Habitués qwintine Posté(e) 6 avril 2018 Habitués Posté(e) 6 avril 2018 Il y a 2 heures, kobico a dit : Où as-tu vu que je cautionne tout ce qu'il dit incluant sa manière de le dire? Je ne vois pas trop, non plus, le lien que tu fais avec Marine le Pen. Cette manie de tout transposer comme en France alors que les tenants et les aboutissants diffèrent complètement. Au demeurant, je me trompe peut-être mais jimmy ne me semble pas à priori un électeur type du FN. Je crois plutôt que c'est toi qui es incapable de faire les nuances, rejetant tout en bloc ce que tu identifies à tort comme un discours identitaire de droite, pardon, d'extrême-droite, xéno et intolérant. @kobico si on en est rendu à contester les définition des mots issues des dictionnaires de français ... j'y perd mon latin ... je vais pas la mettre en anglais car je vais me faire rappeler à l'ordre mais la définition du mot est exactement la même en anglais. Vous n'avez qu'à googler un peu pour les trouver aisément . Juste pour rappel: Définition de la xénophobie Etymologie : du grec xenos, étranger et phobos, peur, effroi. Au sens littéral, la xénophobie est la peur irraisonnée, maladive de ce qui est étranger. Dans le sens courant, le terme "xénophobie" est plutôt utilisé pour caractériser un sentiment envers d'autres êtres humains. La xénophobie désigne les sentiments systématiques de crainte, d'hostilité, voire de haine envers les étrangers, c'est-à-dire de ceux qui n'ont pas la même nationalité que soi ou qui n'appartiennent pas au même groupe (culture, religion, langue...). L'étranger est perçu comme une menace pour l'équilibre de vie et, donc comme un ennemi, ce qui entraîne des réactions de peur ou d'hostilité, ou les deux. Dans les formes extrêmes, la xénophobie peut dégénérer en haine ou en violence. Les sentiments xénophobes se développent souvent dans les périodes de crise économique dont l'étranger devient le bouc émissaire ou lorsque deux cultures différentes doivent cohabiter. Lorsque la xénophobie s'applique à des individus en raison de leur appartenance à une autre ethnie, on emploie abusivement le terme de racisme alors qu'il s'agit plutôt d'ethnophobie. La xénophobie trouve son origine dans une différence ou une confrontation, tandis que le racisme contient l'idée de supériorité d'un groupe par rapport à un autre, sur des critères d'apparence physique. Citer
Habitués kuroczyd Posté(e) 6 avril 2018 Habitués Posté(e) 6 avril 2018 Y en a qui savent recopier wikipedia... kobico a réagi à ceci 1 Citer
Habitués kobico Posté(e) 6 avril 2018 Habitués Posté(e) 6 avril 2018 Il y a 8 heures, qwintine a dit : @kobico si on en est rendu à contester les définition des mots issues des dictionnaires de français ... j'y perd mon latin ... je vais pas la mettre en anglais car je vais me faire rappeler à l'ordre mais la définition du mot est exactement la même en anglais. Vous n'avez qu'à googler un peu pour les trouver aisément . Bla bla bla..... Citer
Habitués Lilideslacs Posté(e) 6 avril 2018 Habitués Posté(e) 6 avril 2018 Est-ce que tous les Québécois sont xénophobes ? A savoir qu'ils ont une peur irraisonnée, maladive de ce qui est étranger. Je ne pense pas que ce soit le cas, pour une grande majorité, tout comme je ne pense pas que Jimmy soit xénophobe. Je pense par contre que le peuple Québécois a peur de disparaître et donc, qu'il voit l'arrivée d'immigrants et de migrants comme une menace potentielle à son existence même. Si vous avez suivi un tant soit peu la commission Bouchard-Taylor, c'est ce qui était sous-jacent dans l'ensemble des propos tenus par les intervenants. La peur de perdre tout ce qui fait ce que nous sommes à savoir: la langue française, l'égalité homme femme, la laïcité de l'état mais pas seulement, etc. Et je pense que cette peur, justifiée selon moi ne serait-ce que par le nombre très bas de naissance, a amené des opinions très tranchées comme, par exemple, que si un immigrant décide de vivre en anglais au Québec c'est qu'il est nécessairement contre le peuple Québécois, qu'une immigrante qui porte le voile est nécessairement contre le peuple Québécois etc. Je me souviens d'un très bon documentaire de Lise Payette, "Disparaître, le sort inévitable de la nation française d'Amérique", qui avait tant ému et marqué les gens en 1989. Dans les faits, si nous refusons les immigrants, non seulement nous n'aurons pas assez de gens pour travailler et les personnes âgées devront bosser jusqu'à 90 ans, mais on finira pas disparaître totalement après la mort des derniers mongoles nés de mariages consanguins. Soit nous acceptons les immigrants, ne serait-ce que pour répondre aux besoins de main-d'oeuvre, et on va finir par disparaître sous le nombre. La seule solution, à mon humble avis, c'est d'accepter des immigrants qui partagent nos valeurs communes et qui voudront vivre au Québec en Français. Mais encore là, nous contrôlons si peu notre immigration que c'est quasi joué. Faut-il s'étonner alors que des gens en viennent aux extrêmes ? Faut-il s'étonner du ton de certains messages ? Je ne suis ni pour l'extrémisme, ni pour la violence verbale ou autre, pour moi, c'est tolérance zéro. Mais j'avoue que parfois, devant les messages méprisants de certains je me dis qu'il serait nécessaire que certaines personnes marchent dans nos bottes pour comprendre notre ressentis face à certaines situations. Disparaitre le sort inevitable de la nation francaise d'amerique jimmy, kobico et kuroczyd ont réagi à ceci 2 1 Citer
Habitués Lilideslacs Posté(e) 6 avril 2018 Habitués Posté(e) 6 avril 2018 J'ajouterais que les immigrants qui nous ressemblent le plus et bien ce sont les français. Alors il faut les travailler au "corps" ou plutôt au cœur, pour qu'ils endossent la "cause". Je fais ma part avec mon mari Non plus sérieusement, je pense que les français peuvent très bien comprendre notre volonté de garder le caractère français du Québec, peu importe la qualité du français na ! Je pense également qu'ils peuvent comprendre que nous tenions à certaines valeurs notamment la laïcité de la société. Je ne pense pas cependant qu'ils adhèrent à la volonté d'indépendance de plusieurs parce qu'on ne leur a pas encore démontrer, ET C'EST LÀ, LA RAISON DE NOS ECHECS AUX RÉFÉRENDUMS, la pertinence et la viabilité d'un tel projet. kobico a réagi à ceci 1 Citer
Habitués jimmy Posté(e) 6 avril 2018 Auteur Habitués Posté(e) 6 avril 2018 il y a 20 minutes, Lilideslacs a dit : La seule solution, à mon humble avis, c'est d'accepter des immigrants qui partagent nos valeurs communes et qui voudront vivre au Québec en Français. Exactement....et c'est la qu'est tout le défi Le Québec est un pays avec un territoire immense...il y a de la place pour tout le monde Et ce ''tout le monde'' peut venir du monde entier et être de n'importe quelle couleur, de n'importe quelle race, petit , grand moyen...ou bleu avec des pitons jaune-orange comme disait l'autre Ils sont tous le bienvenue...plus il y a de monde ici, plus l'économie va prospérer, plus le Québec aura sa place dans le monde....et plus le Québec va profiter de l'expertise, la compétence et le charme des autres cultures Mais merde pas des gens qui nous méprise, pas des gens qui systématiquement veulent vivre en anglais, pas des gens qui adhère a aucune de nos valeurs les plus chères, pas a des gens qui lorsque survient une question d'ordre sociale, politique, linguistique se range systématiquement du bord des anglophones. Je copie ici plus bas le texte d'un blogueur (David Leroux) très suivi par les nationalistes comme moi, qui exprime mieux que moi ce que je veux dire ici: La citoyenneté : une affaire de tripes Dans nos sociétés modernes, la citoyenneté est considérée de manière très froide et détachée. Être citoyen d’un pays ou, dans ce cas-ci, d’une province, consiste essentiellement à se voir accorder le droit de vote sur ce territoire, le devoir de payer les taxes et les impôts prélevés par les institutions publiques ayant autorité sur ce dernier et le privilège de profiter des services publics qu’il offre à l’égal d’une personne étant née sur ledit territoire. Pire encore : dans les universités aujourd’hui, on entend allègrement que « est Québécois qui veut ». Toute tentative de tempérer cette grandiloquente affirmation est pointée comme une forme d’exclusion inacceptable aux yeux de cet ordre diversitaire/pacifiste libéral-libertaire à la mode devant nous ramener en plein jardin d’Éden. Le fait d’être citoyen, d’appartenir à une communauté politique, est donc essentiellement aujourd’hui, même si cela est de plus en plus vu comme immoral parce que prônant l’exclusion, une une affaire de statut civil, de droits et devoirs. Des chartes peuvent suggérer, bien sûr, qu’il faut aussi accepter les valeurs de la société d’accueil, participer à cette dernière. Cela toutefois, comment le vérifier? La chose semble trop arbitraire, et Dieu sait que notre époque a horreur de l’arbitraire. On passe toutefois à côté de quelque chose d’absolument essentiel en ne considérant la citoyenneté que comme quelque chose de purement civil. On passe à côté du fait qu’être citoyen au sein d’une communauté politique, ça consiste à faire minimalement corps avec elle. S’opposer en bloc monolithique à ses aspirations politiques, rechigner à l’idée de parler sa langue, n’habiter que sa métropole en se constituant en quartiers relativement ethniquement homogènes, c’est l’équivalent de faire un pied de nez perpétuel à sa société d’accueil. C’est l’équivalent de brandir sa citoyenneté civile officiellement acquise au nez de sa société d’accueil en disant « maintenant que j’ai mes papiers, je me fiche bien de vous ». Ça vous dit quelque chose, ce genre d’attitude? C’est aussi, pour ladite société d’accueil, l’obligation de poser un constat douloureux : reconnaître son échec à intégrer l’Autre au Nous lorsqu’il s’installe. Une part de la responsabilité revient à l’Autre, qui ne souhaite simplement pas s’intégrer pour des raisons diverses : incompatibilité culturelle, religieuse, incompréhension de la société d’accueil. Une autre part de cette responsabilité revient au Nous, dans ce cas-ci à la société québécoise. Refus d’assumer son identité de manière décomplexée, complexe d’infériorité face au régime canadien, acceptation des valeurs libérales anglo-protestantes comme standard moral supérieur, incapacité à mener jusqu’au bout le combat devant mener à la conquête de sa souveraineté nationale. Qui, en effet, a envie de se joindre à un peuple de survivants épuisés et à l’agonie? S’assumer Aucune intégration de l’Autre ne se fera sainement et au goût des gens d’ici, c’est-à-dire du Québec francophone de tradition catholique, sans que ce « Nous » que je viens de nommer précisément soit complètement assumé comme le noyau culturel essentiel du Québec. On ne peut pas forcer les gens à devenir ce qu’ils ne sont pas, mais on peut agir en peuple adulte et non en peuple sous tutelle pour rendre plus attrayante l’idée d’entrer dans la danse d’ici, en faisant les pas d’ici, en parlant la langue d’ici et en adhérant aux projets et aux aspiration des gens d’ici. Cette affirmation du Nous passe nécessairement par cette naissance politique qui n’a toujours pas eu lieu, malgré que le noyau culturel primordial du Québec la souhaitait très majoritairement en 1995. Le projet a foiré, on s’en souviendra, en grande partie à cause de minorités de bloquage, dont l’existence même est le symptôme principal de notre difficulté à dire, chez nous, « voici ce que nous voulons, et nous l’aurons ». C’est la citoyenneté civile, élevée comme ultime conception de ce qu’est l’appartenance nationale, qui nous a empêché de considérer que notre désir de souveraineté était légitime. Il faut briser cette conception réductrice de ce qu’est l’appartenance à un peuple si l’on veut être capables de s’assumer totalement pour ce que nous sommes, Québécois, et si l’on veut finalement naître au lieu d’agoniser. Lilideslacs et kobico ont réagi à ceci 2 Citer
Habitués kobico Posté(e) 6 avril 2018 Habitués Posté(e) 6 avril 2018 il y a 15 minutes, Lilideslacs a dit : J'ajouterais que les immigrants qui nous ressemblent le plus et bien ce sont les français. Alors il faut les travailler au "corps" ou plutôt au cœur, pour qu'ils endossent la "cause". Je fais ma part avec mon mari Non plus sérieusement, je pense que les français peuvent très bien comprendre notre volonté de garder le caractère français du Québec, peu importe la qualité du français na ! Je pense également qu'ils peuvent comprendre que nous tenions à certaines valeurs notamment la laïcité de la société. Je ne pense pas cependant qu'ils adhèrent à la volonté d'indépendance de plusieurs parce qu'on ne leur a pas encore démontrer, ET C'EST LÀ, LA RAISON DE NOS ECHECS AUX RÉFÉRENDUMS, la pertinence et la viabilité d'un tel projet. J'aime bien cette expression, "les travailler au coeur", c'est joli! Une vérité au plan socio-linguistique: ce n'est pas la qualité d'une langue qui en assure la pérennité, c'est son usage et cela se mesure en nombre de locuteurs. Lilideslacs et jimmy ont réagi à ceci 2 Citer
Habitués Lilideslacs Posté(e) 6 avril 2018 Habitués Posté(e) 6 avril 2018 Intéressant ce texte, merci Jimmy Citer
Invité Posté(e) 6 avril 2018 Posté(e) 6 avril 2018 il y a 9 minutes, Lilideslacs a dit : J'ajouterais que les immigrants qui nous ressemblent le plus et bien ce sont les français. Alors il faut les travailler au "corps" ou plutôt au cœur, pour qu'ils endossent la "cause". Je fais ma part avec mon mari Non plus sérieusement, je pense que les français peuvent très bien comprendre notre volonté de garder le caractère français du Québec, peu importe la qualité du français na ! Je pense également qu'ils peuvent comprendre que nous tenions à certaines valeurs notamment la laïcité de la société. Je ne pense pas cependant qu'ils adhèrent à la volonté d'indépendance de plusieurs parce qu'on ne leur a pas encore démontrer, ET C'EST LÀ, LA RAISON DE NOS ECHECS AUX RÉFÉRENDUMS, la pertinence et la viabilité d'un tel projet. Tout à fait ! Je rajouterais que la méfiance des Français vis-à-vis de l'indépendance vient probablement de la construction de l'Europe. La génération de migrants actuels fuit la montée du nationalisme qui est associé à l'anti-européanisme. Donc quand on arrive dans un pays fédéral et qu'on voit des aspirations souverainistes, ça inquiète et il y a tendance à associer ça au nationalisme. Regardez les résultats des élections présidentielles françaises pour les électeurs du Québec. Il y a un rejet très fort du nationalisme et de l’extrême droite et un choix très pro-européen. Citer
Habitués jimmy Posté(e) 6 avril 2018 Auteur Habitués Posté(e) 6 avril 2018 il y a 3 minutes, PhilMP a dit : Tout à fait ! Je rajouterais que la méfiance des Français vis-à-vis de l'indépendance vient probablement de la construction de l'Europe. La génération de migrants actuels fuit la montée du nationalisme qui est associé à l'anti-européanisme. Donc quand on arrive dans un pays fédéral et qu'on voit des aspirations souverainistes, ça inquiète et il y a tendance à associer ça au nationalisme. Regardez les résultats des élections présidentielles françaises pour les électeurs du Québec. Il y a un rejet très fort du nationalisme et de l’extrême droite et un choix très pro-européen. Je suis tout a fait d'accord avec ton explication Ce qui est stupéfiant cependant c'est que des francophones, pour exprimer leur inquiétude face au nationalisme Québécois, sorte les mêmes arguments que les Anglophones, votent comme les Anglophones et se range systématiquement du côté des Anglophones pour toutes questions sociales, politique ou linguistique Alors que les immigrants francophones devraient, en toute logique, être des alliés naturels Citer
Habitués Lilideslacs Posté(e) 6 avril 2018 Habitués Posté(e) 6 avril 2018 (modifié) il y a 20 minutes, PhilMP a dit : Tout à fait ! Je rajouterais que la méfiance des Français vis-à-vis de l'indépendance vient probablement de la construction de l'Europe. La génération de migrants actuels fuit la montée du nationalisme qui est associé à l'anti-européanisme. Donc quand on arrive dans un pays fédéral et qu'on voit des aspirations souverainistes, ça inquiète et il y a tendance à associer ça au nationalisme. Regardez les résultats des élections présidentielles françaises pour les électeurs du Québec. Il y a un rejet très fort du nationalisme et de l’extrême droite et un choix très pro-européen. Et moi ce qui m'interpelle c'est comment des français peuvent choisir un parti pro-européen alors que l'Europe vous impose de plus en plus leur vision ce qui tire la France vers le bas. Mais ça, c'est une autre histoire P.S. j'oserais ajouter, en dépit d'un vote contraire au référendum. Modifié 6 avril 2018 par Lilideslacs Citer
Invité Posté(e) 6 avril 2018 Posté(e) 6 avril 2018 il y a 17 minutes, jimmy a dit : Je suis tout a fait d'accord avec ton explication Ce qui est stupéfiant cependant c'est que des francophones, pour exprimer leur inquiétude face au nationalisme Québécois, sorte les mêmes arguments que les Anglophones, votent comme les Anglophones et se range systématiquement du côté des Anglophones pour toutes questions sociales, politique ou linguistique Alors que les immigrants francophones devraient, en toute logique, être des alliés naturels Relis ce que j'ai écrit et pose toi la question : comment veut tu exprimer la méfiance vis à vis du nationalisme Québecois ? Citer
Invité Posté(e) 6 avril 2018 Posté(e) 6 avril 2018 il y a 5 minutes, Lilideslacs a dit : Et moi ce qui m'interpelle c'est comment des français peuvent choisir un parti pro-européen alors que l'Europe vous impose de plus en plus leur vision ce qui tire la France vers le bas. Mais ça, c'est une autre histoire P.S. j'oserais ajouter, en dépit d'un vote contraire au référendum. C'est aussi un autre débat ! Toutefois, le parti pro-européen a été mis en place aussi pour contrer le front national au deuxième tour, et a pris de l'avance sur le parti de gauche au premier tour en raison du profond décalage entre le parti socialiste et la base électorale. Il y a eut aussi une désaffection pour les vieux avec une volonté de sang neuf jeune pour voir si ça pouvait changer les choses puisque les anciens ne faisaient pas l'affaire. Et je pense que le "jeunisme" est aussi en partie responsable de l'élection de Trudeau. On a aussi quitté l'Europe car le virage qui y est prit est tout sauf social et démocratique. Citer
Habitués jimmy Posté(e) 6 avril 2018 Auteur Habitués Posté(e) 6 avril 2018 il y a 17 minutes, PhilMP a dit : Relis ce que j'ai écrit et pose toi la question : comment veut tu exprimer la méfiance vis à vis du nationalisme Québecois ? Ben certainement pas en systématiquement se rangeant du côté de ceux qui n’ont absolument aucun intérêt pour notre survie culturelle et linguistique Citer
Invité Posté(e) 6 avril 2018 Posté(e) 6 avril 2018 il y a 36 minutes, jimmy a dit : Ben certainement pas en systématiquement se rangeant du côté de ceux qui n’ont absolument aucun intérêt pour notre survie culturelle et linguistique Et selon toi, tout ce qui n'est pas souverainiste est forcément contre les intérêts, la survie culturelle et linguistique du Québec ? Citer
Habitués jimmy Posté(e) 6 avril 2018 Auteur Habitués Posté(e) 6 avril 2018 il y a une heure, PhilMP a dit : Et selon toi, tout ce qui n'est pas souverainiste est forcément contre les intérêts, la survie culturelle et linguistique du Québec ? Bonne question C'est a dire que je (et presque 100% des souverainistes) sommes convaincu que MÊME avec la souveraineté du Québec ce n'est pas gagné (notre survie culturelle et linguistique) étant donné notre situation minoritaire dans ce continent ou ce n'est pas nous qui règle la danse Alors imagine sans la souveraineté Un humoriste Québécois (Yvon Deschamps) un peu le Coluche Québécois disait a ce sujet : Les Anglais vont peut-être pas nous calé (dans le sens calé dans le fond de l'eau) mais si on se noie ce n'est pas eu qui vont nous en sortir (de la noyade ) Dans le sens que ok, admettons qu'ils ne nous veulent pas de mal (les Anglais) ....il faut réaliser cependant que ce n'est certainement pas eux qui vont nous aider a survivre culturellement et linguistiquement A partir de la...on revient a la phrase de Falardeau qui était en gros : '' entre le colonisateur et le colonisé il n'y a pas de milieu, il n'y a pas de '' je ne prend pas position'' , t'es d'un bord ou de l'autre'' Citer
Habitués Éric70 Posté(e) 6 avril 2018 Habitués Posté(e) 6 avril 2018 Il y a 7 heures, PhilMP a dit : Tout à fait ! Je rajouterais que la méfiance des Français vis-à-vis de l'indépendance vient probablement de la construction de l'Europe. La génération de migrants actuels fuit la montée du nationalisme qui est associé à l'anti-européanisme. Donc quand on arrive dans un pays fédéral et qu'on voit des aspirations souverainistes, ça inquiète et il y a tendance à associer ça au nationalisme. Regardez les résultats des élections présidentielles françaises pour les électeurs du Québec. Il y a un rejet très fort du nationalisme et de l’extrême droite et un choix très pro-européen. Dommage que l'on associe continuellement le nationalisme à l'extrême-droite. Dommage également que l'on associe le nationalisme au rejet de l'autre. J'ai voyagé beaucoup et le nationalisme est beau et tellement intéressant, tu apprends beaucoup d'une personne fière. À l'inverse tu apprends rien d'une personne qui rejette le nationalisme. Bien souvent pour eux l'autre ethnie, l'autre langue, l'autre pays ou l'autre province est tellement mieux. Finalement tu n'apprends rien sur eux. Mais c'est vrai que parfois le nationalisme déborde... J'en connais quelque chose ma femme est russe :)))) Je suis un nationaliste et souverainiste québécois... Donc les français vivant au Québec doivent me voir pour un partisan de Le Pen? Est-ce moi ou c'est un jugement un tantinet facile, peut-être est-ce que les nationalistes français ont moins tendances à immigrer! kobico, jimmy et Lilideslacs ont réagi à ceci 2 1 Citer
Habitués jimmy Posté(e) 6 avril 2018 Auteur Habitués Posté(e) 6 avril 2018 (modifié) Il y a 1 heure, Éric70 a dit : Je suis un nationaliste et souverainiste québécois... Donc les français vivant au Québec doivent me voir pour un partisan de Le Pen? Est-ce moi ou c'est un jugement un tantinet facile, peut-être est-ce que les nationalistes français ont moins tendances à immigrer! Ça mon Eric70 c'est la question que je me pose depuis ben ben des années Qui sont ces Français qui immigrent au Québec, qui quitte ce pays magnifique qu'est la France...et qui une fois ici se range et adopte radicalement le discours des Anglos envers les Québécois ? C'est hallucinant quand même....tsé moi je suis un fier Québécois, je suis fier de mon pays (le Québec) , je suis fier de notre culture, de nos réalisations, de notre incroyable survie dans un continent complètement hostile a notre survie linguistique et culturelle Donc dans cette élan de fierté j'ouvre grand les bras aux cousins Français.....et (certains) la première chose qu'ils me garochent en pleine face c'est '' hey vous êtes une gang de tatas qui ne savent même pas écrire correctement le français, qui veulent faire un pays alors que vous avez volé la terre des Autochtones, qui impose aux immigrants de parler français alors que vous ne savez même pas le parler correctement vous même, et ceux qui défendent la langue et culture francophone sont des disciples de LePen....et en plus votre viande et fromage puent !'' Ciboire...laisse moi te dire que je prend toute une débarque.....mes belles illusions en prennent un coup Comment peut-on passé a travers toutes les procédures d'immigration pour immigrer au Québec et une fois arrivé, mépriser systématiquement le peuple du pays d'accueil...et en plus ils adoptent le discours de notre colonisateur....faut le faire (car ne vous illusionnez pas les copains, vous n'avez rien inventé, les Anglos nous sortent le même discours que vous....sauf au sujet de la viande ) Alors, qui sont donc ces Français ? Une phénomène qui me semble se passer, c'est que ce sont des gens qui (probablement sans le savoir eux-mêmes) ont adoptés en eux ''les valeurs libérales anglo-protestantes comme standard moral supérieur'' (dixit David Leroux) et comme ce ne sont pas ces valeurs la qui animent la France, ils quittent la France, ils immigrent dans un pays (le Canada) qui lui a adopté ces valeurs la, mais pour des raisons pratiques ils aboutissent au Québec....qui lui n'a absolument pas adopté ces valeurs la....d'ou le ''clash'' Bon ce n'est qu'une opinion...je ne suis pas devin...mais ça ressemble beaucoup a ça ajout: bon attention, la très grande majorité des Français et Belges que je connais ne sont absolument pas comme ça...ils sont du bon bord Modifié 6 avril 2018 par jimmy Citer
Habitués qwintine Posté(e) 7 avril 2018 Habitués Posté(e) 7 avril 2018 Ça mon Eric70 c'est la question que je me pose depuis ben ben des années Qui sont ces Français qui immigrent au Québec, qui quitte ce pays magnifique qu'est la France...et qui une fois ici se range et adopte radicalement le discours des Anglos envers les Québécois ? C'est hallucinant quand même....tsé moi je suis un fier Québécois, je suis fier de mon pays (le Québec) , je suis fier de notre culture, de nos réalisations, de notre incroyable survie dans un continent complètement hostile a notre survie linguistique et culturelle Donc dans cette élan de fierté j'ouvre grand les bras aux cousins Français.....et (certains) la première chose qu'ils me garochent en pleine face c'est '' hey vous êtes une gang de tatas qui ne savent même pas écrire correctement le français, qui veulent faire un pays alors que vous avez volé la terre des Autochtones, qui impose aux immigrants de parler français alors que vous ne savez même pas le parler correctement vous même, et ceux qui défendent la langue et culture francophone sont des disciples de LePen....et en plus votre viande et fromage puent !'' Ciboire...laisse moi te dire que je prend toute une débarque.....mes belles illusions en prennent un coup Comment peut-on passé a travers toutes les procédures d'immigration pour immigrer au Québec et une fois arrivé, mépriser systématiquement le peuple du pays d'accueil...et en plus ils adoptent le discours de notre colonisateur....faut le faire (car ne vous illusionnez pas les copains, vous n'avez rien inventé, les Anglos nous sortent le même discours que vous....sauf au sujet de la viande [emoji42]) Alors, qui sont donc ces Français ? Une phénomène qui me semble se passer, c'est que ce sont des gens qui (probablement sans le savoir eux-mêmes) ont adoptés en eux ''les valeurs libérales anglo-protestantes comme standard moral supérieur'' (dixit David Leroux) et comme ce ne sont pas ces valeurs la qui animent la France, ils quittent la France, ils immigrent dans un pays (le Canada) qui lui a adopté ces valeurs la, mais pour des raisons pratiques ils aboutissent au Québec....qui lui n'a absolument pas adopté ces valeurs la....d'ou le ''clash'' Bon ce n'est qu'une opinion...je ne suis pas devin...mais ça ressemble beaucoup a ça ajout: bon attention, la très grande majorité des Français et Belges que je connais ne sont absolument pas comme ça...ils sont du bon bord [emoji14] @jimmy tu peux vraiment pas t'en empêcher... les choses se calmaient... le ton s'adoucissait. Je trouvais même l'intervention de@Eric70 très intéressante et pertinente. Sur son intervention légitime et à propos j'imagine qu'on allait commencer à construire une discussion réellement intéressante. Et la paf, tu disjonctes, tu agresses, tu insultes à nouveau...As-tu à ce point besoin de rouler des mécaniques devant tes "amis"?@Lilideslacs t'as parlé très justement "de travailler au cœur", rappelle toi, moi aussi et oui, je t'avais dit que tu devais gagner les cœurs... J'en reviens pas... Mais qu'est-ce que tu fou, tu sabordes ta propre entreprise...Là ça me dépasse.... Citer
Habitués Lilideslacs Posté(e) 7 avril 2018 Habitués Posté(e) 7 avril 2018 (modifié) Eric tu dis: "Dommage que l'on associe continuellement le nationalisme à l'extrême-droite". J'avoue que moi aussi ça m'a toujours intrigué. Et puis tout n'est pas nécessairement à jeter dans le discours de l'extrême droite, notamment celui de Marine Lepen. Je suis d'accord avec elle lorsqu'elle dit qu'il faut rétablir les frontières (les accords de Schengen ont montrés leurs limites lors des attentats), le pouvoir aux élus et non pas aux fonctionnaires de Bruxelles, les problèmes causés en France par les travailleurs détachés etc. De un, l'union Européenne s'est faite malgré le fait que les français étaient contres, de deux, tant qu'il n'était qu'un petit nombre de pays d'égale valeur ou presque ça allait encore mais d'incorporer des pays qui n'ont rien fait d'autres que de prendre l'argent et ne rien donner en échange c'est loin d'être l'entente du siècle. Modifié 7 avril 2018 par Lilideslacs Citer
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