Laurent Posté(e) 14 février 2010 Posté(e) 14 février 2010 Un ancien chroniqueur d'immigrer.com a décidé de prendre la plume en 2010. Vous pouvez lire sa première chronique de l'année en page d'accueil. Bonne lecture ! Citer
Habitués tohonu Posté(e) 14 février 2010 Habitués Posté(e) 14 février 2010 Pas mal le récit ... attends, j'augmente un peu mon chauffage pour reprendre le récit depuis le début ... Citer
Invité Posté(e) 14 février 2010 Posté(e) 14 février 2010 Quel beau récit ! Vous m'avez fait rire avec votre cabane en bois, les toilettes sèches à l'extérieur. C'était vraiment un retour aux sources ! Je présume que, du moins à ce moment-là, vous étiez seul ... car je vous imagine mal dans ces conditions avec une femme et deux enfants En tout cas, c'est une belle aventure qui se poursuit et n'est pas banal. Et j'aime bien le fait que votre « congédiement » vous ait permis finalement de partir sur de nouvelles bases, donc c'était malgré tout positif. Je vais continuer à vous lire avec beaucoup d'intérêt ... et merci encore ! Citer
Invité Posté(e) 14 février 2010 Posté(e) 14 février 2010 C'est une belle rentrée en matière et surtout après deux années d'absence. Pour nous qui ne le connaissions pas avant, nous sommes curieux de lire ce qu'il nous servira à la prochaine chronique. Quelle originalité! Citer
Habitués kobico Posté(e) 14 février 2010 Habitués Posté(e) 14 février 2010 À ce que je vois, tu aimes la "grosse misère nouère"! J'ai particulièrement aimé le passage suivant car il dément le préjugé tenace voulant que les Québécois hors Montréal soient plus racistes et xénophobes. Au début, je craignais affronter une population plutôt individualiste, réfractaire aux nouveaux arrivants. Eh bien, à ma grande surprise, jai constaté tout le contraire. Ce sont des gens ouverts aux autres à condition que lon prenne le temps de les connaître et de les écouter. Et dans mon travail, je dois travailler avec eux et non contre eux. Ici lentraide existe encore à contrario avec la population des grandes villes et de certaines régions où lindividualisme a pris le dessus. Bien sûr, en régions éloignées les communautés sont souvent "tricotées" (plus) serrées, ce qui ne veut pas dire qu'il n'y ait aucune maille par laquelle se raccrocher à l'ensemble du tissu social. La réserve et la méfiance envers les étrangers (gens de la ville ou immigrants) se dissolvent rapidement quand les étrangers démontrent de l'intérêt et du respect envers la population locale. Une attitude de conquérant qui sait tout et apporte la bonne nouvelle est le meilleur moyen de rester seul sur le bord du trottoir. Merci pour ton témoignagne, Benoit, et bon courage pour ta (sur)vie dans ta cabane au canada! Citer
Habitués Lleo Posté(e) 14 février 2010 Habitués Posté(e) 14 février 2010 Super cette chronique! Bravo! Merci de partager ton expérience. Par contre, il faut aimer la solitude pour avoir un tel style de vie. Bonne continuation. Citer
Benito Posté(e) 15 février 2010 Posté(e) 15 février 2010 Pas mal le récit ... attends, j'augmente un peu mon chauffage pour reprendre le récit depuis le début ... C'est grâce à cette expérience frémissante qu'aujourd'hui je chauffe à 17 degrés chez nous ! Mais mon frère s'en vient de Guyane dans deux jours, il est habitué à +30 degrés à l'année, je pense donc monter un peu le chauffage. Je ne veux pas le retrouver bleu dés ça première nuit chez nous Quel beau récit ! Vous m'avez fait rire avec votre cabane en bois, les toilettes sèches à l'extérieur. C'était vraiment un retour aux sources ! Je présume que, du moins à ce moment-là, vous étiez seul ... car je vous imagine mal dans ces conditions avec une femme et deux enfants En tout cas, c'est une belle aventure qui se poursuit et n'est pas banal. Et j'aime bien le fait que votre « congédiement » vous ait permis finalement de partir sur de nouvelles bases, donc c'était malgré tout positif. Je vais continuer à vous lire avec beaucoup d'intérêt ... et merci encore ! Merci pour ce commentaire ! Oui j'étais seul, remarque à deux nous aurions pu nous réchauffer mutuellement Mais la personne qui a pris ce chalet aprèsmoi est une fille.... mais très grano (écolo) ça explique ça témérité... C'est une belle rentrée en matière et surtout après deux années d'absence. Pour nous qui ne le connaissions pas avant, nous sommes curieux de lire ce qu'il nous servira à la prochaine chronique. Quelle originalité! Merci. J'avoue que pour un retour en onde, j'ai pas mal mis l'accent pour l'originalité, je ne sais pas si je pourrais faire mieux ! À ce que je vois, tu aimes la "grosse misère nouère"! J'ai particulièrement aimé le passage suivant car il dément le préjugé tenace voulant que les Québécois hors Montréal soient plus racistes et xénophobes. Au début, je craignais affronter une population plutôt individualiste, réfractaire aux nouveaux arrivants. Eh bien, à ma grande surprise, jai constaté tout le contraire. Ce sont des gens ouverts aux autres à condition que lon prenne le temps de les connaître et de les écouter. Et dans mon travail, je dois travailler avec eux et non contre eux. Ici lentraide existe encore à contrario avec la population des grandes villes et de certaines régions où lindividualisme a pris le dessus. Bien sûr, en régions éloignées les communautés sont souvent "tricotées" (plus) serrées, ce qui ne veut pas dire qu'il n'y ait aucune maille par laquelle se raccrocher à l'ensemble du tissu social. La réserve et la méfiance envers les étrangers (gens de la ville ou immigrants) se dissolvent rapidement quand les étrangers démontrent de l'intérêt et du respect envers la population locale. Une attitude de conquérant qui sait tout et apporte la bonne nouvelle est le meilleur moyen de rester seul sur le bord du trottoir. Merci pour ton témoignagne, Benoit, et bon courage pour ta (sur)vie dans ta cabane au canada! Je précise qu'aujourd'hui je vis dans des conditions normale..... Oui les gens, en général, sont ouverts aux autres, par contre ceux qui n'aiment pas les étrangers sont pas mal plus ardu, j'en ai fais l'expérience à quelques reprises... De plus, les gens sont très gentils, mais s'en faire plus que des connaissances, c'est plus difficile. Super cette chronique! Bravo! Merci de partager ton expérience. Par contre, il faut aimer la solitude pour avoir un tel style de vie. Bonne continuation. Ben pour moi vivre dans ce chalet était davantage un challenge pour connaitre mes limites à vivre dans la rusticité. Je l'ai fais, mais je pense pas le refaire car ce n'est pas toujours évident d'aller aux toilettes dans le cabanon dehors quand il fait -30 degrés... Mais ce mode de vie n'engendrait pas plus la solitude que simplement le fait de partir en région et recommencer sa vie à zéro. Heureusement j'avais un très bon amis qui vivait dans le même rang à un kilomètre Citer
Messages recommandés
Rejoindre la conversation
Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.