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Méditerranéens au Québec


Labrador

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Tu l'as pas encore rachetée le ranch de David Hassellhoff à Miami bitch ? :huh:

Quel vocabulaire, je suis chokinge !!!!

Qu'importe le temps et le lieu où nous vivons, le principal c'est de savoir trouver LE plaisir où nous sommes. La nostalgie :diablo: ne sert qu'a fabriquer les aigris :alien: .

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  • Habitués

wow! tu es chanceuse Marie-lo! :)

Mais juin-juillet-août à Montréal, il fait parfois très très chaud et humide non? :mellow: Est-ce que c'est la même humidité en Provence ou c'est une chaleur plus sèche?

peanut

Je suis d'accord qu'àMONTREAL il peut faire très chaud l'été............mais je me dis que ça n'égalera jamais la PROVENCE, depuis la canicule je suis traumatisée par la chaleur (née à PARIS, 15 ans à MONTREAL, 6 ans en PROVENCE).

Par contre ce que je peux AFFIRMER c'est qu'à MONTREAL j'ai 1000 fois + de choses à faire l'été (boulot en masse, sorties à profusion etc...........)àlors que dans mon patelain!!!

Quand à l'hiver , j'ai 100 fois moins froid à MONTREAL qu'en PROVENCE !! froid humide + mistral = l'horreur, et sans oublier que dans mon village c'est ULTRA MORT.............rien à faire!!!

Mais le printemps et automne, un vrai régal.

c'est vrai que COMPARER un village de 1000 habitants et MONTREAL...........fa

faut aimer les contrastes!!

marie-lo

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  • Habitués

J'ai passé un été à Montréal lors de mes études, et un autre quand j'y travaillais...et j'ai pensé mourrir de chaleur! :P Faut dire que je suis originaire de la Gaspésie et nos étés sont très frais! :B)

Juste pour ça, je déteste Montréal! <_<

peanut

pour être très franche avec vous tous, je crains la chaleur partout maintenant, même à MONTREAL, surtout que j'habite un 3 1/2, j'ai laissé un 7 1/2 ( 125 m2) il y a 6 ans sur le PLATEAU, et je me retrouve dans un 30 M2......................y a pas photo que l'air........je vais le chercher!!

Mais l'été a commençé très MOLO ici...........alors qu'en PROVENCE, ça fait belle lurette qu'on cuit déjà!!!

marie-lo

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  • Habitués

J'ai passé un été à Montréal lors de mes études, et un autre quand j'y travaillais...et j'ai pensé mourrir de chaleur! :P Faut dire que je suis originaire de la Gaspésie et nos étés sont très frais! :B)

Juste pour ça, je déteste Montréal! <_<

peanut

C'est pas toi qui se plaignait du vent hivernal à Rimouski? Pffff. :P

Moi j'irais bien passer quelques semaines par année dans un coin complètement perdu en France, où il y a des p'tits villages, des villes pas compliquées, et un terroir fantastique. J'ai trouvé cela en Ariège déjà, je suis sûr que ça existe ailleurs en France (plus près du centre, peut-être? l'Auvergne?)...

Mais bon... je suis Québécois, et le thème de cette discussion est la nostalgie de l'espace méditerranéen, ce qui dépasse mon expérience personnelle.

Le sujet devrait d'ailleurs s'appliquer aussi aux Libanais, Marocains, Algériens, etc, du forum... car ils quittent eux aussi cet espace aux odeurs et aux couleurs si particulières. Disons que la figue achetée sous cellophane à Montréal n'a rien à voir avec celle cueillie à Murcia (et c'est un cas vécu!!!) ou bien à Alger, à Toulon...

Un québécois positif , oui ce n'est pas d'amertume que nous parlons c'est cette douce nostalgie qui vous fait revoir une figue sur un figuier , un préssoir d'huile d'olive ou l'odeur incomparable de l'ail et du poivron fraichement cuisinés , nulle part ailleurs je n'ai gouté des tomates aussi bonne que dans le sud de l'Italie , même pas en provence (oui mais il ya 25 ans....)

Je regarde les maisons en pierre différament , les tuiles romaines me paresse aussi vieilles que les arbres centenaires et je sais que cela ne sera plus présent au Quebec , de la à chialer toute la journée il ya une différence , la nostalgie c'est de revoir son enfance , des personnes , des animaux , des lieux que l'on a apprécciées sans sombrer dans la dépréssion....

Ce remettre en question est inévitable , et nous avons besoin de nos racines pour s'appuyer vers notre futur , l'homme ou la femme qui a grandit dans un trou perdu au fin fond des bois sera toujour attaché a se trou perdu , passera pour un fou ou une folle quand ils diront que c'est le plus bel endroit au monde !!

et pour repondre à zogu, et bien d'autres Québecois qui désireraient visiter nos petites régions

oui il y a profusion de lieux magiques, calmes, odorant , chaud ou froid ciel bleu éclatant ou crachin hivernal , je ne te dirai que quelques uns en exemple , l'arierre pays basques , l'auvergne que tu parle jusqu'au Perigord , le luberon , la partie sud de la bretagne et les sommets savoyard sont bien sur des etapes non seulement gastronomiques mais ou respirent de tranquillités , d'histoires ou la nature est encore maitresse ,

ho, je trouverai bien quelqu'un qui me dira " mais pourquoi venir au Quebec alors ?"

et bien cela est une autre histoire......

donc la question est toujours d'actualité , comment échappez vous à cette nostagie , diminue t'elle régulieremt ou bien vous avez un abonnement sur air canada pour les vacances......

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  • Habitués

Ben tiens, vu qu'on parle du Sud (et Go West des trottoirs tout "crottés"), voici un article sur Nice parût dans Courrier International cette semaine:

hebdo n° 815 - 15 juin 2006 Dossier / Nice

Un art de vivre singulier

Un nom grec, des rues piémontaises, une cathédrale orthodoxe, un vieux cimetière juif : l’identité de Nice ne se laisse pas facilement résumer.

Il suffit d’avoir déjà pris l’avion entre Paris et la Côte d’Azur pour comprendre le bonheur que j’ai ressenti. En résumé, on se lève péniblement dans la grisaille parisienne vers 6 h 30 du matin et, à 10 heures, on se balade à Nice, dans les ruelles commerçantes du centre historique, non loin du vieux port de pêche. J’en ai fait l’expérience à la fin mai, lorsque le printemps le plus gris depuis Vercingétorix assombrissait la capitale. Passer en moins d’une matinée d’une ville à l’autre – de cette façon à la fois si facile et si brutale – m’a permis de redécouvrir la couleur, tout bonnement. A Nice, tout est fait pour célébrer le triomphe de la lumière et des couleurs, à l’instar d’autres villes méditerranéennes, bien sûr – et je pense à mon Italie natale, mais aussi à l’Espagne ou à la Grèce. Mais ces autres cités ne sont pas reliées à Paris par un avion qui a la fréquence d’un autobus et qui, parfois, peut se révéler moins onéreux qu’une course de taxi parisien. En ce début du mois de juin, j’arrive à Nice un lundi, jour de brocante sur le cours Saleya. Le marché est situé juste derrière une porte de la vieille ville qui célèbre en latin la gloire de Charles-Félix, roi de Sardaigne, prince du Piémont et duc de Savoie. Son règne absolu aura duré dix ans – de 1821 à 1831 – et n’aura pas laissé de mauvais souvenirs. Mais, avant l’histoire, la première chose qui me frappe – alors que je déambule d’étal en étal – , ce sont les couleurs, partout éclatantes : sur la faïence de la vaisselle ancienne ou encore mêlées à la dentelle blanche. Il y a aussi l’éclat du lapis-lazuli sur des bijoux afghans, et puis du rouge, partout du rouge : sur le plastique recouvrant un “petit livre” signé Mao, dans une vague imitation d’un tableau de Botticelli, dans une horloge qui brille au soleil et même dans le sang de ce Christ à la couronne d’épines. Une crucifixion que les lois perfides de l’économie de marché font voisiner avec un fessier de femme en porcelaine, imposant et fier de l’être. Le jour suivant, le même lieu est le royaume du végétal. Mme Ruggeri arrive de l’arrière-pays niçois avec ses succulentes cerises. (“Allez-y, prenez-en une, elles sont biologiques !” me dit-elle comme si les autres étaient dérivées du pétrole.) Mme Ruggeri propose aussi des fleurs de courgette qui me font penser à mon dîner de la veille au soir, à La Merenda. Son remarquable chef utilise ces fleurs jaunes pour confectionner des beignets légers et croquants qui me rappellent mon enfance.

Mais, pour ce qui est de la gastronomie, le cours Saleya a sa reine et sa princesse. Devant l’extraordinaire chapelle baroque de la Miséricorde, Theresa et sa fille font la socca – avec accent sur le “o”, s’il vous plaît. La socca est une galette de pois chiches, comme on en mangeait un peu partout autour de la Méditerranée à une époque – pas si lointaine – où le blé était réservé aux riches. Aujourd’hui, ce sont les riches du monde entier, sitôt descendus de leurs bateaux de croisière, qui parfois osent s’approcher de Theresa. Mais l’endroit ne connaît pas les classes sociales : riches et pauvres s’y pressent pour pieusement recevoir leur socca dans un morceau de papier, accompagnée de ce conseil : “Il faut rajouter du poivre, beaucoup de poivre !” Amen.

Dans la vièia vila, non loin du camin dei ingles, on peut lire Issa Nissa !

Non loin de là, dans une ruelle qui me rappelle le centre historique de Gênes, le restaurant Nissa Socca évoque la même tradition en utilisant le nom “authentique” que ses habitants donnent à leur ville. Nissa tient à la fois du Nizza italien et du Nice français. Mais inutile de polémiquer : l’origine de ce nom est grecque. Il dérive de Nike, qui signifie “victoire” dans la langue d’Homère avant d’avoir été subtilisé par une multinationale américaine de la chaussure de sport. Juste en face du Nissa Socca, la Maison Tosello – Fabrique artisanale de pâtes fraîches, fondée en 1816. L’année n’a rien d’anecdotique dans le contexte local : 1816, c’est un an après Waterloo et le retour de Nice dans le giron piémontais, alors que la ville et tout le comté avaient été annexés par la France en 1792. La fabrique arbore un drapeau rouge et noir sur lequel est fièrement écrit “Issa Nissa”, “Vive Nice !” C’est le drapeau de l’OGC Nice, le club de foot local. Le ballon rond donne voix à la fierté d’une ville et aussi à sa langue, longtemps escamotée par l’esprit centralisateur français. Comme un défi, le drapeau de la Maison Tosello annonce fièrement : “Lou pòble nissart en finala” (“Le peuple de Nice en finale”), en faisant allusion au match de la Coupe de la Ligue, disputé (et perdu) le 22 avril dernier par les Niçois contre Nancy.

La redécouverte de la langue locale, le “nissart”, fait son chemin depuis quelques années et a même trouvé un certain écho à l’université. Car Nice, souvent considérée comme un havre pour retraités, est aussi une importante ville universitaire, où étudiants et profs venus de toute la France viennent s’installer (malgré les considérables difficultés de logement). La renaissance du nissart est une des expressions les plus évidentes de cette soif identitaire qui travaille Nice. Et, pour joindre les actes à la parole, les plaques des rues sont souvent écrites en français et dans la langue locale. La promenade des Anglais devient ainsi le “camin dei Ingles” et la rue Saint-François-de-Paule, la “carriera San-Francès-de-Pàula”. Parfois le nissart joue un mauvais tour aux visiteurs : la place Masséna s’appelle ainsi “plassa Carlou Aubert” et les antiaméricains militants peuvent choisir de se donner rendez-vous non sur le quai des Etats-Unis, mais sur la “riba dóu Miejou”. Quant au Vieux Nice, vous pouvez l’appeler “Vièia Vila”. Cela dit, la double indication des rues reste limitée à cette partie de l’agglomération. Le reste de la ville est plus conforme à la tradition française. En effet, la ville a deux visages bien distincts et une visite au château, qui la domine, permet de s’en rendre compte d’un coup d’œil. Les plus paresseux – et j’en suis – peuvent emprunter l’ascenseur. En achetant un billet au guichet, vous aurez peut-être la chance de faire connaissance avec la sympathique Concetta, dont les conseils – en français et en italien, s’il vous plaît – m’ont été bien utiles. De là-haut – en se baladant sur l’allée François-Aragon, qui en nissart a pris le nom de “camin dóu Carnars Soubran” –, le périmètre de la Vièia Vila se distingue parfaitement du reste de l’urbanisme niçois, édifié pour l’essentiel après le rattachement à la France de 1860.

Le charme de Nice est aussi le fruit de ses contradictions : d’un côté, une ville absolument piémontaise (ma région) et ligure ; de l’autre, la ville française. Mais on peut pousser ces contradictions plus loin encore : d’un côté, une ville tournée vers la mer et, de l’autre, une ville agrippée à la montagne et ancrée dans son arrière-pays ; d’un côté, une ville fermée et jalouse de son identité et, de l’autre, une ville ouverte sur l’Europe et sur le monde. Car Nice est ouverte depuis toujours et la persistance sur son sol de communautés qui ont su préserver au fil des siècles leur identité en est la preuve vivante. Sur la colline du château, l’ancien cimetière est divisé entre le grand cimetière israélite et celui – plus vaste encore – des catholiques. Un mur – impressionnant à plus d’un titre – les sépare. L’entrée du cimetière juif fait froid dans le dos. Juste sur la droite, on peut lire sur une urne les mots suivants : “Cette urne renferme du savon à la graisse humaine, fabriqué par les Allemands du IIIe Reich avec les corps de nos frères déportés.” La visite du grand cimetière israélite apporte aussi la preuve des liens indéfectibles qui unissent la communauté juive et la Russie, si présente à Nice et de tant de façons. Il y a d’abord le vieux cimetière orthodoxe, puis la belle cathédrale Saint-Nicolas et, bien sûr, ces “nouveaux Russes” si riches et qui affluent en ville avec une idée fixe : dépenser, dépenser et encore dépenser.

Ironie de l’histoire, aujourd’hui l’Italie est partout. Elle se traduit en création d’entreprises, en achats massifs d’appartements, en locations estivales et mêmes en week-ends avec épouse, enfant et Fiat. On entend parler de plus en plus italien dans ce coin béni de la République française : l’un des quatre départements du pays où la qualité de la vie est la meilleure, selon une récente étude de L’Express. Et, s’il y a un problème linguistique, Français et Italiens parlent anglais, tout simplement. Car, si à Paris l’anglais donne de l’urticaire, à Nice il semble s’imposer naturellement. Parfois, la capitale doit même s’adapter aux coutumes niçoises. Le même président de la République qui, en 2002, refusait avec dédain de débattre avec Jean-Marie Le Pen semble ravi de frayer depuis 1995 avec l’ancien député FN et actuel maire de Nice, Jacques Peyrat.

L’imperfection canine de ce monde ne saurait faire oublier la beauté

Pour oublier ces péripéties politiques et méditerranéennes de la ville, rien ne vaut une balade sur le quai des Etats-Unis (pardon, la riba dóu Miejour), puis sur la promenade des Anglais – du belvédère du quai Rauba Capeù jusqu’à l’hôtel Negresco. C’est presque trop beau pour être vrai. Heureusement, l’imperfection de ce monde se rappelle toujours à notre souvenir. Le jour de cette balade idyllique, un chien, qui tenait en laisse un vieux monsieur très distingué, s’est mis à déposer au beau milieu de la promenade des déjections proportionnelles à son énormité. Quelques minutes plus tard, un missile monté sur roulettes me frôlait, comme si l’existence d’un couloir pour vélo et rollers autorisait le dépassement du mur du son et du bon sens. Des broutilles, me direz-vous. Et vous aurez raison car rien ne peut effacer le bonheur d’une balade niçoise. D’autant que Nice a cette chance unique d’avoir un visage pour chaque période de l’année : calme en hiver, la ville renaît vers Pâques, bouillonne au printemps et devient torride en été. Ces visages-là, elle les montre à chacun de ses visiteurs de passage tout en réservant son cœur et son caractère au plaisir de ses habitants. Egoïstes, les Niçois ? Peut-être. Mais un égoïsme séculaire qui résiste à tous les régimes, cela s’appelle un art de vivre.

Alberto Toscano

Vous jure que même si je ne peux plus voir Nissa en peinture après 4 années là-bas, cette vision-là me la rend presque belle! :P

Véro qui dira au revoir à "la bella" azuréenne en septembre...

Modifié par petiboudange
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  • Habitués

HA Petitbudange , tu nous fais part d'un bel article en hommage a Nice , cela concerne un seule et meme ville , Nougaro avait toulouse , pagnol avait Marseille , van gogh du coté de la camargue , tout cela sent le soleil brulant et les couleurs vives ; :B)

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3 semaines que je suis arrivé à Québec, et franchement rien ne me manque.

Ni marcher 3 fois par jour sur des crottes de chien sur la Promenade des Anglais, ni m'engeuler en voiture, ni me faire faire des queues de poisson, ni me faire acceuillir (aprés 45 minutes d'attente) dans une administration, par une FONCTIONNAIRE Cégétiste, aussi aimable que ses homologues de l'ex RDA, ni le stress, ni les hommes politiques, ni même le soleil et la mer que l'on paye trop cher.

Ici je suis heureux, je renais, je veux même presque oublié d'ou je viens.

Je ne sais pas si cela va durer, mais pour l'instant j'ai trouvé mon Eldorado.

Ah si pardon, j'ai un regret ,et de taille:

MAIS POURQUOI, JE NE SUIS PAS VENU + TOT

ah ben la ce que tu dis est très juste. j'ai toujours vécu dans le sud (paca et languedoc) mais changer de décor,surtout pour la palette de décors québécois m'enthousiasme.

et c'est vrai, notre soleil azurien on le paye cher,et à plusieurs niveaux <_<

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