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Travaillant pour la Francophonie, vous savez bien que je défends vaillamment le français. Un cours sur lhistoire de la francophonie au Yukon vient dêtre mis en place et des extraits du livre « The Story of French » de deux auteurs canadiens, Julie Barlow et Jean-Benoît Nadeau, qui sont tous les deux journalistes au magazine « Lactualité », y sont inclus. Je vous en note quelques paragraphes, pour les méchantes langues qui voient déjà le français enterré.

« Le français ne sert pas quà être premier ministre du Canada, cest aussi une langue dindustrie, de commerce, de diplomatie. À lencontre dun certain « déclinisme » à la mode, le français continue de sexporter comme il la toujours fait depuis mille ans. Le français est la langue officielle dans 33 pays, (et elle est pratiquée couramment dans une douzaine dautres) contre 45 pour langlais, elle est enseigné chaque jour à 100 millions délèves par deux millions de professeurs(le quart de profs de langues de la planète) dans presque tous les pays de la planète, dont 20 % hors francophonie. Elle est la langue officielle de deux pays du G-8 et est davantage utilisée dans les institutions internationales que toute autre langue, hormis langlais. LOrganisation internationale de la Francophonie compte maintenant plus de membres 62 que le Commonwealth.

Depuis 1945, le nombre de francophones a triplé pour atteindre 175 millions dans le monde. Un autre 100 millions la pratique de façon occasionnelle et encore 100 millions délèves lapprennent à lécole. On na jamais vu tant déchanges commerciaux, intellectuels, culturels, industriels entre les divers pôles de la francophonie. Le français est aussi la seule autre langue, avec langlais, enseignée dans tous les pays du globe.

Le nombre de locuteurs du français a plus que triplé depuis 1945, car la plupart des anciennes colonies françaises et belges ont conservé le français comme langue officielle, dadministration, de gouvernement, de science, déducation et de diplomatie après la décolonisation. Le français est toujours langue de travail à lONU, à lUE et dans des douzaines dorganisations comme le comité internationale de la Croix-Rouge, Médecins sans frontières, et lorganisation internationale du travail. Les pays francophones forment des blocs considérables à lONU, lUE, lUnion africaine et la ligue arabe.

Deux pays du G-8 (France et Canada) et six pays dEurope (France, Belgique, Suisse, Roumanie, Luxembourg, Monaco) sont entièrement ou partiellement francophones. La France est toujours le pays le plus visité au monde, avec plus de 75 millions de touristes chaque année.

Entre le tiers et la moitié du vocabulaire de base en anglais vient du français, incluant des termes comme pedigree, surf, view, catch, chase, strive, staunch, challenge, pride et war.

Le Canada est lun des rares pays au monde à faire usage de la Common Law en français et le système québécois daménagement linguistique a inspiré des mesures similaires dans un grand nombre de pays, dont la France, lEspagne, le Brésil, le Japon et 33 États américains.

300 000 étudiants canadiens sont inscrits dans des classes dimmersion française chaque année. Jusquen 1930, toutes les lois de protection linguistique visaient à protéger langlais ou à forcer lassimilation des francophones.

LAmérique compte entre huit et neuf millions de francophones et la plupart descendent de seulement 10 000 colons français.

Aux États-Unis, le français est la quatrième langue, pour le nombre de locuteurs et la seconde pour le nombre délèves.

Le Québec est le 8e partenaire commercial des États-Unis et plus dun demi-million dAméricains travaillent pour des multinationales françaises.

La Californie et la Floride ont maintenant rejoint la Louisiane et la Nouvelle-Angleterre comme principaux centres francophones aux États-Unis.

Trop de Canadiens français et anglais considèrent le français comme une langue en déclin alors quau contraire, le français ne sest jamais si bien porté. En fait, deux ans de recherche de Sudbury à Dakar et de la Nouvelle-Orléans à Jérusalem en passant par Paris, Moncton, Montréal et lAlgérie nous ont montré que le français est bel et bien lautre grande langue de mondialisation. Certes, le français ne se classe plus quau 9e rang dans le monde pour le nombre de locuteurs. Mais il occupe le second rang pour la façon dont il est distribué et pour lintérêt quil soulève encore partout. Lespagnol, larabe, le mandarin sont certes plus parlés que le français, mais où ? Avec langlais, la langue française est la seule autre langue enseignée partout sur la planète.

Langlais est certes la langue des publications daffaires, scientifiques et des traités internationaux ; mais il est faux de croire quil est seule langue daffaires, de sciences et de diplomatie. La grande nouveauté des 20 dernières années est de voir que les francophones quils soient chanteurs, gens daffaires, scientifiques ou diplomates se réunissent à Bruxelles, Dakar ou Tunis pour inventer, créer, chanter sans nécessairement passer par Paris.

Sous les auspices de lAgence universitaire francophone, près de 600 universités sont mises en réseau, reliant des dizaines de milliers de chercheurs, distribuant 2 000 bourses. Qui sait que le programme de MBA du Maroc fut implanté par lUniversité de Sherbrooke ?

En affaires, on constate la même chose. Le magnat franco-ontarien Paul Desmarais sest allié avec le belge Albert Frère pour étendre leur empire financier. La deuxième plus grande firme internationale dingénierie sappelle SNC-Lavalin. Et Montréal est, avec Toulouse et Seattle, lun des trois grands centres mondiaux de laéronautique. Le plus grand imprimeur dAmérique sappelle Québecor. La plus grande firme dénergie nucléaire civile est la française Aréva. Et le deuxième plus grand distributeur dans le monde, après Wal-Mart sappelle Carrefour.

Partout sur la planète, on na jamais tant filmé, écrit, chanté en français. Le cinéma français a plus dauditeurs à létranger quen France même. Les festivals de musique francophone se multiplient. Dans les campus américains, littérature française et littérature francophone ne font quun et ce sont les auteurs des Caraïbes et dAfrique qui sont les plus étudiés. Pendant ce temps, cest un Américain, Jonathan Littel et une Canadienne, Nancy Houston, qui remportent les prix Goncourt et Fémina pour leur création originale en français. Et on dit que le français est en déclin ??

Une étude récente du Commissaire aux langues officielles montre que 72 % des Canadiens considèrent quil est important dêtre bilingue, une hausse remarquable, et ce taux atteint 84 % chez les moins de 30 ans. Pour la première fois dans lhistoire du français au Canada, les francophones hors Québec et les francophiles qui ont appris le français sont à peu près égaux. Cest à la fois une menace et une chance unique.

Le grand défi des prochains 20 ans sera celui de la distribution de la culture francophone. Il ny a pas encore de véritable grand quotidien ou magazine francophone national au Canada, ni non plus de réseau cohérent de distribution de livres, de disques, de films. Les Canadiens Français et les Acadiens redoutent lassimilation comme la peste et avec raison. Mais pour la première fois, ils peuvent sappuyer sur un imposant groupe francophile qui demande la même chose queux : une culture francophone moderne, vivace, actuelle.

En cela, le défi est le même pour tous les Canadiens que pour tous les francophones du monde, qui sont également minoritaires presque partout, et pour qui laccès à la culture francophone demeure lenjeu central. Les Canadiens sont dans la position unique de montrer la voie sur ce que sera le monde francophone de demain. »

Oui mais Schumarette , ces paragraphes de ce livre sont truffés de fautes de français .

1)Cette langue est enseignée et non enseigné .

2)Le comité international et non internationale

3)Trop de Canadiens- Français et Anglais- et non -français et anglais-

4) S'est allié avec le Belge Albert Frère et non avec le belge Albert Frère.

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  • Habitués
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Arslan, truffé, c'est un peu exagéré : j'ai retapé ce texte assez vite, c'est peut être moi qui ai fait des fautes de frappe :dodotime: : je vérifierai avec l'original.

Mais même si le texte présente des fautes (et il n'y en a peu dans ce grand texte), la bonne volonté reste là, et surtout le fait de défendre le français.

Je pense qu'on place un peu trop vite et un peu trop haut la langue anglaise. Je vais vous donner un exemple : je joue sur un jeu en ligne (le plus connu je pense) sur le réseau américain (j'ai pas le choix car sur le réseau français, je laguerai trop) et lorsque certains joueurs me parlent (ou plutôt écrivent), si je leur dis que l'anglais n'est pas ma première langue d'où my basic English, 80 % des personnes me demandent si je parle espagnol. OK, vous allez me dire, c'est aux USA, mais justement, c'est aux USA, la plus grosse poche anglophone. D'ailleurs, lorsque vous allez au distributeur d'argent ou dans les magasins, aux États-Unis, les choix des langues sont anglais et espagnol. Il y en a deux comme ici.

Personnellement, je pense que Jimmy et d'autres se trompent en pensant que bientôt, partout ou presque on parlera anglais. Je pense qu'à long terme, on parlera plutôt l'espagnol qui est une langue qui prend de plus en plus d'ampleur. Mais je suis certaine que le français a encore de longs jours devant lui. :wub:

  • Habitués
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je saute dans les ridfeaux quand il y a un qui mouille ses culottes parce qu'il est tout excité qu'on lui aies parlé anglais dans un magasin du centre ville de Montréal (celle la est pour Peanut).

:innocent::lol:

  • Habitués
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Langlais est certes la langue des publications daffaires, scientifiques et des traités internationaux ; mais il est faux de croire quil est seule langue daffaires, de sciences et de diplomatie. La grande nouveauté des 20 dernières années est de voir que les francophones quils soient chanteurs, gens daffaires, scientifiques ou diplomates se réunissent à Bruxelles, Dakar ou Tunis pour inventer, créer, chanter sans nécessairement passer par Paris.

Faudrait leur dire, à Paris, parce qu'un sommet scientifique à Paris, pas forcément international, c'est en anglais.

Faudrait le dire à toutes ces grandes entreprises françaises, pas forcément multinationales, qui ont fait de l'anglais leur langue de travail à l'interne.

Faudrait aussi expliquer aux ingénieurs français qu'ils peuvent donner des noms français à leurs inventions, aussi, ça évitera aux terminologues québécois de les traduire pour eux.

Bref, faudrait une loi 101 en France.

Posté(e)
Arslan, truffé, c'est un peu exagéré : j'ai retapé ce texte assez vite, c'est peut être moi qui ai fait des fautes de frappe :dodotime: : je vérifierai avec l'original.

Mais même si le texte présente des fautes (et il n'y en a peu dans ce grand texte), la bonne volonté reste là, et surtout le fait de défendre le français.

Je pense qu'on place un peu trop vite et un peu trop haut la langue anglaise. Je vais vous donner un exemple : je joue sur un jeu en ligne (le plus connu je pense) sur le réseau américain (j'ai pas le choix car sur le réseau français, je laguerai trop) et lorsque certains joueurs me parlent (ou plutôt écrivent), si je leur dis que l'anglais n'est pas ma première langue d'où my basic English, 80 % des personnes me demandent si je parle espagnol. OK, vous allez me dire, c'est aux USA, mais justement, c'est aux USA, la plus grosse poche anglophone. D'ailleurs, lorsque vous allez au distributeur d'argent ou dans les magasins, aux États-Unis, les choix des langues sont anglais et espagnol. Il y en a deux comme ici.

Personnellement, je pense que Jimmy et d'autres se trompent en pensant que bientôt, partout ou presque on parlera anglais. Je pense qu'à long terme, on parlera plutôt l'espagnol qui est une langue qui prend de plus en plus d'ampleur. Mais je suis certaine que le français a encore de longs jours devant lui. :wub:

L'espagnol est la deuxième langue parlée aux Etats-Unis en raison de la forte présence d'immigrants d'origine espagnole ou assimilés tels que les Mexicains , et tous les autres en provenance de l'Amérique latine .

  • Habitués
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Langlais est certes la langue des publications daffaires, scientifiques et des traités internationaux ; mais il est faux de croire quil est seule langue daffaires, de sciences et de diplomatie. La grande nouveauté des 20 dernières années est de voir que les francophones quils soient chanteurs, gens daffaires, scientifiques ou diplomates se réunissent à Bruxelles, Dakar ou Tunis pour inventer, créer, chanter sans nécessairement passer par Paris.

Faudrait leur dire, à Paris, parce qu'un sommet scientifique à Paris, pas forcément international, c'est en anglais.

Faudrait le dire à toutes ces grandes entreprises françaises, pas forcément multinationales, qui ont fait de l'anglais leur langue de travail à l'interne.

Faudrait aussi expliquer aux ingénieurs français qu'ils peuvent donner des noms français à leurs inventions, aussi, ça évitera aux terminologues québécois de les traduire pour eux.

Bref, faudrait une loi 101 en France.

la France a l'academie francaise ca sert a ca non???

euh oui au quebec il traduise mais ne l'utilise pas :edestudio:

  • Habitués
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Je pense qu'à long terme, on parlera plutôt l'espagnol qui est une langue qui prend de plus en plus d'ampleur. Mais je suis certaine que le français a encore de longs jours devant lui. :wub:

En Amérique du nord peut-être, oui. Quoique les langues chinoises s'imposent aussi à certains endroits (des Chinatowns qui surgissent ici et là). Mais en Asie, c'est l'anglais qui avance et en Afrique, l'anglais fait des bonds de géant (intérêts américains et chinois). Ce n'est pas mauvais que les Africains parlent anglais. Des pays autrefois francophones veulent à tout prix intégrer la Commonwealth en ce moment, mais pourquoi le faire au détriment du français? On ne perd rien à utiliser plusieurs langues internationales ... Il n'empêche que certains dirigeants croient qu'il n'y a pas meilleur moyen de "punir" la France que de se tourner vers l'Anglais, privant ainsi leurs compatriotes d'une richesse qui, au fond, est peut-être un des rares héritages positifs de la colonisation ... Bah! S'ils avaient une vision, ça se saurait ...

  • Habitués
Posté(e) (modifié)
Mais en Asie, c'est l'anglais qui avance et en Afrique, l'anglais fait des bonds de géant (intérêts américains et chinois). Ce n'est pas mauvais que les Africains parlent anglais. Des pays autrefois francophones veulent à tout prix intégrer la Commonwealth en ce moment, mais pourquoi le faire au détriment du français? On ne perd rien à utiliser plusieurs langues internationales ... Il n'empêche que certains dirigeants croient qu'il n'y a pas meilleur moyen de "punir" la France que de se tourner vers l'Anglais, privant ainsi leurs compatriotes d'une richesse qui, au fond, est peut-être un des rares héritages positifs de la colonisation ... Bah! S'ils avaient une vision, ça se saurait

Tiens tiens, la France aurait-elle intérêt a lutter avec nous contre l'hégémonie anglaise :innocent:

jimmy

Modifié par jimmy
  • Habitués
Posté(e)
C'est bien plus simple en amérique de diffuser la culture anglo-américaine (culture au sens large). Outre les raisons évidentes de volume, il y a le fait que ca coute au départ moins cher de produire un produit culturel anglais.

Tiens par exemple dans les médias, tout doit être traduit. Le journal LaPresse doit traduire (en francais) tout ce qu'il recoit des agences de presse états-uniennes. La Gazette (journal anglophone de Montréal) n'a pas a traduire. Il reproduit tel quel la nouvelle recu. Donc diffuser une information coute moins cher a la Gazette que a la Presse ou au journal de Montréal ou au Soleil de Québec.

Même chose pour la télé; lorsque Radio-Canada ou TVA recoit des images d'un événement aux États-Unis, ils ne peuvent le diffuser tel quel. Ils doivent engager un journaliste qui explique en francais ce qui se passe, ils doivent engager une monteuse vidéo :whistlingb: pour éditer la nouvelle dans un format et une durée utilisable dans les bulletins de nouvelles Québécoise et correspondant a la longueur et au propos du journaliste Québécois.

Tout ce que je viens d'expliquer, les télé anglophones n'ont absolument aucun cout, aucune dépenses. Elles reproduisent tel quel la nouvelle états-uniennes (en passant, ce faisant, ils diffusent le point de vue états-uniens des événements , alors qu'au Québec on diffuse un point de vue Québécois).

La pochette d'un DVD au Canada anglais n'a pas besoin d'être traduit. Les Canadiens anglais adoptent sans broncher les normes de censure et de classement de films des états-uniens. Au Québec on a notre propre bureau de censure (ca s'appelle la Régie du Cinéma) qui va classer les films selon nos valeurs a nous, nos vision des choses a nous. Tout cela entraine des coûts supplémentaire que les anglais n'ont pas a se taper.

Jimmy, je suis entièrement d'accord avec ça, sauf que ça n'explique pas pourquoi un produit culturel francophone, comme un album de chansons, un livre ou un concert, est facturé plus cher (revoir les exemples que je donnais) que son équivalent anglophone. Je vais prendre un exemple qui te parlera plus, sachant que tu es fan de la série. Le coffret d'une saison complète de "The Sopranos" coûte moins cher que celui "Des Bougons", par exemple.

Pour résumer, consommer de la culture francophone à un prix (pas toujours justifié), et cela peut donner un attrait supplémentaire à son équivalent anglophone.

  • Habitués
Posté(e)
Pour résumer, consommer de la culture francophone à un prix (pas toujours justifié), et cela peut donner un attrait supplémentaire à son équivalent anglophone.

Non mais, c'est pourtant évident. Question d'économie d'échelle. Un produit potentiellement vendable sur un marché de 100 millions de consommateurs ne coûtera jamais pareil que celui destiné à celui d'un petit marché de 7 millions, voyons ...

Le geste d'acheter ne s'explique pas seulement par le bas prix aujourd'hui. Pour résumer, acheter = voter.

  • Habitués
Posté(e)
Mais en Asie, c'est l'anglais qui avance et en Afrique, l'anglais fait des bonds de géant (intérêts américains et chinois). Ce n'est pas mauvais que les Africains parlent anglais. Des pays autrefois francophones veulent à tout prix intégrer la Commonwealth en ce moment, mais pourquoi le faire au détriment du français? On ne perd rien à utiliser plusieurs langues internationales ... Il n'empêche que certains dirigeants croient qu'il n'y a pas meilleur moyen de "punir" la France que de se tourner vers l'Anglais, privant ainsi leurs compatriotes d'une richesse qui, au fond, est peut-être un des rares héritages positifs de la colonisation ... Bah! S'ils avaient une vision, ça se saurait

Tiens tiens, la France aurait-elle intérêt a lutter avec nous contre l'hégémonie anglaise :innocent:

jimmy

Ce n'est pas dans une logique antagoniste que je l'exprimerai. Je ne veux pas verser dans un relativisme réducteur, mais toutes les langues ont leur place quelque part en ce monde, dans la bouche et surtout dans le coeur des peuples qui les portent. Les langues peuvent cohabiter sans s'affronter. C'est d'ailleurs la raison d'être de la convention sur la diversité culturelle. En tant que francophones, que gagnerions-nous si l'anglais disparaissaît de l'espace québécois?

  • Habitués
Posté(e)
Mais en Asie, c'est l'anglais qui avance et en Afrique, l'anglais fait des bonds de géant (intérêts américains et chinois). Ce n'est pas mauvais que les Africains parlent anglais. Des pays autrefois francophones veulent à tout prix intégrer la Commonwealth en ce moment, mais pourquoi le faire au détriment du français? On ne perd rien à utiliser plusieurs langues internationales ... Il n'empêche que certains dirigeants croient qu'il n'y a pas meilleur moyen de "punir" la France que de se tourner vers l'Anglais, privant ainsi leurs compatriotes d'une richesse qui, au fond, est peut-être un des rares héritages positifs de la colonisation ... Bah! S'ils avaient une vision, ça se saurait

Tiens tiens, la France aurait-elle intérêt a lutter avec nous contre l'hégémonie anglaise :innocent:

jimmy

Ce n'est pas dans une logique antagoniste que je l'exprimerai. Je ne veux pas verser dans un relativisme réducteur, mais toutes les langues ont leur place quelque part en ce monde, dans la bouche et surtout dans le coeur des peuples qui les portent. Les langues peuvent cohabiter sans s'affronter. C'est d'ailleurs la raison d'être de la convention sur la diversité culturelle. En tant que francophones, que gagnerions-nous si l'anglais disparaissaît de l'espace québécois?

En effet, il ne faut pas que l'anglais disparaisse, ce serait stupide. Mais il faut que le français perdure :)

  • Habitués
Posté(e)
Nemesis : Pourquoi ca fonctionne si bien pour l'anglais ?

Et bien parce que c'est que (contrairement a ce que dit Shumarette) L'ANGLAIS EST BEL ET BIEN LA LANGUE DE L'AVENIR !

Parce que la culture populaire anglo-américaine est bien plus pétillante, attirante, spectaculaire, jeune et dans le coup que la culture francophone.

Tout ca les Québécois nous en somme tout a fait conscient.

Donc, c'est pourquoi il y a des têtes de cochon comme moi qui disent :

NE VENEZ PAS AU QUEBEC SI VOUS VOULEZ VIVRE EN ANGLAIS.

NE VENEZ PAS AU QUEBEC SI VOUS NE VOULEZ PAS PARTICIPER A LA LUTTE POUR UNE SOCIETE FRANCOPHONE

Vous voyez pourquoi je saute dans les rideaux quand il y a un capitaine (ou d'autres) qui pronent la liberté de tout le monde de parler et utiliser en société la langue de leur choix. Je saute dans les rideaux quand il y en a un qui veut brancher sa télé dans tout ce qui n'est pas Québécois, quand il y a un qui déclare comment c'est extraordinaire le beau Canada bilingue parce qu'il s'est fait servir en francais dans un Tim Horton de Niagara Falls, je saute dans les ridfeaux quand il y a un qui mouille ses culottes parce qu'il est tout excité qu'on lui aies parlé anglais dans un magasin du centre ville de Montréal (celle la est pour Peanut).

Nous sommes en mode survie ici les enfants.

jimmy

Bonjour Jimmy,

Je persiste à croire que ta façon de défendre le français au Québec n'est pas la bonne.

A aucun moment, tu privilégies l'option d'amener les immigrants à aimer le français, à voir en cette langue un moyen d'épanouissement, d'attrait, de diffusion de la culture. A chaque fois, tu reviens avec ton leitmotiv : "avec nous ou contre nous et sacrez votre camp d'icite".

Un immigrant qui arrive va dans un premier temps penser à ses besoins premiers (nourriture, et toit sur la tête) et utilisera les outils les plus adéquats. La langue en est un et il semblerait que l'anglais suffise pour faire sa place au Québec.

Ce n'est pas en tapant sur l'anglais que tu convaincras un immigrant mais en promouvant le français.

La méthode du bâton est toujours moins efficace que la carotte.

C'est peut-être simpliste et triste mais en gros qu'est-ce qu'un immigrant à y gagner à apprendre le français ?

Pour moi, il faut lui donner envier d'aimer, de découvrir cette langue et de lui montrer tout ce qu'elle lui apportera en terme d'accès à une nouvelle culture, à un travail correct, etc.

Autrement, je te rejoins sur le fait que si cela continue ainsi, l'anglais dominera dans quelques dizaines d'années. Mais cela ne sera pas la faute des immigrants...

Bonne journée.

Grey

  • Habitués
Posté(e)
Le geste d'acheter ne s'explique pas seulement par le bas prix aujourd'hui. Pour résumer, acheter = voter.
J'aime bien l'analogie, car elle est assez proche d'une certaine réalité. Si acheter c'est voter, on prive donc un certain nombre de personnes de leur droit civique, ou plutôt on leur vole la moitié des bulletins et on en laisser qu'une partie. Où est alors le choix?

J'en reviens à ce que je disais, on fait de la culture un produit réservé à une certaine "élite", celle-là même qui explique bien souvent aux autres, les "moins cultivés", quoi penser et quoi faire. On laisse trop souvent les gens dans l'ignorance et on les éloigne insensiblement de leur propre culture.

Les gens sont de moins en moins capables de penser par eux mêmes, et préfèrent déléguer ça à d'autres, c'est à dire à ceux qu'ils élisent. On connaît la suite...

  • Habitués
Posté(e)
Que la France arrête aussi de s'aliéner ses anciennes colonies. La France est en ce moment le pire ennemi de la francophonie au monde. Déclaration choc de Sarko au Sénégal, bordel en Côte-d'Ivoire, bisbille avec le Rwanda, et la dernière, grosse gaffe au Tchad ... Oncle Sam ne demande qu'à s'installer et les Chinois à vendre leurs bébelles. Et le français dans tout ça? :innocent:

Pas de montée dans les rideaux, chers Français, ceci n'est qu'une opinion personnelle.

moi aussi j'ai mon opinion personnel,

je pense que la france devrait arreter de donner plein de pognon a tous ces pays,

effacer leur dettes,

et les traiter comme tout les autres pays du monde ni plus ni moins.

comme cela ca eviterais d'etre appeler a l'aide a tout bout de champs,

et de se faire traiter de colonisateur quand elle y va.

Je suis entièrement d'accord avec toi, l'occident en entier-pas seulement la france- devrait arrêter de déverser des sous dans nos pays. L'africain que je suis n'a pas besoin de fric mais plutôt qu'on me laisses m'occuper des mes dictateurs comme je le souhaite. La dernière intervention militaire de la france date de moins de 2 semaine au tchad, c'est comme si l'hexagone(du moins le locataire du quay d'orsay) se croyait toujours en 1898. Pourtant c'est aussi simple à comprendre, que chacun se mêle de ses affaires et les moutons seront bien gardés. Les problèmes d'immigration et de décomposition de l'identité européenne ne sont que des conséquences de l'interventionnisme et du néocolonialisme que la france pratique en afrique depuis 1958. Ce n'est pas que nous autres ne cherchons pas lutter contre nos maux mais la france trouve toujours un moyen pour s'allier au diable afin de maintenir à la tête des états africains ceux dont l'obsession est de maintenir nos pays dans la misère la plus totale. La meilleur façon de nous aider est de nous laisser avec nos problèmes mais je sais que je suis entrain de rêver(ce n'est pas interdit tout de même)

  • Habitués
Posté(e)

Voici des Canadiens qui se passeraient volontier du Francais :

Fraser réagit à un éditorial virulent du National Post

Hugo Fontaine

La Presse

Dans un éditorial publié hier, le National Post a attaqué de front le Commissariat aux langues officielles et le commissaire Graham Fraser, qualifiant de «fantaisie» l'idée d'une seule culture bilingue, dénonçant le «harcèlement» du commissaire et soulignant l'inutilité du Commissariat. L'éditorial, intitulé Speaking of waste... («Parlant de gaspillage...»), fait suite à un article de CanWest News Service dans lequel le commissaire Fraser saluait l'idée d'instaurer un test national de français langue seconde. Dans son court éditorial, le Post réagit en indiquant que «l'idée que nous faisons tous partie d'une seule grande culture bilingue - et qu'il est faisable d'enseigner les deux langues à tous les Canadiens - est une fantaisie que personne n'accepte. Sauf M. Fraser.» «Cette semaine, M. Fraser a poussé sa campagne de harcèlement vers les enfants de la nation, en déclarant que le Canada a besoin d'un nouveau test national pour évaluer leur niveau de français», écrit-on un peu plus loin. L'éditorial rappelle ensuite l'existence d'un plan d'action fédéral dont l'objectif est de doubler le nombre d'élèves canadiens bilingues à la sortie du secondaire d'ici 2013. Le Post conclut en disant que ce plan ne serait rien d'autre qu'une «coûteuse perte de temps pour des millions d'enfants canadiens». Et que cela symbolise l'inutilité du Commissariat aux langues officielles.

Un malentendu

Graham Fraser croit qu'il y a eu malentendu. L'idée d'un test national n'est pas la sienne et provient plutôt du Conseil des ministres de l'Éducation, a-t-il précisé lors d'une entrevue avec La Presse. «J'ai été appelé à commenter et je pense que, compte tenu du succès de tests standardisés dans certaines commissions scolaires, c'est une bonne idée.» «C'est pour que tous les élèves qui étudient le français puissent savoir à quel niveau ils en sont, explique M. Fraser. Personne n'a parlé d'en faire une obligation pour tous.» L'éditorial mentionne aussi que le Commissariat veut obliger tous les fonctionnaires à être bilingues, «même à Moose Jaw». «Selon ma lecture de l'éditorial, le Post ne comprend pas la politique sur les langues officielles, dit M. Fraser. Le but n'est pas de faire en sorte que tous les Canadiens soient bilingues.» La politique vise plutôt à protéger les minorités linguistiques et à s'assurer que les Canadiens puissent recevoir des services gouvernementaux dans la langue de leur choix. Le commissaire croit fermement en l'utilité du poste qu'il occupe. «Ce n'est pas un poste qui traite de fantaisies. C'est un poste qui est redevable au Parlement et qui indique aux parlementaires jusqu'à quel degré le gouvernement fédéral a rempli ses obligations légales.»

Quant à l'objectif de doubler le nombre de diplômés bilingues au secondaire, M. Fraser indique que l'idée bénéficie d'un large soutien. «Je crois qu'il y a un consensus que ce serait une bonne chose que les élèves aient la possibilité - pas l'obligation - d'apprendre l'autre langue officielle.» Il cite en exemple la proposition lancée cette semaine par Pauline Marois, qui voudrait que tous les Québécois soient bilingues à la sortie du secondaire.

Source : CyberPresse

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