Qui a dit que le Canada performait en matière d'environnement ?

[Invité]

Bonjour,

Nous sommes très attiré par le Canada et avions en projet d?y travailler. Nous possédons une entreprise de bâtiment, et nous tentons d?étendre la construction ou rénovation en matériaux écologique, tels que chanvre, laine de mouton, etc? Nous faisons actuellement également des recherche sur la pose d?éolienne, car la protection de l?environnement nous touche particulièrement.

En parcourant ce site sur le Canada, nous avons été un peu déçu qu?il n?y ai pas plus de sensibilité envers la nature.

Pensez-vous que nous pourrions développer notre activité au Canada, étant donné qu?en France, peu de gens semble intéressé par l?écologie ?

[Lyra]

Bonjour,

Nous sommes très attiré par le Canada et avions en projet d?y travailler. Nous possédons une entreprise de bâtiment, et nous tentons d?étendre la construction ou rénovation en matériaux écologique, tels que chanvre, laine de mouton, etc? Nous faisons actuellement également des recherche sur la pose d?éolienne, car la protection de l?environnement nous touche particulièrement.

En parcourant ce site sur le Canada, nous avons été un peu déçu qu?il n?y ai pas plus de sensibilité envers la nature.

Pensez-vous que nous pourrions développer notre activité au Canada, étant donné qu?en France, peu de gens semble intéressé par l?écologie ?

Je pense personnellement qu'il y en a.

Personnellement, nous avons un ami qui avait monté une société sur les énergies renouvelables, et ça fonctionne plutôt bien.

Dans la plupart des ministères, il y a une section dédiée au développement durable.

Certains Canadiens ont une véritable conscience de la protection de l'environnement.

Mais en majorité, j'ai rencontré plus le type de personnes que décrit AugustClo (pas pour les toilettes, mais pour l'histoire de l'eau qu'on ne paye pas!)

[Invité]

Je pense personnellement qu'il y en a.

Personnellement, nous avons un ami qui avait monté une société sur les énergies renouvelables, et ça fonctionne plutôt bien.

Dans la plupart des ministères, il y a une section dédiée au développement durable.

Certains Canadiens ont une véritable conscience de la protection de l'environnement.

Mais en majorité, j'ai rencontré plus le type de personnes que décrit AugustClo (pas pour les toilettes, mais pour l'histoire de l'eau qu'on ne paye pas!)

[Benito]

Bénito, les chiffres que je donnais, pour 2004, ne tiennent pas compte des données à l'export, mais bien ceux pour la consommation nationale.

Concernant les déchets, ils ne sont pas importés pour être enterrés, mais pour être retraités et ensuite réexpédies.

Ok pour les chiffres

En ce qui concerne les déchets, j'ai fais de la provo'c consciemment !

Queenie, 1000 % d'accord avec toi sur tous les points ! Tu résumes pas mal ma pensée !

AugustClo, t'inquiètes tous les écolos ne sont pas comme ceux-là ! Je parle en connaissance de cause.

Pour ce qui est de la chasse d'eau, un moyen simple est d'ajouter une brique ou une bouteille d'eau pleine dans le réservoir, afin de réduire la consommation d'eau !

[Lyra]

De plus, nous avons cru comprendre que de se mettre à son compte était mal vu au Quebec.

Euh, c'est qui qui t'as dit ça?

[Invité]

on peut en vouloir au canada mais on ne peut le faire pour les etats unis...

il y'a des etudes de toutes sortes d'hypotheses et à toi de croire ce qui te conviendra!!!!!!!!

[cherry]

Entre 40% et 50% de l'eau ne se rend pas dans les résidences, les aqueducs devant être changés, du moins à Montréal

Que le réseau ne soit pas bien entretenu revient aussi à du gaspillage. Et à la volonté politique de le freiner.

Une question : d'ou tires-tu les 40-50% ?

J'ai eu ces chiffres aux nouvelles, on en a parlé plusieurs fois. Je les ai retenus car ça m'a surprise. J'ai entendu à la télé 50%, j'ai lu 40% et Hippo notre biologiste a même avancé le chiffre de 60% dans certains secteurs de l'Ile de Montréal.

Tiens voici un article:

Montréal - La ville se mouille

«On compte faire le ménage dans notre cour en premier lieu»

Ulysse Bergeron

Édition du samedi 11 et du dimanche 12 juin 2005

Mots clés : Québec (province), Montréal, municipalité, eau potable

L'eau n'est pas que source de vie: elle peut, dans le cas de certaines municipalités comme Montréal, devenir cause de soucis. Car le constat est troublant: le réseau d'aqueduc et d'égouts de la métropole est désuet et certaines portions de rives doivent être décontaminées. La Ville compte bien s'attaquer à ces problèmes alarmants en proposant d'investir temps et ressources financières. Le responsable du développement durable au comité exécutif de la Ville de Montréal, Alan DeSousa, explique.

Les statistiques sont claires et force est d'admettre qu'elles n'ont rien de rassurant. On estime actuellement à environ 40 % le volume de l'eau potable gaspillée uniquement lors de sa phase de distribution. Une situation imputable à l'état pitoyable du réseau d'aqueduc. «À l'heure actuelle, environ le tiers du réseau est désuet» et aurait atteint le terme théorique de sa vie utile, constate DeSousa. Il ajoute immédiatement que cette part pourrait doubler d'ici quelques années si rien n'est entrepris pour remédier à la situation. Toutefois, il se fait rassurant en soutenant que cela n'affecte en rien «la qualité de l'eau. Il n'y aucunement de danger pour la santé des citoyens.»

Un réseau moribond

Lors de l'arrivée au pouvoir de l'équipe Tremblay, raconte-t-il, celle-ci a rapidement été confrontée à cette réalité désolante d'un réseau d'aqueduc (environ 5000 km) et d'égouts (environ 3000 km) en grande partie périmé. Un rapport de SNC Lavalin/Dessau-Soprin, diffusé en 2003, souligne que d'ici 20 ans, si rien n'est fait, 67 % du réseau d'aqueduc serait périmé et que 15 % des égouts se trouveraient dans un piteux état.

Évidemment, il impute l'état actuel à la négligence des gouvernements municipaux précédents : «Au cours des 30 dernières années -- de Jean Drapeau à Pierre Bourque, en passant par Jean Doré -- aucune des administrations ne s'est préoccupée de cette question. Ce n'était pas rentable politiquement. Ce n'était pas une priorité pour eux». Il souligne au passage que «les endroits les plus désuets se trouvent justement sur le territoire de l'ancienne ville».

Par ailleurs, le conseiller municipal affirme que la Ville compte bien remédier à la situation en déployant un plan d'action qui gravite principalement autour de trois axes bien identifiés : traitement de l'eau potable, distribution de l'eau et traitement des eaux usées. L'objectif : réduire considérablement les fuites de l'eau destinée à l'usage courant, mais également assurer un meilleur rendement du traitement des eaux usées.

Depuis l'agrandissement de la ville, on dénombre sept usines d'épuration. Deux d'entre elles -- Atwater et Des Baillets --, qui appartenaient déjà à l'ancienne ville, assurent «environ 86 % du traitement». En fait, Montréal doit revoir ces usines afin qu'elles puissent être conformes aux normes gouvernementales. «Dans le contexte de l'eau contaminée de Walkerton, tous les gouvernements provinciaux ont voulu prendre des précautions et hausser leurs normes. Le Québec a fait de même», explique DeSousa.

Si l'annonce des travaux visant l'amélioration de ces installations de traitement a été faite l'an dernier, Alan DeSousa avoue que Montréal ne pourra pas respecter l'échéancier proposé par Québec. Ce dernier prévoyait que la conformité des usines aux normes devait être réalisée avant 2007. À ce sujet, le responsable préfère ne pas s'avancer sur le terrain glissant des hypothèses, préférant plutôt souligner le travail amorcé : «Le défi de ces travaux relève du fait qu'on ne peut pas fermer les usines. Parce que tout le monde a besoin de cette eau. Les travaux doivent donc se faire en alternance et de façon partielle.»

Accès aux rives et toxicité

Toujours au sujet de l'eau, mais dans un autre dossier, Montréal souhaite rendre accessibles à ses citoyens certains secteurs des rives qui restent jusqu'à présent presque totalement inaccessibles. Il est à noter que, au cours du dernier siècle, ces dernières ont été envahies par toutes sortes d'industries, ce qui rend certaines portions de rives tout simplement infréquentables. C'est le cas des berges situées près du pont Victoria -- l'Autoparc Victoria -- qui garde les souvenirs toxiques du dépotoir qui y avait élu domicile.

Pour l'instant, la Ville n'entrevoit pas la décontamination du site. La raison : «Les produits polluants se sont incrustés très profondément dans le sol, jusqu'à 30 pieds», et la facture d'une telle démarche serait trop salée, explique-t-il.

Par contre, indique DeSousa, la Ville espère pouvoir y construire un mur étanche qui empêcherait les produits toxiques de s'écouler vers le fleuve. «Ce mur permettrait de stopper les produits chimiques qui s'y trouvent.» Une technique moins coûteuse qui préserverait le Saint-Laurent de la toxicité qui émane de ce site, indique-t-il.

Concernant l'accès aux berges, Montréal s'estime en mesure d'en rendre certaines sections accessibles à la population au cours des prochaines années. DeSousa affirme que Montréal rend compte de cette démarche dans le premier plan stratégique de développement durable de la collectivité montréalaise, qui a été rendu public le mois dernier -- un document inspiré du Sommet de Montréal de 2002. Il y est écrit qu'en 2007 la population montréalaise devrait avoir accès à au moins quatre points de contact avec l'eau. Toutefois, les études ne les ont toujours pas déterminés. Néanmoins, la promesse est désormais lancée et officialisée. Un échéancier est d'ailleurs prévu à cet égard.

C'est donc d'un oeil optimiste que DeSousa entrevoit l'avenir. Il admet que le défi est immense, mais il assure que Montréal est prêt à le relever. Il souligne d'ailleurs quelques initiatives qui ont déjà été mises en oeuvre et qui ont été bien accueillies, même par certains écologistes, comme l'initiative d'imposer des compteurs d'eau à l'industrie.

Toutefois, lorsqu'on lui demande s'il compte adopter une position ferme quant à l'élaboration d'une réglementation assurant une meilleure gestion de l'utilisation de l'eau par les citoyens, le conseiller répond tout simplement que, avant de faire la morale aux Montréalais au sujet de l'eau qu'ils peuvent gaspiller, «la Ville compte s'assurer qu'elle-même n'en gaspille plus. On compte faire le ménage dans notre cour en premier lieu», affirme-t-il.

Collaborateur du Devoir

Source: Le Devoir

C'est du gaspillage soit, mais dans ce cas-ci, ce n'est pas la faute des citoyens mais bien de la Ville. Nous n'étions pas au courant jusqu'à récemment.

Pour ce qui est de la consommation dite "domestique", la surface de nos terrains (ce que vous appelez "jardin") est beaucoup plus importante qu'en Europe. On a de l'espace (tiens, je l'ai déjà entendue celle-là! ) et des piscines en plus. Enfin, nos étés étant ce qu'ils sont, on climatise. J'ai remarqué aussi que les Français étaient de grands consommateurs d'eau en bouteille, plus qu'ici. Ça n'entre pas dans le calcul et en plus, les bouteilles de plastiques, ça pollue... Bref, faut faire attention avec les chiffres absolus car ça ne tient pas compte du contexte.

Pour ce qui est d'installer des compteurs d'eau, l'organisme Eau Secours est contre, sauf pour les entreprises, responsables de 60% de la consommation d'eau à Montréal.

[Nemesis]

J'ai remarqué aussi que les Français étaient de grands consommateurs d'eau en bouteille, plus qu'ici. Ça n'entre pas dans le calcul et en plus, les bouteilles de plastiques, ça pollue...

Tout à fait vrai ! Et pourtant, l'eau qui coule au robinet en France est tout à fait potable, et coûte 100 fois moins cher que l'eau en bouteille. Mais les français n'ont pas ou peu confiance dans l'eau qui ne sort pas d'une bouteille en plastique (et moi le premier ).

Si le sujet intéresse quelqu'un, voilà un lien qui traite du sujet pour l'ensemble des pays consommateurs d'eau en bouteille. Les chiffres sont parfois étonnant : Faits et Chiffres - L'eau en bouteille

Concernant le recycalge des bouteilles en plastique, elles sont recyclées chez nous, et on en fait des jolies pulls, écharpes, gants et bonnets pour avoir bien chaud quand on vient vous faire un petit coucou en hiver

Modifié 20 octobre 2005 par Nemesis

[laurent33]

Bonjour,

Nous sommes très attiré par le Canada et avions en projet d?y travailler. Nous possédons une entreprise de bâtiment, et nous tentons d?étendre la construction ou rénovation en matériaux écologique, tels que chanvre, laine de mouton, etc? Nous faisons actuellement également des recherche sur la pose d?éolienne, car la protection de l?environnement nous touche particulièrement.

En parcourant ce site sur le Canada, nous avons été un peu déçu qu?il n?y ai pas plus de sensibilité envers la nature.

Pensez-vous que nous pourrions développer notre activité au Canada, étant donné qu?en France, peu de gens semble intéressé par l?écologie ?

Pour les éoliennes je crois qu'on a un spécialiste sur le forum en la personne de romain.

[laurent33]

J'ai remarqué aussi que les Français étaient de grands consommateurs d'eau en bouteille, plus qu'ici. Ça n'entre pas dans le calcul et en plus, les bouteilles de plastiques, ça pollue...

Tout à fait vrai ! Et pourtant, l'eau qui coule au robinet en France est tout à fait potable, et coûte 100 fois moins cher que l'eau en bouteille. Mais les français n'ont pas ou peu confiance dans l'eau qui ne sort pas d'une bouteille en plastique (et moi le premier ).

Si le sujet intéresse quelqu'un, voilà un lien qui traite du sujet pour l'ensemble des pays consommateurs d'eau en bouteille. Les chiffres sont parfois étonnant : Faits et Chiffres - L'eau en bouteille

Concernant le recycalge des bouteilles en plastique, elles sont recyclées chez nous, et on en fait des jolies pulls, écharpes, gants et bonnets pour avoir bien chaud quand on vient vous faire un petit coucou en hiver

Nous achetons des bouteilles en verre. C'est lourd, mais c'est recyclable à l'infini.

L'eau du robinet est absolument imbuvable chez nous (calcaire, canalisations suspectes, et elle donne même un goût désagréable au thé!).

[Invité]

Nous avons vu sur un autre site que les travailleurs indépendants n'étaient pas bien vu au Canada. C'est peut-être pour nous décourager.

Nous avons vraiment envie d'aller au Québec et d'implanter notre entreprise de bâtiment spécialisée dans l'écologie. L'idéal serait qu'on ait des contacts avec des personnes ayant le même point de vue que nous sur la protection de l'environnement.

[Benito]

Nous avons vu sur un autre site que les travailleurs indépendants n'étaient pas bien vu au Canada. C'est peut-être pour nous décourager.

Nous avons vraiment envie d'aller au Québec et d'implanter notre entreprise de bâtiment spécialisée dans l'écologie. L'idéal serait qu'on ait des contacts avec des personnes ayant le même point de vue que nous sur la protection de l'environnement.

Ben si tu veux jaser t'as qu'à me MP !

[Redflag]

Nous avons vu sur un autre site que les travailleurs indépendants n'étaient pas bien vu au Canada.

Complètement faux ! Beaucoup de gens sont travailleurs autonomes ou ont leur propre entreprise.

C'est peut-être pour nous décourager.

Probablement...

J'ai retrouvé ce vieux fil de discussion qui parle de maison en paille et donne des liens vers des sites qui parlent de construction écologique.

http://www.forum.immigrer.com/index.php?showtopic=3914

Redflag

[Invité]

MP !

[Benito]

MP !

C'est quoi MP?

MP = Message Personnel, mais j'ai vu que tu étais nouveau donc tu n' as pas encore le droit ! Mais tu peux toujours demander à un modérateur de te donner mes coordonnées !