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Voila pourquoi il y a des méchants séparatisssss comme moi.

Notre survie dans l'ensemble Canadien est impossible.

jimmy

Réforme électorale fédérale

Des provinces mieux représentée

L'Assemblée nationale a adopté à l'unanimité une motion qui demande aux conservateurs de Stephen Harper de retirer le projet de loi C-56.

Si elle est adoptée, la loi rééquilibrera, dès 2014, le nombre de députés en fonction de la population des provinces. Le Québec verra alors son pourcentage de députés aux Communes passer de 24 à 22 %.

À la période de questions, le chef de l'opposition officielle du Québec, l'adéquiste Mario Dumont, s'est réjoui de l'adhésion des libéraux à sa position. Il a rappelé que jusqu'à tout récemment, le premier ministre semblait indifférent à la question. Il a également critiqué le ministre des Affaires intergouvernementales, Benoît Pelletier qui, la semaine dernière, avait dit que le Québec devrait se résigner à cette nouvelle donne.

La réplique de Jean Charest n'a pas tardé. Il a reproché à Mario Dumont d'avoir manqué, lors du référendum sur les accords de Charlottetown, la plus belle occasion de garantir un nombre minimal de députés aux Communes.

Le chef de l'opposition actuelle avait l'occasion de voter en faveur d'une entente qui consacrait pour la nuit des temps une représentation de 25 % des députés québécois aux Communes. Il s'est battu contre ça dans un référendum en 1992. Le premier ministre Jean Charest

La réforme électorale prévoit que le nombre total de sièges aux Communes passera de 308 à 330, alors que le Québec conservera le même nombre de députés. La province perdra donc un certain poids au sein du Parlement fédéral.

Le ministre fédéral de la Réforme démocratique, Peter Van Loan, croit qu'il est sage de rétablir une représentation en fonction de la population effective des provinces.

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Polit...emblee-qc.shtml

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Posté(e) (modifié)

Et encore, il faut s'estimer heureux que la clause sénatoriale et celle des droits acquis permettent au Québec de conserver un niveau plancher de 75 sièges à la Chambre des Communes.

C'est effectivement inévitable. Mais on ne peut pas aller contre la démocratie, i.e. le principe de représentativité par population qui doit respecter les réalités démographiques du Canada. Et c'est au nom de ce même principe que je souhaite également la séparation du Québec mais pas pour les mêmes raisons que toi je pense Jimmy.

En effet, si le Québec obtiendrait finalement le 25% de représentation ou encore plus de sièges que ce que sa représentativité démographique lui permet (ce qui est d'ailleurs déjà le cas), on finirait par obtenir une véritable distorsion démocratique aux Communes. Parce que plus le poids démographique du Québec dans la confédération va baisser, plus son poids politique à Ottawa ne sera pas représentatif de la réalité. Et là, un député fédéral québécois "vaudra" quasiment plus qu'un député fédéral de toute autre province ou territoire. Avec tout ce que cela implique en termes de dégradation de relations avec le reste du Canada.

- O'Hana -

Modifié par O'Hana
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Désolé mauvaise manip !

Merci d'avance à la modération ou à l'administration d'effacer ce dernier message inutile.

Modifié par O'Hana
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Voila pourquoi il y a des méchants séparatisssss comme moi.

Notre survie dans l'ensemble Canadien est impossible.

jimmy

Réforme électorale fédérale

Des provinces mieux représentée

L'Assemblée nationale a adopté à l'unanimité une motion qui demande aux conservateurs de Stephen Harper de retirer le projet de loi C-56.

Si elle est adoptée, la loi rééquilibrera, dès 2014, le nombre de députés en fonction de la population des provinces. Le Québec verra alors son pourcentage de députés aux Communes passer de 24 à 22 %.

À la période de questions, le chef de l'opposition officielle du Québec, l'adéquiste Mario Dumont, s'est réjoui de l'adhésion des libéraux à sa position. Il a rappelé que jusqu'à tout récemment, le premier ministre semblait indifférent à la question. Il a également critiqué le ministre des Affaires intergouvernementales, Benoît Pelletier qui, la semaine dernière, avait dit que le Québec devrait se résigner à cette nouvelle donne.

La réplique de Jean Charest n'a pas tardé. Il a reproché à Mario Dumont d'avoir manqué, lors du référendum sur les accords de Charlottetown, la plus belle occasion de garantir un nombre minimal de députés aux Communes.

Le chef de l'opposition actuelle avait l'occasion de voter en faveur d'une entente qui consacrait pour la nuit des temps une représentation de 25 % des députés québécois aux Communes. Il s'est battu contre ça dans un référendum en 1992. Le premier ministre Jean Charest

La réforme électorale prévoit que le nombre total de sièges aux Communes passera de 308 à 330, alors que le Québec conservera le même nombre de députés. La province perdra donc un certain poids au sein du Parlement fédéral.

Le ministre fédéral de la Réforme démocratique, Peter Van Loan, croit qu'il est sage de rétablir une représentation en fonction de la population effective des provinces.

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Polit...emblee-qc.shtml

Hello Jimmy.

Il y a un bout que je ne comprends pas. Est-ce que cette loi C-56 est dirigée contre le Québec? Je ne pense pas. J'avais plutôt cru que toutes les Provinces auront autant de sièges que leur poids démographique dans la confédération.

Dis-moi, Jimmy, y a-t-il une raison pour que le Québec ait plus de députés que son poids démographique ne le permet? Est-ce que cette "faveur" ne serait pas demandée par toutes les Provinces?

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Angela :

Dis-moi, Jimmy, y a-t-il une raison pour que le Québec ait plus de députés que son poids démographique ne le permet? Est-ce que cette "faveur" ne serait pas demandée par toutes les Provinces?

Je suis d'accord Angela et O'Hana, que cela n'aurait aucun sens que le Québec obtienne plus de sièges, plus de place, plus d'importance que son poids démographique ne le justifie.

Donc ?

Il n'y a qu'une seule solution.....euh non deux solutions.

1) que nous quittions ce pays ou nous serons toujours minoritaire et plus ca ira plus nous perdrons tous nos droits acquis. En effet, qu'en auront a foutre le reste du Canada et surtout les nouveaux arrivants au Canada du bilinguisme, de Radio-Canada, des subventions aux communauté francophone hors Québec, le jour ou le Québec francophone ne représente que 10, 15 ou 16 % de la population Canadienne (en ce moment c'est 23%).

2) que nous devenions anglophone et a ce moment la il n'y a plus de problème, nous deviendrons une province comme toutes les autres. Notre poids démographique n'aura plus d'importance.

Toute une décision ! :unsure:

jimmy

Modifié par jimmy
Posté(e)

Nous sommes d'accord sur le principe Jimmy : pour tout un tas de raisons - dont le poids démographique décroissant du Québec dans le Canada - l'option séparatiste a ma faveur.

Hier, l'Assemblée Nationale a voté une motion à l'unanimité pour contester ce projet de loi de réforme électorale car il réduirait effectivement l'influence québécoise aux Communes. C'est de bonne guerre pour le moment. Parce que plus la pression démographique se fera sentir, plus ce genre de motion contestatrice - ne visant en fait qu'à maintenir le poids du Québec sur un critère uniquement de distinction culturelle et non de représentation démographique - sera inappropriée.

Car cela ira à l'encontre du principe même de démocratie, i.e. de la représentation proportionnelle à la population inscrite dans la Constitution. D'ailleurs, ce principe est déjà violé dans les faits car le Québec, comme bien d'autres provinces et territoires, bénéficie d'un poids politique supérieur à son poids démographique (selon le quotient électoral, le Québec ne devrait avoir que 68 députés au lieu des 75 actuellement).

Bref, cette réforme est inévitable pour respecter le principe de démocratie. Si ce n'est pas le Parti Conservateur - qui n'a actuellement aucun intérêt à passer une loi qui irait directement à l'encontre des intérêts du Québec - cela aurait été le PLC ou tout autre parti au pouvoir qui aurait dû la faire. Le Québec a jusqu'en 2014 - date prévue d'entrée en vigueur de cette loi si elle est adoptée - pour se faire entendre.

- O'Hana -

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D'après ce que je lisais dans Le Soleil, même avec bonne volonté, il serait difficile pour le PM fédéral de vendre aux autres provinces les "faveurs" accordées à la seule Province de Québec.

La solution: maintenir sinon rehausser la croissance démographique.

Posté(e)

Angela :

D'après ce que je lisais dans Le Soleil, même avec bonne volonté, il serait difficile pour le PM fédéral de vendre aux autres provinces les "faveurs" accordées à la seule Province de Québec.
En effet. Mr Harper s'est d'ailleurs déjà fait traiter de "bus boy des provinces" par le critique de l'opposition officielle en matière de finances publiques. Ce dernier, du PLC qui favorise un fédéralisme centralisateur, ne comprend pas que le fédéralisme d'ouverture d'Harper est actuellement le meilleur moyen d'atténuer le mouvement indépendantiste québécois.

À cet effet, Harper est sûrement en train d'évaluer qui de Charest ou de Dumont il appuiera aux prochaines élections provinciales.

La solution: maintenir sinon rehausser la croissance démographique.

Ou se séparer :rolleyes: À défaut d'être en mesure de proposer une "défense" démographique susceptible de représenter une masse critique suffisante pour assurer la pérennité de la société québécoise, une défense juridique - par l'accession à la souveraineté - permettrait d'y remédier temporairement mais plus efficacement.

À ce sujet, Gérard Bouchard, l'un des co-présidents de la commission chargée d'étudier la question des accommodements raisonnables propose rien de moins que l'accession à la souveraineté pour régler cette question : lire dans le Voir.

C'est assez drôle, considérant que c'est Jean Charest qui a nommé cette commission.

- O'Hana -

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Posté(e)

À ce sujet, Gérard Bouchard, l'un des co-présidents de la commission chargée d'étudier la question des accommodements raisonnables propose rien de moins que l'accession à la souveraineté pour régler cette question : lire dans le Voir.

C'est assez drôle, considérant que c'est Jean Charest qui a nommé cette commission.

- O'Hana -

Posté(e)

Angela :

Mais bon! O'Hana: que penses-tu de cette déclaration "mon livre constitue le premier chapitre du rapport de la Commission". Ça ne fait pas très scientifique, hein?

À mon sens, c'est clair que Mr Bouchard a commis un impair en déclarant cela car il n'a pas respecté la collégialité car ils sont deux à présider cette commission. De toute façon, plus ça va, plus je me questionne sur cette commission. Je trouve très justes les paroles de Sébastien Proulx, leader parlementaire de l'ADQ, quand il dit que Mr Bouchard n'aurait certainement pas trouvé le temps de tenir ce genre de propos s'il s'activait davantage à faire partir sa commission (qui est très lente à démarrer : deux mois plus tard, ils en sont encore à embaucher le staff administratif !).

De toute façon, le co-président, le philosophe Charles Taylor est connu pour être fédéraliste : cela fait donc un bel équilibre entre les deux, évitant le plus possible des conclusions partisanes (d'un bord comme de l'autre) à la remise de leur rapport.

Pour revenir au sujet du fil de discussion : Harper a rejeté de la main la motion unanime de l'Assemblée Nationale qui conteste le projet de loi C-56. Il fallait s'y attendre. Mais la ministre ontarienne chargée de la réforme démocratique conteste déjà 

le nombre de députés supplémentaires prévus pour l'Ontario arguant que le poids de la province sera de 35% aux Communes alors que 40% de la population canadienne vit en Ontario.

- O'Hana -

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À cette allure, ça a l'air qu'il est temps de réfléchir sérieusement sur l'avenir de la fédération. Le Québec veut s'en aller, en Alberta aussi ça commence à grogner (histoire de garder tout seuls la manne pétrolière). Terre-Neuve aussi, à ce qu'il paraît. En voilà une bâtisse pas mal fissurée ...

Posté(e)

Angela :

À cette allure, ça a l'air qu'il est temps de réfléchir sérieusement sur l'avenir de la fédération. Le Québec veut s'en aller, en Alberta aussi ça commence à grogner (histoire de garder tout seuls la manne pétrolière). Terre-Neuve aussi, à ce qu'il paraît. En voilà une bâtisse pas mal fissurée ...

Hi hi

C'est comme un couple : vaut mieux se séparer en bons termes quand on s'entend encore relativement bien mais qu'on a compris qu'il n'y a plus d'avenir emsemble, plutôt que de trainer ça et de s'entredéchirer avec des blessures indélébiles.

Sérieusement, en soi (i.e. Constitution Canadienne), la fédération canadienne était condamnée d'avance. J'aurai l'occasion d'y revenir dans une chronique. Seules des révolutions majeures pourraient la sauver à moyen et long terme mais les gens sont encore traumatisés par les échecs du Lac Meech et de Charlottetown.

- O'Hana -

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Posté(e)

Sérieusement, en soi (i.e. Constitution Canadienne), la fédération canadienne était condamnée d'avance. J'aurai l'occasion d'y revenir dans une chronique. Seules des révolutions majeures pourraient la sauver à moyen et long terme mais les gens sont encore traumatisés par les échecs du Lac Meech et de Charlottetown.

- O'Hana -

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L'avenir est assez prévisible : moins le Québec comptera au sein du Canada, plus il voudra se séparer :)
  • Habitués
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Voila pourquoi il y a des méchants séparatisssss comme moi.

Notre survie dans l'ensemble Canadien est impossible.

jimmy

Réforme électorale fédérale

Des provinces mieux représentée

L'Assemblée nationale a adopté à l'unanimité une motion qui demande aux conservateurs de Stephen Harper de retirer le projet de loi C-56.

Si elle est adoptée, la loi rééquilibrera, dès 2014, le nombre de députés en fonction de la population des provinces. Le Québec verra alors son pourcentage de députés aux Communes passer de 24 à 22 %.

À la période de questions, le chef de l'opposition officielle du Québec, l'adéquiste Mario Dumont, s'est réjoui de l'adhésion des libéraux à sa position. Il a rappelé que jusqu'à tout récemment, le premier ministre semblait indifférent à la question. Il a également critiqué le ministre des Affaires intergouvernementales, Benoît Pelletier qui, la semaine dernière, avait dit que le Québec devrait se résigner à cette nouvelle donne.

La réplique de Jean Charest n'a pas tardé. Il a reproché à Mario Dumont d'avoir manqué, lors du référendum sur les accords de Charlottetown, la plus belle occasion de garantir un nombre minimal de députés aux Communes.

Le chef de l'opposition actuelle avait l'occasion de voter en faveur d'une entente qui consacrait pour la nuit des temps une représentation de 25 % des députés québécois aux Communes. Il s'est battu contre ça dans un référendum en 1992. Le premier ministre Jean Charest

La réforme électorale prévoit que le nombre total de sièges aux Communes passera de 308 à 330, alors que le Québec conservera le même nombre de députés. La province perdra donc un certain poids au sein du Parlement fédéral.

Le ministre fédéral de la Réforme démocratique, Peter Van Loan, croit qu'il est sage de rétablir une représentation en fonction de la population effective des provinces.

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/Polit...emblee-qc.shtml

La survie des Québécois comme nation dépend moins du nombre de leurs représentants aux Commune que d'une hausse de la natalité. En ne faisant moins d'enfants ce sont les Québécois eu-mêmes qui se tirent une balle dans le pied. Le Québec à besoins de plus de Québécois, pas de plus de députés. En Israël, par exemple, ce qui inquiète le plus les autorités ce n'est pas la résistance armée des Palestiniens, mais leur taux de natalité qui menace, à terme, l'existance même de l'état israélien. Les deux situations ne sont bien évidemment pas comparables - les Québécois ne sont pas les Palestiniesn du ROC -, mais il reste que la plus élémentaire des logiques veut qu'il faut d'abord naître avant de se battre pour sa survie et non le contraire.

Posté(e)

Angela :

La réflexion politique au Canada est révélatrice d'une paresse intellectuelle qui me sidère toujours. On dirait que seuls les Québécois se demandent sérieusement ce qu'ils fabriquent dans ce Canada. Les autres y restent sans trop se demander pourquoi, ou veulent se séparer pour des raisons bassement matérialistes (l'or noir, bah! Et si demain les autos marchent avec de l'eau, que faites-vous avec? Hein?)

Comment ça se fait que le Canada soit encore assujetti à la Reine en 2007? Comment le Canada s'accomode-t-il d'une drôle de Constitution, la pire sans doute du monde moderne? Comment ça se fait que depuis des siècles le Canada fait l'économie de la résolution des questions autochtones?

Statut quo constitutionnel. C'est, semble-t-il, toujours moins pire que de crever l'abcès. De l'analyse que j'en fais, Lac Meech et Charlottetown ont révélé une fissure plus importante que celle, béante, du Québec : la possibilité que cela fasse éclater toute la confédération. Je ne crois pas que le reste du Canada veut un Bloc Albertain ou un Bloc Ontario à la suite du Bloc Québécois, issu des deux échecs cités précédemment.

En soi d'ailleurs, le Bloc Québécois est une aberration dans le système parlementaire britannique : chaque parti fédéral est censé représenter les intérêts de toute la population canadienne. À l'exception du Bloc qui revendique explicitement ne représenter non seulement que les intérêts québécois mais en outre, l'option souverainiste. Par ailleurs, les autres députés québécois (qu'ils soient du PLC, du PC ou du NPD) sont toujours pris en tension entre l'allégeance fédérale de leur parti et leur appartenance québécoise. Le nationalisme québécois ne se résume certainement pas au Parti Québécois et à l'ADQ maintenant. Lesage et Bourrassa, du PLQ, étaient des fédéralistes-nationalistes.

- O'Hana -

Posté(e) (modifié)

Mats :

En ne faisant moins d'enfants ce sont les Québécois eu-mêmes qui se tirent une balle dans le pied.

Tu enfonces une porte déjà ouverte en écrivant cela. Et c’est justement en s’assurant notamment d’une représentation politique minimale au niveau fédéral que le Québec va pouvoir continuer de lutter pour sa survie.

À l'exception de l'Alberta, de l'Ontario et de la Colombie-Britannique, ton raisonnement s'applique à toutes les provinces et territoires du Canada. En effet, elles ont toutes un nombre de députés fédéraux supérieur à leur réel poids démographique.

Et dans le cas des trois provinces d'exception, je ne suis pas convaincu que leur forte natalité soit l'explication de leur juste représentation à la Chambre des Communes.

- O'Hana -

Modifié par O'Hana
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Posté(e)
Et dans le cas des trois provinces d'exception, je ne suis pas convaincu que leur forte natalité soit l'explication de leur juste représentation à la Chambre des Communes.

- O'Hana -

Et quelle est, selon toi, l'explication ?

Posté(e) (modifié)

Mats :

Et quelle est, selon toi, l'explication ?
Grâce à son économie florissante et à un afflux démographique record en provenance des autres régions canadiennes, le taux de croissance de la population de l'Alberta a été le plus élevé parmi les provinces et les territoires et a été près de trois fois supérieur à celui de la moyenne nationale.

La Colombie-Britannique a également connu un taux d'accroissement (12,3 pour 1 000 personnes) supérieur à la moyenne du pays, sa population ayant atteint 4 310 500. Une telle croissance est notamment attribuable à une progression de la migration internationale, laquelle a constitué 72,1 % de l'accroissement démographique total en Colombie-Britannique.

Le taux d'accroissement de l'Ontario (10,2 pour 1 000) a été légèrement supérieur à la moyenne du pays, en raison d'un important solde de la migration internationale, lequel a compensé des pertes migratoires interprovinciales de plus en plus élevées.

Source : <a href="http://www.statcan.ca/Daily/Francais/060927/q060927a.htm" target="_blank">Le Quotidien : la population canadienne (septembre 2006) - Statistique Canada

Oups, mille excuses ! En relisant ma phrase que tu as quoté Mats, je laisse entendre que ces trois provinces d'exception ont une forte natalité. Or, je voulais bien entendu dire qu'elles n'ont pas de forte natalité et que leur juste représentation démographique aux Communes s'explique autrement. Mea culpa :)

</a>- O'Hana -<a href="http://www.statcan.ca/Daily/Francais/060927/q060927a.htm" target="_blank">

</a>

Modifié par O'Hana
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Posté(e)
Mats :
Et quelle est, selon toi, l'explication ?
Grâce à son économie florissante et à un afflux démographique record en provenance des autres régions canadiennes, le taux de croissance de la population de l'Alberta a été le plus élevé parmi les provinces et les territoires et a été près de trois fois supérieur à celui de la moyenne nationale.

La Colombie-Britannique a également connu un taux d'accroissement (12,3 pour 1 000 personnes) supérieur à la moyenne du pays, sa population ayant atteint 4 310 500. Une telle croissance est notamment attribuable à une progression de la migration internationale, laquelle a constitué 72,1 % de l'accroissement démographique total en Colombie-Britannique.

Le taux d'accroissement de l'Ontario (10,2 pour 1 000) a été légèrement supérieur à la moyenne du pays, en raison d'un important solde de la migration internationale, lequel a compensé des pertes migratoires interprovinciales de plus en plus élevées.

Source : <a href="http://www.statcan.ca/Daily/Francais/060927/q060927a.htm" target="_blank">Le Quotidien : la population canadienne (septembre 2006) - Statistique Canada

Oups, mille excuses ! En relisant ma phrase que tu as quoté Mats, je laisse entendre que ces trois provinces d'exception ont une forte natalité. Or, je voulais bien entendu dire qu'elles n'ont pas de forte natalité et que leur juste représentation démographique aux Communes s'explique autrement. Mea culpa :)

</a>- O'Hana -<a href="http://www.statcan.ca/Daily/Francais/060927/q060927a.htm" target="_blank">

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Pas de problème, c'est effectivement ce que je voulais dire. Cela dit, et compte tenu du quotient député-population en vigueur actuellement, le Québec est mieux représenté à Ottawa que la CB, l'Ontario el l'Alberta. Je comprends parfaitement que l'Ontario et l'Alberta, qui produisent le gros de la richesse au pays, se sentent un peu lésés. Maintenant, il y a un autre courant de pensée, au Québec, qui estime que la province doit être fortement représentée aux Communes plus en sa qualité de nation fondatrice de la confédération canadienne et indépendament de son poids démographique.

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