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Bon job!


chanelle

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la bonne Job est relative. Je ne gagne pas des milles et des cents. Je ne travaille qu'à temps partiel et au salaire minimum. Cependant, mise à part lorsque je télétravaillais, je n'ai jamais eu d'aussi bonnes conditions de travail. C'est sûr j'ai d'autres rêves et d'autres objectifs et je ne passerai pas toute ma vie professionnelle dans le domaine où je suis en ce moment. Biensûr que je mérite plus que le salaire que 8$ de l'heure. Mais au jour d'aujourd'hui je n'ai pas envie de lâcher ma place pour une payer mieux avec du gaviscon en prime. J'aspire à d'autres choses ;).

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Bomjour,

Et si au début on cherchait un stage dans son domaine, avec les programmes d'appui du Gouvernement? Car je me dis que c'est bien certes un job alimentaire, mais aussi on risque de s'y plaire ou faute d'avoir trouvé mieux y rester longtemps, et sachant que le temps passe.....vite lol.(y demeurrer).

Du moins, je crois qu'un retour aux études ou en perfectionnement (genre certificats) peuvent être des accélérateurs...

Bizarre que je n'ai trouvé aucune formation en alternance niveau DEC + (université)

au Québec, mis à part au niveau collégial (DEC), pourtant je continue à Croire que c'est la seule chance possible pour les immigrants (Diplom + expérience à la clé, et souvent rémunéré). Ca existe en France (dans le schéma LMD actuel)..

LMD = Licence Master Doctorat

Merci pour vos commentaires..

C.

Modifié par cam
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  • Habitués
Ta stratégie est la bonne Angela.

Les références servent à vérifier le caractère, la personnalité, les qualités personnelles. La compétence et l'expérience sont vérifiées autrement, par le CV, des examens et l'entrevue. Dans ce sens, bien sûr que tu peux donner tes jobines en référence. Mais je ne vois pas la pertinence de les détailler sur le CV.

Tout à fait d'accord, mais dans mon cas, étant donné que je n'avais aucune expérience dans mon domaine, je leur avais accordé une place plus importante pour montrer que j'avais déjà travaillé. Pour un immigrant, je crois que c'est aussi important car il peut montrer qu'il possède une expérience canadienne mais il ne faut juste pas trop "détailler".

D'ailleurs, je vous recommande de consulter un organisme spécialisé dans la recherche d'emploi à votre arrivée, ils vous aideront à faire votre CV à la façon québécoise et c'est généralement gratuit.

D'accord également avec Angela, Jay Jay et Pouet. De toute évidence, mes références ont été appelées plusieurs fois depuis que je suis au Québec, probablement à chaque fois que j'ai changé d'emploi ou presque.

La "bonne" job peut être trouvée rapidement ou non, cela dépend de nombreux critères : votre domaine est-il en demande, y avez-vous de l'expérience ou êtes-vous jeune diplômé, certains domaines paient beaucoup, d'autre pas, dans certains domaines on monte vite dans d'autres non. Un point important : adapter son CV, et se pousser pour faire une bonne recherche d'emploi (suivi des envois de cv...). Il faut donc se documenter pour estimer au mieux le temps que ça devrait prendre et se préparer aussi au fait que ça pourrait être long.

Sur le terrain : mes "co-arrivants" on trouvé rapidement pour certains - quelques semaines - tandis que pour d'autres ça a pris des mois. Six mois pour moi, 9 pour un autre qui était spécialisé.

Côté salaire, le meilleur moyen de le faire monter plus rapidement est de changer d'emploi régulièrement. Quand j'ai eu ma première job dans mon domaine, j'étais fou de joie. Après 6 mois j'étais augmenté et recevait un salaire correspondant à la moyenne normale du domaine au regard de mes compétences et expérience. Très vite, je jugeais cependant cela insuffisant au regard des mes diplômes, comparativement à d'autres domaines scientifiques.

C'est pourquoi j'ai changé d'orientation, cela a été difficile (long) mais possible. Je dirais qu'aujourd'hui, ce que j'ai fait il y a 3-4 ans est presque infaisable car les prérequis pour ce job se sont resserrés en terme de formation et expérience. D'ailleurs en France, c'est la même chose, faire le boulot que je fais sans formation complémentaire à la formation initiale est impossible.

Aujourd'hui je gagne plus du double de ma première "bonne job", grâce à une réorientation puis à un changement d'employeur après un peu plus de deux ans. Ma job requiert de nombreux déplacements professionnels. Le reste du temps, je travaille depuis la maison. Étant relativement loin de Montréal, c'était pour moi un avantage énorme.

Tout ça pour dire "la bonne job" on se la crée un peu soi-même en restant attentif au marché du travail et en persévéant dans nos efforts. :)

Redflag

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  • Habitués

Pour parler dans le concret, il m'a fallu environ 2 mois pour trouver une job qui correspondait à mes compétences. Je sais que je suis chanceuse d'avoir trouvé ça dès le premier coup (même comparé à certains Québécois qui font plusieurs jobs avant de trouver celle qui les branche) mais je sais aussi les écueuils qui me guettaient... En vrac, voilà les idées que m'inspire cette question:

- la dose de préparation, certes il en faut, pour remodeler le CV, discuter du marché de votre emploi avec des professionnels qui sont dedans, avoir une idée de ce que l'on attend de vous... et c'est à travers ces discussions d'ailleurs qu'on s'aperçoit à quel point on privilégie ici le "faire" plutôt que le "savoir" (les CV abstraits avec toutes sortes de sigles et d'enrobages, vous allez voir comment ils vont être essorés :D !)

- le manque d'expérience "à la québécoise" est un frein énorme, c'est clair. Combien de fois je me suis vu répondre, à demi-mots ou en sous-entendus: "vous n'avez jamais travaillé ici". Et il est ô combien facile d'être frustré parce qu'on a juste une envie: leur dire qu'il faut bien qu'on commence quelque part et qu'on a toute la bonne volonté du monde! (dans mon cas, après un an d'études au Québec, et une fois tout mon dossier "Ordre des Ingénieurs" entériné... c'est pour vous dire un peu le côté conservateur à ce niveau-là)

- le réseau: yes! Allez-y à tout-va, de toute manière, l'une des premières questions qu'on pose en faisant connaissance ici, c'est "qu'est-ce que tu fais dans la vie" alors vous serez surpris du nombre de gens qui en apprenant que vous êtes en recherche, vont scanner au peigne fin leur entourage pour voir s'il y aurait des opportunités... même s'ils vous connaissent depuis seulement cinq minutes! Ne vous sentez pas redevable, c'est une manière de fonctionner en société, comme une sorte d'outil-réflexe que chacun a intégré pour dire: je connais un poste vacant, et il y a là une personne inoccupée, pourquoi ne pas essayer de voir si les deux peuvent être comblés.

- l'expérience pratique en sous-qualification (jobines en clair): cela n'est absolument pas dévalorisé. J'en ai un exemple juste la porte à côté (mon collègue! :B), Québécois ) qui à pratiquement 27 ans décide de se stabiliser et de commencer à se faire une situation. Il n'a jamais travaillé dans un bureau, c'est sa première job dans le domaine de ses études, et il n'a pas honte d'expliquer à son employeur lors des préliminaires qu'il a toujours bossé dans les restaurants parce que ça lui rapportait énormément. So what? On a bien le droit de gagner sa vie comme on l'entend... Dans le cas d'un immigrant, cela montre qu'on a du coeur à l'ouvrage. Je n'irais pas jusqu'à mettre cette expérience dans un CV, mais le dire à l'oral, on peut marquer des points avec ça.

- Nuance cependant: il ne faut pas que la jobine prenne du temps et de l'énergie au point qu'on ne peut plus se concentrer sur la recherche du vrai job. Comme le disent certains conseillers en emploi, la recherche de travail peut facilement prendre un temps plein (40h par semaine), c'est pas parce qu'on envoie des CV touz azimuts qu'on y arrive, ça prend aussi des efforts "on site" (déformation professionnelle... ^_^ )

- Enfin je dirais qu'il y a peut-être des employeurs moins frileux que les autres, qui savent que les capacités sont là, et qu'après un petit temps d'adaptation tout ira bien. Et ça, ça dépend des personnalités... Je connais des firmes ou il n'y a pratiquement que des Québécois... A l'opposé, la firme pour laquelle je travaille présente un visage plutôt multi-culturel, suivant des proportions variables d'un département à l'autre (la meilleure preuve que ça dépend des personnalités des recruteurs...).

- Dernier point: lorsque je parlais d'écueuils, c'est essentiellement la perte de confiance graduelle qui s'installe au fil des refus des recruteurs, et dans laquelle il est facile de s'installer, jusqu'à se dire qu'on n'est pas capable et que ça sert quasiment plus à rien d'essayer... Pour avoir passé huit mois au chômage en France avant mon tout premier job, je sais ce qu'il en est! Et j'ai pu voir autour de moi des immigrants qui finissent presque paranos à se dire qu'on ne veut pas d'eux, et je les comprend! Tout ça pour vous dire que si l'on vous propose quelque chose qui ne correspond pas à 100% à vos attentes, ne perdez pas une occasion de démarrer quelque part!

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  • Habitués
La "bonne" job peut être trouvée rapidement ou non, cela dépend de nombreux critères : votre domaine est-il en demande, y avez-vous de l'expérience ou êtes-vous jeune diplômé, certains domaines paient beaucoup, d'autre pas, dans certains domaines on monte vite dans d'autres non. Un point important : adapter son CV, et se pousser pour faire une bonne recherche d'emploi (suivi des envois de cv...). Il faut donc se documenter pour estimer au mieux le temps que ça devrait prendre et se préparer aussi au fait que ça pourrait être long.

Sur le terrain : mes "co-arrivants" on trouvé rapidement pour certains - quelques semaines - tandis que pour d'autres ça a pris des mois. Six mois pour moi, 9 pour un autre qui était spécialisé.

Redflag

Oui, c'est vrai, je suis d'accord, cela depend de plein de facteurs concrets lies a la preparation et a la recherche a proprement dite, mais aussi de l'attitude.

Pour ma part, 2 mois pour trouver un premier emploi dans un de mes 2 domaines, mais avec un salaire bien en dessous des moyennes de Vancouver....qui ne m'empechait pas de vivre pour autant! Au bout de 6 mois, j'ai trouve un autre emploi bien mieux paye et avec des avantages...et pourtant je cherche de nouveau autre chose pour d'autres raisons!

Donc, bien 8 mois pour ma part finalement.

Stephanie.

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  • Habitués

Merci a tous ceux qui ont participés a ce post. Vos différents témoignages m´ont permis d´y voir plus clair! C.

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  • Habitués

Merci a tous ceux qui ont participé a ce post. Vos différents témoignages m´ont permis d´y voir plus clair! C.

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  • 4 months later...
  • Habitués
Pour parler dans le concret, il m'a fallu environ 2 mois pour trouver une job qui correspondait à mes compétences. Je sais que je suis chanceuse d'avoir trouvé ça dès le premier coup (même comparé à certains Québécois qui font plusieurs jobs avant de trouver celle qui les branche) mais je sais aussi les écueuils qui me guettaient... En vrac, voilà les idées que m'inspire cette question:

- la dose de préparation, certes il en faut, pour remodeler le CV, discuter du marché de votre emploi avec des professionnels qui sont dedans, avoir une idée de ce que l'on attend de vous... et c'est à travers ces discussions d'ailleurs qu'on s'aperçoit à quel point on privilégie ici le "faire" plutôt que le "savoir" (les CV abstraits avec toutes sortes de sigles et d'enrobages, vous allez voir comment ils vont être essorés :D !)

- le manque d'expérience "à la québécoise" est un frein énorme, c'est clair. Combien de fois je me suis vu répondre, à demi-mots ou en sous-entendus: "vous n'avez jamais travaillé ici". Et il est ô combien facile d'être frustré parce qu'on a juste une envie: leur dire qu'il faut bien qu'on commence quelque part et qu'on a toute la bonne volonté du monde! (dans mon cas, après un an d'études au Québec, et une fois tout mon dossier "Ordre des Ingénieurs" entériné... c'est pour vous dire un peu le côté conservateur à ce niveau-là)

- le réseau: yes! Allez-y à tout-va, de toute manière, l'une des premières questions qu'on pose en faisant connaissance ici, c'est "qu'est-ce que tu fais dans la vie" alors vous serez surpris du nombre de gens qui en apprenant que vous êtes en recherche, vont scanner au peigne fin leur entourage pour voir s'il y aurait des opportunités... même s'ils vous connaissent depuis seulement cinq minutes! Ne vous sentez pas redevable, c'est une manière de fonctionner en société, comme une sorte d'outil-réflexe que chacun a intégré pour dire: je connais un poste vacant, et il y a là une personne inoccupée, pourquoi ne pas essayer de voir si les deux peuvent être comblés.

- l'expérience pratique en sous-qualification (jobines en clair): cela n'est absolument pas dévalorisé. J'en ai un exemple juste la porte à côté (mon collègue! :B), Québécois ) qui à pratiquement 27 ans décide de se stabiliser et de commencer à se faire une situation. Il n'a jamais travaillé dans un bureau, c'est sa première job dans le domaine de ses études, et il n'a pas honte d'expliquer à son employeur lors des préliminaires qu'il a toujours bossé dans les restaurants parce que ça lui rapportait énormément. So what? On a bien le droit de gagner sa vie comme on l'entend... Dans le cas d'un immigrant, cela montre qu'on a du coeur à l'ouvrage. Je n'irais pas jusqu'à mettre cette expérience dans un CV, mais le dire à l'oral, on peut marquer des points avec ça.

- Nuance cependant: il ne faut pas que la jobine prenne du temps et de l'énergie au point qu'on ne peut plus se concentrer sur la recherche du vrai job. Comme le disent certains conseillers en emploi, la recherche de travail peut facilement prendre un temps plein (40h par semaine), c'est pas parce qu'on envoie des CV touz azimuts qu'on y arrive, ça prend aussi des efforts "on site" (déformation professionnelle... ^_^ )

- Enfin je dirais qu'il y a peut-être des employeurs moins frileux que les autres, qui savent que les capacités sont là, et qu'après un petit temps d'adaptation tout ira bien. Et ça, ça dépend des personnalités... Je connais des firmes ou il n'y a pratiquement que des Québécois... A l'opposé, la firme pour laquelle je travaille présente un visage plutôt multi-culturel, suivant des proportions variables d'un département à l'autre (la meilleure preuve que ça dépend des personnalités des recruteurs...).

- Dernier point: lorsque je parlais d'écueuils, c'est essentiellement la perte de confiance graduelle qui s'installe au fil des refus des recruteurs, et dans laquelle il est facile de s'installer, jusqu'à se dire qu'on n'est pas capable et que ça sert quasiment plus à rien d'essayer... Pour avoir passé huit mois au chômage en France avant mon tout premier job, je sais ce qu'il en est! Et j'ai pu voir autour de moi des immigrants qui finissent presque paranos à se dire qu'on ne veut pas d'eux, et je les comprend! Tout ça pour vous dire que si l'on vous propose quelque chose qui ne correspond pas à 100% à vos attentes, ne perdez pas une occasion de démarrer quelque part!

+1+1 bravo pour cette analyse je viens de me rendre compte de ce sujet si certains pouvaient le completer

vraiment excellent ton message c exactement ce que je pense surtout pour les jobines

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