection du Québec, mais à qui le gouvernement fédéral n’a pas encore offert un statut permanent.
    Cependant, Me Lapointe rappelle qu’Ottawa ne fait que respecter la volonté du Québec, dont le plan d’immigration prévoit que la résidence permanente ne peut être octroyée à plus de 4300 immigrants issus de la catégorie des gens d’affaires en 2023.
    D’après Immigration, Réfugiés et Citoyenneté Canada (IRCC), les immigrants de la catégorie gens d’affaires au Québec attendent en moyenne 67 mois avant d’obtenir leur résidence permanente, soit près de six ans.
      L’année dernière, ce délai moyen était de 65 mois. Ça monte tout le temps, déplore Me Lapointe, qui constate tout le stress que cela engendre chez ses clients – souvent de jeunes familles – dont l’avenir reste incertain.
    Un rêve professionnel sur pause
    S’il est parvenu à démarrer sa propre entreprise en rénovation résidentielle, le vrai objectif de Ludovic Cloart demeure d’acheter des propriétés puis de les transformer, avant de les revendre ou de les louer.
    Mais sans la résidence permanente, il n’a pas la possibilité légale de faire tous les investissements immobiliers requis. En France, on avait tout. On avait notre maison. On a tout revendu exprès pour venir ici, continuer notre vie et continuer ce qu'on voulait faire, raconte sa conjointe Rébecca, hygiéniste dentaire.
    Avant de venir ici, on a fait des démarches pas possibles. On a rempli des tas de papiers. On a été examinés de notre naissance jusqu'à maintenant. On a dû prouver beaucoup de choses, poursuit-elle.
     
    Ludovic Cloart, Rébecca Cloart et leurs deux enfants sont arrivés au Québec en juin 2021.
    PHOTO : RÉBECCA CLOART
    Pas de visite à sa mère malade
    La famille Cloart est loin d’être la seule dans cette situation. C’est aussi le cas de Lionel Leroy, 53 ans, vétérinaire, arrivé lui aussi en 2021 au Québec avec sa femme et leur fils.
      Je comprends que le parcours est difficile, ce sont des choses qui ne se donnent pas facilement, il faut les mériter. Après, ce qui est vraiment dérangeant, c'est la longueur de ces problèmes administratifs, déplore M. Leroy.
    En attendant la résidence permanente, les immigrants doivent s’assurer de faire renouveler leur permis de travail, dont la durée est généralement de deux ans. Or, le délai du renouvellement de ce permis est d’environ sept mois en ligne.
    Si jamais je dépasse cette date butoir, je peux continuer à travailler, mais je ne peux pas retourner en France. Je prendrais le risque alors de me retrouver à une possible exclusion des autorités douanières, souligne M. Leroy.
    C’est entre autres pourquoi, récemment, il a dû faire un choix plus que déchirant.
     
    Lionel Leroy est en attente de la résidence permanente depuis deux ans.
    PHOTO : LIONEL LEROY
    Une autre possibilité pour faire renouveler le permis de travail est de se rendre à la frontière américaine, en personne, puis de le faire renouveler sur place par les douanes canadiennes.
    Or, il n’y a aucune assurance que les autorités accepteront de le faire, et c’est d’autant plus vrai pour les permis de la catégorie gens d’affaires, avec lesquels les douaniers sont peut-être moins habitués, explique l’avocat Maxime Lapointe.
    Et lorsqu’il faut compter près de six ans, en moyenne, pour avoir la résidence permanente, cela signifie qu’il faut faire ce processus de renouvellement de permis au moins trois fois, précise-t-il.
    Se priver d’investissements
    Mais les ennuis ne s’arrêtent pas là. Avec leur statut temporaire, la famille Cloart et la famille Leroy font face à d’autres difficultés. Ils ne peuvent pas, par exemple, souscrire à une assurance-médicaments ou à une assurance maladie pour couvrir des frais de physiothérapie ou de soins dentaires.
    Ce sont toutes des barrières comme ça. On n'a pas les mêmes avantages que les Québécois, constate Rébecca Cloart.
    Me Lapointe ne s’explique pas que le gouvernement provincial ne soit pas plus enclin à hausser ses seuils pour accélérer le traitement de ce type de dossier d’immigration pourtant payant pour le Québec, puisque ce sont des gens qui viennent ici créer de la richesse sans demander de support de l'État.
    Il y a des gens dans le programme immigrant-investisseur qui sont sélectionnés par le Québec et qui refusent de faire leur investissement de 1,2 million à Investissement Québec parce qu'ils voient le délai de traitement de 67 mois, affirme l’avocat.
    Des consultations à venir
    Interrogé sur la raison pour laquelle le Québec n’accepte pas plus de 4300 immigrants issus de la catégorie gens d’affaires, cette année, le cabinet de la ministre de l’Immigration, de la Francisation et de l’Intégration, Christine Fréchette, assure qu’il comprend les difficultés.
     
    Christine Fréchette, ministre de l'Immigration, de la Francisation et de l'Intégration du Québec (Photo d'archives)
    PHOTO : LA PRESSE CANADIENNE / JACQUES BOISSINOT
    Nous sommes sensibles aux impacts que les délais de traitement peuvent avoir sur les personnes immigrantes, explique par écrit l’attaché de presse de la ministre, Alexandre Lahaie.
    Le Québec a établi ses seuils d’immigration permanente pour 2023 en se basant sur la planification pluriannuelle qui s’est déroulée en 2019, explique-t-il.
    Sans s’avancer sur une possible augmentation des seuils, M. Lahaie rappelle que de nombreux groupes auront bientôt l’occasion de se faire entendre en prévision de la prochaine planification pluriannuelle de l’immigration au Québec.
    Pour Lionel Leroy, cependant, un fait demeure. Ayant tout vendu en France, il hésite toujours à investir ses capitaux au Québec, étant donné que son avenir ici restera précaire pour encore au moins quelques années.
    Faire le pari de commencer une nouvelle vie dans un pays et d'avoir un statut aussi précaire pendant un laps de temps aussi long, ce n'est pas raisonnable, dit-il.
    L’interminable attente des immigrants entrepreneurs au Québec | Radio-Canada.ca
     
     
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    immigrer.com got a reaction from 5magic in Astuce Immigrer au Nord Canada avec ma famille   
    Quelques pistes de départ: https://www.immigrer.com/?s=yukon
     
    Aussi quelques blogues qui datent me qui peuvent encore donner des infos: https://www.immigrer.com/auteur/kroston/
     
    Le sous-forum sur la question:
    https://forum.immigrer.com/forum/44-yukon-et-grand-nord/
     
     
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    immigrer.com got a reaction from bencoudonc in étude d'éducation spécialisée - CEGEP LA JONQUIERE AU QUEBEC   
    Nous sommes un site sur le Québec et le Canada. À moins qu'un Français ayant fait ce chemin le sache, nous ne sommes pas la plate-forme pour cette info.
  8. Thanks
    immigrer.com reacted to chamy in Immigrer.com a 20 ans !   
    Mes Félicitations .
    Et merci pour ce site .
  9. Thanks
    immigrer.com reacted to veniziano in Immigrer.com a 20 ans !   
    Félicitations !
  10. Thanks
    immigrer.com reacted to MaryLo1988 in Immigrer.com a 20 ans !   
    Toutes nos félicitations! Vous faites des choses très utiles! Continuez dans le même esprit?
  11. Thanks
    immigrer.com reacted to Dauphina in Immigrer.com a 20 ans !   
    Un Très Joyeux Anniversaire !!!
     
    Inscrite depuis 2006 c'est a dire 2 ans avant d'immigrer en France et 13 ans avant de retourner au Québec avec mon mari français. Ca nous rajeuni pas tout ça !! lol
     
    Merci car ce site est vraiment une mine d'informations et surtout d'entraide, on ne se sent moins seul devant ses problèmes et son écran, on sait très bien qu'il y a toujours quelqu'un qui peut nous donner un coup de pouce pour sortir de notre impasse ou tout du moins nous offrir de nouvelle piste à explorer.
     
    C'est bon de pouvoir se reposer sur une communauté d'entraide dans les moment difficiles ou les moments de doutes, un énorme bravo à vous et a tous les membres qui forment cette merveilleuse communauté !
     
    ?
  12. Thanks
    immigrer.com reacted to Midou85 in Immigrer.com a 20 ans !   
    Joyeux anniversaire à vous deux.
    et merci pour votre magnifique travail.
     
  13. Thanks
    immigrer.com reacted to Angel-fr in Immigrer.com a 20 ans !   
    Grand Merci aux deux illustres fondateurs de ce site. Pour moi, c'est LE site incontournable pour migrer vers l'amérique du nord.
     
    J'y ai trouvé tant de messages bienveillants de gens résolus qui ont cru et croient encore en ce concept innovateur.
     
     
  14. Haha
    immigrer.com reacted to bencoudonc in Seul les gauchers aux yeux verts pourront immigrer au Canada à partir du …   
    ...mais surtout pas les gauchistes qui votent du mauvais bord, hein Jimmy?
  15. Thanks
    immigrer.com reacted to bencoudonc in Noms d'avocats   
    Au Québec? À Moose Jaw? À Tombouctou?
     
    Si c'est pour le Québec, une recherche sur le site du Réseau juridique vous donne ceci, par exemple :
     
    https://www.avocat.qc.ca/votreavocat/Avocats-en-droit-de-la-Sante.htm
  16. Sad
    immigrer.com reacted to crazy_marty in Les Airbnb du Québec n'afficheront plus les offres illégales   
    Ce qui est triste dans tout ça c'est qu'il a fallu un drame pour qu'on décide ... ben de faire appliquer une loi qui existe déjà. 
  17. Thanks
    immigrer.com reacted to bencoudonc in Etudier au Québec   
    On ne peut pas dire qu'il y a des universités "moins exigeantes" ; chaque programme de chaque université a des exigences d'admission différentes.  Normalement ces exigences sont indiquées sur leur site web; à vous de fouiller en fonction des programmes qui vous intéressent.
  18. Haha
    immigrer.com reacted to bencoudonc in Apocalypse des zombies : les villes canadiennes les plus sûres   
    Un classement (très trrrrrrès scientifique il va de soi) des meilleures et pires villes au Canada si vous craignez l'apocalypse des zombies :
    https://www.lesoleil.com/2023/03/17/survie-en-cas-dapocalypse-un-classement-des-villes-canadiennes-9d522e29428aa143aa1eb4211f6d86a9
  19. Like
    immigrer.com reacted to crazy_marty in Les canadiens auront besoin de visa pour visiter l'Europe en 2024   
    Pas un visa mais une autorisation de prendre l'avion. Dans le fond c'est la même chose que le Canada, ou les US, demandent déjà aux Européens.
  20. Thanks
    immigrer.com reacted to tatoute in Retraite des immigrants au Québec   
    Beaucoup d'immigrants au Quebec n'on pas idée de ce que sera leur retraite. Il faut savoir que les retraites "par répartition" au Quebec sont microscopiques et, dépassent une limite, non proportionnels au salaire. Je n'ai pas les détails mais en gros au delà de 64000$/an, ça ne compte plus. Par exemple si a 65 ans vous demandez votre retraite et que vous avez 12 ans de cotisation au taux maximum, vous toucherez 500-600$ / mois de retraite. Même pour un québécois depuis toujours au Quebec, je cite https://www.rrq.gouv.qc.ca/  "En outre, le montant maximal de la rente est de 1306,57 $ en 2023." pour une retraite à 65 ans"  Inutile donc de compter sur ça pour vivre. 
     
    Donc il faut mettre de côté, mais comment? Et combien?
     
    Pour les salariés du privé, il existe deux outils adaptés à cet effet:
     
    Le CELI
    Le REER
     
    Les deux ont des choses en commun: l'argent qui est dedans peut être investi de toute sorte de manière, en bourse, dans l'immobilier, en banque. Il y a des règlements à savoir.
    Les deux ont des montants maximum de dépôt, et c'est à vous de ne pas les dépasser. Pas à la banque, pas aux impôts, c'est à vous. SI vous dépassez vous serez fortement taxé.
    Les deux n'ont pas de taxes sur les gains qui restent à l'intérieur (tant qu'ils restent à l'intérieur)
     
    Mais ils ont des différences:
    Le CELI a un montant maximum de dépôt par an, qui ne dépend pas de votre salaire, et qui est indexé sur l'inflation. en 2023 c'est 6500$. Ce montant s'accumule si vous ne l'utilisez pas.
    Le CELI est LIBRE D'IMPOT, les intérêts ne sont pas taxés quand vous retirez l'argent.
     
    Le REER a un montant maximum de dépôt de 18% de votre salaire/revenu par an. L'argent que vous déposez dessus est déduit de votre revenu brut pour les impôts, et donc votre impôt en est réduit. Mais lorsque vous retirez de l'argent du REER, ce que vous retirez s'ajoute a votre brut, et donc augmente les impôts.
     
    Cela paraît intéressant à priori, mais en fait cela l'est: L'astuce est de cotiser et donc de réduire vos impôts quand vous êtes très taxé, et de décaisser quand vous êtes moins taxé, par exemple à la retraite ou pendant une année sabbatique. 
     
    Sur quel support placer vos CELI ou REER. Clairement un support qui rapporte plus que l'inflation. Oubliez les 2-3%, il vous faut trouver du 8% voire du 10%. Comment trouver cela? Vous trouverez de nombreux arnaqueurs. Personnellement je vote pour les indices boursiers (en fait les fonds indiciels), par exemple le S&P500 en C$. Mais faites vos choix. Toujours regarder les frais.
     
    Supposons pour l'exercice qu'on table sur un rendement de 8%.
     
    Disons que vous avez 35 ans, il vous reste 30 ans jusqu’à vos 65 ans.
    https://www.getsmarteraboutmoney.ca/calculators/compound-interest-calculator/
     
    Si vous placez 18% de votre salaire brut aujourd'hui, dans 30 ans à 8% votre placement sera multiplié par 10 (1.08^30, pour les matheux), donc 180% de votre salaire, A cette époque, toujours hypothétiquement à 8%, votre versement de cette année vous rapportera 8% de 180%, soit 14% (un 7ème) de votre salaire actuel, sans toucher au capital.
     
    Si vous continuez tous les ans pendant 30 ans à 65 ans vous disposerez de 2000% de votre salaire moyen, et les intérêts de 8% par an vous donneront 160% de votre brut!
     
    Pour le CELI si vous déposez 6500$ à 35 ans, à 8% ça fera 65 000$ , et ce seule versement de vos 35 ans rapportera 5200$ par an d’intérêt.
    Si vous déposez 6500$ tous les ans de 35 à 65 ans , vous aurez 778 100$ à 65 ans, et rien que les intérêts annuels vous rapporteront 62000$/an net d’impôt sans toucher au capital.
     
    Si vous avez 40 ans devant vous:
    le REER contiendra 5000% de salaire moyen et vous rapportera annuellement 400% de votre brut le CELI contiendra 1 800 000 $ , et vous rapportera annuellement 8% soit 144 000$  
    Si vous avez 30 ans devant vous:
    le REER contiendra 2000% de salaire moyen et vous rapportera annuellement 160% de votre brut le CELI contiendra 778 100 $ , et vous rapportera annuellement 8% soit 62000$  
    Si vous avez 20 ans devant vous:
    le REER contiendra 850% de salaire moyen et vous rapportera annuellement 68% de votre brut le CELI contiendra 300 000 $ , et vous rapportera annuellement 8% soit 24 000$  
    Si vous avez 10 ans devant vous:
    le REER contiendra 5000% de salaire moyen et vous rapportera annuellement 20% de votre brut le CELI contiendra 100 000 $ , et vous rapportera annuellement 8% soit 8 000$  
    Donc s'il ne vous reste que 10 ans je vous suggère de tabler sur des investissements plus risqués mais possiblement plus rentables.
     
    utilisez ce calculateur pour vérifier tout cela
    https://www.getsmarteraboutmoney.ca/calculators/compound-interest-calculator/
     
    En pratique il faut aussi tenir compte de l'inflation, et d'autres facteurs. 
     
    Mais la leçon à tirer: remplissez vos CELI et vos REER investis intelligemment. Si vos revenus sont modestes, privilegiez le CELI, si ils sont plus élevés, remplissez les deux.
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    immigrer.com reacted to bencoudonc in 8 mars - Journée internationale des droits des femmes - Bella Ciao!   
    Solidarité avec toutes les femmes qui se battent pour le respect de leurs droits, là et partout à travers le monde. 
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    immigrer.com reacted to kobico in 8 mars - Journée internationale des droits des femmes - Bella Ciao!   
    En cette journée particulière, exprimons notre solidarité envers les femmes courageuses et déterminées en Iran.
     
     
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    immigrer.com reacted to Denisovan in Boucar: d'immigrant à star nationale   
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    immigrer.com got a reaction from nesquixx in Présentation Nesquixx   
    Bonjour et bienvenue sur le forum!
     
    Merci pour ce beau témoignage et bonne route pour la suite vers le Québec. 
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    immigrer.com got a reaction from jimmy in Pomme:"Si je n’étais pas allée au Québec, l’année de mes 19 ans.Ce fut le tournant majeur de ma vie"   
    Pomme : « Ado, j’aurais aimé qu’on me dise : “Tu peux aimer qui tu veux” »
    Par Annick Cojean
    Publié hier à 05h30, mis à jour à 12h54 Entretien« Je ne serais pas arrivée là si…  »
     
    Chaque semaine, « Le Monde » interroge une personnalité sur un moment décisif de son existence. La chanteuse Pomme revient sur son premier voyage au Québec, qui lui a permis d’assumer son homosexualité et de se libérer d’une éducation corsetée.
     
    A 26 ans, elle a déjà sorti trois albums, remporté deux Victoires de la musique, tandis que son dernier disque, Consolation, est de nouveau nommé pour les Victoires 2023, décernées le 10 février. Chanteuse, autrice et compositrice, Claire Pommet, alias Pomme, vient également de terminer le tournage d’un premier film dont elle est l’actrice principale, et repart en tournée sur les routes de France, décidée à utiliser sa notoriété pour défendre l’écologie et le féminisme.
    Je ne serais pas arrivée là si…
    … Si je n’étais pas allée au Québec, l’année de mes 19 ans. Ce fut le tournant majeur de ma vie. Je m’y suis rencontrée et révélée à moi-même, à un moment décisif : la fin de l’adolescence et le début de l’âge adulte.
      Le Québec est tellement en avance sur les questions de féminisme, de sexualité, d’identité de genre ! Alors j’ai fait un vrai saut dans le temps et gagné des années sur mes propres questionnements identitaires. Il régnait là-bas une telle bienveillance, une telle décontraction. Je me suis dit : c’est donc uniquement en France que c’est compliqué d’être soi. J’étais estomaquée.
    L’impression de débarquer sur une autre planète ?
    Carrément. Tout y était si différent. Le rapport au corps, aux vêtements, à l’apparence, à l’amitié et même à la tendresse, qu’on manifeste là-bas avec tellement plus de chaleur et de spontanéité. J’ai redécouvert les câlins ! Les Québécois n’ont pas peur de se faire de vrais câlins alors que nos bises à la française, désinvoltes, dénuées de sens, sont une convention tellement désuète.
     
     
    suite et source: https://www.lemonde.fr/culture/article/2023/02/05/pomme-j-aurais-aime-qu-on-me-dise-tu-peux-aimer-qui-tu-veux_6160591_3246.html
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