immigrer.com Posté(e) hier à 13:42 Posté(e) hier à 13:42 «On se sent désemparés, trahis»: des pâtissiers français installés à Granby sont expulsés du Canada Une pâtisserie située sur la rue Principale à Granby devra fermer ses portes tout juste avant la période des Fêtes. Le couple français derrière la populaire boutique Tartes & Clafoutis, qui est arrivée au Québec durant la pandémie, est sur le point d’être expulsé du Canada. Publicité, continuer plus bas Ce qui devait être une rencontre d’une dizaine de minutes avec l’Immigration s’est transformée en plus de dix heures de rencontre et d’interrogatoire. Au bout de la discussion, Joseph Lévêque et Sophie Granet ont vu leur permis de travail rejeté et ont reçu un avis d’expulsion du territoire canadien. Ils auraient travaillé illégalement durant une période d’environ 13 mois. «Ça, c’est un détail qu’ils ne nous ont pas dit, et sinon, on aurait planché sur un permis de travail en même temps que celui pour la résidence permanente», explique M. Lévêque, le pâtissier de la boutique. Joseph Lévêque et sa conjointe, pâtissier et propriétaire de Tartes & Clafoutis, seront expulsés du pays. Leur demande de résidence permanente a également été rejetée en raison d’erreurs de fiscalité. Lors de cette longue rencontre avec l’Immigration, le couple ne pouvait pas quitter la douane sans montrer une preuve qu’ils allaient quitter le pays le 2 janvier. Ils ont donc été forcés d’acheter des billets d’avion sur le champ. «On se sent désemparés, trahis. Pourquoi faire venir autant de francophones pour les laisser partir au bout de quatre ans?» -Sophie Granet, propriétaire-gérante, Tartes & Clafoutis Pour la députée fédérale de Shefford, Andréanne Larouche, cette situation exemplifie les lacunes du système d’immigration au Canada. «Parler français, la question d’avoir un commerce, donc d’avoir une possibilité de vivre économique aussi, ce sont des choses qui devraient faire partie de tous ces critères, mais encore, c’est un triste cas où on se bute à une complexité administrative», a lancé la députée du Bloc québécois. Le couple martèle qu’à «aucun moment», ils ne se sont sentis «hors la loi». «Mais la douane, elle, elle a pensé tout le contraire», exprime Mme Ganet. La pâtisserie Tartes & Clafoutis fermera officiellement boutique le 24 décembre. Source et vidéo : https://www.noovo.info/video/on-se-sent-desempares-trahis-des-patissiers-francais-de-grandby-sont-expulses-du-canada.html Citer
Habitués bencoudonc Posté(e) hier à 16:26 Habitués Posté(e) hier à 16:26 Il y a 2 heures, immigrer.com a dit : Ils auraient travaillé illégalement durant une période d’environ 13 mois. Je voudrais bien essayer de ressentir de la compassion mais là... PowerRanger a réagi à ceci 1 Citer
Habitués PowerRanger Posté(e) il y a 19 heures Habitués Posté(e) il y a 19 heures Il y a 9 heures, immigrer.com a dit : «On se sent désemparés, trahis»: des pâtissiers français installés à Granby sont expulsés du Canada Une pâtisserie située sur la rue Principale à Granby devra fermer ses portes tout juste avant la période des Fêtes. Le couple français derrière la populaire boutique Tartes & Clafoutis, qui est arrivée au Québec durant la pandémie, est sur le point d’être expulsé du Canada. Publicité, continuer plus bas Ce qui devait être une rencontre d’une dizaine de minutes avec l’Immigration s’est transformée en plus de dix heures de rencontre et d’interrogatoire. Au bout de la discussion, Joseph Lévêque et Sophie Granet ont vu leur permis de travail rejeté et ont reçu un avis d’expulsion du territoire canadien. Ils auraient travaillé illégalement durant une période d’environ 13 mois. «Ça, c’est un détail qu’ils ne nous ont pas dit, et sinon, on aurait planché sur un permis de travail en même temps que celui pour la résidence permanente», explique M. Lévêque, le pâtissier de la boutique. Joseph Lévêque et sa conjointe, pâtissier et propriétaire de Tartes & Clafoutis, seront expulsés du pays. Leur demande de résidence permanente a également été rejetée en raison d’erreurs de fiscalité. Lors de cette longue rencontre avec l’Immigration, le couple ne pouvait pas quitter la douane sans montrer une preuve qu’ils allaient quitter le pays le 2 janvier. Ils ont donc été forcés d’acheter des billets d’avion sur le champ. «On se sent désemparés, trahis. Pourquoi faire venir autant de francophones pour les laisser partir au bout de quatre ans?» -Sophie Granet, propriétaire-gérante, Tartes & Clafoutis Pour la députée fédérale de Shefford, Andréanne Larouche, cette situation exemplifie les lacunes du système d’immigration au Canada. «Parler français, la question d’avoir un commerce, donc d’avoir une possibilité de vivre économique aussi, ce sont des choses qui devraient faire partie de tous ces critères, mais encore, c’est un triste cas où on se bute à une complexité administrative», a lancé la députée du Bloc québécois. Le couple martèle qu’à «aucun moment», ils ne se sont sentis «hors la loi». «Mais la douane, elle, elle a pensé tout le contraire», exprime Mme Ganet. La pâtisserie Tartes & Clafoutis fermera officiellement boutique le 24 décembre. Source et vidéo : https://www.noovo.info/video/on-se-sent-desempares-trahis-des-patissiers-francais-de-grandby-sont-expulses-du-canada.html Encore des gens qui font semblant de ne pas comprendre le système. C'est bien de voir qu'il n'y a pas d'exception. Sinon, ça serait trop simple, tu as des sous, tu ouvres un commerce, tu restes. bencoudonc a réagi à ceci 1 Citer
Habitués Hei Posté(e) il y a 5 heures Habitués Posté(e) il y a 5 heures Ça tilte tout de même quand il dit « qu'ils auraient planché pour le visa de travail ou la RP ». La question est de savoir avec quel visa ils sont venus. S’ils avaient un permis de travail, ils auraient dû le renouveler dans les temps. Citer
Habitués crazy_marty Posté(e) il y a 17 minutes Habitués Posté(e) il y a 17 minutes 5 hours ago, Hei said: Ça tilte tout de même quand il dit « qu'ils auraient planché pour le visa de travail ou la RP ». La question est de savoir avec quel visa ils sont venus. S’ils avaient un permis de travail, ils auraient dû le renouveler dans les temps. Il manque en effet un bout d'histoire. Puis de toute façon je crois qu'on ne peut pas s'embaucher soi-même pour avoir un visa de travail. Imagine sinon, une autre porte ouverte à la fraude. Citer
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