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La fessée au Canada : bientôt un acte criminel?


may_line

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Les enfants qui appellent le 911 pour une tape, ca ne me fait pas rire du tout. Ca rend sûrement des parents bien angoissés et qui du même coup ne savent plus de quelle manière gérer leurs enfants !

Ici on met les gamins turbulents sous Ritalin. Vous trouvez ca mieux franchement ??????? Perso c'est ca que j'interdirais : la médication pour les jeunes enfants :edestudio: Je vous laisse lire les articles qui étalent les chiffres de gamins sous Ritalin au Québec, apparemment ca a explosé !!! Si la fessée n'est pas une manière d'éduquer les enfants, le Ritalin, c'en est une ?? :P

Lorsqu'un enfant fait le 911 pour dire qu'on l'a frappé, c'est normal que la police débarque, le contraire serait inimaginable, à part peut-être dans des pays sous-développés n'ayant aucune structure d'intervention. Les policiers et agents de la DPJ sont excessivement bien formés pour déceler des situations réelles d'abus, il y a un protocole très précis.

Ensuite, mélanger "absence de fessée" avec Ritalin est une énorme stupidité, de dire que les enfants turbulants sont sous Ritalin en est une autre. Tout cela n'a aucun sens et démontre que certaines personnes ne connaissent RIEN de ce qui se passe ici au Québec.

Angela a raison lorsqu'elle dit qu'en Amérique du nord, l'enfant est avant tout un individu, une personne à part entière. C'est une valeur fondamentale qu'on retrouve moins dans d'autres régions du monde comme l'amérique du sud, l'afrique ou la france et certains pays méditerranéens.

Laurent, ce n'est pas une stupidité que de dire que les enfants turbulents sont sous ritalin, c'est une réalité. À Chicoutimi, sur 5 collègues femme qui avaient des enfants, 3 étaient sous ritalin. Et ce n'était pas Montréal, ville un peu plus importante, donc certainement plus de stress à vivre. Et connaissant ces enfants personnellement, je peux te dire qu'ils n'étaient pas plus turbulents que n'importe quel enfant, ils étaient juste mal élevés, ce qui les rendait apparemment excités. Mais de là à les mettre sous Ritalin sous prétexte de les calmer, c'est du n'importe quoi. N'oublions pas que ce genre de médicament a des effets secondaires assez importants.

On ne mélange pas "absence de fessée" à Ritalin, c'est une façon de démontrer que la stupidité est partout, tout comme cette loi. Ce n'est pas plus respecter les droits de l'enfant que de lui donner ce genre de drogue.

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Battre et humilier une enfant de six ans en pleine rue est dégueulasse. Et que sa mère lui dise par la suite quelle ne veut plus delle est carrément cruel Évidemment que la petite sest calmée ! La menace dabandon par sa mère étant sans doute plus efficace dans léchelle de la peur que la raclée subie

Je commence à penser que cette loi a du bon quand je lis des horreurs pareilles.

Totalement hallucinant, c'est un fossé culturel incroyable que nous vivons, je me rend compte que cette loi à aussi l'avantage d'afficher nos valeurs aux nouveaux arrivants dont certains sont tellement loin.
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À Chicoutimi, sur 5 collègues femme qui avaient des enfants, 3 étaient sous ritalin

Je ne connais personne qui donne du Ritalin à son enfant et j'habite Montréal, alors faudrait se relaxer sur vos impressions.

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  • Habitués

Relaxer ? Mais je suis très relax, ne t'en fais pas. Tout comme toi qui ne connais personne sous Ritalin, je pourrais également te dire que ce n'est pas une généralité. Ce forum est fait pour parler de ce que l'on vit et connait au Québec et Canada, et c'est ce que j'ai constaté. Je n'ai jamais dit que tous les enfants étaient sous ritalin. Relativise :innocent:

Modifié par schumarette
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Battre et humilier une enfant de six ans en pleine rue est dégueulasse. Et que sa mère lui dise par la suite quelle ne veut plus delle est carrément cruel Évidemment que la petite sest calmée ! La menace dabandon par sa mère étant sans doute plus efficace dans léchelle de la peur que la raclée subie

Je commence à penser que cette loi a du bon quand je lis des horreurs pareilles.

Totalement hallucinant, c'est un fossé culturel incroyable que nous vivons, je me rend compte que cette loi à aussi l'avantage d'afficher nos valeurs aux nouveaux arrivants dont certains sont tellement loin.

La mise sur pied de cette loi nest certainement pas étrangère à cet état de fait

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  • Habitués
Le Québec est une société progressiste où les idées reçues sont souvent remises en question. L'éducation en est un parfait exemple.

L'education au Quebec ne fait que suivre l'exemple americain, ils n'ont rien invente la! y a 20 ans deja quand j'etais aux US les enfants etaient rois et interdit de leur mettre une fessee (entre autre). Et une des raisons qui m'ont poussee a rentrer en France, c'est que l'education de l'enfant roi ce n'etait absolument pas le genre d'education que je voulais pour mes enfants (attention, ca ne veut pas dire que j'ai donne des fessees hein :angel: )

C'est une question de valeur. Si tu penses que parce que tu ne frappes pas ton enfant tu n'as pas d'autorité sur lui, tu te trompes. Perso, comme vous l'avez compris, je rejette le modèle français dans son ensemble. Avez-vous remarqué comment les enfants sont disciplinés ici, pour monter dans le bus, faire la queue dans les magasins, etc... Au final ça donne une société plus cool et ordonnée, simplement parce qu,on entretien pas de climat de "peur" ou de "soumission" ou pire "d'humiliation". On travaille plutôt sur l'épanouïsement personnel et l'auto-discipline.

Si tu resumes la bonne education a faire la queue dans le bus ou dans les magasins ca fait un peu short je trouve.

Et je n'ai absolument rien dit qui puisse te faire conclure que si on ne frappe pas un enfant on n'a pas d'autorite. Et je ne pense pas non plus qu'on puisse generaliser et dire que le modele francais implique cela.

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  • Habitués

on parle de fessé par d'utiliser l'enfant comme un sac à sable, et faut pas confondre violence conjugale et corriger doucement son enfant. c'est pas le même débat, faut pas mélanger les pinceaux.

et rien, ne justifie de frapper sa femme.

« corriger doucement son enfant » ? :biohazar:

Les corrections physiques quelle quelles soient nont strictement rien à voir avec la douceur

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  • Habitués
OK, alors faut interdire à un enfant de 4 ans de faire le 911?

En passant, comme je l'ai dit, c'est arrivé à des amis qui se sont tout de même amusés de cette situation.

Crois tu vraiment qu'un gamin de 4 ans comprenne les consequences d'un appel au 911?

D'ailleurs je suis curieuse de savoir ou et quand ils apprennent ce qu'est le 911

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  • Habitués

Le Québec est une société progressiste où les idées reçues sont souvent remises en question. L'éducation en est un parfait exemple.

L'education au Quebec ne fait que suivre l'exemple americain, ils n'ont rien invente la! y a 20 ans deja quand j'etais aux US les enfants etaient rois et interdit de leur mettre une fessee (entre autre). Et une des raisons qui m'ont poussee a rentrer en France, c'est que l'education de l'enfant roi ce n'etait absolument pas le genre d'education que je voulais pour mes enfants (attention, ca ne veut pas dire que j'ai donne des fessees hein :angel: )

C'est une question de valeur. Si tu penses que parce que tu ne frappes pas ton enfant tu n'as pas d'autorité sur lui, tu te trompes. Perso, comme vous l'avez compris, je rejette le modèle français dans son ensemble. Avez-vous remarqué comment les enfants sont disciplinés ici, pour monter dans le bus, faire la queue dans les magasins, etc... Au final ça donne une société plus cool et ordonnée, simplement parce qu,on entretien pas de climat de "peur" ou de "soumission" ou pire "d'humiliation". On travaille plutôt sur l'épanouïsement personnel et l'auto-discipline.

Si tu resumes la bonne education a faire la queue dans le bus ou dans les magasins ca fait un peu short je trouve.

Et je n'ai absolument rien dit qui puisse te faire conclure que si on ne frappe pas un enfant on n'a pas d'autorite. Et je ne pense pas non plus qu'on puisse generaliser et dire que le modele francais implique cela.

Cest peut-être moins une question déducation que de respect peut importe lâge. Et le respect, ça sapprends surtout par lexemple. Frapper un adulte ne se fait pas. Alors pourquoi cela serait-il permis quand il sagit dun enfant ? Parce que cest plus facile ? Parce quil se fermera la trappe plus efficacement ? Parce que ça défoule et montre clairement qui est le chef ? Jai toujours trouvé cet acte lâche. Exactement comme de culpabiliser un enfant pour mieux le museler. Si un parent ne peut exercer son autorité autrement quen frappant cest quil a échoué quelque part.

Et après on dit aux enfants quêtre mature cest régler ses conflits sans en arriver aux coups :wacko:

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  • Habitués

Il semble bien qu'on ne soit pas les seuls à trouver cette punition corporelle innaceptable...

Le jeudi 19 juin 2008

Pour en finir avec claques et fessées en Europe

Marc Thibodeau

La Presse

Paris

N'en déplaise aux parents qui croient à la manière «forte» pour élever leurs enfants, claques et fessées devraient être rapidement interdites sur l'ensemble du territoire européen.

C'est du moins l'objectif du Conseil de l'Europe, qui a lancé dimanche une vaste campagne de sensibilisation à l'échelle du continent. L'organisme de promotion des droits de l'homme espère convaincre les États récalcitrants d'emboîter le pas à des pays «exemplaires» comme la Suède, où le recours aux «châtiments corporels» envers les enfants est interdit explicitement dans la loi depuis presque 30 ans.

La tâche n'est pas mince puisque les ressortissants de plusieurs pays demeurent convaincus que la fessée ou d'autres formes de réprimandes physiques constituent une pièce incontournable de l'arsenal pédagogique parental.

La France figure dans le lot même si, là comme ailleurs, les pratiques ont sensiblement évolué au fil des décennies.

Pierre, résidant parisien, se souvient que les claques étaient monnaie courante dans le pensionnat qu'il a fréquenté à la fin des années 40 en banlieue de la capitale. Le directeur de l'établissement, pour une raison mystérieuse, imposait un silence quasi monastique aux enfants et s'assurait que chaque écart à la règle était sévèrement réprimé.

«On recevait tellement de gifles qu'à la fin, ça ne faisait même plus mal», raconte à La Presse le septuagénaire, qui dit avoir été marqué «toute sa vie» par les difficiles conditions vécues dans l'établissement.

Les cours de français étaient particulièrement redoutés puisque l'enseignant responsable usait d'un épais barreau de chaise pour sanctionner les élèves. «Si l'on faisait des fautes, il nous donnait des coups sur la tête. J'avais des oeufs de pigeon sur le crâne», relate-t-il.

Sa mère usait pour sa part occasionnellement du martinet - un fouet à plusieurs lanières - pour le punir en le fouettant sur les cuisses.

Bien que de telles pratiques soient aujourd'hui réprouvées socialement, la loi française accorde encore dans les faits un droit «raisonnable» de correction corporelle aux parents.

Le Conseil de l'Europe pense qu'il faut en finir avec ce type de passe-droit et «battre en brèche l'idée selon laquelle l'enfant est, pour la société, un mini-être humain doté de minidroits».

Près d'une vingtaine de pays européens ont enchâssé dans leurs lois l'interdiction des châtiments corporels sur les enfants, se conformant ainsi aux objectifs des Nations unies qui visent à généraliser l'abolition à l'échelle de la planète pour 2009.

Un objectif pour le moins ambitieux à en juger par l'accueil que reçoit l'initiative d'organisations conservatrices hexagonales comme l'Union pour les familles d'Europe. «Les familles françaises souhaitent être libres d'élever les enfants à leur idée», souligne un porte-parole.

Claques et machisme

L'organisme a rendu public il y a quelques années un sondage contesté qui suggère qu'une large majorité de Français continuent d'avoir recours à la fessée même si la claque, elle, est jugée de moins en moins acceptable.

L'organisation Ni claques ni fessées se réjouit pour sa part de l'initiative européenne. Sa fondatrice, Jacqueline Cornet, estime qu'il existe dans le pays une forte résistance à l'abolition de pratiques comme la fessée qui s'expliquerait, selon elle, par un certain machisme.

«Il y a encore cette notion de l'homme fort, du pater familias qui s'accroche malgré l'évolution des moeurs», souligne ce médecin de profession, qui insiste sur les liens existants entre la pratique des châtiments corporels et divers troubles de comportement.

«Ça ne veut évidemment pas dire que tous les enfants qui ont subi une fessée vont devenir délinquants, mais il y a une corrélation», souligne la porte-parole.

Mme Cornet a aussi connu son lot de fessées et de claques comme enfant. «J'ai répété la même chose instinctivement comme mère, mais ça n'a pas duré. Je me suis rendu compte, après avoir donné trois ou quatre fessées, que ce n'était pas efficace», dit-elle.

Pierre, lui, ne se verrait pas aujourd'hui lever la main sur ses petits-enfants. Il ne pense pas pour autant qu'il faille interdire purement et simplement la fessée puisqu'elle peut être utile, selon lui, dans des «cas extrêmes».

«L'interdire, ça me paraît un peu excessif dans l'autre sens. Il me semble que les parents d'aujourd'hui se laissent parfois un peu berner par leurs enfants», conclut-il.

Ça s'appelle évoluer, je crois.... :chechemeu:

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OK, alors faut interdire à un enfant de 4 ans de faire le 911?

En passant, comme je l'ai dit, c'est arrivé à des amis qui se sont tout de même amusés de cette situation.

Crois tu vraiment qu'un gamin de 4 ans comprenne les consequences d'un appel au 911?

D'ailleurs je suis curieuse de savoir ou et quand ils apprennent ce qu'est le 911

C'est très bien qu'un enfant apprenne à composer le 911 et tous les parents responsables devraient l'enseigner. Ici, c'est fortement encouragé de le montrer, histoire que l'enfant puisse appeler à l'aide quand il se sent en danger. Il peut même sauver la vie de ses parents en le faisant.

Les conséquences ne sont pas si graves, faut pas dramatiser. La police va venir, et si c'est une fausse alerte, c'est une fausse alerte, c'est tout. Je ne crois pas que la centrale croûle sous les appels parce qu'on leur montre.

Je comprends les amis de Laurent de s'en être amusés ultimement: non seulement les policiers ont vite compris qu'il y avait erreur, mais dans le fond, c'est bien de savoir que l'enfant a bien retenu le numéro, non? Des explications supplémentaires sur le 911 ont probablement été données au garçon, pis voilà.

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Il semble bien qu'on ne soit pas les seuls à trouver cette punition corporelle innaceptable...

Le jeudi 19 juin 2008

Pour en finir avec claques et fessées en Europe

Marc Thibodeau

La Presse

Paris

N'en déplaise aux parents qui croient à la manière «forte» pour élever leurs enfants, claques et fessées devraient être rapidement interdites sur l'ensemble du territoire européen.

C'est du moins l'objectif du Conseil de l'Europe, qui a lancé dimanche une vaste campagne de sensibilisation à l'échelle du continent. L'organisme de promotion des droits de l'homme espère convaincre les États récalcitrants d'emboîter le pas à des pays «exemplaires» comme la Suède, où le recours aux «châtiments corporels» envers les enfants est interdit explicitement dans la loi depuis presque 30 ans.

La tâche n'est pas mince puisque les ressortissants de plusieurs pays demeurent convaincus que la fessée ou d'autres formes de réprimandes physiques constituent une pièce incontournable de l'arsenal pédagogique parental.

La France figure dans le lot même si, là comme ailleurs, les pratiques ont sensiblement évolué au fil des décennies.

Pierre, résidant parisien, se souvient que les claques étaient monnaie courante dans le pensionnat qu'il a fréquenté à la fin des années 40 en banlieue de la capitale. Le directeur de l'établissement, pour une raison mystérieuse, imposait un silence quasi monastique aux enfants et s'assurait que chaque écart à la règle était sévèrement réprimé.

«On recevait tellement de gifles qu'à la fin, ça ne faisait même plus mal», raconte à La Presse le septuagénaire, qui dit avoir été marqué «toute sa vie» par les difficiles conditions vécues dans l'établissement.

Les cours de français étaient particulièrement redoutés puisque l'enseignant responsable usait d'un épais barreau de chaise pour sanctionner les élèves. «Si l'on faisait des fautes, il nous donnait des coups sur la tête. J'avais des oeufs de pigeon sur le crâne», relate-t-il.

Sa mère usait pour sa part occasionnellement du martinet - un fouet à plusieurs lanières - pour le punir en le fouettant sur les cuisses.

Bien que de telles pratiques soient aujourd'hui réprouvées socialement, la loi française accorde encore dans les faits un droit «raisonnable» de correction corporelle aux parents.

Le Conseil de l'Europe pense qu'il faut en finir avec ce type de passe-droit et «battre en brèche l'idée selon laquelle l'enfant est, pour la société, un mini-être humain doté de minidroits».

Près d'une vingtaine de pays européens ont enchâssé dans leurs lois l'interdiction des châtiments corporels sur les enfants, se conformant ainsi aux objectifs des Nations unies qui visent à généraliser l'abolition à l'échelle de la planète pour 2009.

Un objectif pour le moins ambitieux à en juger par l'accueil que reçoit l'initiative d'organisations conservatrices hexagonales comme l'Union pour les familles d'Europe. «Les familles françaises souhaitent être libres d'élever les enfants à leur idée», souligne un porte-parole.

Claques et machisme

L'organisme a rendu public il y a quelques années un sondage contesté qui suggère qu'une large majorité de Français continuent d'avoir recours à la fessée même si la claque, elle, est jugée de moins en moins acceptable.

L'organisation Ni claques ni fessées se réjouit pour sa part de l'initiative européenne. Sa fondatrice, Jacqueline Cornet, estime qu'il existe dans le pays une forte résistance à l'abolition de pratiques comme la fessée qui s'expliquerait, selon elle, par un certain machisme.

«Il y a encore cette notion de l'homme fort, du pater familias qui s'accroche malgré l'évolution des moeurs», souligne ce médecin de profession, qui insiste sur les liens existants entre la pratique des châtiments corporels et divers troubles de comportement.

«Ça ne veut évidemment pas dire que tous les enfants qui ont subi une fessée vont devenir délinquants, mais il y a une corrélation», souligne la porte-parole.

Mme Cornet a aussi connu son lot de fessées et de claques comme enfant. «J'ai répété la même chose instinctivement comme mère, mais ça n'a pas duré. Je me suis rendu compte, après avoir donné trois ou quatre fessées, que ce n'était pas efficace», dit-elle.

Pierre, lui, ne se verrait pas aujourd'hui lever la main sur ses petits-enfants. Il ne pense pas pour autant qu'il faille interdire purement et simplement la fessée puisqu'elle peut être utile, selon lui, dans des «cas extrêmes».

«L'interdire, ça me paraît un peu excessif dans l'autre sens. Il me semble que les parents d'aujourd'hui se laissent parfois un peu berner par leurs enfants», conclut-il.

Ça s'appelle évoluer, je crois.... :chechemeu:

d'autres points de vue a lire

Modifié par frogues
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  • Habitués

Mon point de vue sur ce sujet et tres grandement lié au vécu et à l'emotionnel.

Et celà me rassure de bientot faire mon entrée dans un pays ou l'enfan est considéré comme un etre à part entiere et à le droit à une dignité comme tout un chacun.

Je suis maman de 3 enfants, Je suis extremement contre la fessé ou contre tout autre chatiment corporel.

Bien sur celà m'est arrivé, quand je me suis sentie dépassée, et je l'ai toujours regretté.

L'enfant n'est pas une chose qui nous appartient et dont on fait ce que bon nous semble...

C'est à nous parents de nous investir totalement dans notre role, et d'apprendre à nos enfants à etre de bons citoyens,

Oui c'est difficile, oui ca prend du temps...

Mais croyez moi, en tant qu'ancienne enfant battue ( je ne dis pas corrigée mais battue), votre enfant vous respectera bien plus une fois grand quand il verra que vous lui avez donné le respect auquel il a le droit...

Les séquelles de tels sévices sont indélébiles, alors s'il faut arriver à de tels extremes pour que les adultes prennent consciences que les sevices sont inacceptables, et bien tant mieux.

Et puis ne pas corriger son enfant par des sevices corporels ne signifie en rien ne plus l'eduquer.... bien au contraire...

Celà permet de grandir dans un sentiment de justice,

Et rien n'est pire qu'un enfant qui grandit en sentant que ce qu'il vit n'est pas juste...

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  • Habitués
Cela veut dire qu'il sera défendu de battre sa femme ??? :hypnotize:

Ben Zut alors !!!

je me demandais quand est ce que tu vas mettre ton mauvais grain de sel ! quand tu trouves une occasion tu ne la rate pas même si c'est pas le sujet ! -_-

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  • Habitués
on parle de fessé par d'utiliser l'enfant comme un sac à sable, et faut pas confondre violence conjugale et corriger doucement son enfant. c'est pas le même débat, faut pas mélanger les pinceaux.

et rien, ne justifie de frapper sa femme.

« corriger doucement son enfant » ? :biohazar:

Les corrections physiques quelle quelles soient nont strictement rien à voir avec la douceur

quand j'ai utiliser la douceur dans la correction, c'est que c'est plus l'impact psychologique qu'on cherche que la douleur, je me souviens très bien que ma mère me taper les fesses quand je faisais des bêtises, ca ne m'a jamais fait mal, et pourtant je pleurais comme pas possible.

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OK, alors faut interdire à un enfant de 4 ans de faire le 911?

En passant, comme je l'ai dit, c'est arrivé à des amis qui se sont tout de même amusés de cette situation.

Crois tu vraiment qu'un gamin de 4 ans comprenne les consequences d'un appel au 911?

D'ailleurs je suis curieuse de savoir ou et quand ils apprennent ce qu'est le 911

C'est très bien qu'un enfant apprenne à composer le 911 et tous les parents responsables devraient l'enseigner. Ici, c'est fortement encouragé de le montrer, histoire que l'enfant puisse appeler à l'aide quand il se sent en danger. Il peut même sauver la vie de ses parents en le faisant.

Les conséquences ne sont pas si graves, faut pas dramatiser. La police va venir, et si c'est une fausse alerte, c'est une fausse alerte, c'est tout. Je ne crois pas que la centrale croûle sous les appels parce qu'on leur montre.

Je comprends les amis de Laurent de s'en être amusés ultimement: non seulement les policiers ont vite compris qu'il y avait erreur, mais dans le fond, c'est bien de savoir que l'enfant a bien retenu le numéro, non? Des explications supplémentaires sur le 911 ont probablement été données au garçon, pis voilà.

quand tu vois les policiers débarqué chez toi, ca n'est jamais amusant !

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Mon point de vue sur ce sujet et tres grandement lié au vécu et à l'emotionnel.

Et celà me rassure de bientot faire mon entrée dans un pays ou l'enfan est considéré comme un etre à part entiere et à le droit à une dignité comme tout un chacun.

Je suis maman de 3 enfants, Je suis extremement contre la fessé ou contre tout autre chatiment corporel.

Bien sur celà m'est arrivé, quand je me suis sentie dépassée, et je l'ai toujours regretté.

L'enfant n'est pas une chose qui nous appartient et dont on fait ce que bon nous semble...

C'est à nous parents de nous investir totalement dans notre role, et d'apprendre à nos enfants à etre de bons citoyens,

Oui c'est difficile, oui ca prend du temps...

Mais croyez moi, en tant qu'ancienne enfant battue ( je ne dis pas corrigée mais battue), votre enfant vous respectera bien plus une fois grand quand il verra que vous lui avez donné le respect auquel il a le droit...

Les séquelles de tels sévices sont indélébiles, alors s'il faut arriver à de tels extremes pour que les adultes prennent consciences que les sevices sont inacceptables, et bien tant mieux.

Et puis ne pas corriger son enfant par des sevices corporels ne signifie en rien ne plus l'eduquer.... bien au contraire...

Celà permet de grandir dans un sentiment de justice,

Et rien n'est pire qu'un enfant qui grandit en sentant que ce qu'il vit n'est pas juste...

hé ben quand tu seras au Canada, fais très attention de ne plus donner la fessée à un de tes enfants quand tu te sentiras dépassé et surtout fais en sorte de ne jamais jamais jamais être dépassé.

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on parle de fessé par d'utiliser l'enfant comme un sac à sable, et faut pas confondre violence conjugale et corriger doucement son enfant. c'est pas le même débat, faut pas mélanger les pinceaux.

et rien, ne justifie de frapper sa femme.

« corriger doucement son enfant » ? :biohazar:

Les corrections physiques quelle quelles soient nont strictement rien à voir avec la douceur

quand j'ai utiliser la douceur dans la correction, c'est que c'est plus l'impact psychologique qu'on cherche que la douleur, je me souviens très bien que ma mère me taper les fesses quand je faisais des bêtises, ca ne m'a jamais fait mal, et pourtant je pleurais comme pas possible.

voila c'Est ca mais tu vois il semble que beaucoup de personnes arrivent pas bien a differencier tape sur les fesses ou sur les mains et battre une personne!!!! je m'en suis aussi pris des tapes et je n'avais pas mal physiquement mais plus moralement!!! parfois je pense j'aurais meme mieux me prendre une tape sur la main que de me bruler au 3eme degré sur la plaque de cuisson ou une tape sur les fesses que d'ouvrir le mixer avec de la soupe chaude dedans et de me bruler le visage!!!! mais cela depends du point de vue mais mes brulures ont ete plus douloureuses que des tapes je peux vous l'assurer!!!

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  • Habitués
hé ben quand tu seras au Canada, fais très attention de ne plus donner la fessée à un de tes enfants quand tu te sentiras dépassé et surtout fais en sorte de ne jamais jamais jamais être dépassé.

Il existe des ressources pour les parents dépassés aussi ici avant d'en arriver aux extrémités. Il y a un numéro à appeler mais je ne me souviens plus lequel.

Pour ceux qui veulent insinuer que cette loi vise à contrer les perceptions culturelles et les différences dans les pratiques parentales, vous êtes dans le champ. Des parents incompétents ça existe dans toutes les cultures. Sauf qu'ailleurs, on ne s'en remet pas aux élus pour régler les cas d'incompétence parentale.

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Il existe des ressources pour les parents dépassés aussi ici avant d'en arriver aux extrémités. Il y a un numéro à appeler mais je ne me souviens plus lequel.

La ligne parent :

1-800-361-5085 ou 514 288 5555 pour Montréal.

c'est ouvert 7/7 24/24.

On peut aussi joindre son CLSC pour demander l'aide d'un intervenant lorsque l'on se retrouve dans certaines problématiques liées à l'édcuation et à la discipline et que l'on ne sait plus comment faire.

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