Aller au contenu

Trop qualifié, mal adapté, impossible de faire carrière au Québec...


kyo

Messages recommandés

  • Habitués
Et si ca ne marche pas au Quebec, arretez de vous y obstiner et si vous le pouvez allez dans le ROC, malgre l'anglais, ca fait un moins grand changement que de votre pays d'origine au Quebec.

C'est ça ce que je ne comprends. Vu les problèmes que le Québec pose à autant des immigrants pour s'intégrer au marché de travail (des diplômes non reconnus, ordres professionnels très restrictifs,...) pourquoi s'entêter avec cette province? Une fois que on a la résidence permanente, on peux aller n'importe ou du reste du Canada ou, comme avec les médecins qui sont pas acceptés par l'ordre du Québec, sont par contre accueillis avec les bras ouverts.

Est-ce que le problème c'est la langue? C'mon, c'est pas si difficile d'acquérir une connaissance d'une deuxième langue, surtout sur place. Pensez que, dans le cas de l'Europe, excepté les Belges, Français et Suisses, le reste de citoyens sont arrivés ici après avoir apprit le français ou sont en train de l'apprendre.

Ah oui, culturellement le ROC c'est différent de France, mais même le Québec l'est. Ou est-ce que quelqu'un a pensé jamais que parce que français et québécois parlent la même langue c'est out le même? (c'est drôle, je jamais pensé que le Chile c'est le même que l'Espagne, bien qu'on parle la même langue).

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Réponses 90
  • Created
  • Dernière réponse

Top Posters In This Topic

  • Habitués
Interressantes, les reactions a ce fil.

Ce jeune homme est effectivement tres diplome, mais il n'est evidemment pas "inemployable". A toute personne avec un profil similaire, gardez a l'esprit qu'en Amerique du Nord, le principal et premier seuil psychologique des etudes superieures est la licence (baccalaureat au Quebec, Bachelor ailleurs). Ceci veut dire qu'en principe avec le Bac, on doit commencer a travailler et pour un employeur, une fois qu'il est acquis que l'on a fait des etudes superieures, c'est l'experience acquise et les competences qui importent. Les autres diplomes sont du bonus et ne doivent pas supplanter l'experience professionnelle.

Ensuite, on peut faire un DESS ou une maitrise, pour se faciliter l'acces a des fonctions de supervisions ou de management, promotion que l'on acquiert quasi invariablement d'abord par l'expertise que l'on developpe dans son boulot commence avec un bac. Quant au troisieme cycle qui est ici est un PhD ou doctorat, il ne sert qu'a faire de la recherche ou de l'enseignement universitaire.

Ceci peut aider a comprendre le decalage de ce candidat avec le marche sur lequel il etait. Il aurait peut etre ete bien inspire de faire ressortir ses competences dans son CV car il est evident que pour avoir tous ses diplomes, il a accumule beaucoup de competences. Et contrairement a ce que certains commentaires ont laisse paraitre, il a de l'experience, car on travaille, et meme beaucoup dans le cadre d'une these de doctorat; c'est une experience a vendre. Il aurait donc peut etre du faire ressortir ses competences transverses et complementaires qui apres tout ne sont pas si eloignees que ca (physique, biochimie et informatique). Ce garcon pourrait travailler dans des labos de recherches prives, diriger des projets, faire de la recherche fondamentale ou appliquee, enseigner dans le superieur, publier (ne l'a-t-il pas fait durant ses post-docs?). Bref, mieux cibler et mieux se vendre: quand on a une formule 1, on ne va pas sur une piste de karting (on ne vise pas un lycee avec de tels diplomes).

Il est vrai que certains immigrants sont carrement cretins de ne pas se soucier de leur employabilite avant de venir. Cela doit constituer la plus grande partie de la preparation a l'immigration avec l'argent et le dossier. Ici, ce sont les competences qui importent, et qui doivent etre demontrees par de l'experience concrete acquise de preference ici sinon en environnement semblable.

Faites donc un point precis de votre profil et de vos competences: que savez-vous faire concretement? Comment le justifiez-vous par vos diplomes un peu, par votre experience beaucoup, par la coherence de votre parcours encore plus et enfin par vos references qui doivent etre joignables (maintenez leurs coordonnees a jours et ayez-en trois ou quatre au moins) et disposees a dire comment elles vous ont connu, comment vous avez collabore, ce qu'ils ont apprecie chez vous et ce qu'ils pensent que vous pouvez ameliorer. Ce dernier point est extremement important, pensez donc a le preparer avant de venir, toute votre credibilite de candidat peut tomber a l'eau si vous n'avez pas de references serieuses ou si elles ne sont pas joignables, ou si tout simplement elles n'assurent pas.

Je repete: presentez un parcours coherent. Cherchez a vendre une expertise pointue plutot que des competences generalistes. Si vous refaites des etudes, choisissez une formation qui augmente les chances d'emploi. Tenez par exemple, cette annee, il n'y a eu que trois diplomes ingenieurs au bac de l'ecole Polytechnique dans la section Genie; trois seulement qui n'ont que l'embarras du choix et qui commencent a $85,000 minimum. Visez donc bien. Comme il a ete dit, un bon DEC vaut mieux qu'une mauvaise maitrise. Mon plombier gagne $80/H et $55/H en dehors des heures de travail. Il est booke des semaines a l'avance...Enfin pensez aux certifications professionnelles qui sont tres importantes ici et qui compensent beaucoup l'exotisme rebutant des diplomes etrangers.

Soyez pointu, precis, clairs, coherents, positifs (on ne rale pas et on ne se plaint pas, sauf tout seul chez soi) et prospectifs (ne dites pas j'ai ca, ce qui revient a regarder en arriere, mais plutot je vais vers ca ou je veux obtenir ca ou je veux faire ca, etc.).

Et si ca ne marche pas au Quebec, arretez de vous y obstiner et si vous le pouvez allez dans le ROC, malgre l'anglais, ca fait un moins grand changement que de votre pays d'origine au Quebec.

Bon courage a tous

Super ce que tu dis. Tout y est.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
Et si ca ne marche pas au Quebec, arretez de vous y obstiner et si vous le pouvez allez dans le ROC, malgre l'anglais, ca fait un moins grand changement que de votre pays d'origine au Quebec.

C'est ça ce que je ne comprends. Vu les problèmes que le Québec pose à autant des immigrants pour s'intégrer au marché de travail (des diplômes non reconnus, ordres professionnels très restrictifs,...) pourquoi s'entêter avec cette province? Une fois que on a la résidence permanente, on peux aller n'importe ou du reste du Canada ou, comme avec les médecins qui sont pas acceptés par l'ordre du Québec, sont par contre accueillis avec les bras ouverts.

Est-ce que le problème c'est la langue? C'mon, c'est pas si difficile d'acquérir une connaissance d'une deuxième langue, surtout sur place. Pensez que, dans le cas de l'Europe, excepté les Belges, Français et Suisses, le reste de citoyens sont arrivés ici après avoir apprit le français ou sont en train de l'apprendre.

Ah oui, culturellement le ROC c'est différent de France, mais même le Québec l'est. Ou est-ce que quelqu'un a pensé jamais que parce que français et québécois parlent la même langue c'est out le même? (c'est drôle, je jamais pensé que le Chile c'est le même que l'Espagne, bien qu'on parle la même langue).

Le problème des ordres professionnels et des diplômes est national malheureusement.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
Le problème des ordres professionnels et des diplômes est national malheureusement.

Le taux de chômage, par contre, est sensiblement différent. Et ça joue.

Déjà rien qu'au Québec ... Oui, au Québec même, ton appartenance à tel ou tel ordre peut parfois, dans certains cas, n'être qu'à moitié cruciale.

Exemple: à Maniwaki, "en région" à 150 km au Nord de Gatineau, j'ai vu apparaître voici quelques semaines un poste de technicien de laboratoire en biologie. Faut-il s'inscrire à l'ordre ? Non, à deux conditions: éviter certains actes (prise de sang, autopsie...) et éviter de se déclarer biologiste.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
Est-ce que le problème c'est la langue? C'mon, c'est pas si difficile d'acquérir une connaissance d'une deuxième langue, surtout sur place. Pensez que, dans le cas de l'Europe, excepté les Belges, Français et Suisses, le reste de citoyens sont arrivés ici après avoir apprit le français ou sont en train de l'apprendre.

On ne devient pas bilingue en deux temps, trois mouvements...

Ce n'est pas si facile de vivre dans un pays où l'on ne parle pas la langue, et surtout pour le travail.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Yep- tout est dit !

je voulais faire court en déclarant que ce profil est "inemployable" ; évidemment, cela demande à être nuancé- quoique-

bref- pour être constructif

- même à titre équivalent, les diplômes ne sont pas similaires [j'ai fait le chemin inverse donc je sais de quoi je parle, avec un diplôme US, j'ai dû refaire pas mal d'UV pour obtenir un titre universitaire qui finalement, n'est qu'une simple référence dans la vie active]

- la formation universitaire nord-américaine n'est pas conçue de la même manière qu'en France, il est donc impératif pour les débutants d'expliciter leurs réalisations (publications, mémoires, thèses)

- la vie professionnelle se conçoit de manière globale dans l'univers anglo-saxon, y compris dans les activités personnelles (bénévolat, sport...) et les petits jobs ; les Français (je ne sais pas pour les Belges) ont du mal à valoriser ces activités sur un cv. et il faut bien reconnaître qu'à comparer les modes de vie, il est rare qu'un Français puisse soutenir la comparaison avec un nord-américain enrolé très tôt dans des activités sociales et sportives

l'intérêt d'énoncer cela n'est pas pour s'en plaindre mais au contraire d'identifier les difficultés et de les contourner :

vos diplomes ne sont pas les mêmes ou mal reconnus : vendez votre différence ! elle est (par définition) localement rare.

votre formation est trop académique ? justement vous êtes encore plus motivé pour mettre en application les outils théoriques acquis [et n'oubliez pas le principe de peter... vous n'avez pas encore atteint votre niveau d'incompétence !]

on ne vous a jamais choisi pour faire le n° 10 au foot ou tenir un stand à la fête de l'école ? allons, vous avez bien un talent caché, un hobby ... non ? et bien justement... nouveau monde, nouvelle vie, nouvelles envies : demain, on s'y met !

ce qui m'amuse, c'est que finalement, tout cela peut parfaitement s'appliquer en France aussi-

B

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Après Magic777 et ses "Les minorités nous volent nos jobs", voici Dinoulet et "Les femmes nous volent nos jobs".

Bienvenue à l'âgecanonix!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Et si ca ne marche pas au Quebec, arretez de vous y obstiner et si vous le pouvez allez dans le ROC, malgre l'anglais, ca fait un moins grand changement que de votre pays d'origine au Quebec.

C'est ça ce que je ne comprends. Vu les problèmes que le Québec pose à autant des immigrants pour s'intégrer au marché de travail (des diplômes non reconnus, ordres professionnels très restrictifs,...) pourquoi s'entêter avec cette province? Une fois que on a la résidence permanente, on peux aller n'importe ou du reste du Canada ou, comme avec les médecins qui sont pas acceptés par l'ordre du Québec, sont par contre accueillis avec les bras ouverts.

Est-ce que le problème c'est la langue? C'mon, c'est pas si difficile d'acquérir une connaissance d'une deuxième langue, surtout sur place. Pensez que, dans le cas de l'Europe, excepté les Belges, Français et Suisses, le reste de citoyens sont arrivés ici après avoir apprit le français ou sont en train de l'apprendre.

Ah oui, culturellement le ROC c'est différent de France, mais même le Québec l'est. Ou est-ce que quelqu'un a pensé jamais que parce que français et québécois parlent la même langue c'est out le même? (c'est drôle, je jamais pensé que le Chile c'est le même que l'Espagne, bien qu'on parle la même langue).

Tu as entièrement raison sur la question culturelle. Mais tu oublies 2 petits détails

1) Le Québec sélectionne surtout ses immigrants dans les pays francophones parce qu'il veut des francophones qui n'auront pas à apprendre la langue en arrivant. Le succès est relatif. Relatif à cause de toutes les différences culturelles qu'il y a derrière la langue commune. On le voit avec toute la question des accommodements raisonnables.

2) Les immigrants francophones viennent surtout au Québec parce qu'on y parle français. Leur demander de tout recommencer en anglais au Canada est un défi qu'ils n'avaient pas envisager au début.

Pratiquer la médecine pour un immigrant est aussi compliqué dans le ROC qu'au Québec.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

"Un phd en bio ne vaut rien ici."

Je confirme les diplomes francais ne sont pas vraiment connus au quebec et donc pas vraiment reconnu, j'ai un copain avec un doctorat d'economie, il n'a rien eu de bien, alors il est rentré en france (il est vrai il a cherche que trois mois !)

enfin, l'offre et la demande d'emplois s'ajustent tres lentement au niveau du pays mais cela fait des degats au niveau de l'individu, pour autant je reste un amoureux du canada !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
- la formation universitaire nord-américaine n'est pas conçue de la même manière qu'en France, il est donc impératif pour les débutants d'expliciter leurs réalisations (publications, mémoires, thèses)

- la vie professionnelle se conçoit de manière globale dans l'univers anglo-saxon, y compris dans les activités personnelles (bénévolat, sport...) et les petits jobs ; les Français (je ne sais pas pour les Belges) ont du mal à valoriser ces activités sur un cv. et il faut bien reconnaître qu'à comparer les modes de vie, il est rare qu'un Français puisse soutenir la comparaison avec un nord-américain enrolé très tôt dans des activités sociales et sportives

B

Absolument Brigit, tu as tout a fait raison et ca complete justement ce que j'ai dit: les activites sociales et en particulier le benevolat sont bien plus vendeurs sur un CV ici qu'en France. A valoriser.

Enfin l'employabilite d'un thesard, jeune docteur, post-doc ou chercheur depend beuacoup de son domaine de recherche. Il est vrai que ca en impressionne plus d'un le titre de docteur en soi, mais a ce niveau, ce qui importe c'est la specialite: est-ce que la these etait une enieme version de l'analyse de la crise petroliere de 1974 (economie), ou un catalogue des PME du bassin industriel de la Flandre (exemples de sujets de recherches qui ont peu de chances d'apporter une innovation scientifique, une "nouvelle these" et encore moins de chances d'interesser le directeur du departement d'economie de HEC Montreal. Ou etait-ce une recherche sur un sujet ou une perspective originale qui permet a l'auteur de faire valoir ou plutot proposer une avancee scientifique? Dans ce dernier cas, le jeune chercheur peut effectivement susciter de l'interet. En France apres le DEA ou le mastere recherche, on fait une telle recherche pendant trois ans en moyenne, souvent 4 selon les disciplines et on pond un pave de plusieurs centaines de pages (de 100 a 200 en maths a 300-400 en eco ou gestion jusqu'a 1000 ou plus en lettres) que l'on soutient. En principe on doit avoir de la matiere pour interesser des labos etrangers. En Amerique du Nord, on etudie pendant la moitie de la these avec des cours et des exams, et c'est seulement la derniere annee que l'on prepare une dissertation qui est evidemment bien moins dense que ce a quoi le modele francais conduit, c'est d'ailleurs pour cela que l'on enchaine alors avec un post-doc ou l'on fait la recherche interessante que l'etudiant francais a faite durant sa these..

Donc il ne suffit pas d'avoir le titre de docteur pour trouver facilement, bien au contraire. M'enfin, ca concerne bien peu d'entre nous ici n'est-ce pas?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
2) Les immigrants francophones viennent surtout au Québec parce qu'on y parle français. Leur demander de tout recommencer en anglais au Canada est un défi qu'ils n'avaient pas envisager au début.

Oui, c'est vrai, et c'est pour ça qu'il est encore pire pour nous les non francophones d'origine qui arrivons ici et à qui la propagande de la francisation nous dit qu'après maitriser bien le français on trouvera un emploi. Et finalement, ne c'est pas la langue ce qui nous empeche de trouver un travail mais toute la question des diplômes.

Peut etre que le problème avec les ordres professionels existe aussi ailleurs du Québec mais j'encore me rappele de quelques articles parus au journaux dennoncent la difficulté de beaucoup des medecins à trouver un poste à Québec tandis qu'en Ottawa et plus loin ils l'offront avec beaucoup moins de problèmes. Et on peut pas dire que la santé du Québec est comblé de medecins.

On ne devient pas bilingue en deux temps, trois mouvements...

Ce n'est pas si facile de vivre dans un pays où l'on ne parle pas la langue, et surtout pour le travail.

Bien sure, je le sais!!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
Après Magic777 et ses "Les minorités nous volent nos jobs", voici Dinoulet et "Les femmes nous volent nos jobs".

Bienvenue à l'âgecanonix!

Tu es malhonnête JayJay... J'ai jamais dit ça. Moi je suis pour l'immigration. Tu es amer parce que je t'ai cloué le bec dans un autre thread...LOL ! Déformer mes propos comme tu le fait, c'est pitoyable et malhonnête....

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
Donc il ne suffit pas d'avoir le titre de docteur pour trouver facilement, bien au contraire. M'enfin, ca concerne bien peu d'entre nous ici n'est-ce pas?

Je suis directement concernée par ce problème ! :rolleyes:

J'ai un doctorat en sciences du médicament/pharmacochimie : en fait, après un cursus universitaire en chimie organique (jusqu'au DEA), je me suis spécialisée dans la chimie médicinale.

Je reconnais que les diplômes ne garantissent pas la compétence d'une personne. Les docteurs français sont généralement mal préparés à l'insertion profesionnelle et la plupart ne savent pas vendre leurs compétences. :innocent:

Pourtant, je peux vous assurer qu'un doctorat de recherche appliquée (ce que je connais) nécessite des qualités telles que l'esprit de synthèse, la réactivité, l'autonomie, la persévérance, l'écoute et le partage scientifique (à travers des communications orales, des publications), etc...

Il est vrai qu'un doctorat peut sembler une formation trop académique, mais il est pourtant requis pour pouvoir occuper certaines fonctions...

Je pense qu'il peut être très utile si on sait le valoriser.

Bref, j'avoue que ma future insertion professionnelle québécoise me fait peur, mais j'espère que j'arriverai à faire valoir les compétences acquises au cours de mon doctorat. <_<

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Donc il ne suffit pas d'avoir le titre de docteur pour trouver facilement, bien au contraire. M'enfin, ca concerne bien peu d'entre nous ici n'est-ce pas?

Je suis directement concernée par ce problème ! :rolleyes:

J'ai un doctorat en sciences du médicament/pharmacochimie : en fait, après un cursus universitaire en chimie organique (jusqu'au DEA), je me suis spécialisée dans la chimie médicinale.

Je reconnais que les diplômes ne garantissent pas la compétence d'une personne. Les docteurs français sont généralement mal préparés à l'insertion profesionnelle et la plupart ne savent pas vendre leurs compétences. :innocent:

Pourtant, je peux vous assurer qu'un doctorat de recherche appliquée (ce que je connais) nécessite des qualités telles que l'esprit de synthèse, la réactivité, l'autonomie, la persévérance, l'écoute et le partage scientifique (à travers des communications orales, des publications), etc...

Il est vrai qu'un doctorat peut sembler une formation trop académique, mais il est pourtant requis pour pouvoir occuper certaines fonctions...

Je pense qu'il peut être très utile si on sait le valoriser.

Bref, j'avoue que ma future insertion professionnelle québécoise me fait peur, mais j'espère que j'arriverai à faire valoir les compétences acquises au cours de mon doctorat. <_<

La question de départ c'était un papa belge en furie contre la bureaucratie québécoise parce que son fiston, avec ses 14 doctorats, n'arrvait pas à trouver un poste d'enseignant au secondaire. On a bien expliqué qu'au secondaire on cherche des pédagogues capables de tenir une classe d'enfants-rois et non des docteurs en bio, candidat au prix Nobel

Maintenant avec ton doc en bio tu peux enseigner au CEGEP. Il y a plein de cies pharmaceutiques à Montréal et Québec qui engagent des spécialistes en autant que tu sais te vendre évidemment que tu sais lier ta formation avec ce qu'ils cherchent.

Il y a plusieurs conseils fort à propos sur le post, l'un des meilleurs de que j'ai lu jusqu'ici sur ce site.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

J'ajouterais qu'un doctorat n'est pas un sésame dans le milieu de la recherche universitaire mondiale. Il faut avoir fait et obtenu des posts-doc intéressants dans différents pays, fait des conférences, avoir une longue liste d'articles parus dans des revues spécialisées et pas toujours cosignés avec son directeur de thèse!

Et pour obtenir un poste en recherche universitaire au Canada, il faut savoir aussi que la priorité est donnée aux canadiens à moins d'être un grand nom dans son domaine. Et encore là, faut-il qu'il y ait une ouverture de poste!

Donc, pour un jeune scientifique qui débarque ici, mieux vaut viser la recherche privée. Pharmaceutique, médicale ou autre.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
Donc il ne suffit pas d'avoir le titre de docteur pour trouver facilement, bien au contraire. M'enfin, ca concerne bien peu d'entre nous ici n'est-ce pas?

Je suis directement concernée par ce problème ! :rolleyes:

J'ai un doctorat en sciences du médicament/pharmacochimie : en fait, après un cursus universitaire en chimie organique (jusqu'au DEA), je me suis spécialisée dans la chimie médicinale.

Je reconnais que les diplômes ne garantissent pas la compétence d'une personne. Les docteurs français sont généralement mal préparés à l'insertion profesionnelle et la plupart ne savent pas vendre leurs compétences. :innocent:

Pourtant, je peux vous assurer qu'un doctorat de recherche appliquée (ce que je connais) nécessite des qualités telles que l'esprit de synthèse, la réactivité, l'autonomie, la persévérance, l'écoute et le partage scientifique (à travers des communications orales, des publications), etc...

Il est vrai qu'un doctorat peut sembler une formation trop académique, mais il est pourtant requis pour pouvoir occuper certaines fonctions...

Je pense qu'il peut être très utile si on sait le valoriser.

Bref, j'avoue que ma future insertion professionnelle québécoise me fait peur, mais j'espère que j'arriverai à faire valoir les compétences acquises au cours de mon doctorat. <_<

Je ne saurais trop te conseiller de parfaire ton anglais. A ton niveau tu dois devenir bilingue pour etre completement a l'aise avec toutes les publications, mais aussi pour communiquer spontanement et aisement en milieu professionnel. Et ce meme si tu restes a Montreal. Ce n'est pas une recherche d'emploi que tu devras faire, mais une offre de services ou de competences que tu dois preparer, et ce n'est pas qu'un jeu de mots car le positionnement n'est pas le meme, ni l'impact sur ta confiance en toi. Lors de mon Executive MBA, j'avais eu la chance de visiter les locaux de Merck Frosst Lab, impressionnant, tu aimerais y travailler. Il y aussi Pfizer qui je crois est toujours basee a Montreal, ainsi que les boites du lien ci-dessous:

http://www.toutmontreal.com/english/eetp/pharmaceutique.html

A ta place, je chercherais a identifier leurs centres d'interets specifiques, leurs projets de recherches, leurs responsables scientifiques et administratifs decisionnaires. Ensuite je dresserai une carte des synergies entre ce que j'ai fait ou je sais faire et les firmes concernees. J'affinerai cette liste en ne retenant que ce qui est vraiment vendable (ai-je publie, ou etait-ce mon sujet de these, ou etait-ce un des centres d'interest de mon directeur de these ou de mon labo, etc...). Enfin, je preparerai mon offre de competence en la ciblant sur mesure pour chaque entreprise que je prospecte: qui contacter, comment, faire un CV canadien lu et corrige, eprouve, en francais et en anglais, valoriser mes competences dessus ainsi que differentes acitivites sociales (le benevolat est tres apprecie). En plus du CV, tu rediges ensuite une lettre qui est bien plus qu'une simple cover letter, ou tu te presentes, tu resumes ce que tu as compris de l'activite de l'entreprise (enfin ce qui a un lien direct avec toi bien entendu), en quoi tu es pratiquement deja operationnelle pour prendre le train en marche et surtout ce que tu peux leur apporter de plus (attention a etre subtile, ne leur donne pas de lecons, mais fais plutot ressortir ta complementarite ou ta capacite d'adaptation ou la valeur ajoutee que tu peux leur apporter sur un plan scientifique). Pour cela il faut au prealable bien connaitre tes cibles. Un CV de scientifque experimente peut faire plus de 8 ou 9 pages, n'aies donc pas peur et oublies le CV francais a une page.

Tout ce travail, c'est maintenant que tu dois le faire, et si tu n'es pas prete d'emigrer, mets ce temps a profit pour justement essayer de publier, participer a des colloques, etc, en rapport avec tes cibles, meme en six mois, tu as de quoi revernir ta credibilite professionnelle (et sociale tant qu'on y est). Renoues contact avec tes profs et parles-leur de ton projet, leurs recommandations seront tres precieuses.

Si tu fais ca pour 10 a 15 entreprises, il n'y a pas de raison pour que ca ne marche pas, ta chance etant que tu as un profil pointu. Tu as dit toi-meme que le Quebec vend son industrie biotech et pharma, mais apres c'est a toi de faire le boulot (identifier, etc...comme ci-dessus). Pour info, je n'ai envoye qu'un seul CV l'an passe depuis la France et ca a marche du premier coup. Travailles donc en amont et tu n'auras que l'embarras du choix.

Bon courage Doc.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
Le problème des ordres professionnels et des diplômes est national malheureusement.

Le taux de chômage, par contre, est sensiblement différent. Et ça joue.

Déjà rien qu'au Québec ... Oui, au Québec même, ton appartenance à tel ou tel ordre peut parfois, dans certains cas, n'être qu'à moitié cruciale.

Exemple: à Maniwaki, "en région" à 150 km au Nord de Gatineau, j'ai vu apparaître voici quelques semaines un poste de technicien de laboratoire en biologie. Faut-il s'inscrire à l'ordre ? Non, à deux conditions: éviter certains actes (prise de sang, autopsie...) et éviter de se déclarer biologiste.

Techniquement c'est le plein emploi au Québec. Notre taux de chômage est à peu près le même que celui de l'Ontario en ce moment (7,2% vs 6,6%) mais n'oublions pas que le Québec a des problèmes sociaux plus généraux donc possiblement plus de personnes vivant au crochet de l'Ètat par choix.... Si on oublie l'Alberta, les différences entre la plupart des provinces pour le taux de chomage sont minimes.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués

Merci Opal pour tes conseils avisés ! :)

J'ai commencé à étudier les différents laboratoires pharmaceutiques basés autour de Montréal, j'ai aussi trouvé ce lien qui répertorie et permet d'accéder au site internet de chaque labo :

http://www.canadapharma.org/Pharm_comm/Members/index_f.html

Je travaille actuellement sur mon CV québécois et je me suis également rapprochée de l'ordre des chimistes pour obtenir mon affiliation.

Bref, il me reste un peu plus de 6 mois pour me préparer ! ^_^

Encore merci pour tes conseils. ;)

Sylvia.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

  • Habitués
Donc il ne suffit pas d'avoir le titre de docteur pour trouver facilement, bien au contraire. M'enfin, ca concerne bien peu d'entre nous ici n'est-ce pas?

Je suis directement concernée par ce problème ! :rolleyes:

J'ai un doctorat en sciences du médicament/pharmacochimie : en fait, après un cursus universitaire en chimie organique (jusqu'au DEA), je me suis spécialisée dans la chimie médicinale.

Je reconnais que les diplômes ne garantissent pas la compétence d'une personne. Les docteurs français sont généralement mal préparés à l'insertion profesionnelle et la plupart ne savent pas vendre leurs compétences. :innocent:

Pourtant, je peux vous assurer qu'un doctorat de recherche appliquée (ce que je connais) nécessite des qualités telles que l'esprit de synthèse, la réactivité, l'autonomie, la persévérance, l'écoute et le partage scientifique (à travers des communications orales, des publications), etc...

Il est vrai qu'un doctorat peut sembler une formation trop académique, mais il est pourtant requis pour pouvoir occuper certaines fonctions...

Je pense qu'il peut être très utile si on sait le valoriser.

Bref, j'avoue que ma future insertion professionnelle québécoise me fait peur, mais j'espère que j'arriverai à faire valoir les compétences acquises au cours de mon doctorat. <_<

Bien il faut surtout que tu sois prêt à répondre à des questions concernant ton manque d'expérience sur le terrain. si le milieu académique va te manquer, ... Cependant, vu ton jeune age et le fait que tu oeuvres dans un domaine scientifique de recherche et non appliqué comme l'informatique ou l'électronique, je ne crois vraiment pas qu'un doctorat va te nuire.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Invité
Ce sujet ne peut plus recevoir de nouvelles réponses.
  • En ligne récemment   0 membre est en ligne

    • Aucun utilisateur enregistré regarde cette page.



×
×
  • Créer...
Ouvrir un compte bancaire avant mon départ
© 2024 immigrer.com

Advertisement