C'est la fin pour Fly

[Laurent]

L'entreprise française Fly a tenté une entrée en Amérique du nord en ouvrant quelques magasins il y a 4 ans, c'est un échec, ils sont en liquidation, ceux qui veulent avoir des bons deals, dépêchez-vous!!

C'est la fin pour Fly

Sophie Brouillet

19 décembre 2005 - 17h12

Les magasins Fly ont finalement été mis en faillite en fin de semaine, l'ultime tentative de relance de la compagnie ayant échoué.

Le détaillant de meubles qui s'était montré à investir dans Fly il y a un mois, et qui avait ainsi retardé la fermeture, s'est désisté, indique à LaPresseAffaires.com Benoît Gingues, du syndic RSM Richter. L'identité de ce détaillant reste secrète.

«Il a jugé que les coûts et les risques étaient trop élevés, explique M. Gingues. Il aurait fallu qu'il change le concept de Fly ou qu'il l'adapte au sien, qu'il s'assure de remplir les grandes surfaces (des cinq magasins) et qu'il refasse le système de distribution.»

Contrairement à d'autres chaînes de meubles qui ont un centre de distribution, Fly tenait des entrepôts dans chacun de ses magasins.

D'autres investisseurs potentiels ont été contactés sans succès, tous jugeant la relance trop risquée, rapporte M. Gingues.

Les cinq magasins de Saint-Laurent, Laval, Lachenaie, Saint-Hubert et Québec resteront ouverts le temps de liquider leur inventaire.

Division d'une société française, Meubles Fly America s'était implantée au Québec en 2001 en misant sur la formule des meubles et accessoires à bas prix.

Lors de son ouverture, elle était considérée comme une concurrente potentielle d'Ikea et elle a attiré parmi ses investisseurs plusieurs noms connus du monde des affaires.

Les anciens présidents Pierre Mignault, de Provigo, Richard Drouin, d'Hydro-Québec, Claude Chagnon, de Vidéotron et Pierre Bourgie, d'Urgel Bourgie, étaient de ceux-là.

Desjardins a aussi investi 8M$ dans la croissance de la chaîne, par le biais de Capital régional et coopératif Desjardins, Investissement Desjardins et Fonds d'investissement Desjardins.

Lorsqu'elle s'est placée sous la protection de la loi sur les faillites à la mi-octobre, Meubles Fly America a invoqué des coûts d'exploitation trop élevés, malgré une croissance rapide de son chiffre d'affaires.

Selon des spécialistes du commerce de détail, la compagnie est vraisemblablement tombée dans le piège du gigantisme: il fallait de gros volumes de ventes pour couvrir les coûts de ses grandes surfaces.

http://www.lapresseaffaires.com/partenaire...ml&ref=cyberune

[Petit-Prince]

Ikéa Rules !

Encore un exemple de la supériorité Scandinave !

Ni Renault, ni Fly... mais des Volvo et des Ikéa !

B)

[Pat767]

Ikéa Rules !

Encore un exemple de la supériorité Scandinave !

Ni Renault, ni Fly... mais des Volvo et des Ikéa !

B)

à cela je dis un gros "amen", comme diraient nos amis des États ...

[Petit-Prince]

Ikéa Rules !

Encore un exemple de la supériorité Scandinave !

Ni Renault, ni Fly... mais des Volvo et des Ikéa !

B)

à cela je dis un gros "amen", comme diraient nos amis des États ...

Je déconne ! Voyons ! ... Je pense que c'était clair là !

[Redflag]

Salut la gang,

Je travaille juste à côté du magasin de Ville-Saint-Laurent. Cela fait au moins 3 semaines que les magasins sont discrètement en liquidation en fait, et que ce n'est même plus Fly qui l'assure, mais une compagnie tierce qui a probablement racheté l'inventaire. Même le personnel n'est plus "Fly". Il y a 3 semaines donc, un maigre 10% de rabais sur tout était proposé... pas de quoi s'affoler. J'imagine qu'on va progressivment descendre à au moins 50% de rabais.

Selon des spécialistes du commerce de détail, la compagnie est vraisemblablement tombée dans le piège du gigantisme: il fallait de gros volumes de ventes pour couvrir les coûts de ses grandes surfaces.

Effectivement, on a eu la folie des grandeurs : ouvrir 5 grands magasins en moins d'un an dans un pays que l'on ne connaît pas est un pari risqué. Seuls quelques géants de l'ameublement (le canadien Brick) ou de la rénovation (l'américain Home Dépot) l'ont fait récemment au Québec. Home Dépot semble fonctionner, mais il me semble que les magasins Brick sont toujours vides...

Même IKEA, le concurrent tout désigné, n'a que deux magasins à Montréal, et a dû récemment baisser ses prix de 17% pour "se réajuster face à la concurrence" des marchands traditionnels. Dans ce contexte, Fly, avec ses magasins vides en comparaisons à IKEA, et ses prix toujours plus élevés qu'IKEA, n'allait pas faire long feu.

À mon avis, les étapes techniques d'un achat chez Fly, typiquement françaises (les mêmes que But, Conforama...), étaient un obstacle majeur : après l'achat "initial", au cours duquel on a déjà éventuellement patienté, on doit sortir du magasin (quelle bonne idée en hiver, une 2ème promenade dans la sloche !), faire le tour, aller à l'arrière près des poubelles pour récupérer son achat après une nouvelle attente dans une sorte d'aquarium vitré ! Non, c'est vraiment trop pour un consommateur nord-américain habitué soit à un meilleur service, soit au prêt à emporter d'IKEA. Chez Ikea, seuls les très gros morceaux sont à récupérer à un comptoir spécifique, situé à l'intérieur du magasin, près de la sortie. Toute une diférence ! Ailleurs on vous livre gratuitement ou on vous aide à charger l'auto.

Redflag

Modifié 20 décembre 2005 par Redflag

[Invité]

moi j'y suis allé et j'ai fait le plein. -20 à -30% sur tout le magasin.

j'ai lu que Fly marchait pas trop mal, mais qu'ils avaient trop une méconnaissance du marché local, qu'ils s'étaient pas appuyé sur des compétences d'ici... dommage parce que beaucoup de produit venait de France, ça faisait travailler des artisans de chez nous !

[Storm]

Slt,

En ne sachant pas s'adapter(au marche et aux habitudes des consommateurs),en ne sacant pas se remettre en question,je dirai que Fly a rate son immigration.

Et dire que ce sont des personnes avec Bac + ENA qui dirige ce genre de societes......

Storm.

[Invité]

L'entreprise française Fly a tenté une entrée en Amérique du nord en ouvrant quelques magasins il y a 4 ans, c'est un échec, ils sont en liquidation, ceux qui veulent avoir des bons deals, dépêchez-vous!!

C'est la fin pour Fly

Sophie Brouillet

19 décembre 2005 - 17h12

Les magasins Fly ont finalement été mis en faillite en fin de semaine, l'ultime tentative de relance de la compagnie ayant échoué.

Le détaillant de meubles qui s'était montré à investir dans Fly il y a un mois, et qui avait ainsi retardé la fermeture, s'est désisté, indique à LaPresseAffaires.com Benoît Gingues, du syndic RSM Richter. L'identité de ce détaillant reste secrète.

«Il a jugé que les coûts et les risques étaient trop élevés, explique M. Gingues. Il aurait fallu qu'il change le concept de Fly ou qu'il l'adapte au sien, qu'il s'assure de remplir les grandes surfaces (des cinq magasins) et qu'il refasse le système de distribution.»

Contrairement à d'autres chaînes de meubles qui ont un centre de distribution, Fly tenait des entrepôts dans chacun de ses magasins.

D'autres investisseurs potentiels ont été contactés sans succès, tous jugeant la relance trop risquée, rapporte M. Gingues.

Les cinq magasins de Saint-Laurent, Laval, Lachenaie, Saint-Hubert et Québec resteront ouverts le temps de liquider leur inventaire.

Division d'une société française, Meubles Fly America s'était implantée au Québec en 2001 en misant sur la formule des meubles et accessoires à bas prix.

Lors de son ouverture, elle était considérée comme une concurrente potentielle d'Ikea et elle a attiré parmi ses investisseurs plusieurs noms connus du monde des affaires.

Les anciens présidents Pierre Mignault, de Provigo, Richard Drouin, d'Hydro-Québec, Claude Chagnon, de Vidéotron et Pierre Bourgie, d'Urgel Bourgie, étaient de ceux-là.

Desjardins a aussi investi 8M$ dans la croissance de la chaîne, par le biais de Capital régional et coopératif Desjardins, Investissement Desjardins et Fonds d'investissement Desjardins.

Lorsqu'elle s'est placée sous la protection de la loi sur les faillites à la mi-octobre, Meubles Fly America a invoqué des coûts d'exploitation trop élevés, malgré une croissance rapide de son chiffre d'affaires.

Selon des spécialistes du commerce de détail, la compagnie est vraisemblablement tombée dans le piège du gigantisme: il fallait de gros volumes de ventes pour couvrir les coûts de ses grandes surfaces.

http://www.lapresseaffaires.com/partenaire...ml&ref=cyberune

bonjour LAURENT, le pro du forum, connais-tu les dates des SOLDES AU QUEBEC, y en a-t'il au fait, je ne me souviens+!!! bizzare moi l'acheteuse compulsive;

à bientôt et merci

Marie-lo

[Petit-Prince]

bonjour LAURENT, le pro du forum, connais-tu les dates des SOLDES AU QUEBEC, y en a-t'il au fait, je ne me souviens+!!! bizzare moi l'acheteuse compulsive;

à bientôt et merci

Marie-lo

Aucune date "légale" pour les soldes ici. Les commerçants peuvent en faire quand ils le souhaitent... il y a tout de même la date du 26 décembre, connue sous l'appellation "soldes d'après Noël" (Boxing-day en anglais). Là, tu peux faire de très bonnes affaires, parfois.

[may_line]

Aucune date "légale" pour les soldes ici. Les commerçants peuvent en faire quand ils le souhaitent... il y a tout de même la date du 26 décembre, connue sous l'appellation "soldes d'après Noël" (Boxing-day en anglais). Là, tu peux faire de très bonnes affaires, parfois.

Pourquoi? c'est le jour ou tout le monde se boxe pour emporter le gros lot???

Bon, ok, je sors....

[Petit-Prince]

Aucune date "légale" pour les soldes ici. Les commerçants peuvent en faire quand ils le souhaitent... il y a tout de même la date du 26 décembre, connue sous l'appellation "soldes d'après Noël" (Boxing-day en anglais). Là, tu peux faire de très bonnes affaires, parfois.

Pourquoi? c'est le jour ou tout le monde se boxe pour emporter le gros lot???

Bon, ok, je sors....

Non, c'est la journée où l'on peut rapporter ses boîtes (boxes) pour les échanges en magasin. Mais en fait, c'est surtout devenu une grosse journée de soldes. Les magasins en profitent pour liquider leur inventaire des fêtes...

[may_line]

Ah!! OK!!!

Merci beaucoup!!

[X__Bunny__7]

dommage parce que beaucoup de produit venait de France, ça faisait travailler des artisans de chez nous !

euh chez toi, c'est pas le Québec maintenant ?

[fortsympa]

ce qui m'a decu c'est que Fly n'avait pas l'integralite des produits proposes sur leur site dans le magasin

c'etait frustrant de faire le tour du site, puis de faire des km, et arrive sur place, s'entendre dire que le produit en question est vendu qu'en France.

[dafpunk]

Je suis alle à la liquidation et je suis repartis les mains vides.

Le magasin etait presque desert, il faut dire que 10% de rabais c'est clairement insuffisant.

25$ pour 4 bouts de ficelles et des petits morceaux de plastique ou encore 150$ pour 4 planches en contre plaqué. C'est un peu l'arnaque.

Meme si parfois il y a des objets qui rendent bien je trouve que c'est un peu cher pour ce que c'est.

[petitecitrouille]

Salut la gang,

Je travaille juste à côté du magasin de Ville-Saint-Laurent. Cela fait au moins 3 semaines que les magasins sont discrètement en liquidation en fait, et que ce n'est même plus Fly qui l'assure, mais une compagnie tierce qui a probablement racheté l'inventaire. Même le personnel n'est plus "Fly". Il y a 3 semaines donc, un maigre 10% de rabais sur tout était proposé... pas de quoi s'affoler. J'imagine qu'on va progressivment descendre à au moins 50% de rabais.

Selon des spécialistes du commerce de détail, la compagnie est vraisemblablement tombée dans le piège du gigantisme: il fallait de gros volumes de ventes pour couvrir les coûts de ses grandes surfaces.

Effectivement, on a eu la folie des grandeurs : ouvrir 5 grands magasins en moins d'un an dans un pays que l'on ne connaît pas est un pari risqué. Seuls quelques géants de l'ameublement (le canadien Brick) ou de la rénovation (l'américain Home Dépot) l'ont fait récemment au Québec. Home Dépot semble fonctionner, mais il me semble que les magasins Brick sont toujours vides...

Même IKEA, le concurrent tout désigné, n'a que deux magasins à Montréal, et a dû récemment baisser ses prix de 17% pour "se réajuster face à la concurrence" des marchands traditionnels. Dans ce contexte, Fly, avec ses magasins vides en comparaisons à IKEA, et ses prix toujours plus élevés qu'IKEA, n'allait pas faire long feu.

À mon avis, les étapes techniques d'un achat chez Fly, typiquement françaises (les mêmes que But, Conforama...), étaient un obstacle majeur : après l'achat "initial", au cours duquel on a déjà éventuellement patienté, on doit sortir du magasin (quelle bonne idée en hiver, une 2ème promenade dans la sloche !), faire le tour, aller à l'arrière près des poubelles pour récupérer son achat après une nouvelle attente dans une sorte d'aquarium vitré ! Non, c'est vraiment trop pour un consommateur nord-américain habitué soit à un meilleur service, soit au prêt à emporter d'IKEA. Chez Ikea, seuls les très gros morceaux sont à récupérer à un comptoir spécifique, situé à l'intérieur du magasin, près de la sortie. Toute une diférence ! Ailleurs on vous livre gratuitement ou on vous aide à charger l'auto.

Redflag

Deux Ikea à Montréal ?? Je connais celui de bd Cavendish (qui est un peu loin) ; où se trouve le deuxième ?

[Zogu]

Le second Ikea est à Boucherville sur la rive sud, sur le bord de l'autoroute 20.

[Redflag]

Le second Ikea est à Boucherville sur la rive sud, sur le bord de l'autoroute 20.

et il est mieux que celui du Boulevard Cavendish ! Plus de choix.

Redflag

[Invité]

dommage parce que beaucoup de produit venait de France, ça faisait travailler des artisans de chez nous !

euh chez toi, c'est pas le Québec maintenant ?

chez moi c'est le Québec et la France aussi

je faisais cette remarque, car je regarde toujours ou sont fabriqué les produits que j'achete et quand c'est pas chinois, je préfère. Mais c'est Québécois, j'achète en priorité !

[fortsympa]

t'inquiete pas Ulysse, Bunny avait compris, il te taquinait