canadanelka Posté(e) 16 novembre 2009 Auteur Posté(e) 16 novembre 2009 Encore une fois mon but n'est pas de créer la polémique gratuite mais je m'interroge vraiment sincèrement et je pense qu'il y a ici des gens qui vont m'éclairer de façon intelligente. Je sais qu'il y a de l'argot dans toutes les langues. On dira que c'est la marque de fabrique des jeunes et qu'en quelque sorte, cela contribue à faire évoluer la langue. OK. Je sais aussi qu'il y a des régionalismes et des accents différents dans une même langue (un Sénégalais Francophone ne parle pas comme un Picard, de même qu'un Texan pas comme un New-yorkais...). OK Mais là, je me demande dans quelle catégorie «dentorse au bon parlé» je dois ranger les phrases suivantes par ex : «Tu veux tu venir avec moi ce soir ?» «Tas tu déjà un programme de prévu ?» «Non, mais jaimerais rester chez moi pour regarder le dernier vidéo de Céline Dion, il paraît quil est pas si pire» «Et puis jai un travail à finir et je (ne) lai pas encore faite» Ce sont des phrases toutes bêtes mais, on entend souvent ce genre de choses. Diriez-vous alors quil sagit de régionalisme (le Québec nest pas une région de France on sentend) ou diriez-vous quil sagit dune «dégradation» de la langue ? Sachant que là, ce nest pas du langage argot de jeunes mais, ce sont des phrases banales qui sont dites par tout le monde, quel que soit le niveau professionnel. Doù mon questionnement à savoir sil ne serait pas préférable de donner à ma fille une scolarité anglophone pour éviter quelle ne sexprime comme ça aussi et que cela lui pose problème en cas de retour en France. Beaucoup dentre vous ont avancé des arguments valables qui donnent à réfléchir et cest là toute lutilité et la richesse de ce forum, je vous en remercie. J'estime qu'on est encore «frais» ici alors on cherche à comprendre et à être à laise dans notre nouvelle société donc, que personne ne le prenne comme une attaque surtout Citer
Habitués Kweli Posté(e) 16 novembre 2009 Habitués Posté(e) 16 novembre 2009 Pour la petite anecdote, ce qui nous a fait changer d'école notre garçon c'est parce que Monsieur, 8 ans, est allé faire un tour au dépanneur avec son meilleur ami (du même âge) sur l'heure du diner. Non seulement personne ne s'en est rendu compte mais on a été informés 2 jours après parce que deux autres mômes les ont dénoncé (nos deux garnements avaient refusé d'emmener les autres avec eux). Ce n'est pas l'école que j'aurai blâmé mais le gamin ... une école n'est pas une prison !! Non tohonu. L'école nous fait payer pour garder nos enfants à midi. C'est-à-dire qu'ils sont censés les garder, avoir un oeil sur eux. Les regarder manger, puis les regarder jouer. Donc nos enfants ne sont pas censés se retrouver au dépanneur, et s'ils s'y retrouvent, ceux qui les gardent sont censés avoir donné la permission. Qu'ils ne sachent pas où sont les enfants qu'ils sont supposés garder, et qu'ils n'apprennent l'incident que deux jours plus tard et qu'ils n'en avisent pas les parents (pour que le gamin reçoive la conséquence bien méritée), c'est inadmissible, point. Citer
Habitués sarbacan Posté(e) 16 novembre 2009 Habitués Posté(e) 16 novembre 2009 Encore une fois mon but n'est pas de créer la polémique gratuite mais je m'interroge vraiment sincèrement et je pense qu'il y a ici des gens qui vont m'éclairer de façon intelligente. Je sais qu'il y a de l'argot dans toutes les langues. On dira que c'est la marque de fabrique des jeunes et qu'en quelque sorte, cela contribue à faire évoluer la langue. OK. Je sais aussi qu'il y a des régionalismes et des accents différents dans une même langue (un Sénégalais Francophone ne parle pas comme un Picard, de même qu'un Texan pas comme un New-yorkais...). OK Mais là, je me demande dans quelle catégorie «d'entorse au bon parlé» je dois ranger les phrases suivantes par ex : «Tu veux tu venir avec moi ce soir ?» «T'as tu déjà un programme de prévu ?» «Non, mais j'aimerais rester chez moi pour regarder le dernier vidéo de Céline Dion, il paraît qu'il est pas si pire» «Et puis j'ai un travail à finir et je (ne) l'ai pas encore faite» Ce sont des phrases toutes bêtes mais, on entend souvent ce genre de choses. Diriez-vous alors qu'il s'agit de régionalisme (le Québec n'est pas une région de France on s'entend) ou diriez-vous qu'il s'agit d'une «dégradation» de la langue ? Sachant que là, ce n'est pas du langage argot de jeunes mais, ce sont des phrases banales qui sont dites par tout le monde, quel que soit le niveau professionnel. D'où mon questionnement à savoir s'il ne serait pas préférable de donner à ma fille une scolarité anglophone pour éviter qu'elle ne s'exprime comme ça aussi et que cela lui pose problème en cas de retour en France. Beaucoup d'entre vous ont avancé des arguments valables qui donnent à réfléchir et c'est là toute l'utilité et la richesse de ce forum, je vous en remercie. J'estime qu'on est encore «frais» ici alors on cherche à comprendre et à être à l'aise dans notre nouvelle société donc, que personne ne le prenne comme une attaque surtout Kobico te l'expliquera sans doute mieux que moi mais le tu veux tu ça vient du Normand et à l'origine c'est ty Citer
Habitués kiki75 Posté(e) 16 novembre 2009 Habitués Posté(e) 16 novembre 2009 Encore une fois mon but n'est pas de créer la polémique gratuite mais je m'interroge vraiment sincèrement et je pense qu'il y a ici des gens qui vont m'éclairer de façon intelligente. Je sais qu'il y a de l'argot dans toutes les langues. On dira que c'est la marque de fabrique des jeunes et qu'en quelque sorte, cela contribue à faire évoluer la langue. OK. Je sais aussi qu'il y a des régionalismes et des accents différents dans une même langue (un Sénégalais Francophone ne parle pas comme un Picard, de même qu'un Texan pas comme un New-yorkais...). OK Mais là, je me demande dans quelle catégorie «dentorse au bon parlé» je dois ranger les phrases suivantes par ex : «Tu veux tu venir avec moi ce soir ?» «Tas tu déjà un programme de prévu ?» «Non, mais jaimerais rester chez moi pour regarder le dernier vidéo de Céline Dion, il paraît quil est pas si pire» «Et puis jai un travail à finir et je (ne) lai pas encore faite» Ce sont des phrases toutes bêtes mais, on entend souvent ce genre de choses. Diriez-vous alors quil sagit de régionalisme (le Québec nest pas une région de France on sentend) ou diriez-vous quil sagit dune «dégradation» de la langue ? Sachant que là, ce nest pas du langage argot de jeunes mais, ce sont des phrases banales qui sont dites par tout le monde, quel que soit le niveau professionnel. Doù mon questionnement à savoir sil ne serait pas préférable de donner à ma fille une scolarité anglophone pour éviter quelle ne sexprime comme ça aussi et que cela lui pose problème en cas de retour en France. Beaucoup dentre vous ont avancé des arguments valables qui donnent à réfléchir et cest là toute lutilité et la richesse de ce forum, je vous en remercie. J'estime qu'on est encore «frais» ici alors on cherche à comprendre et à être à laise dans notre nouvelle société donc, que personne ne le prenne comme une attaque surtout je te comprends, pour le "fait" c'est qu'ils prononcent les lettres en fin des mots, mon fils commence a parler comme ca aussi, il a 6 ans , parfois on le reprend, des fois on le laisse mais de lui-meme avec nous il va parler comme nous et avec ses amis il va parler comme eux; ils sont intelligents les enfants. nous aussi avons voulu demenager et du coup on aurait du le changer d'ecole mais il nous a clairement dit son opinion la dessus: non! il venait de s'integrer dans sa nouvelle ecole, il ne voulait surtout pas recommencer! c'est vrai qu'on dit souvent que pour les enfants c'est facile, qu'il n'y a pas de pb mais c'est seulement parce qu'ils ne l'expriment pas! je pense que pour les enfants c'est un cap difficile aussi comme pour nous. il faut leur laisser le temps! Citer
Habitués Kweli Posté(e) 16 novembre 2009 Habitués Posté(e) 16 novembre 2009 Encore une fois mon but n'est pas de créer la polémique gratuite mais je m'interroge vraiment sincèrement et je pense qu'il y a ici des gens qui vont m'éclairer de façon intelligente. Je sais qu'il y a de l'argot dans toutes les langues. On dira que c'est la marque de fabrique des jeunes et qu'en quelque sorte, cela contribue à faire évoluer la langue. OK. Je sais aussi qu'il y a des régionalismes et des accents différents dans une même langue (un Sénégalais Francophone ne parle pas comme un Picard, de même qu'un Texan pas comme un New-yorkais...). OK Mais là, je me demande dans quelle catégorie «dentorse au bon parlé» je dois ranger les phrases suivantes par ex : «Tu veux tu venir avec moi ce soir ?» «Tas tu déjà un programme de prévu ?» «Non, mais jaimerais rester chez moi pour regarder le dernier vidéo de Céline Dion, il paraît quil est pas si pire» «Et puis jai un travail à finir et je (ne) lai pas encore faite» Ce sont des phrases toutes bêtes mais, on entend souvent ce genre de choses. Diriez-vous alors quil sagit de régionalisme (le Québec nest pas une région de France on sentend) ou diriez-vous quil sagit dune «dégradation» de la langue ? Sachant que là, ce nest pas du langage argot de jeunes mais, ce sont des phrases banales qui sont dites par tout le monde, quel que soit le niveau professionnel. Doù mon questionnement à savoir sil ne serait pas préférable de donner à ma fille une scolarité anglophone pour éviter quelle ne sexprime comme ça aussi et que cela lui pose problème en cas de retour en France. Beaucoup dentre vous ont avancé des arguments valables qui donnent à réfléchir et cest là toute lutilité et la richesse de ce forum, je vous en remercie. J'estime qu'on est encore «frais» ici alors on cherche à comprendre et à être à laise dans notre nouvelle société donc, que personne ne le prenne comme une attaque surtout Je ne sais pas ce que vaut mon opinion pour toi mais je crois bien que vous êtes en plein choc culturel. La parlure québécoise vous écorche les oreilles. Ne t'inquiète pas, la plupart des gens ressentent la même chose que toi. Il y a un certain niveau de langage qui "choque" pour un nouveau venu, tout le monde ne parle pas comme Céline Galipeau ici. Et ce langage est partout, à la télé, dans la cour d'école, au dépanneur, partout. C'est d'ailleurs pour cela que nos enfants ont autant de facilité à attraper ce genre de langage. La beauté de la chose est que la parlure est bel et bien québécoise - et on s'y fait à la longue - mais l'écriture est du français standard. Donc, si tu veux que ton enfant parle le français standard, tu peux la mettre dans une école française (Stanislas par exemple). Mais si tu la mets dans une école anglaise, bien sûr qu'elle n'attrapera pas le joual mais elle attrapera son équivalent anglais. Ainsi elle parlera le "joual" anglais, le joual québécois avec ses camarades et le français de ses parents dans la même phrase. Autrement dit, la bonne recette pour avoir des difficultés d'apprentissage. Citer
Habitués petiboudange Posté(e) 16 novembre 2009 Habitués Posté(e) 16 novembre 2009 (modifié) On ne parle pas d'école anglophone mais bien d'école française. Si tu me dis que les enfants parlent l'argot dans la cours, j'en apprends des choses C'est là où on ressent la différence de milieu et d'exigeance d'éducation qui n'est pas la même chez les uns et les autres. Ça confirme bien que l'environnement est le principal facteur qui influence les enfants. Toutes les écoles ne se valent pas. Ok dans ton cas, je comprends. Mais je ne vois pas la pertinence si on part sur ce que tu disais (la difficulté d'un enfant de passer d'un langage à un autre - de l'argotique au français courant, on ne demande même pas à ce qu'il soit soigné forcément) de l'envoyer dans ce cas dans une école anglophone (en fonction de ce que l'auteur du fil a soumis comme réflexion). Après, je n'ai pas dis qu'ils parlaient argot dans les cours (d'enseignement) mais dans LA cour (d'école), pardon ma phrase pouvait porter à confusion. Et ça, je peux te le certifer, j'ai appris plus d'expressions argotiques québécoises dans les écoles privées de Montréal où j'ai bossé qu'avec mes amis. Stanislas, Marie de France, Jacques Prévert en tête et sont pourtant sur le système français Modifié 16 novembre 2009 par petiboudange Citer
Habitués petiboudange Posté(e) 16 novembre 2009 Habitués Posté(e) 16 novembre 2009 (modifié) Je ne suis pas contre l'enseignement privé; je suis moi-même un "produit mixte"... J'ai fait mes années secondaires chez les "bonnes soeurs"! Je suis simplement contre ceux qui s'acharne à pester et médire sur la qualité de l'enseignement public au Québec. Je préfère avoir des opinions fondées sur des faits vérifiables que sur de simples préjugés. Je ne suis pas un produit mixte mais de mon côté c'est aussi ce qui achoppe dans ce raisonnement. Et le fait que l'introduction d'une langue totalement étrangère dans la situation actuelle de la petite me semble tout sauf la bonne solution. Par conséquent, je réitère que si vous souhaitez choisir le privé, faites-le en français d'abord, ne serait-ce que pour retrouver les méthodes d'enseignement qu'elle a déjà aperçu et pour ne pas perturber plus son apprentissage de sa langue maternelle. Mais là, je me demande dans quelle catégorie «d’entorse au bon parlé» je dois ranger les phrases suivantes par ex : «Tu veux tu venir avec moi ce soir ?» «T’as tu déjà un programme de prévu ?» «Non, mais j’aimerais rester chez moi pour regarder le dernier vidéo de Céline Dion, il paraît qu’il est pas si pire» «Et puis j’ai un travail à finir et je (ne) l’ai pas encore faite» Ce sont des phrases toutes bêtes mais, on entend souvent ce genre de choses. Diriez-vous alors qu’il s’agit de régionalisme (le Québec n’est pas une région de France on s’entend) ou diriez-vous qu’il s’agit d’une «dégradation» de la langue ? Sachant que là, ce n’est pas du langage argot de jeunes mais, ce sont des phrases banales qui sont dites par tout le monde, quel que soit le niveau professionnel. Eh bien ce sont bien des régionalismes, classés dans la catégorie des québécismes selon le Robert. Comme il existe par ailleurs des belgicismes (le nonante et le septante mais pas seulement). Ce ne sont en rien des dégradations, ce sont des particularités du parler québécois. Le "tu veux-tu" est un restant du normand "tu veux-ty" par exemple. Idem pour le t'as-tu. C'est familier comme registre de langue mais boulot, bouffe et bagnole le sont aussi et on ne s'empêche pas de l'utiliser quand on travaille en France, non? Pas si pire est une expression également québécoise au même titre que chez moi à Marseille on aurait qualifié un endroit désert d'un endroit où il y a dégun (et je prends cet exemple parce qu'il est au moins aussi courant que le pas si pire). De l'argot si tu veux, mais faudrait que je vérifie sa vraie classification dans mon dictionnaire Robert du Québécois. Le dernier vidéo vient tout simplement du vidéo-clip. UN vidéo-clip, raccourci en un vidéo. Aucune faute donc. Pour le fait, cela a déjà été mentionné. Te voilà éclairé de façon objective. Si tu en as d'autres, fais-moi signe, j'adooooore ce genre de recherches Modifié 16 novembre 2009 par petiboudange Citer
Habitués sarbacan Posté(e) 16 novembre 2009 Habitués Posté(e) 16 novembre 2009 C'est dans le mème registre que l'argot , ou le parler des cité genre "je te kiffe grave " ! C'est pas tres grave tant qu'en parrallèle , on peut construire une phrase en bon Français ! Citer
Habitués En.ia Posté(e) 16 novembre 2009 Habitués Posté(e) 16 novembre 2009 Pour la petite anecdote, ce qui nous a fait changer d'école notre garçon c'est parce que Monsieur, 8 ans, est allé faire un tour au dépanneur avec son meilleur ami (du même âge) sur l'heure du diner. Non seulement personne ne s'en est rendu compte mais on a été informés 2 jours après parce que deux autres mômes les ont dénoncé (nos deux garnements avaient refusé d'emmener les autres avec eux). Ce n'est pas l'école que j'aurai blâmé mais le gamin ... une école n'est pas une prison !! J'aime bien tes petites vannes pour faire passer les autres pour des cons, monsieur je sais tout. Pour ta gouverne, EVIDEMMENT QU'IL S'EST FAIT ENGUEULER ET PUNIR, arrête de te prendre pour un donneur de leçon je crois savoir que tu es loin d'être la personne LA MIEUX PLACÉE pour me parler sur ce ton. L'école n'est pas une prison, certes mais il ne m'est jamais arrivé auparavant de douter une seule SECONDE qu'il puisse arriver quelque chose de grave à mon fils en le déposant à l'école. Il est loin d'être un cancre mais nous avons pris les dispositions qui nous semblaient nécessaires pour que ceci ne PUISSE plus se reproduire. Bref, je crois que je n'avais pas à me justifier de toutes façons. A l'avenir, évite tes remarques qui, de toutes façons, n'apportent rien au débat Citer
Habitués Éric70 Posté(e) 17 novembre 2009 Habitués Posté(e) 17 novembre 2009 Moi ça me désole beaucoup tout ça. Le Québec n'est pas la France. Vous êtes déçu parce que le système scolaire n'est pas à votre goût, vous êtes déçu parce que votre enfant prend du temps pour lui aussi s'intégrer à la culture Québécois... Mais vous vous attendiez à quoi ??? Et pour en rajouter une couche, déçu du système scolaire francophone, vous vous demandez si ils ne seraient pas mieux d'envoyer votre enfant à l'école anglaise !!! Mais c'est quoi le rapport ? Pourquoi immigrez-vous au Québec si dès qu'il y a un petit quelquechose qui vous ne vous plaît pas, vous vous lancez têtes premières dans le monde anglophone. Comme-ci la perfection est anglo-saxon. Les 2/3 des francophones du Québec ne parlent pas anglais !!! Et le 1/3 qui parle anglais n'ont pas sauf quelques rares exceptions été à l'école anglaise ! Citer
canadanelka Posté(e) 17 novembre 2009 Auteur Posté(e) 17 novembre 2009 Moi ça me désole beaucoup tout ça. Le Québec n'est pas la France. Vous êtes déçu parce que le système scolaire n'est pas à votre goût, vous êtes déçu parce que votre enfant prend du temps pour lui aussi s'intégrer à la culture Québécois... Mais vous vous attendiez à quoi ??? Et pour en rajouter une couche, déçu du système scolaire francophone, vous vous demandez si ils ne seraient pas mieux d'envoyer votre enfant à l'école anglaise !!! Mais c'est quoi le rapport ? Pourquoi immigrez-vous au Québec si dès qu'il y a un petit quelquechose qui vous ne vous plaît pas, vous vous lancez têtes premières dans le monde anglophone. Comme-ci la perfection est anglo-saxon. Les 2/3 des francophones du Québec ne parlent pas anglais !!! Et le 1/3 qui parle anglais n'ont pas sauf quelques rares exceptions été à l'école anglaise ! Ecoutez Éric70, j'ai fait mon possible pour aborder mon questionnement dans ce forum avec tact et diplomatie, mais là vous risquez, en arrivant comme ça de découvrir que le politiquement correct c'est pas forcément mon truc, alors on se calme. Si vous aviez bien lu, vous auriez compris que mon enfant ne met pas de temps à s'intégrer à la culture Québécoise puisque le soucis, c'est justement qu'elle commence à s'exprimer comme vous et c'est bien un aspect du problème. Grace à certaines réponses plus utiles, j'ai pu mettre en perspective et relativiser un peu mon point de vue, mais je ne suis pas sur de la pertinence de votre intervention culpabilisante aux relents patriotique. Si j'ai décidé de me poser ici avec ma famille et d'essayer de m'intégrer au mieux en étant à l'aise, je ne suis pas non plus venu pour m'astreindre à une quelconque obligation institutionnelle ou politique, dès lors qu'il s'agit de l'éducation de mon enfant. Si quelque chose ne me conviens pas, j'en parle, je réfléchi et je prend des mesures, alors ne faites pas comme si je trahissais une quelconque idéologie anti-anglophone, car ça n'est ni mon histoire ni mon combat je vous signale. Soit dit en passant, on a beau soutenir ce débat, du «on n'a pas besoin de l'anglais» j'ai quand même eu le temps de m'apercevoir qu'à Montréal, on est pas mal pénalisé si on ne maîtrise pas cette langue alors vos statistiques vous vous les gardez gentiment, merci En me relisant, j'ai l'impression de m'être transformé en maudite Française ... mais le Éric là... avec son air de donneur de leçon... ça m'a saoulé (grave)... NEXT Citer
Habitués tohonu Posté(e) 17 novembre 2009 Habitués Posté(e) 17 novembre 2009 J'aime bien tes petites vannes pour faire passer les autres pour des cons, monsieur je sais tout. Merci. Première fois qu'on me dit cela .. on apprend toujours de plus sage que soi Citer
Habitués Jules N. Posté(e) 17 novembre 2009 Habitués Posté(e) 17 novembre 2009 Bonjours Maggy! Changer de système éducatif c'est pas la solution cela pourrait d'avantage la désorienter. Il faut explorer d'autres pistes, je suis sur que ca ira très bien pour vous tous et surtout pour elle dans quelques années! Citer
Habitués kobico Posté(e) 17 novembre 2009 Habitués Posté(e) 17 novembre 2009 Essayons de revenir à nos moutons! Canadaelka, j'estime tes appréhensions tout à fait légitimes. Peut-être qu'elles seraient miennes si j'étais à ta place venant de France. Je suis consciente de ton souci d'amener les choses avec tact et diplomatie, sachant déjà à quel point ce sujet de la langue nous chatouille le fond de l'âme, nous les Québécois de souche. Je suis assez d'accord avec Kweli, c'est le choc culturel. La question soulevée est:"comment considérer les "écarts" de langage entre le bon parler, celui de la norme "français de France" et celui dont la fillette de Canadaelka apprend les rudiments à une vitesse vertigineuse?" Je pars du principe que tu ne peux pas soustraire complètement ta fillette des influences linguistiques environnantes, après tout, il s'agit de la langue vernaculaire du pays. Espérer que ta fille maintienne un parler exactement comme si elle était en France est une mission quasi impossible, à tout le moins, cela te demandera des efforts constants, à ta fillette également, qui seront probablement plus traumatisants que le fait de changer ta perception à propos de la qualité du français d'ici. Je ne suis pas en train de dire d'accepter tout et n'importe quoi et ceux qui seraient tentés de me parler de nivellement par le bas auraient avantage à aller faire un petit tour dehors... Il y a un bon usage de ce que l'on appelle le français québécois standard, des usages valorisés et d'autres à proscrire. Ta fille saura sûrement faire la différence comme bon nombre de Québécois l'a font déjà. Ta fille saura distinguer les formes familières des formes plus soutenues quant à l'expression orale. Quant à un éventuel retour en France, je suis convaincue qu'elle sera en mesure de faire la transition aisément. Et s'il subsiste quelques formes d'expression québécoise, pourquoi ne pas considérer le fait comme une originalité "qualifiante" au lieu de "disqualifiante"? Une langue est avant tout un moyen de communication et c'est cela qui importe. Afin d'alimenter ma réflexion, j'aime bien lire à propos de la langue française au Québec. Voici un court texte trouvé sur un blog: <h3 class="post-title entry-title"> </h3><h3 class="post-title entry-title">Le bon parler </h3> Je suis tanné d'entendre : «Nous autres, les Québécois, on parle mal on devrait parler comme les Français [parisien], eux parlent bien!» Les Parisiens parlent bien parce que l'on définit le «bon français» en se basant sur la manière dont ils parlent. Donc peu importe les mots qu'ils choisiront d'incorporer à leur lexique, ce sera toujours ça le bon français. Si demain matin tous les Parisiens se mettaient à dire tabarnak, le mot aurait sa place dans le prochain Larousse. Quand un anglophone me dit «Hi» au lieu de «Bonjour», il ne me viendra pas à l'esprit de dire qu'il parle mal. Je vais plutôt me dire qu'il parle anglais. C'est la même chose. Chaque dialecte du français a sa propre logique qui n'est ni plus mauvaise ni moins cohérente que celle du français standard normatif international parisien. C'est une logique que le locuteur suit inconsciemment mais qu'on peut étudier et décrire. C'est sur la logique du français parisien que les grammaires choisissent de se fonder, mais cela ne signifie pas que le français québécois soit illogique. Il y a quelque chose de très snob et «colonial» à considérer que certaines variétés dialectiques sont «plus mauvaises» que d'autres. Ce sont toujours les colonies qui parlent mal et les métropoles qui parlent bien. Même chose pour les sociolectes au sein d'une même population : le langage de la classe ouvrière est le plus mauvais tandis que la bourgeoisie s'exprime tellement «mieux». Et c'est encore la même chose entre les générations : les jeunes parlent un français «dégénéré et anglicisé» tandis que les vieux parlent «le vrai français». Il faudrait que les gens comprennent qu'il n'y a pas de bien ou de mal dans le domaine du langage. L'expression «parler mal» n'aurait de sens que pour désigner quelqu'un qui aurait un défaut d'élocution. Si j'arrive à me faire comprendre de mon interlocuteur, c'est que la communication entre nous est fonctionnelle donc que je parle bien. le lien Ou encore, l'opinion d'un linguiste, Claude Poirier, qui nous aide à comprendre le recours plus fréquent au registre familier au Québec: Les Presses de l'Université Laval viennent de publier le Dictionnaire historique du français québécois, de l'équipe du Trésor de la langue française au Québec. Au seuil du XXIe siècle, il était devenu inconcevable que notre société ne puisse pas compter sur un ouvrage de référence qui explique les sens et les origines des nombreux mots et expressions qui caractérisent notre français, qu'il s'agisse d'«acériculteur», de «rang», de «traversier», de «pure laine», de «poisson des chenaux», de «panache d'orignal», ou même de «liqueur» (dans le sens de boisson gazeuse) ou de «zigonner». Mais, au-delà de l'éclairage qu'elle fournit sur les mots pris un à un, la lexicographie historique peut aider à comprendre les comportements actuels et permettre de mieux orienter les actions à venir. Quand, par exemple, on dénonce la «dégradation» de la langue française au Québec, on fait le plus souvent référence à un comportement qui consiste à recourir au style populaire dans des circonstances où l'on pourrait s'attendre à une pratique plus soignée. La prise en compte de l'histoire du français au Québec permet d'envisager cette question de façon plus sereine. Le joual: né en 1760? La place qu'occupent dans nos discours les traits de la langue populaire me paraît devoir être mise en relation avec les pratiques langagières qui se sont implantées au lendemain de la Conquête. La conséquence la mieux connue de la prise de contrôle du pays par les Anglais est la pénétration des anglicismes dans la langue, commencer par «set, saucepan, barley, mop, tea-pot», bientôt suivis de nombreux autres. Mais faut-il, à l'instar de Jean Marcel (Le Joual de Troie, 1973), considérer que la Conquête anglaise a eu pour conséquence de faire entre le «joual» dans nos écuries? Cette formule-choc de l'essayiste souligne bien la conséquence qu'a eue sur la situation linguistique des Canadiens le changement politique qui s'est opéré en 1760, mais elle convient mal à l'historien de la langue parce qu'elle laisse entendre que l'anglais serait la source principale de la variété populaire du français du Québec, ce qui n'est pas le cas. Surtout que «joual», qui est une variante ancienne du mot «cheval», nous vient de France... Sans contester l'ampleur de l'anglicisation de la langue au Québec, qu'il faudra cependant réexaminer sans a priori politiques, j'estime que, sur le plan de la pratique quotidienne du langage, le phénomène le plus important qui résulte de la Conquête, c'est l'expansion de la langue du peuple au sein de la société. Il s'agit là d'un changement qui va avoir une grande influence sur l'évolution de notre modèle linguistique. Une langue prise en charge par le peuple Les données recueillies par la comparaison des documents du Régime français avec ceux d'après 1760 montrent que la représentation qu'on donne de la langue dans les écrits change dans les décennies qui suivent la Conquête, en raison sans doute du départ d'une partie de l'élite française ou de la perte de prestige de celle qui reste. On observe l'émergence d'un français marqué, plus qu'à l'époque précédente, par des traits régionaux hérités de France. Des mots qu'on employait en famille ou entre voisins vont peu à peu accéder à l'écrit et cette tendance s'accentuera avec le temps. Au XIXe siècle, les Français en visite dans ce «pays où les charretiers deviennent législateurs ou ministres»(1) seront frappés par l'uniformité du langage d'une classe sociale à l'autre, indépendamment des fortunes et des occupations. De nombreux mots qui viennent des régions de France et qu'on ne trouve pas dans les écrits du Régime français font en effet leur apparition dans les textes après 1760 et des mots réputés standard disparaissent ou, du moins, se font plus rares. Par exemple, le mot «carreauté» (mouchoir carreauté, chemise carreautée), qui est un régionalisme de France (donc apporté par les premiers colons), ne figure dans les documents qu'à partir des années 1770 alors qu'auparavant on trouvait «à carreaux», comme à Paris. Le changement est important: le mot du peuple est soudainement incorporé à un usage qui devient la référence, le modèle. De nombreux exemples du même type montrent que notre français a été influencé jusque dans son usage public par les habitudes langagières qui ont pris le dessus à cette époque. Il s'est ainsi tissé des rapports plus étroits qu'en France entre la langue du peuple et celle qu'on utilise en société. Il ne faut donc pas se surprendre que les fonctions dévolues aujourd'hui aux divers registres de la langue ne soient pas délimitées de façon aussi nette au Québec qu'en France. Les Québécois, même instruits, emploient plus librement en public des mots de la langue familière ou populaire. Les relevés effectués par l'équipe du Trésor montrent que ces mots sont même largement utilisés à l'écrit par les meilleurs écrivains, par les journalistes les plus compétents, ce qui n'est pas le cas en France. Nos bonnes plumes, hommes et femmes, puisent volontiers, à des degrés divers, au fonds traditionnel pour créer un effet stylistique, établir un rapport avec le lecteur. Qu'il s'agisse de Pierre Foglia, de Lise Bissonnette, de Nathalie Petrowski, de Denise Bombardier, de Jean Dion, d'Alain Bouchard, de Josée Blanchette ou de Lysiane Gagnon, personne ne lève le nez sur un mot marqué qui fait image, qui va permettre de rendre la connotation recherchée: «piastre» (notamment dans «piastre à Lévesque», «piastre à Chrétien»), «char», «tout croche», «en masse», «baveux», «all-dressed», «avoir de l'allure», «en beurrer épais», «bardasser», «faire la baboune» et même «frapper un noeud» sont des clins d'oeil aux lecteurs et traduisent un rapport de complicité avec lui. Dans la même veine, Le journal de Québec (6 octobre 1998) fait figurer en première page un titre comme: «C't'à ton tour, Laura Cadieux sur le party à Québec», en parlant de l'équipe de tournage du film venue faire la fête au Capitale... Compte tenu de l'évolution particulière de notre variété de français, il me paraît peu utile de dénoncer à répétition le fonds populaire, qui a une valeur identitaire pour les Québécois, et contre-productif d'accabler ceux qui l'exploitent. Un bon nombre des traits de ce fonds ont disparu d'eux-mêmes de l'usage public depuis les années 1960; certains par contre ont été avalisés, par exemple l'assimilation des «t» et des «d» devant les «i» et les «u» (comme dans «tu» et «dire»), qui est de nos jours assumée sans honte par l'ensemble des Québécois alors qu'on la condamnait encore à l'époque de la Révolution tranquille. Il faut laisser le fonds populaire évoluer parallèlement aux autres manifestations plus soignées de la langue et braquer les projecteurs sur autre chose, notamment sur l'avantage que confère la maîtrise d'une langue de bonne qualité. Bien qu'elle soit attachée à ses façons de parler, la population québécoise comprend très bien que l'expression populaire ne convient pas à toutes les situations. Mais elle réclame à sa façon qu'on tienne compte de son point de vue dans la définition de la norme. Quand on l'humilie à travers son langage, elle réagit par une grimace, en donnant sa faveur aux comiques les plus irrévérencieux à l'égard du «bon usage». C'est pourquoi il me paraît nécessaire que nous adoptions collectivement une approche plus positive pour perfectionner notre français si nous voulons intéresser le plus grand nombre à l'entreprise, en nous servant du levier que constitue le formidable intérêt des Québécois pour leur langue. Il faudrait notamment tenir compte davantage de la perception de la population quand on cherche à favoriser l'usage d'un mot. Pourquoi, par exemple, devrait-on consacrer chez nous «surf des neiges» alors que le terme le mieux accepté est «planche à neige»? J'estime que la méconnaissance de l'histoire de notre français et des forces qui ont contribué à son maintien explique en partie les résultats limités de nos efforts en vue de l'amélioration de la langue. Claude Poirier Citer
Habitués kiki75 Posté(e) 17 novembre 2009 Habitués Posté(e) 17 novembre 2009 (modifié) sans parler de métropole, deja nous, habitants de la province, ne parlons pas correctement par rapport aux parisiens il n'y a pas de soucis a te faire, ta fille fera la difference entre le francais quebecois et le francais de France: mon fils de 6 ans la fait, parfois il nous dit "ici ils disent comme ca". c'est comme une autre langue a laquelle ils s'adaptent. Modifié 17 novembre 2009 par kiki75 Citer
Habitués kobico Posté(e) 17 novembre 2009 Habitués Posté(e) 17 novembre 2009 sans parler de métropole, deja nous, habitants de la province, ne parlons pas correctement par rapport aux parisiens Je partage ton opinion. J'ai pris un raccourci pour ne pas alourdir le sujet. Citer
Habitués kiki75 Posté(e) 17 novembre 2009 Habitués Posté(e) 17 novembre 2009 sans parler de métropole, deja nous, habitants de la province, ne parlons pas correctement par rapport aux parisiens Je partage ton opinion. J'ai pris un raccourci pour ne pas alourdir le sujet. c'était juste pour dire que finalement en France on a aussi nos propres "dialectes" et que lorsqu'il s'agit de parler correctement (comprendre Le Parisien), on y arrive mon fils qq fois laisse echapper des "Tu peux-tu", "pantoute"...mais c'est tres rare alors que j'imagine a l'ecole ca doit etre un festival Citer
Habitués Kweli Posté(e) 17 novembre 2009 Habitués Posté(e) 17 novembre 2009 sans parler de métropole, deja nous, habitants de la province, ne parlons pas correctement par rapport aux parisiens Je partage ton opinion. J'ai pris un raccourci pour ne pas alourdir le sujet. c'était juste pour dire que finalement en France on a aussi nos propres "dialectes" et que lorsqu'il s'agit de parler correctement (comprendre Le Parisien), on y arrive mon fils qq fois laisse echapper des "Tu peux-tu", "pantoute"...mais c'est tres rare alors que j'imagine a l'ecole ca doit etre un festival Personnellement, ce sont mes enfants qui m'ont appris à parler le québécois. Il faut comprendre qu'au départ, nous n'avions pas de résistance particulière à l'apprendre. Ainsi, à part les jurons (qui m'insupportent au plus haut point mais que les ados affectionnent particulièrement ) les enfants ont ramené à la maison des expressions québécoises dont j'ai aussi profité. C'est bien beau de faire de la résistance mais je ne serais pas vraiment avancée si je me présente pour une entrevue d'embauche et que je ne comprends pas le sens des questions. L'idéal est de maîtrise différents registres de langue et de sortir le plus approprié à une situation donnée. Malheureusement, pour un enfant, les débuts sont toujours difficiles (surtout quand les parents opposent une résistance farouche comme ça semble être le cas de Maggy). Dans tous les cas toute la famille finira pas s'adapter et trouver sa façon à elle de négocier un niveau de langage acceptable. Citer
Habitués kiki75 Posté(e) 17 novembre 2009 Habitués Posté(e) 17 novembre 2009 nous on ne fait aucune resistance a ca. le seul truc c'est qd il utilise des mots qu'on ne connait pas, la on se regarde et on lui demande ce que ca veut dire. ex: un jour il me sort "grosses foufounes", faut comprendre qu'a l'oral les S on ne les entend pas. donc la le pauvre petit s'est lourdement fait gronder parce que foufoune chez nous c'est le sexe feminin et qu'il n'avait pas a me dire ca. donc la le pauvre il a pas compris ce qui lui arrivait, ben quoi ? ces amis le disent tous les jours pourquoi pas lui...bref en discutant qq jours plus tard avec des amis quebecois, j'apprends que ca veut dire "fesses" en langage d'enfants, grrrr donc la on lui expliques pourquoi on l'avait gronder...pas tous les jours facile ni pour nous ni pour lui Citer
Habitués kobico Posté(e) 17 novembre 2009 Habitués Posté(e) 17 novembre 2009 (modifié) nous on ne fait aucune resistance a ca. le seul truc c'est qd il utilise des mots qu'on ne connait pas, la on se regarde et on lui demande ce que ca veut dire. ex: un jour il me sort "grosses foufounes", faut comprendre qu'a l'oral les S on ne les entend pas. donc la le pauvre petit s'est lourdement fait gronder parce que foufoune chez nous c'est le sexe feminin et qu'il n'avait pas a me dire ca. donc la le pauvre il a pas compris ce qui lui arrivait, ben quoi ? ces amis le disent tous les jours pourquoi pas lui...bref en discutant qq jours plus tard avec des amis quebecois, j'apprends que ca veut dire "fesses" en langage d'enfants, grrrr donc la on lui expliques pourquoi on l'avait gronder...pas tous les jours facile ni pour nous ni pour lui Ah ah! Tu confonds les foufounes avec la noune! ajout: ...qu'il ne faut pas, par ailleurs, confondre avec une nounoune! Modifié 17 novembre 2009 par kobico Citer
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