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Le Canada rattrapé par le ralentissement économique aux Etats-Unis


Tyrone

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Ich spreche nicht Deutsch.

Si on veut avoir une idee des emprunts effectues aupres de la fed il faut voir ce graph edifiant.

Ben moi je parle pas belge en dehors des heures de travail. C'est bien du belge, hein? Alors voici une traduction Google, me remerciez pas, ça me fait plaisir.

Sous-prime effondrement "au-delà de la Réserve fédérale américaine"

Par David Uren

March 18, 2008 12:17 am

FRAYEURS sont de plus en plus que la Réserve fédérale américaine pourrait bientôt se retrouver à court de fonds nécessaires pour continuer de renfort de la nation système financier.

Hier, la banque centrale a utilisé ses muscles à l'appui financier du renflouement des sinistrés Wall Street géant de la banque d'investissement Bear Stearns, qui sera repris par des bandes rivales JPMorgan Chase pour une fraction de sa valeur la semaine dernière.

Mais les analystes croient à la menace pour le système financier, qui continue de découler de l'effondrement du sous-Premier marché hypothécaire l'an dernier, devient trop grande pour la Réserve fédérale.

"C'est maintenant au-delà de la Fed," ANZ internationale économiste Amy Auster dit.

"Il ne va pas être capable de faire face à cette situation par lui-même."

Les réserves de trésorerie assèchement

Elle a dit que la banque centrale américaine avait déjà accordé un soutien d'environ $ US400 milliards ($ 426 milliards) pour le système financier américain, par rapport à son actif de $ US800 milliards.

Elle a dit système financier pertes encore être signalé pourrait facilement dépasser un autre milliard de $ US400.

"Ce qui manque, en ce moment, c'est le Trésor américain", at-elle dit.

Mais le secrétaire au Trésor Hank Paulson a déjà déclaré son hostilité aux mesures fédérales pour aider le naufrage secteur financier.

«Laissez-moi être clair: je m'oppose à toute mise en liberté sous caution-out", at-il dit dans un discours il ya 10 jours.

"La plupart des propositions que j'ai vu ferait plus de mal que de bien - acculer les investisseurs, les prêteurs ou les spéculateurs qui, au lieu d'obtenir un laissez-passer, doit rendre des comptes pour les risques qu'ils ont pris», at-il dit. "

Je crois que nos efforts sont axés sur le mieux aider les propriétaires qui souhaitent rester dans leur maison. "

Plus pourrait suivre Bear Stearns

Il reste une grande quantité d'actifs financiers d'une valeur douteuse, qui exposent les banques et autres institutions financières à la nature de la panique qui a amené la banque d'investissement Bear Stearns au bord de la catastrophe sur le week-end.

"Quand la cinquième plus grande banque d'investissement est en difficulté, il faut s'interroger sur la solvabilité du système et les banques dans le système», a déclaré Mme Auster.

En 2006 seulement, il y avait des milliards de $ US550 "collateralised debt obligations", publié, dit-elle.

Ce sont les faisceaux de prêts hypothécaires et d'autres titres qui ont été au cur de la crise de sub-prime.

Mme Auster dit que le marché de ces titres dépendait des agences de notation, les obligations d'assurance et de garantie.

"Les trois éléments de cette infrastructure - les trois bandes de la passerelle se sont effondrés», at-elle dit.

Lorsque la Réserve fédérale a annoncé son extraordinaire dimanche après-midi renflouement des Bear Stearns, il a également étendu un filin à toutes les autres grandes banques d'investissement, en leur offrant l'accès à des fonds d'urgence pour la première fois depuis les années 1930.

Comme en Australie, la banque centrale est supposé être le prêteur de dernier recours pour les banques commerciales, qui prennent des dépôts du public, mais pas pour les banques d'investissement et sociétés de bourse.

Mais l'enchevêtrement de contre-partie des arrangements qui s'est développée entre les institutions financières au cours de la dernière décennie que des moyens permettant d'aller Bear Stearns a éclaté aurait compromis les grandes banques.

"Si Bear Stearns manqué à leur document, il tirerait au moins une autre banque bas», économiste principal à la finance courtier ICAP, Matthew Johnson, dit.

Goutte dans l'océan

M. Johnson a déclaré qu'il estime la Réserve fédérale est à mi-chemin à travers les munitions, il a dû faire face à la crise.

"L'$ US450 milliards restants est une goutte dans l'océan par rapport aux classes d'actifs en difficulté", at-il dit, en notant que, outre les prêts hypothécaires liés à la dette, une partie de la grande porte de private equity ont commencé à s'effilocher.

Le plus grand risque pour l'économie réelle est celle du crédit à sec, comme les banquiers deviennent peur de prêter.

Économiste en chef de Morgan Stanley a déclaré Gerard Minack tandis que la Réserve fédérale a baisser les taux d'intérêt, ses efforts ont été neutralisés par les banques.

"Personne ne connaît les conditions financières plus facile", at-il dit.

Monsieur Minack a dit qu'il n'y avait pas lieu d'assimiler les prochains récession aux Etats-Unis à la Grande Dépression, mais cela pourrait encore être le plus méchant que le ralentissement en 1974.

Mme Auster dit que l'Australie ne serait pas échapper à l'effet de la récession, avec sa part de marché ayant déjà tombé plus loin que les marchés américains.

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En ce moment, il se murmure surtout que le gouvernement US souhaite étendre les pouvoirs de contrôle et de régulation de la FED : un méchant coup aux fondements (dans tous les sens du terme) du libéralisme...

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Ben moi je parle pas belge en dehors des heures de travail. C'est bien du belge, hein? Alors voici une traduction Google, me remerciez pas, ça me fait plaisir.

Un traducteur, qui passe par Google pour ses traductions, ça fait dur. :chechemeu:

Je n'avais pas l'equivalent en Français ni en belge, j'ai donc posté en Anglais, faute de mieux.

Modifié par houlala
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Une chose que plusieurs personnes oublient de mentionner et qui est pourtant directement relié au niveau de l'endettement américain est la diversification sans précédent des "produits financiers" offerts par les banques américaines. Depuis plusieurs années, il y a avait tellement de moyen d'investir son argent que s'en était devenu du charabia même pour les plus grands spécialistes (même Henri-Paul Rousseau s'est laissé berner). Les banques se sont financés à même l'endettement (déjà énorme) des américains depuis 20 ans. Je dirais que la crise actuelle est avant tout due à cet appétit vorace des banques pour un rendement élevé à court terme. Il était évident qu'un jour ou l'autre on assisterait à un désastre de la sorte.

Bref, en 2001 on a assisté à l'éclatement de la bulle technologique et maintenant en 2008 on assiste à l'éclatement de la bulle des services financiers qui se dessinait à l'horizon depuis longtemps. Le hic est que les services financiers sont à la base de l'économie et cet effondrement cause beaucoup de remous. Je trouve qu'il est beaucoup trop facile de blâmer Greenspan et les faibles taux d'intérêts des années 2000 pour la situation actuelle. Les vrais responsables quant à moi sont les financiers de Wall Street et des autres grandes banques qui n'en finissait plus de trouver de tirer des bénéfices de manière artificielle. Au moins, cette énorme correction des marchés financiers va nettoyer le paysage et éliminer un tas de requins dans le domaine de la finance tout comme la crise de 2001 l'a fait dans le domaine des nouvelles technologies. En attendant, le gouvernement doit s'assurer que l'économie ne manque pas de liquidités et que le degré de confiance demeure élevé sans provoquer une crise inflationniste, ce qui est plus facile à dire qu'à faire. Je trouve risible de dire que les États-Unis sont dans l'eau chaude jusqu'au cou alors qu'ils viennent de traverser la plus longue période de croissance de leur histoire moderne dans les 15 dernières années. Peut-être ne seront-ils plus un jour la première puissance économique de la planète mais de là à dire que le pays est en train de s'écrouler, je trouve qu'il y a une énorme marge. Les médias aiment bien se concentrer sur le moment présent sans replacer le tout dans un contexte plus global. C'est toujours une bonne histoire que de prétendre que le numéro 1 est en train de s'écrouler...

* Autre point qu'on oublie souvent est que la valeur de la devise chinoise contrairement à la grande majorité des autres monnaies de la planète est fixée par Pékin. Ça rapporte beaucoup de dividendes en ce moment aux chinois mais avec une inflation qui se situe dernièrement dans les 2 chiffres, ils n'auront d'autres choix tôt ou tard que de laisser "flotter" leur monnaie ce qui rééquilibrera quelque peu l'économie mondiale.

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Ben moi je parle pas belge en dehors des heures de travail. C'est bien du belge, hein? Alors voici une traduction Google, me remerciez pas, ça me fait plaisir.

Un traducteur, qui passe par Google pour ses traductions, ça fait dur. :chechemeu:

Je n'avais pas l'equivalent en Français ni en belge, j'ai donc posté en Anglais, faute de mieux.

C'est pas MA traduction, c'est celle que t'as pas faite. Va falloir perdre quelques mauvaises habitudes, quand tu seras plus en France, hihi! Si tu veux, je te communiquerai mes tarifs :P

Ça m'a donné une idée, je vais suggérer aux admins de remplacer automatiquement les messages en langue étrangère par une traduction Google, ça sera rigolo :D

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C'est pas MA traduction, c'est celle que t'as pas faite. Va falloir perdre quelques mauvaises habitudes, quand tu seras plus en France, hihi! Si tu veux, je te communiquerai mes tarifs :P

Petit Lion, jusqu'a present je te trouvrais plutot agreable, mais la je ne sais pas ce que t'as mangé, mais qu'est ce que tu peux chercher la bébéte !

Si j'ai pas traduit, c'est que justement, le traducteur de Google est pas super precis et je vais pas me taper la traduction d'un texte d'au moins 50 lignes juste pour te faire plaisir alors que tu comprends toi meme parfaitement la langue puisque que c'est ton boulot. Alors lis le texte ou ne le lis pas si t'en as pas envie, mais arrete de me gonfler, et arrete de polluer ce fil, dont le sujet etait fort interessant.

Et au fait, faudrait que tu te serves de tes fonctions receptrices un tout petit mieux que ça.

Non seulement je ne suis plus en france depuis bien longtemps, c'est pourtant ecrit dans mon profil mais en plus on s'est deja rencontre a deux reprises a Montreal, une fois en 2001 une fois en 2007. Mais toi tu planes completement en tenant un discours moralisateur à la noix...

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Peut-être ne seront-ils plus un jour la première puissance économique de la planète mais de là à dire que le pays est en train de s'écrouler, je trouve qu'il y a une énorme marge. Les médias aiment bien se concentrer sur le moment présent sans replacer le tout dans un contexte plus global. C'est toujours une bonne histoire que de prétendre que le numéro 1 est en train de s'écrouler...

Je crois que pour ma part, que l'information vehiculée par les médias n'est pas aussi dramatique que tu le dis. On parle beaucoup du subprime, et par la meme des difficultes des banques, mais finalement assez peu des consequences qui pourraient subvenir si le systeme financier devait un jour s'ecrouler.

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Une chose que plusieurs personnes oublient de mentionner et qui est pourtant directement relié au niveau de l'endettement américain est la diversification sans précédent des "produits financiers" offerts par les banques américaines. Depuis plusieurs années, il y a avait tellement de moyen d'investir son argent que s'en était devenu du charabia même pour les plus grands spécialistes (même Henri-Paul Rousseau s'est laissé berner). Les banques se sont financés à même l'endettement (déjà énorme) des américains depuis 20 ans. Je dirais que la crise actuelle est avant tout due à cet appétit vorace des banques pour un rendement élevé à court terme. Il était évident qu'un jour ou l'autre on assisterait à un désastre de la sorte.

Bref, en 2001 on a assisté à l'éclatement de la bulle technologique et maintenant en 2008 on assiste à l'éclatement de la bulle des services financiers qui se dessinait à l'horizon depuis longtemps. Le hic est que les services financiers sont à la base de l'économie et cet effondrement cause beaucoup de remous.

De ce que j'en comprends, c'est d'ailleurs ça qui a permis aux fonds spéculatifs (hedge funds) d'être aussi actifs sur tous les marchés ces dernières années (et c'est aussi un autre noeud du problème). L'ennui, c'est qu'ils investissaient de l'argent qu'ils n'avaient pas et qu'ils se sont disséminés un peu partout dans la "vraie" économie. Alors, que certains imprudents se plantent, rien de plus normal et moral (si ça existe dans ce milieu) !! Mais le gros souci, c'est qu'ils entrainent des acteurs économiques sains dans leur chute.

Le lien avec le Canada (en plus du marché commercial dont on a déjà parlé) me semble à faire entre les entreprises où des capitaux et/ou actionnaires viennent des US (et vice-versa), mais au niveau des particuliers, pour qui il va falloir regarder ce sur quoi ils ont bâti leurs REER.

Je trouve qu'il est beaucoup trop facile de blâmer Greenspan et les faibles taux d'intérêts des années 2000 pour la situation actuelle. Les vrais responsables quant à moi sont les financiers de Wall Street et des autres grandes banques qui n'en finissait plus de trouver de tirer des bénéfices de manière artificielle.

Personnellement, je ne blâme pas Greenspan en particulier. Je trouve juste qu'il est un peu gonflé de sortir, aujourd'hui, du bois en moralisant et en s'exonérant de pas mal de responsabilités, quand il a été pas mal actif sur les causes de ce qui se passe.

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Le problème c'est que, dans ce beau paysage libéral, tout le monde cache son jeu en ne dévoilant pas ses pertes (et d'ailleurs, à trop avoir titrisé les crédits, en ayant parfois créé de toutes pièces les organismes chargés de les racheter, certains ne doivent même pas trop savoir ce qu'ils ont perdu). Du coup, personne ne se fait plus confiance et tout le monde doit retirer du cash pour honorer ses dettes.

Là encore, il n'y a rien d'inéluctable, mais les craintes des économistes se précisent un peu plus chaque jour et le discours change, lorsqu'on suit son évolution depuis une année. C'est aussi une différence avec la précédente bulle, qui avait éclaté plus brutalement.

Mes 5 années de macro-économie sont trop lointaines pour que j'intervienne pertinemment sur le sujet (en plus, je n'ai jamais vraiment aimé ça), mais la discussion est tout de même intéressante et il y a quand même un fond de vérité dans ce que dit geez. (Avis personnel s'entend)

Vous connaissez l'expression "on peut tromper une fois mille personnes..." ?

Et bien, à mon sens, ça explique pas mal de choses dans l'économie libérale d'aujourd'hui. Les prévisions boursières connaissent le même phénomène : aucun modèle n'est plus en mesure de prévoir les fluctuations, parce qu'il n'y a plus de consensus.

En effet, l'économie libérale est un marché de mimétisme où l'on atteint des extrêmes parce que tout le monde anticipe la même chose. Sauf qu'à force, plus personne ne panique sur les mouvements (question d'habitude du jeu des adversaires, comme au poker) et comme cela n'entraine pas de revirement violent, on n'est plus trop sûr de rien et chacun y va de son analyse.

Résultat des courses : je pense qu'on ne revivra pas de jeudi noir. Mais on est en train de goûter sévère une bonne correction dans les dents. Et on s'en remettra.

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Le problème c'est que, dans ce beau paysage libéral, tout le monde cache son jeu en ne dévoilant pas ses pertes (et d'ailleurs, à trop avoir titrisé les crédits, en ayant parfois créé de toutes pièces les organismes chargés de les racheter, certains ne doivent même pas trop savoir ce qu'ils ont perdu). Du coup, personne ne se fait plus confiance et tout le monde doit retirer du cash pour honorer ses dettes.

Là encore, il n'y a rien d'inéluctable, mais les craintes des économistes se précisent un peu plus chaque jour et le discours change, lorsqu'on suit son évolution depuis une année. C'est aussi une différence avec la précédente bulle, qui avait éclaté plus brutalement.

Mes 5 années de macro-économie sont trop lointaines pour que j'intervienne pertinemment sur le sujet (en plus, je n'ai jamais vraiment aimé ça), mais la discussion est tout de même intéressante et il y a quand même un fond de vérité dans ce que dit geez. (Avis personnel s'entend)

Vous connaissez l'expression "on peut tromper une fois mille personnes..." ?

Et bien, à mon sens, ça explique pas mal de choses dans l'économie libérale d'aujourd'hui. Les prévisions boursières connaissent le même phénomène : aucun modèle n'est plus en mesure de prévoir les fluctuations, parce qu'il n'y a plus de consensus.

En effet, l'économie libérale est un marché de mimétisme où l'on atteint des extrêmes parce que tout le monde anticipe la même chose. Sauf qu'à force, plus personne ne panique sur les mouvements (question d'habitude du jeu des adversaires, comme au poker) et comme cela n'entraine pas de revirement violent, on n'est plus trop sûr de rien et chacun y va de son analyse.

Résultat des courses : je pense qu'on ne revivra pas de jeudi noir. Mais on est en train de goûter sévère une bonne correction dans les dents. Et on s'en remettra.

Je suppose que tu voulais parler de l'économie capitaliste (à la rigueur dans un système de libéralisation des marchés)... le terme "libéral" est tellement employé à tort et à travers ces temps-ci.

Pour le reste, je suis tout à fait d'accord : on va s'en remettre.

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La nouveauté par rapport aux crises financières précédentes, c'est l'existence d'une alternative au dollar en tant que monnaie de réserve mondiale... parce que entre nous, stocker de l'or, c'est un réflexe du moyen-âge, c'est vraiment pas sérieux. Selon toute logique, d'ici peu, les pays producteurs de pétrole vont exiger d'être payés en euros plutôt qu'en monnaie de singe. Ça donnera le signal d'une conversion massive des réserves de devises d'une bonne partie du monde. Autant dire que le dollar US n'a pas fini de chuter. Le seul frein à ce mouvement, c'est que la planche à billets européenne devra tourner pendant des décennies, et pas trop vite de préférence, avant de pouvoir remplacer ne serait-ce qu'une partie de tous les billets verts en circulation dans le monde.

Seulement voilà, les spéculateurs stockent de l'or, et les marchés sont tout sauf logiques... bah, heureusement, sinon l'économie ne serait pas drôle! :)

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Je suppose que tu voulais parler de l'économie capitaliste (à la rigueur dans un système de libéralisation des marchés)...

Right, mea culpa. Abus de langage par amalgame avec la tendance US/Anglo-saxonne libérale. Rien à voir donc, c'est bien Economie capitaliste qu'il faut lire.

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La nouveauté par rapport aux crises financières précédentes, c'est l'existence d'une alternative au dollar en tant que monnaie de réserve mondiale...

C'est vrai que ça change en partie la donne et que ça doit pas mal participer à la hausse de l'euro. D souvenir, l'OPEP parlait de convertir ses dollars déjà en 2004.

Seulement voilà, les spéculateurs stockent de l'or, et les marchés sont tout sauf logiques... bah, heureusement, sinon l'économie ne serait pas drôle! :)

C'est ce que je dis, on ne suis plus une logique, un mouvement, on teste maintenant.

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La nouveauté par rapport aux crises financières précédentes, c'est l'existence d'une alternative au dollar en tant que monnaie de réserve mondiale... parce que entre nous, stocker de l'or, c'est un réflexe du moyen-âge, c'est vraiment pas sérieux. Selon toute logique, d'ici peu, les pays producteurs de pétrole vont exiger d'être payés en euros plutôt qu'en monnaie de singe. Ça donnera le signal d'une conversion massive des réserves de devises d'une bonne partie du monde. Autant dire que le dollar US n'a pas fini de chuter. Le seul frein à ce mouvement, c'est que la planche à billets européenne devra tourner pendant des décennies, et pas trop vite de préférence, avant de pouvoir remplacer ne serait-ce qu'une partie de tous les billets verts en circulation dans le monde.

Seulement voilà, les spéculateurs stockent de l'or, et les marchés sont tout sauf logiques... bah, heureusement, sinon l'économie ne serait pas drôle! :)

En quoi l'investissement dans l'or serait un réflexe moyenâgeux ? Bien au contraire, l'or est une des valeurs refuge les plus sûre. On a connu quelques baisses en 2003, mais hormis cela, la tendance a toujours été à la hausse. De plus, c'est du concret, du palpable, ce n'est pas comme la monnaie ou même des actions, l'or, de part sa nature même est un garant de stabilité, puisqu'il est réel et ne s'évapore pas.

Bref, même si ce n'est pas la meilleure façon de soutenir l'économie, je te l'accorde, vu d'un point de vu d'un épargnant (petit ou gros), l'investissement dans l'or est tout sauf un vieux réflexe du passé.

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Parce que l'or ne produit rien. Le cours de l'or n'est qu'un indice de peur.

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Parce que l'or ne produit rien. Le cours de l'or n'est qu'un indice de peur.

... ben... oui, il ne produit rien, c'est vrai. Mais tu parles comme si tu étais un ministre de l'économie et des finances ! ... Plaçons-nous en tant qu'épargnant, chose que nous sommes par contre. Juste comme ça, tes RÉER ont perdu combien ces derniers temps ? Comme pour beaucoup de monde, une couple de pourcent sans doute.

Ben l'or, c'est comme investir dans une uvre d'art, mais avec beaucoup moins de risque : c'est beau, ça ne produit rien comme tu l'as dit, mais ça rapporte. Et que si, au lieu de mettre de l'argent dans des RÉER depuis dix, quinze ans, nous l'avions investis dans l'or... et bien ça aurait peut-être moins rapporter que des actions Google (mais y'a dix ans, qui aurait pu savoir ?), par contre, notre portefeuille n'aurait pas descendu et aurait été multiplié par plus de trois fois sa valeur !

Quand à "l'indice de peur", oui et non. Actuellement, il y a un effet "panique" chez certains... mais ça dure en général quelques mois par décennie. Le reste du temps, c'est un véritable indice d'investissement... je te le dis, comme si tu investissais dans un grand vin ou une toile.

Bref... j'ai souvent l'impression que l'on s'en prend à ceux qui ont investis dans l'or, parce qu'on se rend compte qu'on aurait aimé avoir eu cette idée... il y a quinze ans. ;)

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  • Habitués

On parle souvent de valeur refuge dans le cas de l'or, car rien n'est injecté dans le système pour promouvoir le développement économique. C'est la technique du bas de laine en attendant des jours meilleurs et le signe d'un ralentissement économique ; ceux qui misent sur l'or doivent au moins reconnaître cela.

Personne n'a dit que ça allait être l'apocalypse et personne ne le souhaite. Il faut seulement être conscient de ce qui se passe et bien regarder ce que l'on fait actuellement. C'est sûr que ça ne va pas fondamentalement changer le quotidien, mais certains commencent à avoir chaud aux fesses...

Le fait est que ce qui se passe doit être suffisamment sérieux (beaucoup plus que lors de la dernière bulle), pour que le pays symbole du libéralisme envisage un contrôle accru et une plus grande régulation des marchés, sans parler de l'injection de centaines de milliards et la baisse des taux depuis le début de l'année. Le modèle libéral tel qu'il existait arrive peut-être à terme.

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  • Habitués

Faudrait pas non plus confondre le libéralisme avec le capitalisme monopolistique (qu'on appelle ultralibéralisme en France). Le capitalisme tend naturellement vers le monopole, ce qui étouffe la concurrence, ce qui est donc antilibéral. Et pour contrer la tendance naturelle vers le monopole, il faut des lois antitrust, des lois antidumping, donc il faut un État fort. Les É.-U. sont plutôt bons en cette matière... même que c'est pas encore traduit en français :P

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Je ne parle pas de capitalisme, mais bien de libéralisme : celui où les acteurs sont censés être rationnels, dans un marché qui s'auto-régule et qui n'aime pas trop que l'état intervienne dans ses affaires...

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Je ne parle pas de capitalisme, mais bien de libéralisme : celui où les acteurs sont censés être rationnels, dans un marché qui s'auto-régule et qui n'aime pas trop que l'état intervienne dans ses affaires...

Les dernières constatations montrent que l'autorégulation des marchés, la « main invisible » exige des humains plus de vertu qu'ils n'en ont, ce qui rend cette théorie aussi utopique que le socialisme! :P

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