Habitués fortsympa Posté(e) 7 mai 2005 Habitués Posté(e) 7 mai 2005 pas evident comme problemeil est vrai que je suis d'accord avec ta reflexion Isseo.J'ai redouble la 5eme pour les meme raison ... et ca m'a bien aideMaintenant on ne sait pas l'impact qu'aurait un mois de rattrapage sur son niveau qu'en on sait la qualite de la pedagogie quebecoiseparle s'en à son professeur pour tes inquietudes : que vaut il mieux perdre, un moi ou un an compte tenu du niveau actuel de ton filspar contre je suis pas sur que lui meme et ses frere et soeur le prennent aussi mal de passer un mois de moins en France.Apres 3 semaines de formations je me rends compte que notre facon europeenne de penser sur la pedagogie est vraiment a revoir et que les quebecois sont tres tres fort et qu'on doit se remettre en question ... c'est pourquoi ... peut etre un mois suffit, ses frere et soeur devront l'aider dans cette demarche et le soutenir .... meme si je comprends que ca va pas etre facile tout les jours Citer
Habitués Zogu Posté(e) 7 mai 2005 Habitués Posté(e) 7 mai 2005 Le redoublement est chose plutôt rare au Québec. On essaie de garder les enfants avec les compatriotes de leur âge. C'est vu comme une forme de justice. N'est-ce pas ce qui est idéal pour eux? (Je vous donne ici le point de vue québécois...)La question n'est pas vraiment de savoir si le mieux est de redoubler ou de prendre des cours d'été. Le système scolaire est un acquis de société, un reflet de nos valeurs profondes. Le système québécois voit le redoublement comme une profonde injustice faite à l'enfant, qui voit ses efforts d'une année réduits à néant par quelques petits échecs; de plus, il perd de vue ses camarades et se retrouve avec des gens qui n'ont pas son âge. Je comprends très bien que le redoublement soit la "solution de dernier recours", un aveu d'échec absolu, en quelque sorte. C'est du moins le point de vue des pédagogues que j'ai côtoyé (quand je faisais de la recherche en pédagogie).Une petite question d'ordre social:Un élève québécois qui étudie en France aurait-il le choix entre ces deux options? Est-ce qu'on lui imposerait le redoublement? Citer
Invité Posté(e) 7 mai 2005 Posté(e) 7 mai 2005 Redoublement imposé dés la fin de l'année sans ratrapage possible durant l'été Zogu.On peut prendre des cours d'été mais de toutes façons la decision de redoubler ou pas est deja prise.Nissart Citer
Habitués isseo17 Posté(e) 7 mai 2005 Auteur Habitués Posté(e) 7 mai 2005 Non, Contrairement à ce que j'ai pu lire ici, le redoublement est rarissime en France aussi.C'est pourquoi, Aurélien se trouve, à 12 ans, dans cette situation.J'ai fait partie des parents délégués, assistant au conseils de classes, tant en primaire qu'au collège et j'ai donc une bonne expèrience à ce sujet!Lorsque, exceptionnellement, un enfant est " accepté" au redoublement, c'est présenté comme un véritable cadeau qu'on lui fait. On lui donne une deuxième chance parce qu'il est en difficulté mais travailleur, sérieux. D'autres petits copains , moins bons ou plus "indisciplinés" que lui ,peuvent être propulsés d'office dans la classe supèrieure, pour qu'ils " n'emcombrent" pas le système ....On a ainsi "offert" un deuxième CE 1 à mon deuxième fils, afin qu'il gallère moins par la suite. Mais Alexis a un problème un peu particulier, en marge de tout système scolaire, dont j'ai déjà parlé.Toujours est-il, que j'étais contente, il y a un mois, que son enseignant Québecois me demande la permission "de pouvoir le garder une année de plus pour l'aider à confirmer se acquis et peut-être éviter la voie de garage qui pouvait lui être destinée." La décision est dans les mains de la commission scolaire.Mais présenté comme ça, je vous assure qu'Alexis c'est trouvé rassuré et finalement pas mécontent de resté dans du connu.En cas de redoublement, la pilule sera amère pour Aurélien, mais la perspective de pouvoir avoir, enfin, une année un peu plus cool le rassure aussi. Avoir la possibilité de passer, enfin, cette fameuse barre des éléves en difficultés peut être une bonne motivation pour accepter les déceptions liées à un redoublement.Dans notre cas, les copains sont ,de toute façon de fraîche date, puisque nous venons d'arriver. Citer
Habitués Zogu Posté(e) 7 mai 2005 Habitués Posté(e) 7 mai 2005 Une petite question...Il semble que les nouveaux arrivants se retrouvent parfois dans une classe d'élève plus vieux, parce que les systèmes scolaires ne sont pas "100% compatibles". Est-ce le cas pour votre fils?Dans ce cas, le redoublement lui ferait retrouver une classe d'enfants qui ont son âge.Je suis heureux de lire qu'en France aussi, il y a une certaine flexibilité face à l'échec scolaire. Cela me rassure. Après tout, il y a un monde de différence entre l'enfant qui échoue son année "de justesse"... et celui qui n'est pas mûr pour le niveau qu'on lui impose. Vivement qu'il arrive au Cégep, où il pourra vraiment fonctionner à SON rythme. Et soit dit en passant, s'il préfère avancer à un rythme variable, il existe des écoles au niveau Secondaire, comme l'école George-Vanier à Laval, qui fonctionne par modules. Cela demande plus d'autonomie, mais permet une personnalisation du progrès scolaire.http://www.cslaval.qc.ca/georgesvanier/http://pages.globetrotter.net/fondat/ecole.html Citer
Invité Posté(e) 7 mai 2005 Posté(e) 7 mai 2005 Non, Contrairement à ce que j'ai pu lire ici, le redoublement est rarissime en France aussi.Lorsque, exceptionnellement, un enfant est " accepté" au redoublement, c'est présenté comme un véritable cadeau qu'on lui fait. On lui donne une deuxième chance parce qu'il est en difficulté mais travailleur, sérieux. D'autres petits copains , moins bons ou plus "indisciplinés" que lui ,peuvent être propulsés d'office dans la classe supèrieure, pour qu'ils " n'emcombrent" pas le système ....On a ainsi "offert" un deuxième CE 1 à mon deuxième fils, afin qu'il gallère moins par la suite. Mais Alexis a un problème un peu particulier, en marge de tout système scolaire, dont j'ai déjà parlé.,.←C'est vrai, j'ai été un peu vite en besogne, mais ça m'a l'air moins exceptionnel qu'au Qc, plus dans les moeurs quoi, même si pas systématique en cas de difficulté, on les laisse choir dans un environnement qui ne convient pas, mais il n'y a pas 36 solutions non plus , d'autant que les classes sont surchargées ainsi que les enseignants débordés.Ca depend aussi du milieu scolaire, en effet dans une ZEP (zone education prioritaire) les difficultés sont pires, donc un peu de decouragement car pas tjs d'efforts du coté de l'éléve et des parents, d'où des minots qui arrivent en 5é sans savoir lire.Nissart Citer
Habitués isseo17 Posté(e) 7 mai 2005 Auteur Habitués Posté(e) 7 mai 2005 Merci Zogu, pour tes précisions. Citer
Habitués cherry Posté(e) 7 mai 2005 Habitués Posté(e) 7 mai 2005 Le redoublement est chose plutôt rare au Québec. On essaie de garder les enfants avec les compatriotes de leur âge. C'est vu comme une forme de justice. N'est-ce pas ce qui est idéal pour eux? (Je vous donne ici le point de vue québécois...)La question n'est pas vraiment de savoir si le mieux est de redoubler ou de prendre des cours d'été. Le système scolaire est un acquis de société, un reflet de nos valeurs profondes. Le système québécois voit le redoublement comme une profonde injustice faite à l'enfant, qui voit ses efforts d'une année réduits à néant par quelques petits échecs; de plus, il perd de vue ses camarades et se retrouve avec des gens qui n'ont pas son âge. Je comprends très bien que le redoublement soit la "solution de dernier recours", un aveu d'échec absolu, en quelque sorte. C'est du moins le point de vue des pédagogues que j'ai côtoyé (quand je faisais de la recherche en pédagogie).←Le MEQ (Ministère de l'éducation), dans sa réforme de l'éducation, veut abolir complètement les possibilités de redoublement car il dit que cela a un impact sur l'estime de soi des élèves. Déjà implantée au primaire, la réforme sera appliquée au secondaire l'automne prochain. Or, derrière ses voeux pieux, le MEQ veut surtout économiser du fric. Là réside l'injustice faite à l'enfant. Voici la lettre ouverte du président de l'Alliance des professeures et professeurs de Montréal, qui s'insurge contre le mythe de la "réussite totale":http://www.ledevoir.com/2004/09/04/63044.htmlUn extrait:Pour sa part, le gouvernement semble avoir fait son choix : au lieu de rehausser les exigences et d'investir dans les ressources de soutien pour permettre à tous les élèves de bénéficier des mêmes chances, on s'oriente vers une diminution des exigences pour faciliter la réussite. La récente politique d'évaluation des apprentissages, qui impose aux professeurs d'adapter les examens en fonction de la capacité des élèves, en est la preuve éloquente. Comme la réussite scolaire est étroitement associée à l'origine socio-économique, ne risque-t-on pas de perpétuer les inégalités sociales à travers les inégalités scolaires ? Est-on en train de sacrifier les élèves en difficulté et défavorisés de la province et en particulier ceux de Montréal ? Nous devons collectivement nous y opposer et dire non. Citer
Habitués Dariane Posté(e) 7 mai 2005 Habitués Posté(e) 7 mai 2005 Comme la réussite scolaire est étroitement associée à l'origine socio-économique, ne risque-t-on pas de perpétuer les inégalités sociales à travers les inégalités scolaires ? Est-on en train de sacrifier les élèves en difficulté et défavorisés de la province et en particulier ceux de Montréal ? Nous devons collectivement nous y opposer et dire non. ← Hum parfois on se demande QUI prend les décisions au Ministère! P'tain ont-ils lu Bourdieu une fois dans leur vie??? C'est clair que les inégalités sociales se perpétuent par le système! Je dirais même que celui-ci renforce et conforte les inégalités et l'accès différentiel à la culture... Et apparement qu'avec nos belles réformes on arrange rien du tout! Merci Cherry pour cet extrait! Citer
Habitués cherry Posté(e) 7 mai 2005 Habitués Posté(e) 7 mai 2005 Quatre petites semaines de cours pendant l'été sont-elles suffisantes pour permettre à un enfant de rattraper son retard et sauver son année scolaire? À moins que cela soit dans une matière précise, j'en doute. On tourne nécessairement les coins ronds parce que l'on veut à tout prix que l'enfant ne redouble pas. C'est du nivellement par le bas et l'enfant, à moyen terme, en sortira perdant... et son estime de soi en prendra pour son rhume. Ironique quand on sait que l'estime de soi est l'argument du MEQ pour abolir le redoublement... Quant aux élèves qui eux, sont rendus plus loin, ils seront nécessairement ralentis par les difficultés d'apprentissage de leurs camarades.Les professeurs se battent présentement pour avoir plus de moyens, plus de personnel et moins d'élèves par classe. Ils sont débordés, essouflés, et se plaignent du fait qu'il est difficile de gérer non seulement des classes de plus en plus "populeuses", mais des classes où les élèves doués côtoient des élèves qui ont de sérieuses difficultés d'apprentissage.Attention, je ne dis pas qu'il faut faire redoubler tous les élèves dès qu'un pépin survient! Ce que je n'aime pas dans l'approche du MEQ, c'est que plutôt que de faire du cas par cas, d'avoir une approche personnalisée, j'ai plus l'impression que la directive donnée est: "Arrangez-vous pour qu'il n'y ait pas de redoublement, quitte à ce que certains enfants se retrouvent dans des classes où ils n'ont pas leur place. Ils vont finir par s'ajuster, mais il ne FAUT PAS qu'ils redoublent". L'approche est biaisée, il y a déjà un parti-pris. Citer
O'Hana Posté(e) 7 mai 2005 Posté(e) 7 mai 2005 Cherry et Dariane,Vous m'enlevez les mots de la bouche ... Haaa Bourdieu O'Hana Citer
Habitués Zogu Posté(e) 7 mai 2005 Habitués Posté(e) 7 mai 2005 Quatre petites semaines de cours pendant l'été sont-elles suffisantes pour permettre à un enfant de rattraper son retard et sauver son année scolaire? À moins que cela soit dans une matière précise, j'en doute. Je trouve que tu généralises beaucoup, là. Justement, est-ce que ça arrive si souvent que ça qu'un enfant ait -- disons -- une note de 30% (échec lamentable) dans l'ensemble de ses cours? Une situation plus réelle est celle d'un enfant qui a des notes dans les 60% et un échec en maths, par exemple. Ou encore, celui dont les moyennes oscillent dans les 55%-60%.Les cours d'été sont bénéfiques dans le cas où l'enfant n'a pas échoué de beaucoup (moyenne près de la note de passage) ou encore, s'il n'a échoué que dans 1 ou 2 matières.Dans certains cas, ce sont les maths seulement qui ont été mal comprises; pourquoi lui redonner L'INTÉGRALE des cours de son année? Un cours de maths bien appuyé et ça y est. Dans d'autres cas, l'enfant est proche de la note de passage et le faire redoubler serait une profonde injustice, puisqu'il n'a peut-être besoin que d'un peu de rattrappage.Il faut bien pondérer les effets du rectificatifs qu'on propose: va-t-il lui donner un coup de pouce, ou bien l'envoyer à la traîne? Va-t-on éteindre un feu, temporairement, et le voir échouer à nouveau l'année suivante?Dans le cas d'un échec "retentissant", il est clair que le redoublement sera de mise -- mais associé à un suivi pédagogique, car sinon on se contente de pénaliser l'enfant sans lui offrir de soutien. Les causes d'un échec scolaire sont multiples et variables.Le redoublement est probalement inutile dans le cas où l'enfant a des problèmes de dyslexie, de comportement ou de concentration. Lui faire repasser les mêmes cours deux, trois fois ne règlera rien. Car le problème n'est pas au niveau de la compréhension de la matière, il doit se corriger "par la bande".Ni le redoublement ni les cours d'été ne sont des solutions universelles.Pour avoir fait de la recherche en pédagogie, je peux te dire que notre panoplie de solutions à l'apprentissage devrait être la plus flexible possible. On devrait investir plus (et non moins!) en orthopédagogie et dans le suivi scolaire... au lieu de choisir des solutions toutes faites du genre "tu passes ton tour!" ou "on te pousse vers le haut même si t'as pas la moyenne". Citer
Habitués cherry Posté(e) 8 mai 2005 Habitués Posté(e) 8 mai 2005 En fait, dans le cas du fils d'isseo17, c'est deux cours - anglais et math - en deux petites semaines...!!! Le petit va sûrement s'en sortir et passer de justesse son année: le bourrage de crâne, n'importe qui peut le faire. Mais aura-t-il vraiment assimilé les matières? That's the question...Je comprends que l'on veuille éviter à un enfant de reprendre TOUS ses cours, TOUTE son année. Or, dans le cas qui nous occupe, isseo17 dit que son fils a "toujours été un élève moyen-moins, qui démarre donc chaque année avec un peu plus de lacunes, qu'il a de plus en plus de mal à combler". Et tu crois que deux misérables semaines vont réussir inverser la vapeur? Pourquoi ne pas assumer qu'il n'est pas prêt et lui répéter les enseignements, quitte à ce qu'il devienne calé dans certaines matières? Il a beaucoup plus de chance d'intégrer le tout, non? Et son estime de soi sera meilleure. Les parents et l'enfant ont leur mot à dire. Si les parents et l'enfant veulent un redoublement, on ne devrait pas leur refuser, quoi qu'en dise le MEQ. Des plans pour que l'enfant décroche vraiment et soit irrécupérable. Citer
Habitués isseo17 Posté(e) 8 mai 2005 Auteur Habitués Posté(e) 8 mai 2005 Je suis heureuse de constater que mes idées ne sont pas seulement franco-française. Merci Cherry pour ce soutien purement québécois. Et surtout, merci à tous pour vos arguments (pour ou contre) qui font murîr notre réfléxion familiale!Amicalement Citer
Invité Posté(e) 8 mai 2005 Posté(e) 8 mai 2005 hello isseopardon pour Aurélien ( Adrian... c' est que j'aime beaucoup l'adriatique ..; ) Bofff je n'ai pas d'execuses.gardes nous au courant de l'évolution de la situation pour tous les zoulous Yasmina Citer
Invité Posté(e) 8 mai 2005 Posté(e) 8 mai 2005 Re hello IsseoEn faite il n'y a pas d' idée pour ou contre personne d'autre que vous ( les parents*** avec Aurélien ) ne peut savoir ce qu'il y a de meilleur pour lui , Refaire L'année n'est en fait pas catastrophique ne pas la gacher n'est pas une priorité. Il faut que vous choisiez avec les professionnels concernés la meilleur solution qui conviénne à Aurélien.Restez heureux contre vents et marrais ( malgrès ces perturbations scolaires)alors isseo j'attends que tu dénous ce problème, depuis que je suis sur ce Forum tes méssages me donne toujours de l'espoir. ( en fait isseo j'ai commencée avec Imad en pedopsychiatrie chez nous en Algérie à 6 ans , Et cela suite à une visite médicale scolaire l'enseignante s'était plein de sa difficulté à parler , il parlai peu ) je ne vous dis pas la galère d'emmener son enfant à l'hopital psychiatrique pendant six mois 2f/semaines . Diagnostic final timidité avec potentiel plus que la normal pour le raisonnement.il a eu 12ans le 03/30 2005 il est en 7 année ( 6eme)il justie une moyenne de 13/20 (65/100) avec 16 à 17/20 en mathsmais les langues ce n'est son dada.) Bref j'attend qu'il grandisse avec le maximum d'atouts et le minimum de dégats. Cette opimisation je suis convaincu que toute mére y aspire comme nous deux;cao isseoyasmina Citer
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