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Broken Promises, des immigrants déçus du Canada


cherry

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J'ai pensé ouvrir ce fil sur le forum Canada puisque le reportage est en anglais et que les immigrants interrogés habitent l'Ontario, l'Alberta, la Colombie Britannique. Mais comme nous avons aussi notre lot d'immigrants déçus, comme ceux-ci blâment bien souvent la DGQ pour fausse représentation et surtout, comme le forum Canada est bien moins fréquenté, je me suis dit qu'ici serait le bon endroit.

En gros, ce reportage parle d'immigrants surqualifiés pour les jobs disponibles et très amers devant ce qu'ils ont trouvé. Pour ceux qui sont tentés de tout mettre sur le dos du Québec, sachez que dans le ROC, la situation n'est guère mieux. Ce reportage a été diffusé l'automne dernier et était en rediffusion ce soir. En cliquant ici, vous aurez accès à un résumé, ainsi qu'au reportage vidéo en deux parties. Pour ceux qui ne comprennent pas l'anglais, tant pis, il faudra vous y mettre un jour... ;)

P.S. Si la modération préfère voir ce fil sur l'autre forum, be my guest.

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  • Habitués

Salut,

Je viens de voir cette emission sur CTV moi aussi et pour etre honnete, je ne suis pas vraiment d'accord avec certaines opinions vehiculees dedans.

On immigre ici de notre propre gre et personne ne nous a force a le faire; de toute facon on est informe clairement, avant de faire la demande d'immigration, qu'il n'y a aucune garantie qu'on trouvera un emploi dans notre domaine, alors ne venons pas chialer apres et dire qu'on a ete induit en erreur!

L'immigration est un grand projet, une aventure, le pays nous ouvre ses portes et nous donne la chance d'explorer les opportunites et d'y trouver notre place, il ne faut pas s'attendre au tapis rouge et un emploi qui nous attend. Bien que le travail soit essentiel, l'immigration ne se limite pas qu'a cela. Personnellement je prefererai nettoyer les rues de Montreal, Toronto, Calgary ou Vancouver qu'etre chef d'entreprise dans certains autres endroits.

Vivre dans un pays avec une societe ouverte, democratique et securitaire, ca ne se mesure pas.

Beaucoup d'autres immigrants reussissent professionellement ici, ce qu'ils ne mentionnent pas dans cet emission. En ce qui me concerne,j'avais un bon boulot que j'ai perdu pour ensuite me faire offrir des postes encore plus interessants, meme si ca n'a pas ete super facile pour les trouver. Les opportunites sont la, suffit de bien les chercher et d'etre positif.

En tout cas moi je dis "merci Quebec, merci Canada!" :)

Mango

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  • Habitués

J'ai pensé ouvrir ce fil sur le forum Canada puisque le reportage est en anglais et que les immigrants interrogés habitent l'Ontario, l'Alberta, la Colombie Britannique. Mais comme nous avons aussi notre lot d'immigrants déçus, comme ceux-ci blâment bien souvent la DGQ pour fausse représentation et surtout, comme le forum Canada est bien moins fréquenté, je me suis dit qu'ici serait le bon endroit.

En gros, ce reportage parle d'immigrants surqualifiés pour les jobs disponibles et très amers devant ce qu'ils ont trouvé. Pour ceux qui sont tentés de tout mettre sur le dos du Québec, sachez que dans le ROC, la situation n'est guère mieux. Ce reportage a été diffusé l'automne dernier et était en rediffusion ce soir. En cliquant ici, vous aurez accès à un résumé, ainsi qu'au reportage vidéo en deux parties. Pour ceux qui ne comprennent pas l'anglais, tant pis, il faudra vous y mettre un jour... ;)

P.S. Si la modération préfère voir ce fil sur l'autre forum, be my guest.

Eh ... oui. A Toronto on dit ''if you are sick take a taxi''. Cela montre le nombre de medecins-chauffeurs de taxi(!) dans cet Eldorado des temps modernes. A rire ou a pleurer !?

Baguette

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  • Habitués

Un reportage TV montre un aspect de la vie ... elle montre un sujet sans montré l'autre cote masi je pense que c'est bien, cela fait reflechir et nous rappele au danger de l'immigration... tout ne sera pas rose en un jour...

Il y a 8 ans j'ai choisi de venir vivre a Londres pour avoir plus d'opportunité... cela a marché pour moi...mais ce n'est pas vrai pour beaucoup la vie cher ici en fait reculer plus d'un surtout dans les metier les moins qualifie(j'en fait partie, mais profite du savoir faire a la francaise) Aujourd'hui je me prepare a une autre aventure au quebec beaucoup plus risqué car aujourd'hui j'ai une famille... mais c'est en grande partie pour elle que nous voulons partir en connaissant les risque, l'echec est possible mais avec de la volonté je pense qu'on y arrivera... quoi qu'il arrive si ca ne marche pas tant pis! je ne suis pas marrié avec le canada...en fait je ne fais pas partie des doux reveurs qui ecrivent sur le forum

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  • Habitués

Le problème à la base n'est-il pas la méconnaissance du pays dans lequel les nouveaux immigrants souhaitent s'installer ?

L'image que l'on peut avoir du Canada ou celle que l'on veut bien nous en donner n'est-elle pas un peu biaisée ?

Toutes provinces confondues, le Canada dans son ensemble reste l'Eldorado pour un grand nombre d'immigrants, et à juste titre bien souvent.

On dit que l'Alberta est le nouveau "Texas" nord Américain. 50 nouveaux immigrants y débarquent chaque jours. Des salaires exorbitants, un taux de chômage quasi nul, un taux d'imposition inexistant, et pourtant, un niveau de pauvreté et de précarité bien présent.

L'exemple des médecins chauffeurs de taxi est assez halucinant c'est vrai, tout comme celui du vétérinaire de 48 ans, ouvrier maintenant à 10$ de l'heure, malgré ses 20 ans de pratique dans son domaine d'origine, et dont les diplômes ne sont pas reconnus. Pour pouvoir excercer son ancien métier, il lui faut repasser par la case université, et attendre 4 à 5 ans afin de pouvoir pratiquer à nouveau. Est-ce que ça en vaut encore le coup à 48 ans ?

La "faute" à qui ? A un gouvernement dont la protection des différentes corporations n'est pas ou plus adaptée à l'arrivée massive d'immigrants sélectionnés, diplômés ou sur-diplômés comme on dit ? A de nouveaux immigrants ignorants des conditions de reconnaissance de leurs compétences professionnelles ?

Mais ce qui est vrai pour le Canada l'est également pour d'autres pays. Je prendrai la France en exemple où les diplômes étrangers (hors E.U. et encore...) ne sont pas tous reconnus, et où la sous exploitation des compétences des nouveaux immigrants est chose fréquente. Médecins, ingénieurs et autres corps de métier sont devant la même problèmatique que celle du Canada actuellement.

Au final, qui véhicule une fausse image du Canada, un peu trop idéaliste et "rose" ? Le gouvernement Canadien ou les immigrants eux mêmes ?

Le facteur "travail" est-il le seul dénominateur commun à la réussite d'une immigration ? N'y a t'il pas autre chose, peut être tout aussi important et vital ?

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  • Habitués

Je viens de regarder les 2 reportages et les choses qui ont ét dites sont connues.

Cela me fait penser au reportage que France 2 avait diffusé au mois de mars 2006.

Le problème est toujours le même, des gens très diplômés et pas de reconnaisance des ces diplômes et pas d'expérience canadienne !!!!

Cela me fait furieusement penser au protectionnisme japonais.

Si vous vous souvenez peut être, lors du tremblement de terre de Kobé en 1995, les médecins étrangers ne pouvaient pas aider les blessés japonais car ils n'avaient pas les diplômes japonais !!!!! N'importe quoi.

Je pense qu'à ce niveau là, l'état canadien devrait se remuer.

D'ailleurs, je me demande bien ce que cette fameuse expérience canadienne a de plus que les autres. :blink:

:huh:

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  • Habitués
La vaste majorité (80 %) des immigrants en âge d'activité maximale avaient trouvé un emploi pendant leurs deux premières années au Canada, et la majorité avaient travaillé pendant plus d'un an. Parmi ceux qui avaient trouvé un emploi, 42 % ont obtenu un travail dans la profession envisagée. C'était le cas pour environ la moitié (48 %) des demandeurs principaux de la catégorie des travailleurs qualifiés.

http://www.statcan.ca/francais/freepub/89-...1/bfront1_f.htm

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  • Habitués

Je me trompe, ou ce meme documentaire a passe au Quebec sur la chaine TV5 tout dernierement??

C'etait fort interessant. Surtout la partie mettant en relief la richesse, le Klondike de l'Alberta avec ses itinerants qui travaillent a temps plein et gros salaire :( La pollution qui a debute, et qui sera peut-etre catastrophique dans les prochaines annees... oui nouveau Texas, mais bon, a quel prix?

Entka, ca demontre bien les joies et difficultes qui viennent avec le choix de s'installer ailleurs. :B)

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  • Habitués

Je me trompe, ou ce meme documentaire a passe au Quebec sur la chaine TV5 tout dernierement??

Non, ça c'était dans l'émission "Un oeil sur la planète". ;)

Et pour revenir au sujet, je crois que tous les intervenants -gouvernement, système scolaire, ordres professionnels, employeurs et immigrants- ont leur part de responsabilité. Mais bon, ça me fait rager de voir des médecins chauffeurs de taxi, c'est un énorme gaspillage. N'y aurait-il pas un moyen que ces gens peaufinent leur formation déjà acquise plutôt que de leur demander de refaire leurs études au complet? Et les employeurs? Vont-ils un jour comprendre que parmi ces immigrants, il y a de vrais perles, des gens motivés et compétents, des gens qui ne demandent qu'une chose: gagner leur vie honorablement? :mellow:

Je comprends la frustration de ces gens: moi-même, en sortant de l'école avec mon diplôme universitaire, j'ai dû ramer avant de trouver un job à la hauteur de mes compétences, et je me suis retrouvée temporairement femme de ménage dans une tour à bureau. J'étais avec des gens qui n'étaient pas scolarisés et je me sentais bien seule. Je nettoyais les bureaux de gens qui étaient aussi scolarisés que moi, mais eux ne le savaient pas, et leurs regards me pesaient. Un jour, je suis entrée dans le bureau d'un cadre important pour ramasser la poubelle et il m'a demandé où était la femme de ménage habituelle. Je lui ai répondu qu'elle était qu'en vacance et qu'elle allait revenir. Puis il m'a dit: "Toi, t'es pas ici pour longtemps", certain qu'il avait devant lui quelqu'un qui avait fait des études et qui n'était pas à sa place. Ça m'a donnée un booste: il avait deviné alors que je n'avais dit qu'une phrase ou deux! :blink: J'ai démissionné peu de temps après.

Bref, rien de pire que de faire un job qui ne correspond en rien à ce que nous savons que nous pouvons faire. Dans le cas de ces immigrants, c'est pire, car ils ont non seulement un diplôme, ils ont une expérience non-négligeable et ont tout risqué pour venir ici car ils se pensaient désirés.

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  • Habitués

-La déception est un sentiment qui ne déçoit jamais

-La déception n'est peut-être qu'une catégorie du merveilleux.

-Il n'est de véritable déception que de ce qu'on aime.

-Les déceptions ne tuent pas et les espérances font vivre.

-La déception est bien moins pénible quand on ne s'est point d'avance promis le succès.

-Le rôle de la douleur, des déceptions et des idées noires n'est pas de nous aigrir, de nous faire perdre notre valeur et notre dignité, mais de nous mûrir et de nous purifier.

-Le meilleur moyen de vivre une existence pleine d'idéal, tout en s'épargnant d'amères déceptions, est sûrement de garder son coeur pour Dieu seul

-Perdre ne signifie rien , et si vous êtes trop possédé par l'idée de gagner, la moindre déception peut vous briser.

-Espoir, Déception : deux ennemis qui s'entendent très bien ensemble.

-La déception ne vient jamais des autres, elle n'est que le reflet de nos erreurs de jugement.

VIVE LE QUEBEC :lol:

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  • Habitués
-Le meilleur moyen de vivre une existence pleine d'idéal, tout en s'épargnant d'amères déceptions, est sûrement de garder son coeur pour Dieu seul

-Perdre ne signifie rien , et si vous êtes trop possédé par l'idée de gagner, la moindre déception peut vous briser.

C'est tellement beau ce que tu as ecrit. Merci. :)

Baguette

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