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La Vieille Europe en crise


Laurent

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Article paru dans "La Presse" d'aujourd'hui

La Vieille Europe en crise: l'économie

Dubuc, Alain

Collaboration spéciale

Francfort - La France et l'Allemagne vont mal. Leurs économies sont stagnantes, leur vie politique est paralysée. Et surtout, les deux pays sont en proie à un désarroi qui révèle une profonde crise des valeurs. Assez pour que l'hebdomadaire de gauche français le Nouvel Observateur, se demande: " Sommes-nous en déclin? "

C'est donc le coeur de l'Europe qui est en crise. Car c'est sur l'axe franco-allemand que s'est édifiée la nouvelle Europe et que s'est appuyée la monnaie commune, l'euro, pendant que l'autre puissance européenne, la Grande-Bretagne, insulaire, gardait ses distances face à l'édification européenne.

Qu'est ce qui se passe au juste? Est-ce la fin de la " Vieille Europe ", comme on le clame trop rapidement dans les cercles conservateurs, surtout américains. Est-ce la mort d'un certain socialisme? Y a-t-il aussi des messages pour nous dans cette crise?

Ce sont les questions que je me suis posées, lors d'un séjour dans ces deux pays, et auxquelles je vais modestement essayer de répondre dans cette chronique et dans celles qui suivent. En commençant par la pointe de l'iceberg, l'économie.

En France, le chômage s'élève à 9,8 %, une fois et demie plus qu'au Canada. Et selon les prévisions du Fonds monétaire international, ce sera à peine mieux l'an prochain, parce que la croissance restera anémique, 1,5 % cette année, 1,8 % en 2006. Résultat: la France, traumatisée, vit au rythme des mises à pied et des délocalisations, tandis que trois citoyens sur quatre, pessimistes, s'attendent à ce que les choses empirent.

En Allemagne, la situation est encore moins rose. Un taux de chômage à 9,5 %, mais une croissance encore plus faible, pas loin de la récession avec 0,8 % en 2005 et peut-être à 1,2 % pour l'année qui vient. Là aussi, un pessimisme qui se traduit par une augmentation de l'épargne, parce que les Allemands, inquiets du futur, consomment moins et compromettent du même coup la reprise.

Les deux pays se ressemblent aussi par leur incapacité à contrôler leur déficit et à respecter le fameux critère de Maastricht voulant que le déficit budgétaire de l'État ne dépasse pas 3 % du PIB. La France y arrive tout juste, au prix de contorsions comptables. Tandis que l'Allemagne est en faute depuis 4 ans, et ne s'attend pas à être capable à respecter ce critère avant 2007. En gros, le déficit budgétaire français est à 70 milliards de dollars, celui de l'Allemagne à 90 milliards, soit, en proportion, ce que connaissait le Canada au pire de sa crise financière.

Côté compétitivité, les deux pays perdent des plumes. L'Allemagne, dans le classement récent du World Economic Forum, glisse du 13e au 15e rang, passant ainsi derrière le Canada, pendant que la France se retrouve loin derrière, au 30e.

Ces résultats, et ce qu'ils sous-tendent, mènent à deux questions. Tout d'abord, comment se fait-il que deux pays aux atouts remarquables, à la productivité forte, aux industries dynamiques, vont si mal? Ensuite, comment se fait-il que ces deux pays pataugent quand certains de leurs voisins, la Grande-Bretagne, les pays d'Europe du Nord ont le vent dans les voiles?

La réponse tourne très certainement à l'existence de causes structurelles, qui freinent la croissance ou empêchent le dynamisme de se traduire en croissance et en emplois: déficits gouvernementaux, politiques sociales aux effets pervers, lourdeurs institutionnelles, marchés du travail trop rigides qui découragent l'investissement et la création d'emplois.

Par exemple, les lois du travail en Allemagne rendent les mises à pied difficiles et amènent des entreprises à ne pas créer d'emplois quand ça va bien pour ne pas être mal pris quand les choses tournent mal. En France, la semaine de 35 heures, célébrée comme un grand progrès, a des effets pervers. C'est, semble-t-il, ce qui permet d'expliquer la décision d'Hewlett-Packard de concentrer sur Lyon le poids de sa restructuration mondiale, une décision qui a provoqué un choc en France.

Malgré leurs similitudes, les différences entre les deux pays sont importantes. Et s'il fallait parier sur la capacité de sortir de cette crise, il faudrait choisir l'Allemagne. En raison de la force économique de ce géant, le plus important pays exportateur au monde. Parce que ses déboires s'expliquent en partie par la difficulté d'absorber 20 millions d'Allemands de l'Est et leur économie délabrée. Mais aussi parce que ce pays est mieux placé pour rebondir et mettre en oeuvre les réformes qui la sortiraient de l'impasse.

Car ces rigidités appellent des réformes, qui ont eu lieu ailleurs mais qui, en France et en Allemagne, se frappent à de fortes résistances. Derrière la crise économique, il y a donc, d'abord et avant tout une paralysie sociale et politique. C'est ce que nous verrons vendredi.

© 2005 La Presse. Tous droits réservés.

Doc. : news·20051019·LA·0047

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moi je crois qu'on pleure beaucoup, mais on aujourd'hui ce qu'on appele crise, c'est une croissance modérée. En France on est pas en recession, on pleure beaucoup surtout.

Les délocalisations ca existe partout. Au Québec on vient de mettre au chômage 300 ouvriers d'une usine de chaussure pour la mettre en Chine.

Le pire des délocalisations touchent les pays déjà pauvres, comme la Tunisie ou 50% de population travaille dans le textile.

En Angleterre bien sûr le chômage est plus faible, c'est interdit de refusé un travail. Si tu es ingénieur au chômage et qu'on te propose un poste de balayeur tu ne peux pas refusé sous peine d'être radier des listes (en fait tu peux refusé une seul fois). beaucoup d'Anglais cumulent plusieurs emplois pour vivre.

Je pense qu'on pleure beaucoup sur notre sort, mais n'est-ce pas une faillite du systéme capitaliste tout simplement. Un système basé sur la fuite en avant, ou il faut toujours plus produire, et plus consommé sinon on est en crise. Le résultat gaspillage des ressources naturelle, accroissement des inégalités...

J'ai pas de solution miracle, mais j'ai tellement entendu de discours alarmiste sur la vieille europe que maintenant ca me fait plus rien ! ;)

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La situation est loin d'être parfaite, c'est vrai, mais bon, je pense pas que l'alarmisme soit nécessaire. Dans l'ensemble le niveau de vie est encore très largement favorable pour une très large majorité. Il y a certes une frange croissante dans la misère, mais il faut quand meme relativiser de temps en temps, et ne pas oublier que mêmes les plus mal lotis d'entre nous ont encore une situation bien plus confortable que des milliards de personnes sur la planète qui crèvent de faim, tombent sous les balles et les canons, ou vivent dans l'oppresion.

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De toute facon, on s'en fout. La grippe aviaire ne va pas tarder à nettoyer tout cela, c'est des journalistes qui me l'on dit... :P

Tu as raison, parfois, il vaut mieux en rire...

Les idées de réforme, c'est pas ce qu'il manque... Mais de là à pouvoir les appliquer, en France, c'est quasiment mission impossible (merci les syndicats!)

Je sais tout le progrès social qu'ils ont permis, mais j'ai bien peur qu'un jour, dans les livres d'histoire, on lise que les syndicats ont permis de lutter contre un capitalisme trop exacerbé, mais ont permis aussi la chute de ces mêmes économies ...

Et vive la grippe aviaire et la grippe espagnole!

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Moi je trouve pas ça drôle ! :blink: Je pense à ma famille encore là-bas ! Qu'est ce qu'ils leurs attends..... :(

La délocalisation est effrayante ! la dette de la France ne cesse d'enfler; et ça ce payera un jour, les crédits maintient une économie stagnante mais pour encore combien de temps..... :(

La grippe aviaire ce n'est pas drôle non plus (en passant croyez pas que l'Amérique du nord en sera éternellement sauvé), pensez à tous les petits éleveurs qui vont en pâtir, c'est pas comme les gros éleveurs avec des élevages enfermés qui seront les plus en danger....

Imaginer si l'on en vient à interdire tout élevage en plein air, si on se met à abbatre les oiseaux migrateurs pour limiter la propagation ou tous simplement interdire aux touristes et ornithologues l'accès aux site d'observation d'observation. Ce serait une perte incroyable d'un pâtrimoine, d'un écosystème, d'une éconmie, d'une qualité de vie...... :(

Encore une chose qui va un peut plus appauvrir la richesse de notre agriculture. Imaginer, (à l'extrême) que l'on trouve une race de poulet génétiquement modifié pour résister à cette grippe aviaire, eh bien adieu la diversité et bonjour l'homogénité.....

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Parce que tu ne trouves pas que les poulets ont déjà tous le même gout !!!!!!!!!!!!!

A moins que tu les élèves dans ta cour, avec du maïs (que tu as cultivé toi même) et surtout pas en grande quantité.

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Parce que tu ne trouves pas que les poulets ont déjà tous le même gout !!!!!!!!!!!!!

A moins que tu les élèves dans ta cour, avec du maïs (que tu as cultivé toi même) et surtout pas en grande quantité.

Ben compare un poulet plein air un poulet hors sol, ça pas le même goût ! La chaire est plus ferme, les anti biotiques moins nombreux. Leur nourriture est de bien meilleure qualité.

C'est comme si que tu affirmais que quelque soit l'alimentation de l'Homme, sa santé sera la même. Il me semble que tu es médecin ? Tu n'as pas appris que bonne alimentation est le meilleur moyen de se maintenir en santé.....-_-

Pis en plus ce type d'agriculture engendre une pollution beaucoup moins importante, et c'est ça l'enjeux véritable ! Produire mieux, polluer moins. :)

Aussi c'est une vision simpliste de dire que tous à le même goût. Il faut prendre la peine de chercher. Si des producteurs se donne la peine de produire mieux il faut aussi les encourager....

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Je pense qu'on pleure beaucoup sur notre sort, mais n'est-ce pas une faillite du systéme capitaliste tout simplement. Un système basé sur la fuite en avant, ou il faut toujours plus produire, et plus consommé sinon on est en crise. Le résultat gaspillage des ressources naturelle, accroissement des inégalités...

J'ai pas de solution miracle, mais j'ai tellement entendu de discours alarmiste sur la vieille europe que maintenant ca me fait plus rien !

+ 1

On ne fait que mettre plaster sur plaster pour essayer d'enrayer la fameuse crise. Ce n'est pas la crise en elle-même le problème mais les fondements sur lesquels repose le système d'économie de marché de toutes les sociétés occidentales.

Et l'Amérique du Nord n'y échappera pas, ce n'est qu'une question de temps. C'est pour cela que j'adhère au Manifeste de Lucien Bouchard dont parle BiscuitdÉrable dans un autre fil de discussion : "changer nos habitudes de vie".

Des solutions ? Par exemple, redistribuer les gains de productivité que réussissent à créer les entreprises à tous les travailleurs car un travailleur sans emploi, c'est un consommateur sans pouvoir d'achat. Et sans consommateur, l'entreprise perd son marché. À moins que nous souhaitions entretenir une élite utra-qualifiée, bien rémunérée qui consommera ... mais qui aura à sa charge une armée de désoeuvrés.

Ou encore y aller de manière plus radicale dans la réduction du temps de travail. Ne serait-ce que travailler 4 jours au lieu de 5 jours par semaine permettrait de redistribuer l'argent ainsi économisé auprès d'autres travailleurs.

Et là où je suis entièrement d'accord avec PP - dans un autre fil - c'est que les démocraties (tout comme les autocraties) ont produit des castes de technocrates ultra-protégés qui n'ont rien à envier aux nobles des systèmes féodaux.

O'Hana

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  • Habitués

Des solutions ? Par exemple, redistribuer les gains de productivité que réussissent à créer les entreprises à tous les travailleurs car un travailleur sans emploi, c'est un consommateur sans pouvoir d'achat. Et sans consommateur, l'entreprise perd son marché.

Tout à fait d'accord avec toi ! C'est à croire que les entreprises oublient rapidement que se sont les consommateurs qui les font vivre, donc leurs salariés, et non leurs actionnaires !

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Des solutions ? Par exemple, redistribuer les gains de productivité que réussissent à créer les entreprises à tous les travailleurs car un travailleur sans emploi, c'est un consommateur sans pouvoir d'achat. Et sans consommateur, l'entreprise perd son marché.

Tout à fait d'accord avec toi ! C'est à croire que les entreprises oublient rapidement que se sont les consommateurs qui les font vivre, donc leurs salariés, et non leurs actionnaires !

Oui, mais l'actionnaire s'il dit à la direction "vous faites ça maintenant ou vous dégagez", la direction de l'entreprise elle agit dans le sens voulu par l'actionnaire ou dégage sur le champ... alors que les consomateurs sont une masse plus dissolue, et generalement peu coordonnée (hors des cas d'asso de consomateurs), le pouvoir des consomateurs est donc beaucoup moins direct sur la direction de l'entreprise.

Modifié par rotur74
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Oui, mais l'actionnaire s'il dit à la direction "vous faites ça maintenant ou vous dégagez", la direction de l'entreprise elle agit dans le sens voulu par l'actionnaire ou dégage sur le champ... alors que les consomateurs sont une masse plus dissolue, et generalement peu coordonnée (hors des cas d'asso de consomateurs), le pouvoir des consomateurs est donc beaucoup moins direct sur la direction de l'entreprise.

Je ne parlais pas de pouvoir décisionnel de la part des consommateurs/salariés, qui n'existe pas ou peu, il faut rester lucide, mais simplement de la logique d'entreprise.

Une entreprise sans clients, donc sans consommateurs n'est rien, et il ne faut pas oublier que pour consommer, il faut travailler, donc être salariés. La boucle est bouclée. Le raisonnement d'O'Hana est donc tout à fait logique.

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Oui, mais l'actionnaire s'il dit à la direction "vous faites ça maintenant ou vous dégagez", la direction de l'entreprise elle agit dans le sens voulu par l'actionnaire ou dégage sur le champ... alors que les consomateurs sont une masse plus dissolue, et generalement peu coordonnée (hors des cas d'asso de consomateurs), le pouvoir des consomateurs est donc beaucoup moins direct sur la direction de l'entreprise.

Je ne parlais pas de pouvoir décisionnel de la part des consommateurs/salariés, qui n'existe pas ou peu, il faut rester lucide, mais simplement de la logique d'entreprise.

Une entreprise sans clients, donc sans consommateurs n'est rien, et il ne faut pas oublier que pour consommer, il faut travailler, donc être salariés. La boucle est bouclée. Le raisonnement d'O'Hana est donc tout à fait logique.

Je ne disais pas le contraire ;). Le raisonnement de O'Hana est en effet des plus logiques. Désolé, si ça prétait à confsion. L'économie c'est des flux, si à un moment, tu verrouilles un des tuyeaux, au mieux ça bloque, au pire ça explose... Je voulais juste insister sur le fait que bien que ce soit un raisonnement logique d'un point de vue macroeconomique, au niveau micro, les actionnaires, à titre individuel, ne mettent pas en oeuvre ce raisonnement (Sans entrer dans le pourquoi du comment).

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Bahhh on bringue « râle/pleurniche/chouine » beaucoup, mais ce qui a profondément changé c?est que « notre niveau de vie » n?a pas énormément augmenté vis-à-vis des pays du tiers-monde? Bref, en Europe surtout, on en vient à regretter le passé en oubliant l?avenir ! :wacko:

Mais, « on » aime bien se plaindre sur nos « PC/MAC » neufs, avec nos connexions « Haut débit », en regardant notre « HDTV » et en écoutant « la radio satellite »... On reste bien loin des grandes crises types 28 ou 90 par chez nous.

Sinon tendis que « l?Amérique » constate : « le déclin économique de l?Europe », celle-ci constate : « le retour à des idées dépassées de l?autre côté de l?Atlantique ». :rolleyes:

Pourvu qu?on me laisse « le meilleur des deux mondes » et un petit bout de soleil québécois? comment ça y a pas de soleil ?! :P (Ok, chui pas drôle, je sors? ;) )

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  • Habitués

Alors comme ça il y a du chômage en France et puis le marché du travail n'est pas flexible...

:D

Ben, j'aurais jamais cru... :wacko:

Enfin un article qui développe des idées originales.

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L'affaire avec l'actionariat (le concept, pas les personnes physiques derrière comme vous et moi) c'est que cela a par essence une vision à court terme : la recherche individuelle de profit. J'ai misé des billes à moi et je veux en retirer le maximum le plus rapidement possible (d'où la spéculation).

Et si telle entreprise n'est plus rentable, je retire mes billes et je vais les miser ailleurs (soit dans un autre secteur d'activité, soit dans un autre pays - généralement où la réglementation fiscale est plus laxiste, ce qui va souvent de pair avec une législation du travail douteuse -).

C'est donc de l'individualisme au sens pur du terme qui ne tient pas - et qui ne veut d'ailleurs pas - à considérer tout autre aspect (comme la relation de cause à effet entre le travailleur et le consommateur).

Et si l'actionariat a une portée microéconomique, cela est vrai que dans un cadre très localisé : des milliers de petits investisseurs poursuivant chacun son propre intérêt individuel finissent par avoir un impact majeur sur le plan macroéconomique par l'addition de toutes les billes de chacun.

Et c'est là où la rationalité économique (économie de marché) n'est pas rationnelle envers sa propre logique car si elle poursuit son propre profit, elle devrait comprendre que le partage des gains de productivité et la réduction du temps (raison collective) lui permettrait d'entretenir, à long terme, son profit.

O'Hana

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  • Habitués

Il me semble que Marx et Engels ont écrit quelque chose d'approchant, et que tes idées collectivistes ont menée la Russie à la ruine. La base est solide, mais l'application se fait par les travers des hommes et donc par définition, sera déformée pour plus de profit individuel.

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