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immigrer.com a reçu une réaction de rainbow21 dans Établie, accomplie, autonome et bientôt maman: le Québec lève le nez sur cette immigrante
Une zone grise dans le métier de coiffeuse punit cette travailleuse autonome
Clemence Zanelli est l’une des nombreuses personnes immigrantes qui se butent aux politiques rigides en matière d’immigration et un changement dans sa situation professionnelle la prive d’être éligible à la résidence permanente. Elle est à mi-parcours de sa grossesse et panique à l’idée d’être séparée du père de l’enfant a Quebec, jeudi le 27 novembre 2025. STEVENS LEBLANC JOURNAL DE QUEBEC/AGENCE QMI) Stevens LeBlanc/JOURNAL DE QUEBEC PARTAGE Catherine Bouchard Lundi, 1 décembre 2025 00:00
MISE À JOUR Lundi, 1 décembre 2025 00:00
Une Française qui a déménagé au Québec il y a quatre ans et qui sera maman dans quelques mois dénonce l’injustice qu’elle subit avec l’immigration, alors que le programme fédéral qui lui a permis de venir pratiquer sa profession ici s’applique difficilement aux exigences d’immigration du Québec.
Clémence Zanelli est arrivée au Québec en tant que travailleuse qualifiée en coiffure, métier qui entre dans la catégorie Formation, Études, Expérience et Responsabilités (FÉER) dans les procédures d’immigration du gouvernement fédéral.
Publicité Pour éventuellement obtenir sa résidence permanente, Mme Zanelli devait être admise au Programme de l’expérience québécoise (PEQ), sur lequel elle a appliqué avant qu’il soit aboli.
«Les conditions étaient claires: travailler deux ans à temps plein dans une catégorie FÉER qualifiée», explique-t-elle.
Depuis son arrivée au Québec, elle a cumulé deux années en tant que salariée dans un salon de coiffure. Une première année au salon MCoupe Beauté et une seconde au salon Chez Marcus. Toutefois, le modèle d’affaire de l’industrie de la coiffure change et il devient de plus en plus rare de trouver des salons qui emploient des salariés.
C’est dans ce contexte que le propriétaire du Salon Chez Marcus a choisi de mettre fin aux contrats salariés, incitant ainsi l’ensemble de ses employés à adopter le statut de travailleurs autonomes pour pouvoir continuer à exercer dans son établissement.
Et c’est là que le processus d’immigration de Mme Zanelli se complique. Son statut de travailleuse autonome lui donne une emprise juridique sur son travail, ce qui la rend automatiquement inadmissible au PEQ.
«Je pensais simplement qu’il fallait faire deux ans en tant que salariée, laisse-t-elle tomber. Je ne pensais pas que le fait de devenir [travailleuse] autonome puisse me bloquer».
Un bébé en route
Son permis de travail se terminera à la fin avril. Bébé est prévu pour le début du mois de mars. Elle et son conjoint, qui est également Français, sont déjà bien installés, et la dernière chose qu’ils souhaitent, c’est de partir.
«Nous nous sentons aujourd’hui plus imprégnés de votre culture que de celle de notre pays d’origine», fait valoir Clémence Zanelli.
Clémence Zanelli est l’une des nombreuses personnes immigrantes qui se butent aux politiques rigides en matière d’immigration, et un changement dans sa situation professionnelle la prive d’être éligible à la résidence permanente. Elle est à mi-parcours de sa grossesse et panique à l’idée d’être séparée du père de l’enfant, à Québec, le jeudi 27 novembre 2025. Clémence et son conjoint, Theo Maudet. STEVENS LEBLANC JOURNAL DE QUEBEC/AGENCE QMI) Stevens LeBlanc/JOURNAL DE QUEBEC
Ils ont également travaillé fort depuis leur arrivée pour faire leurs preuves. De son côté, elle s’est monté une clientèle fidèle, et lui, gravit les échelons dans l’entreprise pour laquelle il travaille. La situation n’a aucune logique à leurs yeux, alors qu’ils sont des immigrants «proactifs».
«On lui demande depuis le début d’être un facteur de l’économie, d’être un intermédiaire pour les taxes, de verser des impôts et d’avoir fait ses deux ans comme salariée», se désole son conjoint, Théo Maudet.
«C’est comme si tout était coché, mais j’ai été forcée de passer au statut de [travailleuse] autonome, poursuit Mme Zanelli. Nous voulions simplement trouver notre place ailleurs. Et maintenant que notre vie est enfin rebâtie, le gouvernement la détruit».
Le couple n’a pas d’autre option, outre le visa de visiteur, ce que Clémence Zanelli refuse, car elle veut travailler.
Une zone grise «qui ne fait pas de sens»
Le propriétaire du salon de coiffure Chez Marcus déplore la zone grise dans laquelle se retrouve la profession de coiffeur en matière d’immigration, un flou qui peut nuire grandement aux travailleurs étrangers œuvrant dans cette industrie et qui souhaitent s’établir ici.
Il est de plus en plus rare de trouver des salons de coiffure qui embauchent des salariés au Québec. La nature de la profession et la gestion financière qui s’y rattache concordent davantage avec le statut de travailleur autonome, indique Marc-André Villeneuve, propriétaire du Salon Chez Marcus.
Toutefois, bien que ce métier soit admissible pour un visa de travailleur étranger au fédéral, la transformation de son modèle d’affaires devient incompatible avec les exigences du Programme de sélection des travailleurs qualifiés (PSTQ) qui remplace le Programme de l’expérience québécoise (PEQ) au provincial.
Suite et source : https://www.journaldequebec.com/2025/12/01/etablie-accomplie-autonome-et-bientot-maman-le-quebec-leve-le-nez-sur-cette-immigrante -
immigrer.com a réagi à NiiteShida dans Prolongation Post-Diplôme
Bonjour,
En effet, renouvelez votre passeport puis demander la prolongation de votre PTPD.
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immigrer.com a réagi à rainbow21 dans Fin officielle du PEQ au Québec
https://www.journaldequebec.com/2025/11/06/reduction-moderee-des-seuils-dimmigration--legault-veut-admettre-45-000-immigrants-par-an
Fin du PEQ
La CAQ sonne la fin du Programme de l’expérience québécoise (PEQ), la voie rapide qui permettait aux travailleurs étrangers temporaires et aux étudiants étrangers diplômés du Québec d’obtenir leur résidence permanente. À noter, les dossiers déjà déposés seront tout de même traités.
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immigrer.com a reçu une réaction de bencoudonc dans Lancement du nouveau portail pour inscrire son enfant en garderie au Québec
Radio-Canada
Publié hier à 15 h 37 HN
Les parents désireux d'inscrire un tout-petit à un service de garde disposent maintenant d'un nouveau portail créé par le gouvernement du Québec, en remplacement de l'ancien, La Place 0‐5.
L'ouverture de ce nouveau guichet unique a été officialisée lundi par la ministre de la Famille et ministre responsable de la région de la Côte-Nord, Kateri Champagne Jourdain.
Le précédent service du genre, La Place 0-5, n'est plus en activité depuis la mi-octobre.
Les 250 000 dossiers qui avaient déjà été créés au sein de La Place 0-5 ont été automatiquement transférés au nouveau portail d'inscription. Il s'agit des dossiers des enfants nés avant le 16 octobre 2025 et qui attendent une place en service de garde.
Avec l'entrée en fonction du Portail d'inscription aux services de garde, les parents qui n'avaient pas encore inscrit leur enfant pour être admis dans un centre de la petite enfance (CPE) ou dans une garderie subventionnée peuvent maintenant le faire.
Toutefois, en vertu de la nouvelle procédure instaurée par Québec, le parent qui avait inscrit son enfant à naître sur la liste de La Place 0-5, et dont l'enfant n'est pas né avant le 16 octobre, ne verra pas son dossier être transféré dans le nouveau portail. Autrement dit, ce parent devra refaire l’inscription après la naissance du bébé ou après son arrivée dans la famille, s'il s'agit d'une adoption.
Avec l'ouverture du portail, les parents peuvent entreprendre les démarches suivantes :
inscrire leur enfant auprès des services de garde de leur choix;
préciser, le cas échéant, si leur enfant présente des besoins de soutien particulier (par exemple : enfant ayant un retard de développement, un problème de santé chronique, une déficience ou un handicap physique, une déficience intellectuelle, etc.);
indiquer la date d’entrée souhaitée en service de garde.
Il est à noter que, pour l'attribution d'une place en service de garde, ce sera la date d'entrée souhaitée en service de garde qui sera maintenant prise en compte, plutôt que la date d'inscription sur la plateforme, comme c'était le cas auparavant.
Source et suite : https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2204969/lancement-portail-inscrire-enfant-service-garde
https://www.quebec.ca/famille-et-soutien-aux-personnes/enfance/garderies-et-services-de-garde/portail-inscription/parents/acceder-parents
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immigrer.com a réagi à bencoudonc dans Installation à sherbrooke
Inscriptions pour services de garde : https://www.quebec.ca/famille-et-soutien-aux-personnes/enfance/garderies-et-services-de-garde/trouver-service-de-garde-inscrire-enfant
Pour le logement, ce n'est jamais une bonne idée de louer à distance. Privilégiez plutôt de chercher sur place en ayant loué un logement temporaire à l'arrivée.
Organismes d'aide : https://ici-sherbrooke.ca/liste-organismes/
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immigrer.com a réagi à bencoudonc dans Avis quartier Jolicoeur Montréal (Ville-Émard)
La station de métro Joliette est carrément dans Hochelaga. Je ne le verrais pas comme un quartier dangereux, même si le coin n'est pas riche.
Vous pouvez vous faire une idée des taux de criminalité dans les différents quartiers de Montréal sur ce site (mais plusieurs des infos datent un peu) :
https://spvm.qc.ca/fr/Fiches/Details/Profils-de-la-criminalite
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immigrer.com a reçu une réaction de jimmy dans Avis quartier Jolicoeur Montréal (Ville-Émard)
Bonjour,
Vous parlez certainement du métro Jolicoeur? Il n'y a pas de métro Jolimont. C'est dans le quartier Ville-Émard. C'est un quartier familial, près de beaucoup de choses et qui peut être une bonne option, il est aussi sécuritaire que Rosemont ou Hochelaga.
Rosemont et Hochelaga n'ont pas bonne réputation ? Au contraire, le quartier Rosemont est très populaire et apprécié pour les familles et même les jeunes célibataires ou jeunes couples. Et le quartier Hochelaga qui est un ancien quartier ouvrier est plus qu'à la mode et très convoité de nos jours. Ce sont des quartiers tout à fait recommandables.
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immigrer.com a reçu une réaction de bencoudonc dans Avis quartier Jolicoeur Montréal (Ville-Émard)
Bonjour,
Vous parlez certainement du métro Jolicoeur? Il n'y a pas de métro Jolimont. C'est dans le quartier Ville-Émard. C'est un quartier familial, près de beaucoup de choses et qui peut être une bonne option, il est aussi sécuritaire que Rosemont ou Hochelaga.
Rosemont et Hochelaga n'ont pas bonne réputation ? Au contraire, le quartier Rosemont est très populaire et apprécié pour les familles et même les jeunes célibataires ou jeunes couples. Et le quartier Hochelaga qui est un ancien quartier ouvrier est plus qu'à la mode et très convoité de nos jours. Ce sont des quartiers tout à fait recommandables.
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immigrer.com a réagi à Cèdre dans Mon bilan après 1 an
Le genre de retour qui fait chaud au cœur. Si vous avez des questions, hésites pas à me contacter par mp, j'y répondrai avec plaisir. Bonne chance, et beaucoup de patience dans vos démarches. Arriver avec la RP est un luxe qui n'a pas de prix, vous faites le bon choix.
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immigrer.com a réagi à Cèdre dans Mon bilan après 1 an
Tellement heureux de pouvoir écrire ce titre... 😁
Eh oui, ça fait déjà un an que nous sommes arrivés ici, au Québec, à Sherbrooke pour être plus précis. On en a tellement fait du chemin depuis que ça me procure une sensation étrange, le sentiment que c'était à la fois hier, et en même temps d'avoir l'impression de vivre ici depuis toujours...
Ce forum a toujours été une mine d'or d'informations et d'entraide pour moi, c'est donc par devoir et reconnaissance (et aussi par plaisir) que je vais faire cet exercice de témoignage. Si ça peut en aider certains pour leur prise de décision, tant mieux.
Je précise bien: c'est MON témoignage, pas une vérité absolue. Le témoignage raconté par quelqu'un qui porte ses lunettes de français, et à Sherbrooke.
On va classer ce bilan en différentes sections: Emploi, logement, Sécurité, Éducation, Système de santé, Nourriture, Coût de la vie, Les québécois, le climat. Je vais tout détailler, jusqu'aux chiffres. Pas de fausses pudeurs, j'aurais aimé avoir accès à ces détails avant de venir. Go.
Emploi:
Pour ma femme autant que pour moi, c'est un sans faute. J'avais personnellement trouvé mon emploi actuel avant même de prendre l'avion (2 jours avant, en répondant à une offre sur Indeed). Je suis toujours à mon poste actuel un an plus tard, et bien que ce ne soit pas ma branche, je gagne plutôt bien ma vie (75,000$ annuel). La nouveauté pour moi? je me lance, en parallèle en tant que travailleur autonome, dans ma branche d'activité, et avec l'accord de mon employeur. Bref, que des belles perspectives.
Ma compagne, quant à elle, avait trouvé une job 2 semaines après notre arrivée. Un mois plus tard, elle était embauchée dans son secteur d'activité. Et là, un an plus tard, elle vient de décrocher sa première promotion. Elle va passer d'un salaire annuel de 45,000$ à 60,000$.
L'ambiance au travail est géniale, autant pour elle que pour moi. Beaucoup d'humanité et de latitude lorsque des imprévus familiaux surviennent (enfant malade, etc)
Logement:
Jusqu'à Juin de cette année, nous louions un 5 1/2 (appartement de 3 chambres), à 1850$/mois. C'est très cher, mais nous étions situés dans l'un des plus beaux quartiers de Sherbrooke. Nous avions trouvé ce logement à distance, depuis la France. L'agent nous avait fait la visite en visio conférence, grâce à l'intermédiaire d'une amie présente sur place. Nous n'avons eu aucune difficulté à trouver de logement. Peut être aussi car nous étions prêts à payer cher, j'en suis conscient.
Depuis Juin, nous avons déménagé car nous avons acheté une maison, un jumelé d'une valeur de 400,000$. Notre première propriété ici au Québec 😀
Sécurité:
Ce sentiment de sécurité, cette impression de ne plus être obligé de subir les incivilités de petites racailles, mais quel bonheur bon sang... la criminalité est très faible ici, et les comportement toxiques quasi inexistants. Ça ne veut pas dire qu'il ne se passe rien, mais comparativement à la France, et plus précisément d'où je viens, rien de comparable. Si c'est l'un de vos critères principaux, foncez.
Éducation:
Nous voulions inscrire nos filles en privé, mais ça n'a pas été possible car nous nous y étions pris trop tard. Elles sont donc allées en public, et absolument aucun regret. Le niveau, notamment celui de math, semble plus élevé que celui en France. La relation prof/élèves est très intéressante ici, mes filles adorent ça. Même s'ils sont un peu en train de faire machine arrière à ce sujet (trop d'abus?) en instaurant le vouvoiement à partir de cette année.
Ma grande, qui est en secondaire, fait une spécialisation piano. Génial, elle en faisait en France. Elle s'éclate. Les deux s'éclatent. Et forcément, les voir heureuse, ça représente tout pour nous.
On a assez peu de recul finalement, mais je n'ai pas grand chose de négatif à dire pour le moment sur le système scolaire.
Système de santé:
Encore une fois, je vais parler de ce que je connais. On m'avait annoncé l'apocalypse, et je ne l'ai pas connue. Bon, il faut dire que je n'ai pas encore fréquenté les urgences.
Il est vrai que pour avoir un médecin de famille, ce sont des années d'attente. Mais honnêtement, dans notre cas, il n'y aura pas de plus value à en avoir un. Premièrement, j'ai accès à la téléconsultation grâce à mon employeur, pratique pour avoir une ordonnance.
Et deuxièmement, je vais vous faire part de mon expérience "parcours de santé" récente. Je me suis pogné un matin une petite hernie discale. Grosse douleur, j'appelle le 811. De là, une infirmière me rappelle. Après discussion, elle me programme un rdv en clinique avec un médecin, seulement 5 jours plus tard. Entre temps, j'ai eu une ordonnance pour des anti inflammatoire. Une fois examiné par le médecin, j'avais un rdv physio une semaine plus tard. Depuis, j'en suis à plusieurs séances de physio, et une douleur qui a complétement disparue. Je n'ai jamais sortie ma carte de crédit pour tout ça (incluant une radio faite pour un autre problème découvert pendant la consultation: oui, J'ai passé les 40 ans), uniquement ma carte d'assurance maladie.
Nourriture:
Bon, parlons de choses qui fâchent 😂. C'est clairement pas pour la bouffe qu'on vient s'installer ici. Attention, on trouve de bons produits, mais faut sortir le porte monnaie... et la qualité moyenne dans les épiceries est bieeeeeeen inférieure à ce qu'on trouve en France. En faisant attention et en étant prêt à payer un peu plus cher (IGA par exemple), on arrive quand même à trouver de bons produits.
Les fromages, bien que chers, sont étonnants de qualité en revanche. J'en ai trouvé certains qui pourraient rivaliser avec nos meilleurs vendeurs en France.
Les restaurants à Sherbrooke manquent cruellement de diversité on trouve assez peu de petites brasseries, et souvent des chaînes. En revanche, l'un des restaurants de la ville est sans problème dans mon top 3 France incluse de mes restaurants préférés.
Coût de la vie:
Je pense l'avoir un peu laissé transparaître dans mes propos précédents: Quasiment tout est plus cher qu'en France. L'épicerie, les sorties, les restaurants... Seule l'énergie a un coût très faible comparativement, surtout l'électricité qui doit être 4 à 5 fois moins chère du KWH
Pour le reste, tout est vraiment plus dispendieux. Même les sorties, festivales, qu'on a l'habitude de voire gratuites dans notre pays d'origine sont ici payantes.
Maintenant, on gagne tellement mieux notre vie ici, on compte tellement moins à la fin du mois qu'on se demande si c'est un réel enjeux finalement.
Les québécois:
Bon alors, y sont comment les québécois dans tout ça? Je pense que la première chose qui me frappe en tant que français, c'est la recherche de compromis, de consensus, l'évitement de l'affrontement direct. On évite de se laisser déborder par ses émotions, en apparence tout du moins. C'est agréable, car je viens d'une culture où le conflit est une norme sociale acceptée. Je ne dis pas que c'est parfait, et il doit y avoir parfois de l'hypocrisie.
Mais après tout peu importe. Je fais partie des gens qui pensent que le fond est tout aussi important que la forme. Avoir en face de soit des personnes souriantes et enjouées, même si c'est une apparence pour certaines, ça reste agréable.
Nous nous sommes faits des amis québécois. Ce n'est pas aussi difficiles que ce que nous avions imaginé, en nous basant sur les différents témoignages, notamment de français. Ce qui, rétrospectivement, me fait doucement rire d'ailleurs. Car de là où je viens (Languedoc Roussillon), il est très difficile de se faire des amis pour ceux qui ne sont pas de la région, et encore plus pour les étrangers (ma femme étant concernée, elle pourrait en témoigner).
Le climat:
Nous avons vu les 4 saisons, il est donc temps de tirer un bilan. L'hiver, on a adoré! Pas tout bien sûr, et je reconnais qu'arrivé en avril, la dernière bordée de neige m'a vraiment désespéré 😂. En fait, je m'attendais vraiment à pire, surtout côté températures. C'est "pas si pire". C'est surtout long en fait.
L'automne ( que nous commençons à vivre présentement) est magique, les couleurs wow...
Et l'été est génial, nous nous sommes mis au paddle en famille.
Bref, plus que positif pour nous comme vous l'aurez vu. Pour rien au monde nous n'avons pour projet de revenir en France.
On est trop bien icitte!!!!
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immigrer.com a réagi à rainbow21 dans Faute de place en francisation, un Mexicain apprend le français avec les «Têtes à claques»
Je lui conseille La petite vie !
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immigrer.com a reçu une réaction de qwintine dans Étudiants africains désirant venir au Canada : comment des réseaux criminels les dupent
Voici comment des réseaux criminels ont orchestré la venue d’étudiants africains au Canada
Diplômes falsifiés, lettres d’acceptation contrefaites, preuves bancaires truquées, promesses mensongères de bourses d’études, des réseaux criminels d’immigration ont berné des étudiants africains, des universités canadiennes et même les gouvernements du Québec et du Canada. Les stratagèmes de ces arnaqueurs ont fait des victimes, mais ont aussi profité à des demandeurs d'asile.
Photo : Radio-Canada / Priscilla Plamondon Lalancette
Priscilla Plamondon Lalancette Priscilla Plamondon Lalancette Publié le 9 avril à 4 h 00 HAE Écouter l’article | 19 minutes La version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle. Une petite table, deux chaises, un futon. Aminata (nom fictif) nous reçoit dans son logement presque vide à Saguenay. Par la fenêtre, elle jette un œil à la rivière givrée. L’hiver a été pénible pour la jeune ressortissante du Bénin qui rêvait d’étudier à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC). Depuis plus d’un an, elle vit de manière clandestine.
Comme beaucoup d'étudiants, elle a quitté l’Afrique dans le but d’améliorer son sort. Gestionnaire des ressources humaines au Bénin et titulaire d'une maîtrise, elle est persuadée qu'un diplôme canadien offrira un avenir meilleur à sa famille. Toutefois, Aminata n’a jamais soupçonné qu’elle se retrouverait ici piégée dans la précarité.
Aminata vit dans la précarité depuis son arrivée au Canada.
Photo : Radio-Canada / Priscilla Plamondon Lalancette
Tout commence en 2023 quand elle confie les rênes de son projet à un homme qui se dit consultant en immigration. Celui qui opère entre le Bénin et le Canada lui garantit une entrée au pays. Tous les échanges se déroulent sur WhatsApp. L’Africaine n’y voit que du feu. À chaque étape qui la rapproche du but, l’expert lui demande une somme d’argent. Au total, elle lui verse 7000 $.
Et ça marche. La jeune femme reçoit sa lettre d’admission à l’UQAC puis ses papiers officiels d’immigration. J’étais tellement contente!, se souvient Aminata. En août, elle s’envole donc pour le Canada, juste à temps pour la rentrée scolaire.
Une fois qu'elle atterrit à Montréal, le consultant l’avise cependant de ne pas se présenter à l’université. Il m’a dit de ne pas montrer les documents qu’il m’avait remis. Aminata n’y comprend rien. Elle se rend à Chicoutimi pour dissiper tout malentendu et confirmer son inscription. C’est là qu’elle frappe un mur : sa lettre d’acceptation est une contrefaçon. Le Canada a pourtant produit son visa sur la base de ce document.
Les autorités de l’UQAC m’ont informée que ma lettre n'avait pas été émise par eux, que c’est une fausse lettre. J’ai été victime de fraude. Ils ont trouvé une demande à mon nom, mais le dossier était incomplet. Je n’avais pas été acceptée…
Source et suite : https://ici.radio-canada.ca/info/long-format/2153789/universite-uqac-fraude-reseau-immigration
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immigrer.com a reçu une réaction de bencoudonc dans Étudiants africains désirant venir au Canada : comment des réseaux criminels les dupent
Voici comment des réseaux criminels ont orchestré la venue d’étudiants africains au Canada
Diplômes falsifiés, lettres d’acceptation contrefaites, preuves bancaires truquées, promesses mensongères de bourses d’études, des réseaux criminels d’immigration ont berné des étudiants africains, des universités canadiennes et même les gouvernements du Québec et du Canada. Les stratagèmes de ces arnaqueurs ont fait des victimes, mais ont aussi profité à des demandeurs d'asile.
Photo : Radio-Canada / Priscilla Plamondon Lalancette
Priscilla Plamondon Lalancette Priscilla Plamondon Lalancette Publié le 9 avril à 4 h 00 HAE Écouter l’article | 19 minutes La version audio de cet article est générée par la synthèse vocale, une technologie basée sur l’intelligence artificielle. Une petite table, deux chaises, un futon. Aminata (nom fictif) nous reçoit dans son logement presque vide à Saguenay. Par la fenêtre, elle jette un œil à la rivière givrée. L’hiver a été pénible pour la jeune ressortissante du Bénin qui rêvait d’étudier à l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC). Depuis plus d’un an, elle vit de manière clandestine.
Comme beaucoup d'étudiants, elle a quitté l’Afrique dans le but d’améliorer son sort. Gestionnaire des ressources humaines au Bénin et titulaire d'une maîtrise, elle est persuadée qu'un diplôme canadien offrira un avenir meilleur à sa famille. Toutefois, Aminata n’a jamais soupçonné qu’elle se retrouverait ici piégée dans la précarité.
Aminata vit dans la précarité depuis son arrivée au Canada.
Photo : Radio-Canada / Priscilla Plamondon Lalancette
Tout commence en 2023 quand elle confie les rênes de son projet à un homme qui se dit consultant en immigration. Celui qui opère entre le Bénin et le Canada lui garantit une entrée au pays. Tous les échanges se déroulent sur WhatsApp. L’Africaine n’y voit que du feu. À chaque étape qui la rapproche du but, l’expert lui demande une somme d’argent. Au total, elle lui verse 7000 $.
Et ça marche. La jeune femme reçoit sa lettre d’admission à l’UQAC puis ses papiers officiels d’immigration. J’étais tellement contente!, se souvient Aminata. En août, elle s’envole donc pour le Canada, juste à temps pour la rentrée scolaire.
Une fois qu'elle atterrit à Montréal, le consultant l’avise cependant de ne pas se présenter à l’université. Il m’a dit de ne pas montrer les documents qu’il m’avait remis. Aminata n’y comprend rien. Elle se rend à Chicoutimi pour dissiper tout malentendu et confirmer son inscription. C’est là qu’elle frappe un mur : sa lettre d’acceptation est une contrefaçon. Le Canada a pourtant produit son visa sur la base de ce document.
Les autorités de l’UQAC m’ont informée que ma lettre n'avait pas été émise par eux, que c’est une fausse lettre. J’ai été victime de fraude. Ils ont trouvé une demande à mon nom, mais le dossier était incomplet. Je n’avais pas été acceptée…
Source et suite : https://ici.radio-canada.ca/info/long-format/2153789/universite-uqac-fraude-reseau-immigration
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immigrer.com a reçu une réaction de Millex dans Médecin retourne en France avant la fin des 3 ans d'engagement du parrainage
Merci Millex pour votre témoignage.
Si vous voulez nous en dire plus sur vos insatisfactions par rapport à la direction ou de cette installation à l'étranger, nous serions curieux d'en savoir plus.
Merci !
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immigrer.com a reçu une réaction de philoucan dans Comment exercer en tant qu'ostéopathe au Québec
Bonjour
Il n'y a pas d'ordre des ostéopathes au Québec mais il y a des discussions depuis plusieurs années entre ostéopathes pour justement monter un ordre. J'imagine que vous connaissez déjà ce site de référence : https://www.osteopathiequebec.ca/fr/
Les dernières nouvelles sur le futur ordre :
https://ici.radio-canada.ca/nouvelle/2067291/profession-osteopathes-caq-sante
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immigrer.com a réagi à RPloyd dans 📢 Webinaire : nouveautés immigration Québec/Canada en 2025
Bonjour;
Merci pour le webinaire et merci a Mme. @Laurence Nadeau & Maitre Alexandre Hénaut pour leur réponse et empathie envers le cas des 154 candidats dont les entrevues ont été annulées à Abidjan.
On attend maintenant une communication claire et des decisions rapides de la part du Mifi a ce problème qui dure depuis Juin 2024.
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immigrer.com a réagi à RPloyd dans Aucune réponse 8 mois après l'annulation des entrevues à Abidjan.
Depuis le mois de juin 2024, lorsque le MIFI a annulé les entrevues de plus de 150 candidats au CSQ (Afrique de l'Ouest), initialement prévues à Abidjan, aucune solution n’a été apportée pour notre situation. À ce jour, nous n’avons reçu aucune nouvelle concernant :
Le traitement de notre demande de CSQ. Une nouvelle date pour une entrevue. Des informations sur un éventuel rejet de notre dossier. Nous n’avons eu pour toute réponse qu’une lettre standard mentionnant un « délai additionnel », qui ne fait qu’ajouter à notre confusion, sans apporter de réelles informations.
Cela fait maintenant 8 mois que nous sommes complètement laissés pour compte par le MIFI, sans aucune communication claire ni solution.
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immigrer.com a réagi à rainbow21 dans Obtention PVT pendant un permis fermé
Y a pas d'exclusion sur ce critère.
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immigrer.com a reçu une réaction de bencoudonc dans Fin du "Tour du poteau"
Si vous comptiez faire le tour du poteau dans les prochains, ne perdez pas de temps !
https://www.immigrer.com/fin-imminente-du-tour-du-poteau/
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immigrer.com a réagi à bencoudonc dans De Paris à l'ouest du Canada ❤️
On parle du visa entrepreneur. https://www.welcomebc.ca/immigrate-to-b-c/entrepreneur-immigration Avec une valeur nette de 600K tu n'es pas "riche"...
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immigrer.com a réagi à bencoudonc dans Étudier en Alberta
Vous pouvez trouver des infos sur les frais de scolarité via cette page:
http://study.alberta.ca/plan-your-studies/tuition-fees/tuition/
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immigrer.com a réagi à bencoudonc dans Recherche de logement pour hiver 2025
Avez-vous regardé du côté des résidences universitaires?
Sinon quel est votre budget et que recherchez-vous exactement (appartement? chambre? collocation? meublé, semi-meublé ou non meublé? charges comprises ou pas?) ?
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immigrer.com a réagi à bencoudonc dans PSTQ ou PEQ
"Pour être admissible, vous devez aussi occuper un emploi qui répond à ces critères au moment où vous présentez votre demande et pendant au moins 24 des 36 mois qui précèdent la présentation de votre demande."
https://www.quebec.ca/immigration/permanente/travailleurs-qualifies/programme-experience-quebecoise/conditions-selection/travailleurs-temporaires
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immigrer.com a reçu une réaction de Cèdre dans Mon premier (court) bilan au Québec
Merci pour ce premier et court bilan. Nous l'avons partagé sur le réseau.
Nous avons hâte de lire la suite. En espérant qu'elle soit à la hauteur !
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immigrer.com a réagi à Cèdre dans Mon premier (court) bilan au Québec
Salut la compagnie,
Ça fait maintenant un mois et 10 jours qu’on a posé nos valises à Sherbrooke, l’heure pour moi de vous partager mon premier (micro) bilan. Certes la période est très courte, mais ce n’est pas la taille de l’expérience qui compte, c’est ce qu’on en fait 😉
Disons-le d’emblée, on en a tellement fait durant cette période que j’ai l’impression que ça fait un an qu’on vit ici. Pour rappel, nous partons du 0 absolu. Nous sommes arrivés dans un appartement entièrement vide, qu’il a fallu meubler de A à Z, électros inclus. De fait, nous avons dû dormir dans un AirBnb durant 3 jours. Je vous laisse imaginer la fatigue (mes filles ressemblaient à des enfants de 65 ans les premiers jours), entre le décalage horaire, le magasinage des items sur market place (heureusement que j'avais loué un RAM), etc… mais on gardait les yeux ouverts, malgré la fatigue, émerveillés par toutes ces choses nouvelles qu’on découvrait.
Même si parfois le style pourrait le laisser penser, je ne fais aucune généralité ici, il ne s’agit que de mon ressenti, celui d’un français qui s’est installé à Sherbrooke. J’entends bien que selon son origine ou l’endroit où l’on s’est installé, les expériences peuvent être très différentes. Pis encore une fois, je suis encore un nouveau-né, donc c'est vraiment un ressenti à chaud. Il évoluera forcément, quelle que soit la direction qu'il prendra.
Bref, voici mon premier bilan, que j’ai segmenté en différents thèmes :
Le travail : Tout a été incroyablement facile pour nous. J’ai trouvé du travail 3 jours avant de prendre l’avion, lors d’un entretien en visio, pour une offre d’emploi que j’avais trouvée sur Linkedin. Pour mon épouse, elle a trouvé 1 semaine après être arrivée, et travaillait la semaine suivante. Si nous ne sommes pas encore exactement dans nos domaines de prédilection, il y a, notamment pour ma part, une incroyable opportunité d’évolution qui pourrait m’amener à occuper le meilleur poste de ma carrière. Et c’est plutôt bien parti. Les relations au travail sont bonnes, j’aime beaucoup ce côté beaucoup moins vertical qui existe ici dans les relations managériales, en comparaison avec la France. Je ne suis pas naïf, la contrepartie est que le marché est ultra flexible, et si une entreprise souhaite se séparer d’un salarié, ça peut aller très vite. Mais ça reste agréable.
Le coût de la vie : C’est pas mal cher (pardon, dispendieux 😊), mais si on fait attention, on peut avoir de belles opportunités, notamment concernant l’épicerie. Les autos sont certes moins chères qu’en France, mais il y a des frais ici que nous n’avions pas au pays (immatriculation et permis à payer tous les ans, pneus hiver/été). Et les assurances sont méga chères, surtout pour les nouveaux arrivants. Les vêtements sont généralement assez accessibles, et je pense même qu’il y a de meilleurs opportunités ici qu’en France, surtout concernant les marques américaines (Nike, Adidas…). Au final, je dirai que si la vie est chère, elle l’était également devenue en France, donc je ne rencontre pas l’enfer qu’on m’avait annoncé. Ou en tous cas j’y étais préparé.
Les québécois : Je reconnais que c’est vraiment très court pour émettre un avis définitif, et il y a évidemment encore pas mal de choses qui doivent m’échapper. Cela étant dit, en me basant sur ce que j’ai vu, le québécois est globalement de meilleure humeur, et surtout plus positif que le français. Bon, vous me direz, c’est vraiiiiiiiiment pas compliqué là… c’est agréable, surtout lorsqu’on arrive de ronchonland 😁
Je ne peux pas dire que l’on se soit réellement fait des amis québécois pour le moment, plutôt des connaissances. Nous fréquentons des français et des latinos pour le moment. On sent que c’est un peu plus long avec les autochtones avant de lier de vrais liens. Mais ça viendra j'en suis sûr.
Concernant la mentalité globale du pays, je me rends compte qu’il existe 2 Québecs : Celui de Montréal, et tout le reste. Les québécois, d’une manière générale, ne semblent pas porter la plus grosse métropole de la province dans leurs cœurs.
Concernant le politiquement correct, je m’attendais vraiment à atterrir à wokeland, mais il n’en est rien. Les gens sont globalement plutôt respectueux des minorités, mais sans tomber non plus dans le militantisme débile et ses dérives, ce que je m’attendais à expérimenter. Mais ça doit plutôt être sur Montréal et les grandes métropoles Canadiennes j’imagine.
En parlant de politiquement correct, le québécois est à des centaines de lieues de ce que j’imaginais à ce niveau. Je me souviens avoir lu sur ce forum un membre qui disait que bien souvent le québécois osait dire tout haut ce que le français avait honte de penser tout bas. Ben je l’ai vécu et ça décoiffe 🤣. Ca donne un côté vraiment authentique et j'aime ça.
En tant que français justement, je reçois un accueil global plutôt amical. C’est assez drôle de se chambrer au travail sur nos différences culturelles, de vocabulaire (je ne le dirai jamais assez : le soccer n’existe pas), ou encore de prononciation. C’est marrant, lorsque l’on a vécu toute sa vie en France, de se faire chambrer sur son accent (ils m’imitent même les enflures 😅).
La nourriture : On ne va pas se mentir, c’est clairement le seul point noir (jusqu’ici en tous cas). La culture culinaire, qu’on peut avoir en Europe (je pense à la France, la Belgique, l’Espagne, le Portugal et l’Italie, pour ne citer que les pays que je connais), s’est échouée sur les plages du littoral Nord-américain comme une vieille baleine en fin de vie. J’exagère un peu car Il existe vraiment de bons produits et des producteurs locaux, si on cherche bien, même si ça peut grimper assez vite. Non, le scandale réside dans les grandes surfaces, dans lesquelles une bonne partie de ce qui y est trouvé est catastrophique. Au début, nous achetions sans trop y prêter attention, mais lorsqu’on s’est penché dessus… produits saturés en graisse, en sodium, en sucre, et surtout des additifs qui pour certains sont tellement à risque qu’ils sont carrément interdits en Europe. Je ne dis pas qu’on a systématiquement du premium en France, hein, on s’entend. Mais enfin, si je dois faire une moyenne, c’est quand même pas si pire en comparaison d’ici. Depuis, on a téléchargé une application qui nous permet d’être bien plus vigilants.
Et que dire de la dernière réponse que j’ai obtenue lorsque j’ai demandé à des collègues de travail où était la meilleure pizzeria de Sherbrooke (réponse : Domino’s…).
L'école: Là encore, expérience très courte, mais je peux déjà tirer un petit bilan. Mes filles (12 et 8 ans) sont simplement heureuses. Elles préfèrent largement le système et la relation au professeur d'ici. Elles se sont très rapidement fait de nouveaux amis. Avec ma femme, on respire beaucoup face à ça, car c'était vraiment une de nos grandes craintes en venant ici. Elles s'éclatent, tout simplement.
Seul point négatif, (et je vais faire bondir @jimmy 😬) : le niveau d'anglais. Je m'attendais vraiment à un meilleur niveau. Alors certes, ma grande, qui vient de rentrer en secondaire, était dans un collège privé en France, avec une option d'anglais renforcé. Mais quand même, je ne m'attendais pas à ce qu'elle trouve le niveau trop facile. C'est une petite déception pour moi (et pour elle aussi), je pensais qu'en public il était possible d'atteindre un bon niveau sur un cursus classique. ça prendra des cours particuliers si on veut qu'elles deviennent bilingues.
Sherbrooke et l'Estrie: Je ne suis pas loin d'avoir gardé le meilleur pour la fin. Cette ville est simplement ce que je voulais vivre. Elle est gigantesque (plus de 3 fois la superficie de Paris), tout en n'ayant que 180000 habitants. En résulte une densité assez faible. C'est bien simple, je me suis vu traverser des forêts, des no man's land, entre 2 quartiers, tout en réalisant que j'ai toujours techniquement dans la ville. C'est comme si on avait pris une ville, on l'avait étirée au max, et on l'avait placée au milieu d'une gigantesque forêt. Je ne saurais pas l'expliquer autrement.
Les habitants y sont tellement détendus du string que j'ai dû entendre le klaxon 2 ou 3 fois depuis que je suis arrivé.
La région de l'Estrie est sublime également. Entre Magog, Coaticook, les balades dans les vergers, dans les gorges, le mon Orford il y a vraiment pas mal à faire pour les amoureux de la nature comme nous.
Vous l’aurez compris, le seul gros défaut que j’ai trouvé pour le moment vient de la nourriture en grande surface. Mais je suis conscient que je viens d’arriver, je suis encore en lune de miel là. Pis j’ai pas encore vécu l’hiver certains diront 😅.
M’enfin, le Québec, c’est quand même pas mal ce que j’en attendais. Je pourrais bien finir par m’y habituer, d’autant que nous venons de devenir officiellement résidents permanents (depuis hier)…


