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Kobico, on en a jamais fini avec toi !

Outre le fait que tu sois (vraiment) difficile à suivre, ton discours est pollué (ou déformé) par le fait que tu (la ramènes trop souvent) pars du principe qu'il existe, je te cite "un regard parfois condescendant et méprisant puisqu'il se fait à travers les "yeux" de la norme française, celle à atteindre et dont nous en sommes visiblement bien loin ".

(Ton "parfois" n'y change rien).

C'est aussi pénible à entendre que c'est faux de le dire ! Quelqu'un l'a rappelé. Cesse de mal interpréter ou de prendre tes désirs pour une réalité. Surveille-toi, le délire de persécution te guette !?

Sincèrement, je ne voulais pas en arriver là. Mais, trop, c'est trop ! "Tant va la cruche à l'eau, qu'à la fin, elle se brise".

Je suis intervenue souvent dans des sujets qui parlait de la langue parlée au Québec. J'ai cessé de le faire parce que les différents intervenants en venaient toujours à montrer la supériorité des Français vs les Québécois.

Vous avez une Québécoise qui vous répond encore, qui participe encore à ce débat. Est-ce nécessaire de la traiter ainsi de paranoïaque? À moins que ce ne soit parce que vous voulez vous débarasser de la dernière Québécoise qui intervient sur ce type de sujet.

qui a lancé sur ce poste la supériorité des français vs les québécois ? personne. c'est toi qui l'interprete de cette façon, il faut arreter avec cette mani de ce sentir agressé ou persécuté par nos propos, il n'y a pas de sous entendu et j'estime avoir le droit de donner un avis ou une critique sur le Québec que cela vous plaisent ou non

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Kobico, on en a jamais fini avec toi !

Outre le fait que tu sois (vraiment) difficile à suivre, ton discours est pollué (ou déformé) par le fait que tu (la ramènes trop souvent) pars du principe qu'il existe, je te cite "un regard parfois condescendant et méprisant puisqu'il se fait à travers les "yeux" de la norme française, celle à atteindre et dont nous en sommes visiblement bien loin ".

(Ton "parfois" n'y change rien).

C'est aussi pénible à entendre que c'est faux de le dire ! Quelqu'un l'a rappelé. Cesse de mal interpréter ou de prendre tes désirs pour une réalité. Surveille-toi, le délire de persécution te guette !?

Sincèrement, je ne voulais pas en arriver là. Mais, trop, c'est trop ! "Tant va la cruche à l'eau, qu'à la fin, elle se brise".

Je suis intervenue souvent dans des sujets qui parlait de la langue parlée au Québec. J'ai cessé de le faire parce que les différents intervenants en venaient toujours à montrer la supériorité des Français vs les Québécois.

Vous avez une Québécoise qui vous répond encore, qui participe encore à ce débat. Est-ce nécessaire de la traiter ainsi de paranoïaque? À moins que ce ne soit parce que vous voulez vous débarasser de la dernière Québécoise qui intervient sur ce type de sujet.

et bien, moi, j'aimerais te voir revenir, Azarielle, et je sais que je ne suis pas la seule à attendre le point de vue des québécois

Je me demandais quand on aurait des interventions riches des principaux concernés, en plus de kobico

merci à tous les québécois qui s'expriment, et continuez de le faire s'il vous plaît

oui, certains français sont condescendants, oui certains français sont méprisants

vous êtes les seuls à pouvoir nous parler de vous

moi, je vous lis, et je sais qu'il faut du temps pour comprendre

ça m'interesse

merci à vous

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Vous avez une Québécoise qui vous répond encore, qui participe encore à ce débat. Est-ce nécessaire de la traiter ainsi de paranoïaque? À moins que ce ne soit parce que vous voulez vous débarasser de la dernière Québécoise qui intervient sur ce type de sujet.

Évidemment c'est ce qu'ils veulent.

Depuis quand que des Québécois sont autorisés a expliquer leur propre pays ?

C'est une évidence, les immigrants connaissent beaucoup mieux le Québec que les Québécois.

Pfff, Azarielle, il faut tout t'expliquer. :angry:

jimmy

bonjour jimmy, contente de te lire

je trouve que tu te fais rare, et ce que tu as à dire m'intéresse

  • Habitués
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:lol: Allez, vous avez raison ! je vous laisse disserter sur la langue québécoise entre québécois et soigner (ou entretenir) vos vieux démons entre vous !...(je sais, je sais...on est "parfois condescendant"...mais qu'est ce que vous voulez, le français ne sait pas se refaire). Je sors de ce débat qui tourne en déconfiture ! Vive le Québec libre !
  • Habitués
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:lol: Allez, vous avez raison ! je vous laisse disserter sur la langue québécoise entre québécois et soigner (ou entretenir) vos vieux démons entre vous !...(je sais, je sais...on est "parfois condescendant"...mais qu'est ce que vous voulez, le français ne sait pas se refaire). Je sors de ce débat qui tourne en déconfiture ! Vive le Québec libre !

pareil pour moi cela devient soulant en faite

soit tu dis rien en etant d'accord avec tout, ou si tu as le malheur de donner ton avis la tu est de suite dans la catégorie du chieur de service donneur de leçon... :angry:

moi je me porte mieux quand même sans vos interventions Jimmy ou Azarielle car elles sont toujours dans un sens et toujours a recevoir nos mots comme des maux :blink:

salut

  • Habitués
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Wouahou, beaucoup de choses à dire kobico. Merci de mettre de l'eau au moulin.

Bon alors tu définis le Québecois (langue), ce qui répondait à mon interrogation. Mais alors explique moi d'un point de vue linguistique la différence d'évolution entre le franco-ontarien et le Québecois. Moi qui vis pas mal entre les deux, je n'en vois pas! Donc parler de Québecois serait un poil réducteur envers les autres francophones canadiens qui sont pas mal linguistiquement dans le même sac.

Quand je parle de mainmise, faut reprendre l'histoire même de la langue française en Amérique du nord. (pour cela je te suggère l'excellent livre de JB Nadeau - The story of French). Je parle pas de volonté hégémonique, mais juste la volonté d'identifier le fait français au Québec. Ce fut une tactique de préservation, qui a quand même pas mal marché! Les instituts linguistiques (et autres) "franco-canadiens" devenant Québecois, cela a laissé les autres francophones pas mal orphelins. Par contre quand les Québecois parle de mainmise des Français sur le Français on a l'impression d'un nouveau complot de Scion. C'est assez amusant. Mais tout cela est affaire de perception. Donc pour revenir à la mainmise Québecoise. C'est un fait déjà établi, bien des années auparavant quand il y a eu la "Québecisation" de tout les différents organismes "franco-canadiens"... Mais c'est vrai qu'il n'y a aucune volonté hégémonique ou malicieuse. C'est plutôt je pense un mécanisme de défense qu'il faut y voir.

Et quand tu dis que je mélange les notions, c'est forcé puisque la langue est une notion qui touche à autre chose que seulement le moyen de communication, c'est la culture, la politique, l'identité nationale, etc... Et dans le débat, tout se mélange constamment! D'ailleurs je pense que tu voulais plutôt dire que La population francophone est disséminée plutôt que décimée (quoi que c'est pas mal applicable surtout pour les Acadiens).

Mais dans tout cela tu as, en expliquant, pointé toi même le problème du concept de langue "québécoise". C'est de savoir ce qu'on met dans le terme de Québécois. Historiquement on peut dissocier les Acadiens, des autres franco-canadiens. Pour le reste les frontières ne représentant pas les nations, on est bien embêté.

Pour l'état non souverain. Visiblement la majorité à parlé (à deux fois en plus). Et même si l'on sait qu'une partie identifiable des électeurs (francophones) voulait être souverains le scrutin à décidé, et sortir un argument d'état non souverain de la manche n'est pas vraiment approprié ici.

Le Canada devrait s'occuper du Français?! tu veux des émeutes au Québec toi?! :D Il est plus ou moins tacitement reconnu que le Québec s'occupe du Français (ce qui n'est pas forcement du goût des autres francophones). Mais parler de territoire québecois c'est faux encore une fois. En quoi le Français s'applique sur le nord du Québec?! Il s'applique dans 30% du territoire (et encore!) le reste c'est des inuits et autres autochtones qui parlent plus anglais que français. Le Français que tu parle, et je sais que c'est dur à accepter s'étend sur un territoire qui n'a rien à voir avec le Québec. Et d'ailleurs pourquoi on ne dirait pas que tu parle le Franco-ontarien, finalement c'est historiquement aussi vrai que le reste!

Pour le drapeau, la dernière fois que j'ai lu à propos de cela c'est dans le livre que j'ai mentionné plus haut. Il s'agit pas d'un "vol" (mon dieu que tu me fais dire des choses que je ne dis pas), mais juste d'un oubli que le français existe ailleurs qu'au Québec.

Le regard condescendant, n'existe pas. Les Français sont centrés sur eux-même. On parle pas des belges (quoi que.... ils avaient un ministre pas mal rigolo et alcoolo dont on parlait récemment), alors imagine les québécois!!!!.

Le regard dont tu parles est celui qui s'exerce même entre français où la maîtrise de la langue est un vaste débat. Et même si certains québécismes font sourire, là ce dont on parle ce n'est pas le québécisme, mais la piètre maîtrise du français (ou québécois) au point ou écrire une note est un défi pour pas mal de gens! Cette perte de maîtrise on la retrouve aussi en France.

Pour le Commonwealth si tu relis ma phrase (mal écrite!), je dis que la France ne s'est pas impliquée vraiment à fond dedans pendant longtemps ne voulant pas d'un commonwealth français, et jugeant que sa position n'était pas appropriée. On aurait pris cela pour tu néo-colonialisme. D'ailleurs la Francophonie était jusqu'à pas très longtemps le joujou diplomatique des pays francophones mais pas de la France. La France étant suffisamment prétentieuse pour ne pas croire qu'elle a besoin d'un "machin" pour asseoir sa force diplomatique! Maintenant on voit un changement c'est vrai. Mais en tout cas on est très loin du Commonwealth, la France n'exerçant aucune autorité morale sur les pays de l'OIF. (à la différence de la rein d'Angleterre sur le Commonwealth)

Pour les niveaux de langues, donc le Québec est comme tout les autres pays francophones. Et utilise deux "langues". Comme le Sénegal, ou les belges!

Pour le niveau de langue écrite, quand j'ouvre le Devoir, j'ai pas l'impression de lire autre chose que du Français. A moins que tu veuilles que le Devoir écrive "C'est qui qui prend le leadership du PLQ?". pour l'instant on lit "Qui pour la chefferie?" Ce qui semble pas mal québécois et Français.

"Je t'aime moi non plus" c'est pour caractériser cette relation un peu complexe qu'entretiennent les Québecois à l'égard des Français. De l'amour-haine pour certains. Mais en tout état de cause il y a quelque chose de particulier, qui rentre dans le domaine de l'émotionnel parfois.

Enfin je pensais que tu aurais vu mon ironie sur la dernière partie, ou je parle de Québécois subissant le Français. Ta réponse est en tout cas la confirmation du fait que cette histoire de langue est foireuse. Et que les Québécois ont toujours défendu vaillamment le Français. Et dire qu'il faut créer une langue québécoise ce serait pour niveler par le bas. Et cela me semble intolérable!

J'ai cru comprendre qu'il y avait une émission sur ce sujet à la radio de Radio-Canada avec je crois Facal ou Foglia, personne n'a entendu parler de cela?!

Bon je crois avoir trop écrit..... Désolé pour cette diarrhée verbale!

Amicalement

encore un peu d'eau au moulin! -_-

Wouahou, beaucoup de choses à dire kobico. Merci de mettre de l'eau au moulin.

Bon alors tu définis le Québecois (langue), ce qui répondait à mon interrogation. Mais alors explique moi d'un point de vue linguistique la différence d'évolution entre le franco-ontarien et le Québecois. Moi qui vis pas mal entre les deux, je n'en vois pas! Donc parler de Québecois serait un poil réducteur envers les autres francophones canadiens qui sont pas mal linguistiquement dans le même sac.

À l'exception de la langue acadienne , je t'accorde que les différences sont relativement minimes entre les différents parlers français au Canada, seule une oreille exercée est en mesure de faire les distinctions. Il ne faut pas oublier que les francophones du ROC constituent la "diaspora" canadienne du Québec. Le peuplement du Canada s'est fait d'Est en Ouest et la majorité des francos-canadiens ont des origines québécoises. Il s'agit donc de la même grande famille linguistique.

Quand je parle de mainmise, faut reprendre l'histoire même de la langue française en Amérique du nord. (pour cela je te suggère l'excellent livre de JB Nadeau - The story of French). Je parle pas de volonté hégémonique, mais juste la volonté d'identifier le fait français au Québec. Ce fut une tactique de préservation, qui a quand même pas mal marché! Les instituts linguistiques (et autres) "franco-canadiens" devenant Québecois, cela a laissé les autres francophones pas mal orphelins. Par contre quand les Québecois parle de mainmise des Français sur le Français on a l'impression d'un nouveau complot de Scion. C'est assez amusant. Mais tout cela est affaire de perception. Donc pour revenir à la mainmise Québecoise. C'est un fait déjà établi, bien des années auparavant quand il y a eu la "Québecisation" de tout les différents organismes "franco-canadiens"... Mais c'est vrai qu'il n'y a aucune volonté hégémonique ou malicieuse. C'est plutôt je pense un mécanisme de défense qu'il faut y voir.

À propos du livre de Jean-Sébastien Nadeau et Julie Marlow, j'ai lu une critique par un linguiste (Français, je pense) particulièrement vitriolique: tout y était contesté, de la qualité de l'écriture à l'exactitude de son contenu.

Tu réfères également à "l'orphelinage" subit par les franco-canadiens, en fait, le sentiment d'avoir été abandonnés par les Québécois dans cette lutte commune de la défense du fait français au Canada. Depuis ce temps, il y a un ressentiment envers le Québec et aussi une rupture idéologique. Les franco-canadiens ont besoin d'un gouvernement fédéral fort pour défendre leurs intérêts et le Québec mise davantage au niveau provincial.

Je ne crois pas qu'il est pertinent de comparer les niveaux de "mainmise" entre la réalité des rapports entre québécois et franco-canadiens et ceux entre la France et le Québec. La nature des conflits est fort différente.

Et quand tu dis que je mélange les notions, c'est forcé puisque la langue est une notion qui touche à autre chose que seulement le moyen de communication, c'est la culture, la politique, l'identité nationale, etc... Et dans le débat, tout se mélange constamment! D'ailleurs je pense que tu voulais plutôt dire que La population francophone est disséminée plutôt que décimée (quoi que c'est pas mal applicable surtout pour les Acadiens).

Je partage ton avis. Je parle toujours de "langue" pour simplifier et restreindre mais il va sans dire que toutes les notions que tu nommes sont d'une quelconque manière au cur du débat. Je t'avoue que mon "décimée" m'a laissée songeuseJ'ai pris conscience de mon erreur trop tard. Bah, cela aura fait un bel accompagnement à ton "véhiculaire" ;)

Mais dans tout cela tu as, en expliquant, pointé toi même le problème du concept de langue "québécoise". C'est de savoir ce qu'on met dans le terme de Québécois. Historiquement on peut dissocier les Acadiens, des autres franco-canadiens. Pour le reste les frontières ne représentant pas les nations, on est bien embêté.

Pour l'état non souverain. Visiblement la majorité à parlé (à deux fois en plus). Et même si l'on sait qu'une partie identifiable des électeurs (francophones) voulait être souverains le scrutin à décidé, et sortir un argument d'état non souverain de la manche n'est pas vraiment approprié ici.

Mon seul but était de démontrer que des Etats non-souverains puissent, selon leur encadrement législatif, définir leur propre politique linguistique. Il n'y avait aucun élément tendancieux à caractère politique voulant favoriser la souveraineté du Québec. Le contraire même puisque je démontrais qu'une "région" non -souveraine peut exercer sa propre politique linguistique. Je n'ai pas posé la question sous l'angle politique, à savoir si l'actuel régime fédéraliste canadien convient et satisfait à la protection et la survie du fait français au Québec ou au Canada.

C'est plutôt ton rappel des deux référendums perdus qui me semble une sortie de manche inappropriée. ;)

Sur cette question des lois linguistiques des États non-souverains:

états non-souverains

états non-souverains et politiques linguistiques

Même s'il serait fort intéressant de poursuivre la "discutaillerie" sur les autres points (chauds :) ), je m'arrête ici par manque de temps. J'y reviendrai peut-être, ou d'autres le feront, je l'espère.

En terminant, deux petites offrandes:

une vidéo d'une entrevue avec un linguistique québécois à propos de la spécificité du français québécois:

entrevue Claude Poirier

et pour l'originalité, une traduction de Balzac en shiac acadien. Puristes de la langue, abstenez-vous de cette lecture! :blush:

Balzac en shiac

P.s.: Désolée pour le "vol" du drapeau, j'ai oublié de mettre mes guillemets, ce qui aurait amoindri l'impact de mes mots et non, je n'avais pas saisi la subtile ironie de ta dernière phrase concernant nos

"misères" avec la langue française.

Bonne journée à tous! :)

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Franckgb,

En revenant aux bases et en allant dans le sens de la citation que kobico m'a laissé plus haut, il faut d'abord savoir que d'un point de vue linguistique ou plutôt sociolinguistique, le patois n'existe pas, c'est un jugement de valeur pour mettre sur un piedestal les "langues officielles" et rebaisser leurs dérivés.

Donc l'acadien autant que le franco-ontarien pourraient être des langues à part entière comme le québécois. Qu'est-ce qui pourrait faire que le franco-ontarien ne l'est pas versus l'acadien ou le québécois? L'identification du groupe de locuteur. Je ne dis pas que les franco-ontarien ne ressentent pas une identité culturelle en parlant leur langue et en la vivant. Mais elle est moins forte et à moins tendance à inclure des individus venus de l'extérieur que ne peut le faire le québécois (ben quoi y a pas quelqu'un qui a dit à un intervenant qu'il avait été "reformaté" québécois sur ce forum récemment? Je blague mais à moitié) ou l'acadien. Il n'y a pas une revendication il me semble (corrigez-moi si je me trompe j'ignore absolument le fait ontarien) aussi forte de reconnaître l'identité culturelle franco-ontarienne qu'on ne la trouve chez les québécois, les acadiens et les cajuns qui subsistent.

Et bien c'est cette identification qui fait aussi qu'une langue "non officielle" a tout pouvoir pour devenir officielle.

Ce qui pose problème à bien du monde quant au fait breton ou catalan :P

Mais je ne suis pas non plus experte, j'ai eu à étudier la question pour mon mémoire de maîtrise puisque l'enjeu de la langue française au Québec y était central du point de vue identitaire... C'est certain que comme n'importe qui ici j'ai un angle de réflexion et non la vérité universelle donc je peux me gourrer mais je suis sûre du point que j'avance quant à l'importance pour un pan de la sociolinguistique de l'identification du groupe de locuteur à sa propre langue.

EDIT: oups désolée des fautes, sans café j'écris pas droit :lol:

Modifié par petiboudange
  • Habitués
Posté(e)

Bon je dois cuisiner, donc je reviendrai en détail plus tard car c'est fort intéressant.

Vite fait:

Le livre dont tu parles Kobico n'est certainement pas le même que celui dont je te parle. Jean-Benoit Nadeau a écrit plusieurs livres en collaboration avec Julie Barlow que j'ai trouvé d'ailleurs excellent sur les Français: "Sixty Million Frenchmen Can't Be Wrong", et sur le Français: "The Story of French" qui est vraiment au coeur même de ses compétences universitaires.

Quant à la critique, je sais pas exactement qui est le type qui a attaqué au vitriol le livre, mais vu les éloges qu'ils reçoivent des plus grandes références littéraires (Même pivot a salué le travail), je pense que c'est du sérieux. Par contre c'est vrai que politiquement au Québec le livre peut faire grincer des dents, car étant très objectif et analytique, ça va un peu à l'encontre des idées de ceux qui annoncent l'apocalypse anglophone.

Bref, pour le reste je reviendrai ensuite. (au passage véhiculaire se dit pour une langue, et c'était pas une erreur :) mais merci :) )

PTBA:

En fait pour le franco-ontarien, c'est complètement méconnu au Québec, mais vraiment ces gens là méritent tout le respect des Québecois car le Français progresse en Ontario grâce à leur combat. C'est une identité culturelle qu'ils revendique fort. Mais malheureusement ils sont dans l'ombre du Québec, donc on en entend jamais parler.

Ce qui selon moi dissocie les Acadiens (NB) et les autres franco Canadiens c'est pas mal expliqué par kobico. Les deux peuples ont des histoires différentes. Les franco-manitobain, ou ontarien ou etc... ce sont des québécois qui ont juste poussé l'exploration plus loin que Montréal (en gros). Donc ces gens là ne parlent pas le shiac, ils parlent en fait quasiment comme les québécois. Même si c'est quasiment une insulte de leur demander si ce sont des québécois perdus, historiquement, c'est le cas.

Les acadiens en revanche ce sont ceux de Nouvelle-écosse qui se sont fait chasser durant le grand dérangement, réfugiés au NB ou en Louisiane ou dans les îles sucrières de l'époque. Donc cela constituerai la deuxième grande famille linguistique dans les variations du Français en amérique du Nord. (Acadiens + cadiens (que les anglais ont transformés en cajuns étant incapables de prononcers cadiens comme il faut, et aussi voulant se foutre de la gueule de cette peuplade incompréhensible))

Comme pour kobico on en reparlera plus tard.....

a la bouffe!

  • Habitués
Posté(e)
Bon je dois cuisiner, donc je reviendrai en détail plus tard car c'est fort intéressant.

Vite fait:

Le livre dont tu parles Kobico n'est certainement pas le même que celui dont je te parle. Jean-Benoit Nadeau a écrit plusieurs livres en collaboration avec Julie Barlow que j'ai trouvé d'ailleurs excellent sur les Français: "Sixty Million Frenchmen Can't Be Wrong", et sur le Français: "The Story of French" qui est vraiment au coeur même de ses compétences universitaires.

Quant à la critique, je sais pas exactement qui est le type qui a attaqué au vitriol le livre, mais vu les éloges qu'ils reçoivent des plus grandes références littéraires (Même pivot a salué le travail), je pense que c'est du sérieux. Par contre c'est vrai que politiquement au Québec le livre peut faire grincer des dents, car étant très objectif et analytique, ça va un peu à l'encontre des idées de ceux qui annoncent l'apocalypse anglophone.

Bref, pour le reste je reviendrai ensuite. (au passage véhiculaire se dit pour une langue, et c'était pas une erreur :) mais merci :) )

PTBA:

En fait pour le franco-ontarien, c'est complètement méconnu au Québec, mais vraiment ces gens là méritent tout le respect des Québecois car le Français progresse en Ontario grâce à leur combat. C'est une identité culturelle qu'ils revendique fort. Mais malheureusement ils sont dans l'ombre du Québec, donc on en entend jamais parler.

Ce qui selon moi dissocie les Acadiens (NB) et les autres franco Canadiens c'est pas mal expliqué par kobico. Les deux peuples ont des histoires différentes. Les franco-manitobain, ou ontarien ou etc... ce sont des québécois qui ont juste poussé l'exploration plus loin que Montréal (en gros). Donc ces gens là ne parlent pas le shiac, ils parlent en fait quasiment comme les québécois. Même si c'est quasiment une insulte de leur demander si ce sont des québécois perdus, historiquement, c'est le cas.

Les acadiens en revanche ce sont ceux de Nouvelle-écosse qui se sont fait chasser durant le grand dérangement, réfugiés au NB ou en Louisiane ou dans les îles sucrières de l'époque. Donc cela constituerai la deuxième grande famille linguistique dans les variations du Français en amérique du Nord. (Acadiens + cadiens (que les anglais ont transformés en cajuns étant incapables de prononcers cadiens comme il faut, et aussi voulant se foutre de la gueule de cette peuplade incompréhensible))

Comme pour kobico on en reparlera plus tard.....

a la bouffe!

Encore une "p'tite vite" (je veux planter mes carottes!) et puis, j'attends de la belle grande visite de France :hug:

que je compte bien "reformater" :lol:

Je voulais simplement dire que mon père est un franco-ontarien.

À plus! :)

  • Habitués
Posté(e)
Donc si je comprend bien le français est martyrisé, donc au lieu de se dire que peut-être on loupe un truc en l'enseignant (que ce soit à l'école ou les parents), on dit pourquoi pas formaliser les aberrations quotidiennes?!

Bizarre....

Donc je fais des digressions sur le reste. Quelqu'un cuisine comme un pied. Au lieu de lui apprendre à cuisiner, on va convaincre les "goûteurs" que c'est de la bonne bouffe dans l'assiette.... etc....

Je parle pas des particularités qui définissent le Français du Québec, qui en font la richesse et la saveur incomparable.

Ce qui est atterrant c'est le manque de rigueur. Finalement celui qui va oser dire que le journal est bourré de fautes, c'est un tannant. (Si c'est un Français on ne l'écoute pas car c'est un ostie de donneur de leçons).

Ce qui est atterrant, c'est de lire Lagacé écrire un "pied d'Estal" au lieu de "piédestal" (erreur corrigée par la suite sur son blog)

C'est un cadre qui me réponds "vous faisez"

Et ça malheureusement pour les fainéants de ce bas monde, c'est pas une "originalité" Québécoise, mais simplement des grosses fautes d'orthographe! Mais c'est tellement pas sympa de faire faire des dictées, d'apprendre au gens à développer des argumentaires. Je sais c'est nul, tellement franchouillard. C'est vrai que c'est nul. mais c'est encore plus nul de voir que ceux qui maîtrisent le verbe dirigent toujours ceux qui ne le maîtrisent pas!

Moi je veux bien formaliser des expression vraiment Québécoises comme "enfirouapper" mais si c'est pour se retrouver avec des "ostie que c'est toute fucké" dans le dictionnaire. Je crois que c'est pas une évolution mais une régression.

Bien sûr que c'est un sujet délicat. Et que le Français est une langue en permanente évolution. La Fontaine n'écrivait même pas dans le Français moderne par lequel on le connaît. Il serait difficilement lisible même pour nous autre. Et c'est important que chaque nation francophone apporte sa pierre à cette langue vivante.

Mais apporter une massue pour niveler par le bas serait terriblement navrant, et ouvrirait finalement une avenue à l'anglais ou autre Sans parler de la démolition du travail remarquable de l'OFQL depuis des décennies.

Voilà qui résume parfaitement ma pensée sur le sujet.

Kobico, si tous les Québécois, et mêmes Français, écrivaient aussi bien que toi, ce serait le paradis... :)

  • Habitués
Posté(e)

De fait Franck linguistiquement tu as parfaitement raison.

Quand j'ai commis la chronique sur la prononciation québécoise pour le forum, j'ai consulté moults ouvrages de linguistique. Et moi qui pigeait pas un traite signe de phonétique, j'ai dû apprendre à démêler les signes pour comprendre des différences fondamentales de prononciations entre le français de Marseille, celui de Paris et celui de Montréal. Parce que va expliquer par écrit un son que ton oreille n'arrive pas forcément toujours à enregistrer (une différence en un "brun" parisien et un "brun" marseillais est parfois plus abstrait qu'on y pense).

Bref, au cours de ces recherches, j'étais tombé sur un excellent ouvrage qui expliquait bien que le québécois et l'acadien sont deux familles linguistiques distinctes. Et que les francophones du Canada hormis l'Acadie et les Iles de la madeleine (qui sont culturellement et historiquement liées aux Acadiens puisque ce sont des réfugiés acadiens qui en sont à l'origine aux 3/4) sont issus de la famille linguistique québécoise. Cela n'a pas empêché des apports plus tard de francophones d'Europe mais la base est québécoise.

Les différences se retrouvent outre dans le lexique également dans la prononciation.

Mais c'est une divergence du sujet je m'excuse, puisque que vous plantez vos carottes et cuisinez, je vais aller faire mon pad thaï tiens.

  • Habitués
Posté(e)
De fait Franck linguistiquement tu as parfaitement raison.

Quand j'ai commis la chronique sur la prononciation québécoise pour le forum, j'ai consulté moults ouvrages de linguistique. Et moi qui pigeait pas un traite signe de phonétique, j'ai dû apprendre à démêler les signes pour comprendre des différences fondamentales de prononciations entre le français de Marseille, celui de Paris et celui de Montréal. Parce que va expliquer par écrit un son que ton oreille n'arrive pas forcément toujours à enregistrer (une différence en un "brun" parisien et un "brun" marseillais est parfois plus abstrait qu'on y pense).

Bref, au cours de ces recherches, j'étais tombé sur un excellent ouvrage qui expliquait bien que le québécois et l'acadien sont deux familles linguistiques distinctes. Et que les francophones du Canada hormis l'Acadie et les Iles de la madeleine (qui sont culturellement et historiquement liées aux Acadiens puisque ce sont des réfugiés acadiens qui en sont à l'origine aux 3/4) sont issus de la famille linguistique québécoise. Cela n'a pas empêché des apports plus tard de francophones d'Europe mais la base est québécoise.

Les différences se retrouvent outre dans le lexique également dans la prononciation.

Mais c'est une divergence du sujet je m'excuse, puisque que vous plantez vos carottes et cuisinez, je vais aller faire mon pad thaï tiens.

j'ai du mal à te suivre, petiboutd'ange, je n'ai pas déterminé si tu étais d'origine française ou québécoise

tu écris " quand j'ai commis "

en français on commet un meurtre

c'est au Québec, qu'on commet une chronique? . .ça veut dire quoi?

pi moi, je dors pas .. insomnie :mellow:

pi mon dictionnaire est rangé dans la malle prête pour le départ, je peux même pas vérifier les sens de commettre

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Commettre :

Définition: Accomplir un acte regrettable ou répréhensible

synonymes: accomplir, charger, confier, désigner, exécuter, nommer, perpétrer

Meilleure définition: http://www.lesmotsdesanges.com/index.php?numero=5#article24

"Et si vous entendez que votre auteur favori a « commis un nouvel ouvrage », comment allez-vous le prendre ? Commettre un texte, c’est en être l’auteur. Commettre pour écrire, accomplir, créer…"

Employé tel que je l'ai employé, c'est une liberté poétique que je n'ai pas inventé. Et de la même manière que certains commettent un crime, je peux commettre (accomplir, executer, perpétrer) une chronique; je précise que dans mon cas ce n'était pas négatif.

Pour le reste je ne vois pas bien en quoi c'est pertinent dans le débat...

EDIT: ajout d'une autre définition plus pertinente.

Modifié par petiboudange
  • Habitués
Posté(e) (modifié)
Pour le reste je ne vois pas bien en quoi c'est pertinent dans le débat...

de quel reste parles tu?

si c'est pour le commentaire sur le sommeil, c'était de l'humour: à cette heure ci, habituellement, je dors

pi vous avez parlé de carottes, de cuisine, de repas à préparer

si c'est la question sur ton origine, c'est juste parce que je ne comprenais pas le sens du verbe commettre, dans le contexte, j'ai vu que tu étais installée récemment et originaire d'Aubagne, j'ai supposé que tu étais française, je ne veux pas être indiscrète

le site que tu as mis en ligne est extraordinaire, je le garde pour le déguster avec mon café, dans quatre heures, quand toi, tu dormiras

et tant pis si c'est pas pertinent :lol:

Modifié par blue dog
  • Habitués
Posté(e)
Pour le reste je ne vois pas bien en quoi c'est pertinent dans le débat...

de quel reste parles tu?

si c'est pour le commentaire sur le sommeil, c'était de l'humour: à cette heure ci, habituellement, je dors

pi vous avez parlé de carottes, de cuisine, de repas à préparer

si c'est la question sur ton origine, c'est juste parce que je ne comprenais pas le sens du verbe commettre, dans le contexte, j'ai vu que tu étais installée récemment et originaire d'Aubagne, j'ai supposé que tu étais française, je ne veux pas être indiscrète

le site que tu as mis en ligne est extraordinaire, je le garde pour le déguster avec mon café, dans quatre heures, quand toi, tu dormiras

et tant pis si c'est pas pertinent :lol:

Nan je parlais de l'origine. Bon café alors, moi je vais dormir.

PS: je fête ma 3e année ici, c'est encore récent pour certains mais ça me paraît déjà long quand je compares à d'autres moins persévérants? moins ancrés? euh déjà repartis :lol:

  • Habitués
Posté(e)
Quand j'ai commis la chronique sur la prononciation québécoise pour le forum, j'ai consulté moults ouvrages de linguistique. Et moi qui pigeait pas un traite signe de phonétique,

je dois reconnaître que je suis épatée par le mélange des genres, :lol: c'est rare

je vois que tu t'amuses beaucoup avec les mots

  • Habitués
Posté(e)
Quand j'ai commis la chronique sur la prononciation québécoise pour le forum, j'ai consulté moults ouvrages de linguistique. Et moi qui pigeait pas un traite signe de phonétique,

je dois reconnaître que je suis épatée par le mélange des genres, :lol: c'est rare

je vois que tu t'amuses beaucoup avec les mots

Oui c'est le défaut de ma qualité: pipelette :lol:

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