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Le français écorché à l'école


petiboudange

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  • Habitués
Même en 2001, donc près de 25 ans après la loi 101, il y encore PLUS d'allophones qui se tournent vers l'anglais comme langue d'usage que vers le français, même si les anglophones sont minoritaires et que la plupart des emplois exigent le français.

Ma foi, pour ces emplois, les immigrants auraient vite fait de maîtriser le français s'ils étaient ensuite embauchés. Est-ce le cas? Pas sûr. En tout cas, dans mon cas. Ni dans celui de beaucoup de gens issus des minorités que je connais. Les employeurs francophones trouvent par exemple que je suis d'une nullité :lol:

Normalement, on apprend la langue AVANT l'embauche, pas après. S'ils ne savent pas s'exprimer en français, c'est clair qu'ils réduisent de beaucoup leurs chances d'être embauchés pour travailler dans un environnement majoritairement francophone, à moins de vouloir rester au bas de l'échelle à nettoyer des planchers.

L'oeuf ou la poule?

Ah! oui, c'est vrai qu'en arrivant au Québec, je ne parlais pas français <_< Même que mes deux années de maîtrise ne m'ont pas aidée :wacko: Voilà pourquoi j'ai passé des mois à nettoyer des planchers et espérer qu'un employeur francophone finira par me choisir. En vain. Faque je me suis ramassée en fin de compte dans un milieu de travail anglophone. Et tout cela par ma phôooote!

Angela, je sais que ce n'est pas toujours évident pour toi, mais en dehors de ta personne, il y a d'autres expériences. Des milliers d'allophones débarquent ici à chaque année. Et ce n'est pas parce que ta personne francophone a décroché son premier bon emploi dans un milieu anglophone, que ça justifie le choix de l'anglais par les allophones de façon si disproportionnée. Ça n'a rien à voir et c'est très simpliste comme réflexion. Crois-le ou non, il y a aussi des allophones qui ont choisi le français comme langue d'usage et qui travaillent.

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  • Habitués
Même en 2001, donc près de 25 ans après la loi 101, il y encore PLUS d'allophones qui se tournent vers l'anglais comme langue d'usage que vers le français, même si les anglophones sont minoritaires et que la plupart des emplois exigent le français.

Ma foi, pour ces emplois, les immigrants auraient vite fait de maîtriser le français s'ils étaient ensuite embauchés. Est-ce le cas? Pas sûr. En tout cas, dans mon cas. Ni dans celui de beaucoup de gens issus des minorités que je connais. Les employeurs francophones trouvent par exemple que je suis d'une nullité :lol:

Normalement, on apprend la langue AVANT l'embauche, pas après. S'ils ne savent pas s'exprimer en français, c'est clair qu'ils réduisent de beaucoup leurs chances d'être embauchés pour travailler dans un environnement majoritairement francophone, à moins de vouloir rester au bas de l'échelle à nettoyer des planchers.

L'oeuf ou la poule?

Ah! oui, c'est vrai qu'en arrivant au Québec, je ne parlais pas français <_< Même que mes deux années de maîtrise ne m'ont pas aidée :wacko: Voilà pourquoi j'ai passé des mois à nettoyer des planchers et espérer qu'un employeur francophone finira par me choisir. En vain. Faque je me suis ramassée en fin de compte dans un milieu de travail anglophone. Et tout cela par ma phôooote!

Angela, je sais que ce n'est pas toujours évident pour toi, mais en dehors de ta personne, il y a d'autres expériences. Des milliers d'allophones débarquent ici à chaque année. Et ce n'est pas parce que ta personne francophone a décroché son premier bon emploi dans un milieu anglophone, que ça justifie le choix de l'anglais par les allophones de façon si disproportionnée. Ça n'a rien à voir et c'est très simpliste comme réflexion.Crois-le ou non, il y a aussi des allophones qui ont choisi le français comme langue d'usage et qui travaillent.

Très bien dit cherry.

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  • Habitués

Mais non t'a rien compris Angela ;) l'indépendance est LA solution à tous les problèmes du Québec voyons !

(Non mais faut tout lui dire à elle rireeeee :D)

Toi commence donc par répondre directement à ceux qui te cite, au lieu de te cacher derrière les autres, ça te permettrais dêtre un peu plus crédible

Deuxièmement, au lieu de me prêter des prises de position sur lindépendance, commence par comprendre ce que tu lis et être un peu plus concise dans tes propos, ça téviterait de partir dans toutes les directions comme tu le fais dhabitude.

Ça tout lair que les girouettes sont pas toutes à lAssemblée Nationale

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  • Habitués
Angela, je sais que ce n'est pas toujours évident pour toi, mais en dehors de ta personne, il y a d'autres expériences. Des milliers d'allophones débarquent ici à chaque année. Et ce n'est pas parce que ta personne francophone a décroché son premier bon emploi dans un milieu anglophone, que ça justifie le choix de l'anglais par les allophones de façon si disproportionnée. Ça n'a rien à voir et c'est très simpliste comme réflexion. Crois-le ou non, il y a aussi des allophones qui ont choisi le français comme langue d'usage et qui travaillent.

Simpliste? As-tu regardé les statistiques sur le taux de chômage au sein des communautés arabes et noires? ça varie de deux à quatre fois plus que les autres Québécois.

Pourquoi Arabes? Parce qu'ils sont francophones, la plupart étant originaires du Maghréb. Et les Noirs? Ils sont plus souvent qu'autrement originaires d'Afrique ou de Haïti. Ils parlent français dans leur majorité. Tu ne crois pas que leur taux de chômage aurait quelque chose à voir avec le choix des Pakistanais, Iraniens Tamouls et autres allophones à apprendre l'anglais? Ils ne sont pas fous, ils le voient bien que notre maîtrise du français ne nous aide pas tellement ...

Faudrait peut-être songer à sortir la tête du sable ... Les immigrants le disent et le redisent et s'époumonent mais ne sont pas écoutés: des emplois en français et de préférence en dehors de Montréal, ça aiderait mieux à la francisation que toutes les autres solutions réunies. Par exemple, les travailleurs saisonniers mexicains qui viennent à Saint-Hyacinthe au printemps apprennent mieux le français que les allophones établis à Montréal ...

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  • Habitués

Il faudrait deja que l'OLF disparaisse et que l'académie Française soit reconnue comme l'étalon de la langue française.

Et que fait on du tout nouveau OQLA? (Office Québécois de la Langue Anglaise)

On sait jamais, ils ont peut-être une solution :D

http://blogues.cyberpresse.ca/lagace/?p=70720593

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  • Habitués
Toi commence donc par répondre directement à ceux qui te cite, au lieu de te cacher derrière les autres, ça te permettrais dêtre un peu plus crédible

Deuxièmement, au lieu de me prêter des prises de position sur lindépendance, commence par comprendre ce que tu lis et être un peu plus concise dans tes propos, ça téviterait de partir dans toutes les directions comme tu le fais dhabitude.

Ça tout lair que les girouettes sont pas toutes à lAssemblée Nationale

Mon propos ne te concernait pas TOI en particulier mais tout ceux qui pense que l'indépendance est la solution à tout nos problème ... libre à toi de porter le chapeau si il te fait. (P.S. quand je voudrais m'adresser à toi directement je le ferai).

Deuxièmement j'ai le même droit que toi de m'exprimer ... tu as le droit de passer tout droit et de ne pas lire mes messages si ça ne fait pas ton affaire.

Et pour terminer je ne t'ai pas insulté à ce que je sache alors j'apprécierais que tu gardes tes commentaires déplaisants pour toi.

Que tu sois contre mes propos passe encore, mais il y a des façons de l'exprimer sans t'en prendre au "messager" non ?

Modifié par Lilideslacs
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  • Habitués
Le français québécois n'aurait-il pas connu une évolution de la langue propre à leur province? /.../ Mais je me pose la question des tournures que l'on trouve bancales, ou incorrectes comme "tu veux-tu??" "je mé posé la question" "yont pas mangé hier", le français aurait-il subi quelques transformations???

/.../

c'est très intrigant et je dois dire que si le temps me le permettait, je suivrais bien des cours de linguistique et d'histoire de la langue québécoise pour observer toutes ces drôleries...

Et justement tu sais, ces lacunes orales comme tu dis, c'est pour elles que je suis ici, c'est l'objet de mon doctorat où j'essaie justement de montrer que la langue évolue et que ce ne sont pas de simples fautes grammaticales, mais l'évolution linguistique qui tend vers certains changements!!

Euh je ne suis pas certaine de bien comprendre...

Tu dis faire ton PhD sur "ces lacunes orales", ces "drôleries"? Celles-ci sont l'objet de ta thèse d'après ce que j'en comprends, mais plus haut, tu dis pourtant ne pas avoir le temps de prendre un cours de linguistique et d'histoire du français au Québec???? :hein:

Il me semble que ce serait LA première des choses à faire non? :unsure:

Tu sais ce qu'il arrive lorsqu'un littéraire se prend pour un linguiste? Ça donne des trucs imbuvables comme Georges Dor! Un ramassis de conneries mal analysées!

J'étudie en science du langage et ça me choque lorsque des littéraires s'improvisent linguistes! Bien sûr la langue est votre outil de travail, mais vous ne l'analysez, ni ne la décortiquez comme nous le faisons! Vous en faites un autre usage... Et c'est ainsi qu'on a droit à des jugements de valeur comme "drôleries" et "lacunes". Si c'est en parlant ainsi du français québécois que tu comptes montrer "l'évolution linguistique", bonne chance! Il faudra d'abord commencer par regarder froidement la langue de la même façon qu'un médecin dissèque un corps et non plus tenir de discours épilinguistiques teintés de subjectivité...

Et pour information générale, une très grande partie de la syntaxe et du vocabulaire québécois vient soit des anciens dialectes de France, et sinon en très grande partie du français populaire de Paris du 17ième siècle... (la fameuse thèse du choc des patois de Barbeau est plus ou moins erronnée, qu'on se le dise!). À titre d'exemple, le fameux "tu" interrogatif (qui n'est certainement pas à considérer comme un pronom) que certains ont mentionné. Il découle tout naturellement du "t'y" qui peut encore s'entendre en France (il veut t'y venir?)

Nous avons bien entendu nos propres créations linguistiques dites "locales", mais cela représente peu d'occurences dans un corpus lorsqu'on fait un travail de recherche plus en profondeur...

Sinon je suis aussi horrifiée de la piètre qualité du français écrit au Québec et des lacunes du système d'éducation en la matière. J'ai 30 ans. Je me souviens, plus jeune, avoir fait énormément d'oraux! On en avait plusieurs par année... c'était la grande époque de la communication orale. Nous faisions aussi au moins une dictée par semaine voire plus, mais il me semble qu'on a moins forcé sur la grammaire (mais mon souvenir est subjectif je l'avoue...). Du coup nous savions prendre la parole devant un public... mais moins bien écrire! Pour ma part, c'est par moi-même, parce que j'aimais lire, et parce j'ai décidé de ne plus faire de fautes et de m'intéresser au français, que je me suis améliorée. L'école m'a-t-elle aidée? Sans doute, mais j'ai travaillé fort à l'extérieur pour y arriver...

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  • Habitués

Tu sais ce qu'il arrive lorsqu'un littéraire se prend pour un linguiste? Ça donne des trucs imbuvables comme Georges Dor! Un ramassis de conneries mal analysées!

:lol:

Tu parles de "Ta Mé Tu Là ?"

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  • Habitués
Du coup nous savions prendre la parole devant un public... mais moins bien écrire!

ça, c'est effectivement très intéressant ce commentaire.

Personnellement, je trouve une nette différence entre le Québec et la France à ce niveau-là. Autant les français savent souvent bien écrire, peuvent bien s'exprimer mais je trouve qu'en comparaison avec les Québécois nous avons des difficultés à communiquer oralement. S'exprimer en public, lors d'une réunion, lors d'une conférence, ce n'est pas forcément simple pour nous qui avons souvent été habitués un peu à nous taire de l'école jusqu'à la réunion avec son patron. C'est le prof qui parle et les élèves qui écoutent. Le prof est toujours bon et les élèves mauvais. On a un peu de mal à s'extérioriser. La hiérarchie, la discipline nous bloquent certainement.

Je reconnais que l'éducation scolaire québécoise et plus largement l'éducation nord-américaine permettent davantage à l'élève de s'exprimer et a fortiori en public. Les travaux d'équipe réalisés dès l'école doivent être aussi pour quelque chose.

Dans la vie de tous les jours, c'est ce qui explique peut-être le fait que les gens sont moins inhibés et n'ont pas peur de parler à quelqu'un qu'ils ne connaissent pas. Au travail, les interventions orales en réunion sont souvent excellentes. Je ne parle même pas des ateliers ou des présentations Powerpoint où on sent que les gens sont très à l'aise dans leur majorité.

Je trouve que ta remarque est absolument vraie. On peut citer des centaines d'exemples pour corroborer cela.

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  • Habitués

Il faut savoir également que les Québécois ont vécu ce qu'on appelle en sociolinguistique, une situation diglossique... càd une situation où deux langues ou deux variétés de langues sont en contact, et dont l'une d'entre elle est une variété considérée au sein de la société comme haute et la seconde comme basse.

Je dirais même que le Québec a connu une situation doublement diglossique!

L'une par rapport à l'anglais (la langue anglaise était vue comme supérieure, un levier d'avancement social important etc.) et l'autre par rapport à la France et aux français qui ont longtemps considéré le français québécois comme un patois (avec toute la violence psychologique qu'entraîne l'usage de ce terme), voire même un créole! Bref le français québécois était une "variété basse" dans les deux contextes! Ce qui crée, vous l'aurez compris, énormément d'insécurité linguistique!

À force de se faire dire qu'ils parlaient mal, qu'ils n'avaient pas de culture etc. les québécois ont longtemps fini par le croire. Plus tard, lorsque dans les années soixante, les québécois ont repris le contrôle de leur société, leur système d'éducation etc. et se sont dotés des outils pour exister en tant que peuple, ils sont devenus allergiques aux donneurs de leçon... ce qui explique peut-être un certain laxisme par rapport au français et à son enseignement (tant oral qu'écrit)! De plus, tout cet épisode du joual qui fut le fer de lance de la révolution tranquille n'a peut-être pas aidé à la cause! Avant on se définissait surtout par rapport à la religion et à la langue, mais une fois la religion partie, il ne restait plus que la langue! Le joual était en quelque sorte un symbole linguistique fort qui nous définissait entièrement et de façon totalement originale (dans le sens que nous n'étions pas "Français" - de France - mais bien Québécois!)... Or je crois que la promulgation du joual, même si elle est tombée en désuétude depuis, a fait quelques torts... notamment dans les classe populaires parlant (ou croyant parler) ce sociolecte! Ils en sont fiers, et parler un français dit "standard" (vous remarquez que j'évite volontairement de dire "correct") est souvent vu comme un snobisme!

La lettre publiée par Foglia en septembre dernier: la maman de Théo (j'ai essayé de retrouver la chronique, mais on dirait qu'elle a disparu du cybermonde), montre qu'une partie du problème vient de la population elle-même! On a beau accuser les profs, les directeurs, le système d'éducation... lorsqu'une simple maman québécoise fait la remarque sur le mauvais français parlé du professeur de son fiston, elle se fait répondre par d'autres parents: "Mais c'est comme ça qu'on parle ici Madame!"

On aura beau mettre les meilleurs profs, les meilleurs directeurs, les meilleures réformes... si la population ne prend pas conscience de l'importance de maîtriser le français écrit et parlé standard, je ne crois pas que nous arriverons à changer les choses... C'est d'en bas que tout partir!

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  • Habitués
Angela, je sais que ce n'est pas toujours évident pour toi, mais en dehors de ta personne, il y a d'autres expériences. Des milliers d'allophones débarquent ici à chaque année. Et ce n'est pas parce que ta personne francophone a décroché son premier bon emploi dans un milieu anglophone, que ça justifie le choix de l'anglais par les allophones de façon si disproportionnée. Ça n'a rien à voir et c'est très simpliste comme réflexion. Crois-le ou non, il y a aussi des allophones qui ont choisi le français comme langue d'usage et qui travaillent.

Simpliste? As-tu regardé les statistiques sur le taux de chômage au sein des communautés arabes et noires? ça varie de deux à quatre fois plus que les autres Québécois.

Pourquoi Arabes? Parce qu'ils sont francophones, la plupart étant originaires du Maghréb. Et les Noirs? Ils sont plus souvent qu'autrement originaires d'Afrique ou de Haïti. Ils parlent français dans leur majorité. Tu ne crois pas que leur taux de chômage aurait quelque chose à voir avec le choix des Pakistanais, Iraniens Tamouls et autres allophones à apprendre l'anglais? Ils ne sont pas fous, ils le voient bien que notre maîtrise du français ne nous aide pas tellement ...

Humm.. que sais-tu du taux de chömage des Pakistanais, Tamouls , Iraniens ? Si tu n'as pas les statistiques, tu n'as aucun droit de faire cette affirmation. Pour ce qui est de la maitrîse du français, il est très important en région pour trouver un emploi. Vas sur un site comme Emploi Québec , et en région, la connaissance du français est presque toujours exigée. Je demeure en région et la presque totalité des immigrants que je connais n'aurais jamais trouvé un emploi sans la connaissance du français . Montréal n'est pas la totalité du Québec.

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  • Habitués
Tu peux aisément ajouter un troisième "bord", que tu détesteras d'ailleurs plus qu'un autre, et qui est celui de ceux qui ne sont ni pour les uns et ni pour les autres, ceux pour qui le Québec n'est ni noir ni blanc, mais gris. Les 40% que tu citais un peu plus haut se trouvent peut être là.

Oui tu as raison, je déteste ce "bord" la :lol:

Mais tu sais nous sommes dans une drôle d'époque en ce moment.

Nous discutons allègrement de tout ca, nous nous moquons des quelques morons qui passent a la commission Bouchard, nous décortiquons sur des forums de discussion comme celui ci des " si, comme, quand, c'était, ce n'est plus, ce sera"......mais quand va venir le prochain référendum..la tu vois il n'y aura pas de 3 ième voie....et c'est la que nous aurons tous a nous brancher....et a vivre avec les conséquences de nos choix.

jimmy

Jimmy c est ton reve ce 3 eme essai mais il y a un os et un gros meme le parti independantiste n en parle plus ca veut tout dire ... peut etre que meme eux sont passes a autre chose moi j ia choisi mon camp et tu m as meme signale que j etait pas ton frere parce que je ne partageais pas tes convictions et ton aveuglement ....

toi le defenseur de notre belle langue commune tu en conviendras mais je trouve que c est une vraie politique que d enseigner un francais de qualite mais veut on s en donner les moyens.

si tu as des enfants tu as t apercevoir des fautes de grammaire de syntaxe etc et me dit pas que ca vient depuis que les liberaux sont au pouvoir ni que c est un complot venant d Ottawa ou de Washington ni meme la faute a bouchard-taylor mais bien notre faute a tous et toutes vivant ici ....

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  • Habitués
Du coup nous savions prendre la parole devant un public... mais moins bien écrire!

ça, c'est effectivement très intéressant ce commentaire.

Personnellement, je trouve une nette différence entre le Québec et la France à ce niveau-là. Autant les français savent souvent bien écrire, peuvent bien s'exprimer mais je trouve qu'en comparaison avec les Québécois nous avons des difficultés à communiquer oralement. S'exprimer en public, lors d'une réunion, lors d'une conférence, ce n'est pas forcément simple pour nous qui avons souvent été habitués un peu à nous taire de l'école jusqu'à la réunion avec son patron. C'est le prof qui parle et les élèves qui écoutent. Le prof est toujours bon et les élèves mauvais. On a un peu de mal à s'extérioriser. La hiérarchie, la discipline nous bloquent certainement.

Je reconnais que l'éducation scolaire québécoise et plus largement l'éducation nord-américaine permettent davantage à l'élève de s'exprimer et a fortiori en public. Les travaux d'équipe réalisés dès l'école doivent être aussi pour quelque chose.

Dans la vie de tous les jours, c'est ce qui explique peut-être le fait que les gens sont moins inhibés et n'ont pas peur de parler à quelqu'un qu'ils ne connaissent pas. Au travail, les interventions orales en réunion sont souvent excellentes. Je ne parle même pas des ateliers ou des présentations Powerpoint où on sent que les gens sont très à l'aise dans leur majorité.

Je trouve que ta remarque est absolument vraie. On peut citer des centaines d'exemples pour corroborer cela.

c'est exactement ça, nous savons joué avec les mots, les québécois savent rendre vivante cette langue...............peu importe si tu ne choisis pas le bon mot pour un discours, l'important est que ce soit motivant et intéressant..........en france c'est la peur de parler ou d'être repris qui pousse a parler avec un manche a balai dans le cul......mais ça change :chechemeu:

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  • Habitués
c'est exactement ça, nous savons joué avec les mots, les québécois savent rendre vivante cette langue...............peu importe si tu ne choisis pas le bon mot pour un discours, l'important est que ce soit motivant et intéressant..........en france c'est la peur de parler ou d'être repris qui pousse a parler avec un manche a balai dans le cul......mais ça change :chechemeu:

Intéressant comme prémisse... ^_^

Pour revenir au sujet de départ, c'est confirmé: plusieurs des dictées mises en exergue par la Presse sont plus des preuves de dyslexie que de mauvaise maîtrise du français. Quelle que soit l'enseignant, il ne peut pas changer ça.

Problème d'orthographe

De la dyslexie

Philippe Meilleur

10/11/2007 10h36

De nombreuses fautes d'orthographe présentées cette semaine dans certains médias pour illustrer les lacunes des élèves québécois en français ne reflètent pas la réalité des écoliers d'aujourd'hui,mais plutôt celle de jeunes dyslexiques, selon une spécialiste.

Le quotidien La Presse présentait cette semaine des dictées d'élèves de première secondaire truffées de fautes d'orthographe. Or, certaines erreurs recensées (foduil au lieu de fauteuil, ou écol plutôt qu'école, par exemple) s'apparentent beaucoup plus à un problème de dyslexie qu'à un enseignement déficient, estime l'orthophoniste Martine Crête.

«C'est l'exemple typique d'un jeune qui va venir me consulter pour un trouble de dyslexie», affirme celle qui gère une clinique privée à Saint-Bruno-de-Montarville.

«Les élèves qui ont des difficultés reliées à l'apprentissage feront plutôt des erreurs d'accord ou de ponctuation, ajoute-t-elle. Il n'y aura pas de confusion sonore comme celles-là chez eux.»

Il y a d'ailleurs plus d'un siècle que les gens de l'éducation ont noté des problèmes dans la maîtrise du français. «Dès 1905 au Lycée français, le professeur Paul Meyer s'interrogeait sur la piètre qualité d'écriture des élèves, dit Martine Crête. Ce n'est pas d'hier que ces problèmes existent.»

De son côté, La Presse se défend d'avoir mal illustré son reportage avec les fautes qu'elle a présentées. «Peut-on porter un jugement à la lecture de quelques lignes? s'interroge le directeur de l'information, Éric Trottier. S'il se trouve que certains jeunes qui ont fait ces fautes sont effectivement dyslexiques, cela ne ferait que soulever une nouvelle question dans le débat.»

Désespérant

Martine Crête estime pour sa part que les écoles souffrent actuellement d'un manque criant d'orthophonistes, des professionnels pourtant formés pour traiter les problèmes de dyslexie. «Si un enfant de trois ans a des problèmes de langage, on l'envoie à l'hôpital et, après une dizaine de rencontres, on fait miroiter à ses parents que l'école le prendra en charge», explique-t-elle.

«Il y a toujours les cabinets privés, mais l'attente est très longue. Il faut entre un et deux ans pour avoir un rendez-vous avec un orthophoniste, en moyenne. C'est tellement désespérant que certains parents laissent des messages en pleurs sur le répondeur de ma clinique pour que j'accepte leur jeune.»

http://www2.canoe.com/infos/quebeccanada/a...110-103600.html

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  • Habitués
c'est exactement ça, nous savons joué avec les mots, les québécois savent rendre vivante cette langue...............peu importe si tu ne choisis pas le bon mot pour un discours, l'important est que ce soit motivant et intéressant..........en france c'est la peur de parler ou d'être repris qui pousse a parler avec un manche a balai dans le cul......mais ça change :chechemeu:

Frédéric ,

enfin des français qui ont du recul , 100 % d'accord avec toi. c'est plus la peur de passer pour un plouc ou pour quelqu un de pas cultivé, car cultivé veut dire dans le coup en France . Mais le pire c'est ceux qui jugent les québécois n'ont même pas eu leur moyenne au Bac de Français.

L'école français a les mêmes problèmes et çà vient pas de nos profs mais de la société en général car étaler sa science et briller en société est devenu plus important que de lire un bon livre tranquillement dans sa chambre.

Pour que nos enfants progressent , donnons leur le gout de lire !!!!

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Très bon portrait que je partage entièrement

Plus ça change... Gil Courtemanche

Édition du samedi 10 et du dimanche 11 novembre 2007

Mots clés : enseignants, dictée, Lysiane Gagnon, Éducation, Français (langue), Québec (province)

On connaît la chanson. Lysiane Gagnon rappelait jeudi dans sa chronique de La Presse qu'elle avait publié une série de reportages alarmistes sur la qualité du français en 1975. La réaction des lecteurs avait été à ce point horrifiée que La Presse avait décidé de transformer ces reportages en petit livre. Le même journal revient cette semaine avec une série d'articles sur le même sujet et avec le même constat: c'est une catastrophe, et il n'existe que des linguistes postmarxistes pour dire le contraire.

Que faire? En ces domaines où tout le monde a une opinion, les politiciens réagissent rapidement, comme les amateurs de La Cage aux sports. À La Cage aux sports, on disait que l'avenir du Canadien passait par Guillaume Latendresse; à Québec, la ministre rétorque que l'avenir du français doit passer par la dictée. Cela ne peut pas nuire, tout comme le jeune ailier gauche ne nuit pas au Canadien, mais 1000 dictées ne remplaceront jamais un enseignant et un programme qui ne privilégient pas le français correctement écrit, correctement parlé et bien compris.

On dira qu'il faut revoir la formation des enseignants. C'est comme l'oeuf et la poule. On ne peut pas enseigner le français à l'université, on y enseigne la didactique du français, et il est normal que les enseignants en général connaissent mal leur langue parce qu'ils ne l'ont pas étudiée à l'école. On dira qu'il faut changer les programmes et les méthodes, mais là encore, l'oeuf et la poule se pointent. Qui mettra en oeuvre ces nouvelles approches? Les enseignants.

Le problème du français au Québec est beaucoup plus profond et paradoxal. Pour résumer, disons que nous défendons l'espace francophone en Amérique mais que nous nous foutons du français. La société québécoise a toujours entretenu une sorte de rapport schizophrène avec sa langue maternelle. C'est la langue qui fonde la nation qui en pousse même certains à vouloir proscrire des droits si on ne la baragouine pas, mais c'est aussi une langue étrangère. C'est la langue des Français de France, celle de l'élite et des intellectuels. Et nous, Québécois, parlons et écrivons à notre manière.

Passons sur l'absence historique des Français ici, sur la survivance au Québec d'un français vieillot, plein de charme et de beauté, et sur les contrastes qui apparurent plus tard entre le français d'ici et celui de Paris ou de Lyon. Le mal est plus profond. Je viens d'une famille de la classe moyenne où on était fier de sa langue: pas de l'accent français mais du français. Écolier, je découvris rapidement que le français correct n'était pas un atout dans une cour d'école. Si je ne parlais pas comme une «tapette», je parlais comme un intellectuel, terme encore méprisant dans son acception québécoise.

Passons aussi rapidement sur l'élévation du «joual», idiome de mon quartier natal, au rang de langue libératrice par les pédagogues révolutionnaires. Passons encore, même si c'est important, sur les grandes théories progressistes de l'«oralité» de l'apprentissage de la «communication», qui permettaient au cri primal de remplacer un adjectif bien senti et bien choisi. On apprenait que le français n'était pas la langue du peuple et que, à la limite, son apprentissage constituait un outil d'aliénation pour l'élite capitaliste productiviste. C'est le nationalisme gauchiste des pédagogues québécois qui a tué l'enseignement du français il y a bien longtemps; maintenant, tous les oeufs ressemblent à la poule.

François Cardinal a développé dans un petit livre une thèse intéressante: les Québécois sont parmi les plus écologistes de la planète en pensée mais font partie, tant individuellement que collectivement, des pires pollueurs du monde occidental. Grands parleurs, petits faiseurs: voilà une belle expression, à la fois française et québécoise. À propos de la qualité du français, nous entretenons la même attitude. Nous ferons l'indépendance du Québec pour sauver notre langue, mais pour l'écrire correctement, nous ne ferons rien.

Le français est un problème d'école parce que c'est là qu'on l'enseigne, mais c'est avant tout un problème de société. Comment demander aux enfants de parler mieux que Guy A. Lepage ou que les ados attardés de Loft? La norme du langage est déterminée par trois lieux: l'école, la famille et la télévision. Le plus faible de ces lieux est l'école. Ne demandez pas aux enseignants de se battre contre Lepage et Julie Snyder, de se battre contre les messages texto et les marionnettes de Dollarama que Radio-Canada vient d'acheter. Ne demandez pas aux écoles de remplacer la société.

Je n'aimais pas les dictées ni les cours de français. J'étais un écolier normal. Il existe quelque chose d'oppressant et d'intimidant dans l'obligation d'apprendre une langue qu'on croit posséder et qu'on parle. J'ai quitté cette relation maladive en abordant les livres. Ce n'était pas de la grande littérature mais de bonnes histoires et, pour en suivre les péripéties, pour bien comprendre le comportement du héros, il fallait bien que je me concentre sur les phrases et les mots et que j'en remarque les accords. L'orthographe du mot s'imprimait dans mon subconscient autant que son sens, que je vérifiais dans un dictionnaire. La construction de la phrase s'imposait. Je m'en souvenais le lendemain quand je devais écrire une narration. Je ne voulais pas apprendre le français, je voulais comprendre l'histoire. Mais voilà, même cela, grâce aux pédagogues, aux gouvernements et à la société qui méprise le livre, n'est plus possible. On ne lit pas dans les écoles. Il n'y a pas de livres dans les écoles, seulement des programmes de compétences transversales et des objectifs de «diplomation». Et au nom de la nation, nous continuons à former des ignorants. Pas de mots, pas d'histoire, pas de culture générale, rien. Le Loft comme système d'éducation.

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Jimmy c est ton reve ce 3 eme essai mais il y a un os et un gros meme le parti independantiste n en parle plus ca veut tout dire ... peut etre que meme eux sont passes a autre chose moi j ia choisi mon camp et tu m as meme signale que j etait pas ton frere parce que je ne partageais pas tes convictions et ton aveuglement ....

Je dirais plus exactement que le projet souverainiste a été mis en veilleuse pour plusieurs raisons. Le fait que le PQ soit récemment sorti de l'obsession référendaire ne signifie pas du tout qu'il est passé à autre chose : il a enfin compris qu'il doit réviser sa stratégie car l'ancienne ne fonctionne plus. Le projet de loi 195 sur la citoyenneté s'inscrit dans cette réorientation sur la forme mais le fond reste le même.

André Pratte, éditorialiste à La Presse et fédéraliste acharné, écrit lui-même que le projet souverainiste sera toujours présent à quelque part dans la société québécoise - même chez certains fédéralistes québécois - car ce projet a jusqu'à maintenant constitué une arme de dissuasion massive historiquement très efficace face au reste du Canada. Voir le love-in à Montréal au dernier référendum et, énéwé, le Canada anglais s'arrange toujours pour entretenir, même un petit peu, le nationalisme québécois sans s'en rendre compte : voir le panneau sur Lord Durham vantant son rôle de bâtisseur du Canada ... en occultant discrètement que c'était pour mieux assimiler les canadiens-français.

Il est vrai que le PQ incarne depuis 1970 le mouvement nationaliste québécois. Mais depuis, ce mouvement trouve écho aussi chez les fédéralistes québécois (PLQ) avec Bourassa et Charest qui considère important de rappeler le caractère distinct du Québec au sein du Canada même s'il ne vise pas la séparation. Il est donc inapproprié aujourd'hui de confondre nationalisme québécois = souverainisme québécois = PQ.

On assiste même aujourd'hui à un éclatement de ce nationalisme avec l'ADQ qui, selon le contexte, pourrait très bien faire passer l'apparent retour au fédéralisme au Québec à une réémergence du souverainisme (quand Mario Dumont aura enfin défini ce qu'il entend par autonomisme).

Bref, le mouvement souverainiste est en pleine mutation : aux côtés du PQ, on a maintenant QS mais aussi une myriade de petits partis politiques souverainistes (ex : parti indépendantiste du Québec, parti de la république du Québec). C'est sain en soi car ça force un renouvellement du discours souverainiste et du discours péquiste mais il ne faudrait pas que ça s'installe durablement car ça divise le vote. Même processus de mutation du côté du fédéralisme avec le PCC d'Harper, le PLC de Dion, le NPD de Layton qui ne se peut plus depuis que Mulcair a ravi Outremont et - ô coïncidence - la sortie d'un nouveau livre sur le fédéralisme canadien (collectif d'auteurs sous la direction ... d'André Pratte).

- O'Hana -

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Jimmy c est ton reve ce 3 eme essai mais il y a un os et un gros meme le parti independantiste n en parle plus ca veut tout dire ... peut etre que meme eux sont passes a autre chose moi j ia choisi mon camp et tu m as meme signale que j etait pas ton frere parce que je ne partageais pas tes convictions et ton aveuglement ....

Je dirais plus exactement que le projet souverainiste a été mis en veilleuse pour plusieurs raisons. Le fait que le PQ soit récemment sorti de l'obsession référendaire ne signifie pas du tout qu'il est passé à autre chose : il a enfin compris qu'il doit réviser sa stratégie car l'ancienne ne fonctionne plus. Le projet de loi 195 sur la citoyenneté s'inscrit dans cette réorientation sur la forme mais le fond reste le même.

André Pratte, éditorialiste à La Presse et fédéraliste acharné, écrit lui-même que le projet souverainiste sera toujours présent à quelque part dans la société québécoise - même chez certains fédéralistes québécois - car ce projet a jusqu'à maintenant constitué une arme de dissuasion massive historiquement très efficace face au reste du Canada. Voir le love-in à Montréal au dernier référendum et, énéwé, le Canada anglais s'arrange toujours pour entretenir, même un petit peu, le nationalisme québécois sans s'en rendre compte : voir le panneau sur Lord Durham vantant son rôle de bâtisseur du Canada ... en occultant discrètement que c'était pour mieux assimiler les canadiens-français.

Il est vrai que le PQ incarne depuis 1970 le mouvement nationaliste québécois. Mais depuis, ce mouvement trouve écho aussi chez les fédéralistes québécois (PLQ) avec Bourassa et Charest qui considère important de rappeler le caractère distinct du Québec au sein du Canada même s'il ne vise pas la séparation. Il est donc inapproprié aujourd'hui de confondre nationalisme québécois = souverainisme québécois = PQ.

On assiste même aujourd'hui à un éclatement de ce nationalisme avec l'ADQ qui, selon le contexte, pourrait très bien faire passer l'apparent retour au fédéralisme au Québec à une réémergence du souverainisme (quand Mario Dumont aura enfin défini ce qu'il entend par autonomisme).

Bref, le mouvement souverainiste est en pleine mutation : aux côtés du PQ, on a maintenant QS mais aussi une myriade de petits partis politiques souverainistes (ex : parti indépendantiste du Québec, parti de la république du Québec). C'est sain en soi car ça force un renouvellement du discours souverainiste et du discours péquiste mais il ne faudrait pas que ça s'installe durablement car ça divise le vote. Même processus de mutation du côté du fédéralisme avec le PCC d'Harper, le PLC de Dion, le NPD de Layton qui ne se peut plus depuis que Mulcair a ravi Outremont et - ô coïncidence - la sortie d'un nouveau livre sur le fédéralisme canadien (collectif d'auteurs sous la direction ... d'André Pratte).

- O'Hana -

merci o'hana, ton analyse me convient bien..........le projet est loin d'être écartée seule la stratégie l'est

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