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Nouvelle loi sur la francophonie en France?


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Posté(e)

Bonjour,

il y a un débat en ce moment chez Ruquier qui m'a interpellé...

Une nouvelle loi est en discussion :

interdire l'anglais ou plutôt imposer la langue française dans les entreprises en France notamment dans les e-mails, euh pardon courriels, et les présentations powerpoint, euh force-point :D

Je suis effectivement défenseur de la langue française... mais de là à l'imposer dans le milieu économique qui interagit avec le monde qu'est l'entreprise....

qu'en pensez vous?

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  • Habitués
Posté(e)

Faire une loi 101 adaptée aux réalités françaises, je suis 100% pour ! C'est ce qu'il se passe au Québec et cela n'empêche pas de commercer a hauteur de 80% avec les États-Unis.

Malheureusement, on a déjà essayé, ce fût le projet de loi Toubon en 1993 ou 1994 je crois, qui fût raillé par quelques "biens-pensants" comme disait Bernanos. On ridiculisa l'idée, avant même son dépôt devant le parlement.

En passant, Power-Point s'appelle Power-Point au Québec... pas de raison de modifier cela. ;)

Le Québec inspire la France, et c'est tant mieux !

Posté(e)

le fait meme de vouloir legiferer sur la langue a utiliser au sein d'une entreprise est une atteinte a la liberté

cette position est totalement extremiste,et connaissant le niveau d'anglais des français avoir quelques mots anglais dans leur vie courante ne leur fait pas de mal...d'autant qu'il n y a aucun risque qu'ils abandonnent le français.Arretons d'avoir peur de tout

  • Habitués
Posté(e)

Je trouce cela dommage que pour défendre une langue il faille en "interdire" une autre...

Autant je pense que le Francais est une belle langue qu'il faut soutenir, surtout au niveau de la culture (encourager les écrivains francophones, les films...), autant je ne vois pas le problème de dire "email" au lieu de... quoi, déjà ? Courriel??

Soutenir la culture francophone, l'apprentissage du francais, oui. Maintenant, on a toujours le spectre de l'anglais qui va "envahir" le monde francophone... give me a break ! :P

Je sais que le Québec lutte pas mal pour garder sa francophonie... je ne me prononcerais pas là-dessus, je parle surtout pour la France, là.

  • Habitués
Posté(e)

Je trouce cela dommage que pour défendre une langue il faille en "interdire" une autre...

Autant je pense que le Francais est une belle langue qu'il faut soutenir, surtout au niveau de la culture (encourager les écrivains francophones, les films...), autant je ne vois pas le problème de dire "email" au lieu de... quoi, déjà ? Courriel??

Soutenir la culture francophone, l'apprentissage du francais, oui. Maintenant, on a toujours le spectre de l'anglais qui va "envahir" le monde francophone... give me a break ! :P

Je sais que le Québec lutte pas mal pour garder sa francophonie... je ne me prononcerais pas là-dessus, je parle surtout pour la France, là.

il faut croire que les francais sont tellement irresponsable qu il faille des lois pour tout

a moins que ce ne soit le contraire ? :unsure:

arf !

  • Habitués
Posté(e)

En quoi une loi sur la protection de la langue va vous empêcher de parler anglais ? Regardez ici, au Québec, la loi 101 n'entrave absolument pas l'usage de l'anglais... cela n'a rien à voir ! On n'interdit pas une langue, on empêche une langue de trop envahir une autre !

Quel est le problème ? Les Français ne savent pas parler l'anglais et vous pensez que cela ira mieux en ayant "email", "profit warning" et "stock options" dans leur vocabulaire ? Ça fait des décennies que c'est le cas... et pourtant... la plupart des Français sont incapables d'avoir une conversation avec un anglophone. C'est l'apprentissage des langues étrangères qu'il faut revoir. Le problème se situe là, et pas ailleurs.

Ici, même avec la loi 101, lorsque les petits Québécois apprennent l'anglais, ils l'apprennent vraiment et deviennent bilingues. Ou en tout cas, ils ont tous les outils pour le devenir. En France, pour être bilingue, il faut vraiment le vouloir et prendre des cours privés, en marge de la scolarité.

La langue française de France n'est pas en danger, on est d'accord, mais est-ce une raison pour ne rien faire ? Le français est dans une position très minoritaire dans le monde et même si elle n'est pas menacée, cela n'interdit pas de la renforcer.

Que la France prenne exemple sur le Québec :

1. Protection de la langue. La loi 101 est une loi plus restrictive qu'il n'y en aura jamais en France.

2. L'apprentissage de l'anglais est efficace. Le taux de bilinguisme est le plus élevé au Canada.

Je ne suis pas du tout pour l'intervention de l'état dans nos vies, mais je place l'identité culturelle avant tout autre chose. Ne dit-on pas que la culture, c'est ce qu'il nous reste lorsque l'on a tout perdu ?

  • Habitués
Posté(e)

Bon, je ne viens pas de France, mais je suis francophone quand même donc je me permets de donner mon avis. :P

Après 4 ans au Canada, tant dans le ROC qu'au Québec (j'ai passé 2 ans à Toronto en milieu totalement anglophone et 2 ans à Montréal où dans mon cas c'est 80% anglais au travail et 80% français en dehors), j'en viens à penser que la loi 101 a vraiment du bon. Chaque fois que je reviens en Suisse ça m'énerve au plus haut point d'entendre les gens mettre des mots anglais partout parce que ça fait bien et de ne rien comprendre aux publicités parce que c'est une mauvaise traduction de l'allemand avec la moitié des mots en anglais! :angry: Je ne dis pas qu'une langue est supérieure à l'autre, mais par pitié choisissez-en une et parlez-la correctement! :wacko: Je précise que ce n'est pas tant de voir un mot de temps en temps (comme email à la place de courriel) qui me dérange, mais le fait que dans certains milieux on préfère un jargon anglais qui ne veut rien dire mais qui est "in" alors qu'on a une expression française que tout le monde connaît et qui fait parfaitement l'affaire. Et puis, franchement, parler d'atteinte aux libertés quand on veut simplement empêcher les gens de massacrer une langue, c'est fort! Parlez anglais si vous voulez, mais dans ce cas parlez-le bien... pas un espèce de sabir franco-anglais. ;)

  • Habitués
Posté(e)

Parlez anglais si vous voulez, mais dans ce cas parlez-le bien... pas un espèce de sabir franco-anglais. ;)

Voilà un bon résumé de ce que je pense. ;)

Posté(e)

Parlez anglais si vous voulez, mais dans ce cas parlez-le bien... pas un espèce de sabir franco-anglais. ;)

Voilà un bon résumé de ce que je pense. ;)

c'est tout aussi valable pour le français il serait bon de bien le parler, au lieu d'utiliser et d'enseigner le franco-quebecois ,qui est assez loin de la langue et de la grammaire française actuelle par moment.Eux meme aux journaux televises deplorent un tres bas niveau de français enseigné dans les écoles .

  • Habitués
Posté(e)

c'est tout aussi valable pour le français il serait bon de bien le parler, au lieu d'utiliser et d'enseigner le franco-quebecois ,qui est assez loin de la langue et de la grammaire française actuelle par moment.Eux meme aux journaux televises deplorent un tres bas niveau de français enseigné dans les écoles .

Certes, mais il y a des raisons tout à fait compréhensibles à cet état de fait. Ce n'est que très récemment que les Québécois ont pu accéder à des niveaux d'études supérieures... pendant longtemps, les Anglais écartaient systématiquement les francophones, en essayant de les cantonner dans des niveaux d'éducation inférieurs. Il n'y avait que l'église catholique pour enseigner... ce qui n'est pas toujours l'idéal.

Oui, il y a de gros efforts à faire, mais les Québécois reviennent de loin ! C'est pour ça qu'il est de bon ton de comprendre un peuple avant de le juger. ;)

  • Habitués
Posté(e)

oui! Oui! Cent fois oui a une protection du français, mais avec certaines conditions; Il faut quand même separer les contextes.

Il y a certains domaines technologiques où l'usage de mots anglais dans la discussion est logique et vient surtout par habitude ( ex: travailler a longueur de temps avec de la documentation en anglais amene bien souvent l'emploi de mots, mais cela reste dans le domaine professionnel ).

Maintenant, que l'on veuille réduire l'opulence de l'anglais dans le Français ( souvent pour se donner un genre ), je suis d'accord mais par forcement sur tout les mots. Par exemple PowerPoint est le nom d'un logiciel et cela ne sert a rien de le traduire en Français et c'est un peut la que la loi toubon a échoué!

Et football,handball, volleyball ... rugby.....On traduit ca comment?doit-on le traduire ou pas?

Mais il est vrai que si en france, l'apprentissage de langue étrangéres étaient dispensé plutôt et de meilleures façons alors on ne seraient peut-être pas réduit à inserer des mots etranger dans notre language.

Il y a un autre endroit ou l'on pourrait revoir la position de ces mots dans notre language, c'est dans le dictionnaire. Combien d'anglicisme ont leur place dans le dictionnaire?

C'est une bonne chose pour autant qu'elle soit bien pensée et surtout que les traductions offertes ne soient pas denuées de sens !

  • Habitués
Posté(e)

c'est tout aussi valable pour le français il serait bon de bien le parler, au lieu d'utiliser et d'enseigner le franco-quebecois ,qui est assez loin de la langue et de la grammaire française actuelle par moment.Eux meme aux journaux televises deplorent un tres bas niveau de français enseigné dans les écoles .

Certes, mais il y a des raisons tout à fait compréhensibles à cet état de fait. Ce n'est que très récemment que les Québécois ont pu accéder à des niveaux d'études supérieures... pendant longtemps, les Anglais écartaient systématiquement les francophones, en essayant de les cantonner dans des niveaux d'éducation inférieurs. Il n'y avait que l'église catholique pour enseigner... ce qui n'est pas toujours l'idéal.

Oui, il y a de gros efforts à faire, mais les Québécois reviennent de loin ! C'est pour ça qu'il est de bon ton de comprendre un peuple avant de le juger. ;)

D'accord avec toi, Boreon, c'est aussi important de bien parler le français... et c'est pour ça que ça m'énerve de voir des francophones (suisses par exemple) massacrer leur langue en utilisant des termes anglais sans arrêt. En ce qui concerne le québécois, Petit-Prince a bien exposé les raisons historiques qu'il y a pour justifier cet état de fait.

Pour le mauvais niveau de français à l'école... je n'ai pas de données solides pour faire la comparaison entre le Québec et les autres pays francophones, mais ce que j'ai vu comme niveau de français à l'université en Suisse m'a fait peur par moment (je précise qu'il ne s'agissait pas d'étudiants étrangers!).

Un dernier point... je suis peut-être plus tolérante vis-à-vis du québécois, parce que venant d'un pays où on ne parle pas non plus exactement le "français de France"... c'est sûr que j'ai appris le "français standard" à l'école et que c'est en général ce que j'utilise (surtout quand j'écris), mais il ne faut pas non plus vouloir gommer tous les particularismes régionaux. Au Québec, ils ont "francisé" un tas de mots anglais, en Suisse on a fait pareil avec l'allemand... et puis il y a tous les termes qui viennent des patois locaux... je ne demande pas qu'on enseigne ça à l'école, je suis tout à fait capable de parler un français standard, mais ce n'est pas pour ça que je vais bannir tous les régionalismes ou autres de mon vocabulaire, surtout dans des situations "non officielles".

Mais c'est un autre sujet - si je me rapelle bien le débat était lancé sur l'introduction d'un équivalent de "loi 101" en France! :)

  • Habitués
Posté(e)

Maintenant, que l'on veuille réduire l'opulence de l'anglais dans le Français ( souvent pour se donner un genre ), je suis d'accord mais par forcement sur tout les mots. Par exemple PowerPoint est le nom d'un logiciel et cela ne sert a rien de le traduire en Français et c'est un peut la que la loi toubon a échoué!

On est 100% d'accord! Si ça tombe dans le ridicule, ça ne sert à rien. :)

Posté(e)

Un loi de protection du francais qu'elle bonne idée.

Elle serait le bienvenue déjà dans les milieux journalistique. Je pense à certaines choses sur des chaînes publiques française qui me révoltent, l'utilisation de nom anglais, là ou le Québec a déjà proposé d'excellentes traductions. Personnellement je trouve le mot courriel très joli.

Au moins au niveau des médias il faut un exemple. Je parle même pas des affiches de films qui sont de moins en moins traduitent en France. Même quand il n'y a aucun intérêt à garder le titre original, comme "the assassination of Richard Nixon". Franchement ça me révolte. J'ai vu dans la rue des publicités pour Sony sans aucun mot en français. C'était des pub 100% en anglais avec la traduction écrite en minuscule en bas.

Ici on est capable d'écrire "service au volant" dans les fast-food et en France non, c'est en anglais et 1 français sur 20 doit connaître la signification du mot "drive".

Bref les exemples sont légion. Dans le monde économique, alors là c'est le pire, même les PME qui ne travailleront jamais avec le moindre étranger, utilisent leur vocabulaire anglais pour faire genre multinationale, ça me fait bien rire.

Que les langues s'influencent, c'est normal, qu'on utilise quelques mots étranger dans la vie quotidienne, OK, mais les institutions sont là pour montrer l'exemple. Alors OUI pour une lois.

  • Habitués
Posté(e)

Et football,handball, volleyball ... rugby.....On traduit ca comment?doit-on le traduire ou pas?

juste pour info...

handball c'est allemand pas anglais ;)

Posté(e)

je m'aperçois actuellemnt que les personnes venant des pays d'afrique tout confondu avait mieux appris le français que les petits québecois donc ils ont de meilleurs professeurs de français et se refèrent a de meilleurs ouvrages sans chercher a innover ou adapter

  • Habitués
Posté(e)

Connaissez-vous l'Académie des carpettes anglaises? Créée en 1999, cette institution décerne chaque année un prix d'indignité civique à un membre des élites françaises « qui s'est particulièrement distingué pour son acharnement à promouvoir la domination de l'anglo-américain en France et dans les institutions européennes au détriment de la langue française ».

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Les lauréats du prix (ta-taram-tam-tam):

1999 - Louis SCHWEITZER, PDG de Renault, qui impose l'usage de l'anglo-américain dans les comptes rendus des réunions de direction de Renault.

2000 - Alain RICHARD, ministre de la Défense, pour avoir obligé les militaires français à parler anglais dans le sein du corps européen alors qu?aucune nation anglophone n?en fait partie.

2001 - Jean-Marie MESSIER, pour favoriser systématiquement l'anglais comme langue de communication dans ses entreprises.

Prix spécial du jury à titre étranger :

Nicole FONTAINE, présidente du Parlement européen, pour son goût immodéré de la langue anglaise dans l'exercice de ses fonctions.

2002 - Jean-Marie COLOMBANI, directeur du journal Le Monde, pour avoir publié, sans réciprocité, un supplément hebdomadaire en anglais, constitué d'articles du New York Times.

Prix spécial du jury à titre étranger:

Romano PRODI, président de la Commission européenne, qui ne manque aucune occasion de promouvoir la langue anglaise comme langue unique au mépris des règles communautaires. La récente affaire de l'étiquetage en anglais des produits alimentaires en est une illustration, l'anglais comme langue de l'élargissement en est une autre.

2003 - Le Groupe HEC, dont le directeur général, Bernard RAMANANTSOA, qui a déclaré en décembre 2002 : « Dire que le français est une langue internationale de communication comme l?anglais prête à sourire aujourd?hui. »

Prix spécial du jury à titre étranger:

Pascal LAMY, commissaire européen au commerce, pour l?utilisation systématique de l?anglais dans les réunions internationales, au désavantage du français.

2004 - Claude THÉLOT, président de la Commission du débat national sur l'avenir de l'école, pour considérer «l'anglais de communication internationale» comme un enseignement fondamental, à l'égal de la langue française, et pour préconiser son apprentissage par la diffusion de feuilletons américains en VO.

Prix spécial du jury à titre étranger :

Jean-Claude TRICHET, président de la Banque centrale européenne, qui a présenté en anglais la politique de l?établissement devant le Parlement européen de Strasbourg.

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Parmi les candidats qui n?ont pas eu « l?honneur » de gagner ce prix, mentionnons:

En 1999 :

Claude ALLÈGRE, pour sa phrase immortelle « Les Français doivent cesser de considérer l'anglais comme une langue étrangère » . (La Rochelle, 30 août 1997);

Martin BOUYGUES, PDG du groupe industriel du même nom, qui diffuse des notes internes en anglais;

François-Régis HUTIN, PDG d' « Ouest-France », qui a lancé un concours pour définir la devise de l'Europe, qui devra être proposée en anglais et langue locale;

Bernard KOUCHNER, représentant spécial du secrétaire général de l'ONU au Kosovo qui, alors que l'ONU a deux langues officielles (le français et l'anglais), n'utilise que la seconde, y compris avec ses interlocuteurs francophones;

Marc LASSUS, PDG de la société Gemplus, qui impose à ses cadres et à ses employés l'usage de l'anglo-américain en France;

Alain MINC, qui souhaite publiquement que l'anglo-américain soit la langue d'usage courant en France;

Christian NOYER, vice-président français de la Banque européenne (BCE), qui a répondu en anglais à un député français au Parlement européen;

Serge TCHURUK, PDG d'Alcaltel, qui a imposé l'anglais comme langue de travail à tout le groupe, ne laisse sortir aucune note de son bureau en langue française.

En 2000:

Jean-Cyril SPINETTA, PDG d?Air France, qui fournit des documents et manuels uniquement en anglais à ses employés, en plus d?avoir tenté d?imposer l'anglais entre les pilotes francophones et les contrôleurs aériens à Roissy;

Bernard RAOULT, président d?Édufrance, qui préconise d'organiser des cursus complets en anglais dans nos universités pour attirer les étudiants étrangers. Il demande également que la connaissance du français ne soit plus un préalable à la délivrance des visas aux étudiants étrangers;

Nicole FONTAINE, présidente du Parlement européen, pour sa dévotion à la langue anglaise;

Jean GLAVANY, ministre de l?Agriculture, initiateur d'un site Internet officiel agroalimentaire baptisé « Frenchfoods »;

Daniel HANGARD, directeur de l?INPI;

François PINAULT, PDG du groupe Pinault-Printemps-Redoute (PPR), promoteur d'une campagne de publicité rédigée en anglais;

Alain FAUPIN, général français à la retraite et professeur, qui déplore que les spécialistes de défense et de sécurité ne s'expriment pas en anglais : «Le français, c'est fini. Il faut accepter que l'anglais soit la nouvelle lingua franca. Avec le français, nous nous enfonçons dans l'anonymat.»

En 2001:

Henri DE CASTRIES, président d'Axa, pour présenter les résultats de son groupe uniquement en anglais;

Arnaud LAGARDÈRE, co-gérant de Lagardère Groupe, pour avoir notamment torturé l'orthographe du mot "relais" en "relay" dans l'enseigne des kiosques de gares et de ses autres boutiques de presse;

Christian PIERRET, secrétaire d'État à l'Industrie, pour avoir fait adopter par la France le protocole de Londres autorisant la langue anglaise à avoir valeur juridique en France pour les brevets.

En 2002 :

L'Académie des Sciences pour avoir préféré l'anglais au français pour ses Comptes rendus;

Jean-Marie CAVADA, président de Radio-France, pour avoir créé un service de radiodiffusion parisien dénommé "CityRadio de Paris";

La société DIOR, qui baptise le plus souvent de noms anglais les nouveaux produits de sa gamme (Higher, Maxim'eyes, No Age Crème, Hydra-Move, etc.);

Jack LANG, pour avoir notamment, en sa qualité de ministre de l'Éducation nationale, fait modifier par décret le nom du diplôme de 3ème cycle « Mastaire » en « Master »;

Bernard LARROUTUROU, président de l'INRIA (Institut national de recherche en informatique et en automatique, établissement public national), pour sa volonté d'utiliser exclusivement l'anglais dans le processus d'évaluation des projets de recherche, le français devenant une langue accessoire;

Serge TCHURUK, président d'Alcatel, pour ses déclarations en langue anglaise, pour ses publicités en anglais (One Touch, High Speed Company, High Design) et pour avoir sommé ses cadres de communiquer en anglais.

Et à titre étranger :

La société LEGO, fabricant danois de jouets pour enfants, qui présente en France et dans le monde sa nouvelle gamme uniquement en anglais sous les expressions « explore being me », « explore together », « explore logic » et enfin « explore imagination ».

En 2003:

David KESSLER, directeur général du Centre national de la cinématographie, pour sa défense du nouveau système, sous contrôle européen, des aides à la production cinématographique française qui minorent les facteurs linguistiques. Ainsi, un film en langue anglaise, financé à 20 % par une société française, aura accès aux aides françaises;

L?Equipe de France de Rugby, pour avoir choisi comme hymne, la chanson « Standing Ovation » en langue anglaise;

L?IFREMER pour obliger ses chercheurs à rédiger leurs rapports en anglais;

Bruno BICH, président du groupe Bic, pour sa nouvelle gamme uniquement en anglais, Round Stic, Softfeel Widebody, 4 Color, Celebrate, Intensity Metallic, etc;

Les Éditions Hachette pour avoir abandonné l?orthographe française des noms de lieu dans l?édition 2004 du "Guide bleu" consacrée à l?Egypte.

Et à titre étranger:

Jean-Claude TRICHET, président de la Banque centrale européenne, pour avoir déclaré en anglais devant la commission économique et monétaire du parlement européen « I am not a Frenchman ».

En 2004:

Claude SIMONET, président de la Fédération française de football (FFF), qui a choisi une chanson anglaise (Can you feel it) comme hymne de l?équipe de France ;

Bernard ARNAULT, président du conseil d?administration de la société Dior, pour sa gamme de produits aux intitulés anglomaniaques, notamment son pure poison où « pure » est écrit selon l?orthographe anglaise ;

Philippe BAUDILLON, président du Groupement d?intérêt public de la candidature de Paris aux Jeux olympiques de 2012, qui a présenté en anglais, à Athènes à l?occasion des Jeux 2004, la candidature de Paris dans une conférence de presse ;

Michel PRIGENT, président du directoire des Presses universitaires de France, pour avoir publié dans la collection « Que sais-je ? » un ouvrage sur les investissements financiers rédigé uniquement en langue anglaise et intitulé « Investments ».

Et à titre étranger :

Stéphane GARELLI, président du conseil d?administration du journal suisse Le Temps, pour publier à l?instar du journal Le Monde, un supplément hebdomadaire en anglais du New York Times ;

Louis SCHWEITZER, pour l?anglicisation forcée du réseau Renault à l?étranger (en Pologne, Renault a imposé l?anglais aussi bien à ses cadres français qu?à ses employés polonais).

---------

Certains cas sont plus graves que d'autres, je vous le concède. Or, beaucoup ? trop - de membres influents de l?élite française font tout pour que l?anglais ait une place de choix en France. Méfiez-vous de l?eau qui dort? ;)

Posté(e)

Tiens comme c'est bizarre les personnes nommées sont toutes des 'capitaines d'industries' multinationales ou des politiques exerçant des fonctions internationales ... pourquoi s'offusquer lorsqu'ils pronent ou imposent LA langue internationale par excellence qu'est l'anglais.

Je ne vois pas en quoi celà fait reculer la langue française... nous sommes dans un contexte international où tout le monde doit se comprendre, je trouve çà normal qu'un compte rendu d'un comité de direction de PPR ou de LVMH soit rédigé en anglais, puisse qu'il va être communiqué aux responsables d'unités dans 50 pays derrière ... sont-ils tous francophones? pas sûr! Parlent-ils tous l'anglais ? assurément !

Pour revenir sur le sujet du post, ce sera encore une loi inaplicable (une de +), redondante avec une loi existante, et sans intérêt pour la défense de la langue à mon humble vis. On dit e-mail, powerpoint, ok so what ? ... oups pardon

Je pense qu'il y aurait bien plus à gagner pour la langue française à améliorer l'enseignement dans le systême éducatif français, promouvoir la lecture (et pas forcément que des ouvrages de référence des grands auteurs français) ...

j'ai tjrs eu horreur de lire, depuis je me suis soigné, mais pdt très longtemps je n'ai pas approché un bouquin, parce que tout ce que j'avais lu jusque là, c'était des livres imposés ... vous avez tous connu la torture, la souffrance engendrée par la lecture, du Rouge et le Noir, de Germinal, de l'Assomoir et autres pavés imbitables à 14 ou 15 ans ... je comprend la nécessité de connaitre ces oeuvres, mais si c'est au risque de dégouter bon nombre d'élèves du plaisir de lire, c'est dommage.

Posté(e)

Tiens comme c'est bizarre les personnes nommées sont toutes des 'capitaines d'industries' multinationales ou des politiques exerçant des fonctions internationales ... pourquoi s'offusquer lorsqu'ils pronent ou imposent LA langue internationale par excellence qu'est l'anglais.

Je ne vois pas en quoi celà fait reculer la langue française... nous sommes dans un contexte international où tout le monde doit se comprendre, je trouve çà normal qu'un compte rendu d'un comité de direction de PPR ou de LVMH soit rédigé en anglais, puisse qu'il va être communiqué aux responsables d'unités dans 50 pays derrière ... sont-ils tous francophones? pas sûr! Parlent-ils tous l'anglais ? assurément !

C'est marrant comme tous le monde considère normal qu'on fasse l'effort de comprendre l'anglais et qu'on admette pas qu'il soit normal qu'un pauvre anglophone doive apprendre une langue étrangère. Je ne suis pas du tout d'accord avec ce que vous dite. Dans une entreprise française on parle français ! Vous croyez qu'a Tokyo les employés parlent anglais et qu'on leur interdit d'ecrire en japonais ?

Avec ce principe de "il faut se calquer sur le reste du monde", on a eu des conseils municipaux dans des villes du Québec qui se tenait en anglais parce qu'il y avait 1 seul anglophone dans la salle. Mais c'était aux francophones de faire l'effort de s'exprimer en anglais.

Raz-le-bol, on donne à une langue la place qu'on veut bien lui donner, faut arrêter d'évoquer le contexte international ! Si la filiale à Londres comprend pas un mémo, ils ont qu'a embaucher un traducteur, comme on le fait ici quand on document arrive de l'étranger.

Vous voyez pas en quoi travailler dans une langue étrangère dans son propre pays fait reculer une langue ? L'étape d'aprés c'est quoi ? Vu que tous le monde parle anglais puisque c'est obligatoire en entreprise, on peut communiquer en anglais dans les médias. Et puis pourquoi traduire les étiquettes des produits, c'est plus simple de les laisser dans la langue internationale. Et finalement si on parle aux enfants en anglais dés la naissance, ils seront mieux armé dans la vie... On peut aller trés loin comme ça.

L'anglais c'est la langue de 10% de la population mondiale.

Moi je suis pour l'apprentissage obligatoire du Mandarin, parce que dans 50 ans quand les états-unis seront un pays du tiers monde dominé par la Chine, ça sera la langue utile !

  • Habitués
Posté(e)

il y ad éjà une loi pour la défense du français ,comme il y a une loi sur la cigarette dans les lieux public comme des milliers de lois pondues par nos politiques et jamais appliqué.on a pas le droit de laisser les chiens faire leur besoin dehors,donc pas de crotte sur nos trottoirs et j'en passe :glare: :glare:

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