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QUESTIONS D'UN FUTUR DIPLOMÉ


AlexandreBolzinger

Messages recommandés

     Bonjour à toutes et à tous, merci d'avance du temps que vous prendrez à lire voire à répondre!

Je m'appelle Alexandre, j'ai 22ans, étudiant en Sciences Economiques à la faculté de Montpellier (Sud de la France), actuellement en 3e année.
Si tout se passe comme prévu, je serai titulaire d'un master 2 mention banque/finance/assurance (stats/maths/gestion quoi) d'ici 2 petites années, 2 années qui j'espère me permettront de me préparer pour une nouvelle vie.
Depuis tout petit le Canada est un pays qui m'appelle et je compte profiter de mon jeune âge pour tenter l'aventure et le rejoindre.

 

Je me tourne vers vous en ce jour afin que vous puissiez m'éclairer, je scinderai mon message en deux parties pour être clair et précis.

I) SE PRÉPARER POUR PARTIR :
 

     Cette décision est avant tout mûrement réfléchie (bon certes niveau maturité je n'ai que 22ans :P). Je partirai avec de l'argent en poche et évidemment le soutien de mes parents qui dans tous les cas seront très présents financièrement les premiers temps. Je compte me tourner vers le Consulat Canadien de Montpellier d'ici une semaine ou deux, après mes examens pour poser tout pleins de questions.
Actuellement, d'après ce que j'ai pu comprendre, étant donné que je ne serai plus étudiant, il me faudra réussir à obtenir le CSQ, vu que je ne serai plus étudiant.

- Est-il long à obtenir ? 
- Est-il difficile d'obtention ?

- Les jeunes diplômés font ils parties des profils recherchés dans l'idée de développement économique du Canada ?
 

     Je ne me fais trop de soucis au niveau de la vie au Canada, sans parler de niveau/standard de vie, il n'est plus à prouver du bon état d'esprit dont il fait part.

Cependant, arriver à 24/25 ans seul dans un nouveau pays aussi bon soit il, me permettrait tout de même de m'épanouir ? Dans le sens de faire des rencontres, des amis et non pas de finir seul avec 3 chiens dans un appartement ? (même si évidemment le caractère et l'état d'esprit de l'immigrant entre en compte)

     Pour tout ce qui est sécurité sociale, mutuelle, ce sont des questions un peu plus technique, je m'y pencherai lorsque le projet prendra plus de poids.

II) DIPLÔME, EQUIVALENCE, MARCHÉ DE L'EMPLOI :

 

     Comme dit précédemment, j'espère pouvoir venir une fois le diplôme en poche, mais comment intégrer le marché de l'emploi ? 

- Me faire un réseau en France avec des filiales Canadienne ?

- Vers quels organismes se tourner ? 
- Un diplôme mention finance a t'il besoin de son équivalence ? 

- Cette voie est-elle viable sur le marché Canadien ?

 

     Je m'excuse, c'est encore un peu flou car 2ans avant peut paraître tôt, mais à mon sens ça me laisse le temps de prévoir.

Si jamais vous avez des conseils à donner, des choses à rajouter, des points à me faire prendre conscience car je n'y ai pas pensé, n'hésitez pas! 
Je suis ouvert à tous les avis, toutes les idées, tout ce qui pourrait me faire réaliser à terme ce petit projet d'avenir.

Merci encore pour le temps de lecture, j'espère que vous prendrez le temps de répondre!

Alexandre. 

 

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Invité jo19963

Dans le domaine bancaire... ca embauche beaucoup.. mais ce sont souvent des emplois de niveau d'entrée, de vente, etc.   Ne vous attendez pas à une position de responsabilités dès vos débuts.  (tous les postulants ont des CV équivalent au votre!) Dans ce domaine, il faut faire son temps...

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  • Habitués
il y a une heure, AlexandreBolzinger a dit :

Depuis tout petit le Canada est un pays qui m'appelle et je compte profiter de mon jeune âge pour tenter l'aventure et le rejoindre.

 

Comme tout le monde. 

 

il y a une heure, AlexandreBolzinger a dit :

 

- Est-il long à obtenir ? 
- Est-il difficile d'obtention ?

 

Oui ... Et oui.

 

 

il y a une heure, AlexandreBolzinger a dit :

- Les jeunes diplômés font ils parties des profils recherchés dans l'idée de développement économique du Canada ?
   

 

Jeunes diplômés ET nantis d'une expérience professionnelle. 

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Merci de vos réponses! 
Pourriez vous, peut être, me conseiller des organismes traitant des ces sujets afin d'approfondir les recherches sur le cadre de l'emploi et ces choses la ? 

 

il y a une heure, Cherrybee a dit :

 

Jeunes diplômés ET nantis d'une expérience professionnelle. 

 

- Sortir diplômé sous-entend que seuls quelques stages ont été effectué. Dans ce cas peut être que m'engager avec une société (pas spécialement une banque, les débouchés sont plus que nombreuses) sur le long terme pourrait contrer ce manque notoire d'expérience! xxxxxxx

Modifié par Deadpool
Ecrire exclusivement en français. Merci
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  • Habitués
il y a une heure, AlexandreBolzinger a dit :

Merci de vos réponses! 
Pourriez vous, peut être, me conseiller des organismes traitant des ces sujets afin d'approfondir les recherches sur le cadre de l'emploi et ces choses la ? 

 

Perso, je pense que l'expérience des immigrants comme ceux que vous trouverez sur ce forum est  la meilleure façon de préparer votre projet. Les organismes ne feront que de la publicité et vous feront miroiter toutes les possibilités. C'est tout. La réalité est bien différente de ce qu'ils vous montreront. 

 

Citation

- Sortir diplômé sous-entend que seuls quelques stages ont été effectué. Dans ce cas peut être que m'engager avec une société (pas spécialement une banque, les débouchés sont plus que nombreuses) sur le long terme pourrait contrer ce manque notoire d'expérience!xxxxx

 

Il faut savoir que les entreprises québécoises ne veulent plus "perdre" de temps à former un jeune diplômé, même nanti de quelques stages effectués dans un pays qui leur est complètement étranger, avec des méthodes de travail complètement étrangères. Nous sommes désormais à l'ère du "consommer tout prêt". Il leur faut exactement le profil qu'elles recherchent, c'est à dire quelqu'un qui a déjà effectué exactement le même travail ailleurs, et si possible au Canada ( l'expérience canadienne est privilégiée). Un long parcours du combattant. 

Modifié par Deadpool
Modification dans le message cité car non conforme
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  • Habitués
il y a 2 minutes, Enilorac a dit :

Et faire le M2 au Canada ?

Envoyé de mon Archos 101d Neon en utilisant application mobile Immigrer.com
 

Excellente suggestion . Cela permet, de plus, d'obtenir un permis post-diplôme beaucoup plus rapide. 

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il y a 4 minutes, Cherrybee a dit :

 

Il faut savoir que les entreprises québécoises ne veulent plus "perdre" de temps à former un jeune diplômé, même nanti de quelques stages effectués dans un pays qui leur est complètement étranger, avec des méthodes de travail complètement étrangères. Nous sommes désormais à l'ère du "consommer tout prêt". Il leur faut exactement le profil qu'elles recherchent, c'est à dire quelqu'un qui a déjà effectué exactement le même travail ailleurs, et si possible au Canada ( l'expérience canadienne est privilégiée). Un long parcours du combattant. 


Oui, vous avez raison en tous points. C'est presque excitant de se préparer à répondre à toutes les contraintes!

 

il y a 2 minutes, Enilorac a dit :

Et faire le M2 au Canada ?

Envoyé de mon Archos 101d Neon en utilisant application mobile Immigrer.com
 

 

C'est évidemment le meilleur choix et la meilleure chose à faire en effet! Cependant, je n'y connais pas grand chose, si vous avez une liste de quelques facultés qui vous trotte dans la tête, je suis preneur!

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  • Habitués
il y a 3 minutes, AlexandreBolzinger a dit :


Oui, vous avez raison en tous points. C'est presque excitant de se préparer à répondre à toutes les contraintes!

 

 

C'est évidemment le meilleur choix et la meilleure chose à faire en effet! Cependant, je n'y connais pas grand chose, si vous avez une liste de quelques facultés qui vous trotte dans la tête, je suis preneur!

 

http://sceco.umontreal.ca/programmes-cours/cycles-superieurs/maitriseenscienceseconomiques/

 

https://www.ecn.ulaval.ca/fr/etudes/etudes-superieures?gclid=CLjSyd7zq9MCFQYJaQodtm4D-g

 

https://etudier.uqam.ca/programme?code=3424

 

https://sciencessociales.uottawa.ca/science-economique/

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UQAM et Mc Gill je crois. Il y en a d'autres. Le mieux est d'aller sur Google et de prendre le temps de surfer. Il n'y a pas un partenariat entre la fac de Montpellier et une université canadienne ?

Envoyé de mon Archos 101d Neon en utilisant application mobile Immigrer.com

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il y a 32 minutes, Enilorac a dit :

UQAM et Mc Gill je crois. Il y en a d'autres. Le mieux est d'aller sur Google et de prendre le temps de surfer. Il n'y a pas un partenariat entre la fac de Montpellier et une université canadienne ?

Envoyé de mon Archos 101d Neon en utilisant application mobile Immigrer.com
 

Oui, malheureusement je trouve ça personnellement d'une part de partir durant les années M1/M2 en échange de par la préparation du mémoire et du fait que les facultés ne sont pas forcément pour. Généralement la mienne favorise les L3.
De plus, partir carrément en M2 est aussi compliqué, je ne sais pas comment fonctionnent les facultés, il y a une grosse asymétrie d'information!

C'est pour cela que je souhaitais essayer une fois le diplôme obtenu. 
Tout cela parait bien compliqué! 

Le mieux va sûrement de connaitre l'ami d'un ami d'un ami qui connait quelqu'un qui ..... 

Mais toutes les peines du monde ont l'air de valoir cette voie!

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  • Habitués
Il y a 20 heures, AlexandreBolzinger a dit :

     Bonjour à toutes et à tous, merci d'avance du temps que vous prendrez à lire voire à répondre!

Je m'appelle Alexandre, j'ai 22ans, étudiant en Sciences Economiques à la faculté de Montpellier (Sud de la France), actuellement en 3e année.
Si tout se passe comme prévu, je serai titulaire d'un master 2 mention banque/finance/assurance (stats/maths/gestion quoi) d'ici 2 petites années, 2 années qui j'espère me permettront de me préparer pour une nouvelle vie.
Depuis tout petit le Canada est un pays qui m'appelle et je compte profiter de mon jeune âge pour tenter l'aventure et le rejoindre.

 

Je me tourne vers vous en ce jour afin que vous puissiez m'éclairer, je scinderai mon message en deux parties pour être clair et précis.

I) SE PRÉPARER POUR PARTIR :
 

     Cette décision est avant tout mûrement réfléchie (bon certes niveau maturité je n'ai que 22ans :P). Je partirai avec de l'argent en poche et évidemment le soutien de mes parents qui dans tous les cas seront très présents financièrement les premiers temps. Je compte me tourner vers le Consulat Canadien de Montpellier d'ici une semaine ou deux, après mes examens pour poser tout pleins de questions.
Actuellement, d'après ce que j'ai pu comprendre, étant donné que je ne serai plus étudiant, il me faudra réussir à obtenir le CSQ, vu que je ne serai plus étudiant.

- Est-il long à obtenir ? 
- Est-il difficile d'obtention ?

- Les jeunes diplômés font ils parties des profils recherchés dans l'idée de développement économique du Canada ?
 

     Je ne me fais trop de soucis au niveau de la vie au Canada, sans parler de niveau/standard de vie, il n'est plus à prouver du bon état d'esprit dont il fait part.

Cependant, arriver à 24/25 ans seul dans un nouveau pays aussi bon soit il, me permettrait tout de même de m'épanouir ? Dans le sens de faire des rencontres, des amis et non pas de finir seul avec 3 chiens dans un appartement ? (même si évidemment le caractère et l'état d'esprit de l'immigrant entre en compte)

     Pour tout ce qui est sécurité sociale, mutuelle, ce sont des questions un peu plus technique, je m'y pencherai lorsque le projet prendra plus de poids.

II) DIPLÔME, EQUIVALENCE, MARCHÉ DE L'EMPLOI :

 

     Comme dit précédemment, j'espère pouvoir venir une fois le diplôme en poche, mais comment intégrer le marché de l'emploi ? 

- Me faire un réseau en France avec des filiales Canadienne ?

- Vers quels organismes se tourner ? 
- Un diplôme mention finance a t'il besoin de son équivalence ? 

- Cette voie est-elle viable sur le marché Canadien ?

 

     Je m'excuse, c'est encore un peu flou car 2ans avant peut paraître tôt, mais à mon sens ça me laisse le temps de prévoir.

Si jamais vous avez des conseils à donner, des choses à rajouter, des points à me faire prendre conscience car je n'y ai pas pensé, n'hésitez pas! 
Je suis ouvert à tous les avis, toutes les idées, tout ce qui pourrait me faire réaliser à terme ce petit projet d'avenir.

Merci encore pour le temps de lecture, j'espère que vous prendrez le temps de répondre!

Alexandre. 

 

 

Je pense qu'il serait éventuellement judicieux pour toi de poursuivre ton master à Montréal (il y a une entente entre le Quebec et la France) ... Les français de ce fait paient les mêmes frais que les québécois (il me semble). Tu auras du coup l'occasion de te familiariser avec la vie au Canada + acquérir une expérience lors des stages + immersion dans environnement bilingue = maximisation de tes chances d'intégration socio pro. Bon courage

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     Bonjour ! 

il y a 4 minutes, GARANTITTA a dit :

 

Je pense qu'il serait éventuellement judicieux pour toi de poursuivre ton master à Montréal (il y a une entente entre le Quebec et la France) ... Les français de ce fait paient les mêmes frais que les québécois (il me semble). Tu auras du coup l'occasion de te familiariser avec la vie au Canada + acquérir une expérience lors des stages + immersion dans environnement bilingue = maximisation de tes chances d'intégration socio pro. Bon courage


Merci de l'avis, c'est sûr que plus ça va plus cela devient une idée qui semble plus qu'intéressante.
Cependant j'ai peur car établir un budget dans un pays étranger me semble compliqué. Même au niveau des cycles j'ai vu qu'il y avait plusieurs choix de "scolarité" pour un même enseignement dans une faculté... Il faudrait que je puisse entrer en contact avec français partis là-bas, mais comment ?


Je me permet de rajouter le fait que j'ai pu contacter une amie à moi vivant à Toronto, travaillant sur place et faisant ses études via internet avec une école française : 

 

     D'après elle, quitte à jouer le tout pour le tout, autant essayer une partie moins française du Canada et arriver avec une bonne base d'anglais qui serait évidemment nécessaire mais plus que valorisée en partant du principe d'un bilinguisme français/anglais. De plus, celle-ci a un niveau licence et m'assure que le marché Canadien recherche activement tous étudiants diplômés, demande croissante en fonction du niveau du diplôme, étant donné que la population étudiante du Canada (cf Toronto) au vu du coût des études n'est pas très formée.
     Elle m'a d'ailleurs assurée (évidemment c'est à prendre avec des pincettes, on ne part pas sur des idées reçues) qu'elle avait été embauché en ayant été contacté par une école (car oui apparemment avec un niveau licence on peut faire des remplacements comme enseignant) après avoir elle même posé son CV sur INDEED et que donc postuler avec un M2 serait plus que valorisé et augmenterait les chances de se faire contacter par des "chercheurs de tête" d'une société (J'ai d'ailleurs moi même regardé sur INDEED, beaucoup de postes semblent correspondre avec mes débouchés). De ce fait, cela pourrait contrer le manque d'expérience, même si dans l'idée de faire master 2 en France celui-ci serait fait en alternance offrant de l'expérience et une première garantie, et toujours dans l'idée d'avoir un profil recherché, se projeter sur le long terme avec la société qui peut avoir envie de moi (bizarre dit comme ça haha) pour qu'elle finisse elle même ma formation.

 

     Désolé si certaines phrases sont lourdes à lire, cela fait partie de l'apprentissage économique! haha
Et ne voyez pas prétentieux le fait de dire qu'une société pourrait avoir envie de m'embaucher, je ne me considère juste comme un futur maillon de l'économie et donc un investissement!

 

     

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  • Habitués
Il y a 7 heures, AlexandreBolzinger a dit :

     Bonjour ! 


Merci de l'avis, c'est sûr que plus ça va plus cela devient une idée qui semble plus qu'intéressante.
Cependant j'ai peur car établir un budget dans un pays étranger me semble compliqué. Même au niveau des cycles j'ai vu qu'il y avait plusieurs choix de "scolarité" pour un même enseignement dans une faculté... Il faudrait que je puisse entrer en contact avec français partis là-bas, mais comment ?


Je me permet de rajouter le fait que j'ai pu contacter une amie à moi vivant à Toronto, travaillant sur place et faisant ses études via internet avec une école française : 

 

     D'après elle, quitte à jouer le tout pour le tout, autant essayer une partie moins française du Canada et arriver avec une bonne base d'anglais qui serait évidemment nécessaire mais plus que valorisée en partant du principe d'un bilinguisme français/anglais. De plus, celle-ci a un niveau licence et m'assure que le marché Canadien recherche activement tous étudiants diplômés, demande croissante en fonction du niveau du diplôme, étant donné que la population étudiante du Canada (cf Toronto) au vu du coût des études n'est pas très formée.
     Elle m'a d'ailleurs assurée (évidemment c'est à prendre avec des pincettes, on ne part pas sur des idées reçues) qu'elle avait été embauché en ayant été contacté par une école (car oui apparemment avec un niveau licence on peut faire des remplacements comme enseignant) après avoir elle même posé son CV sur INDEED et que donc postuler avec un M2 serait plus que valorisé et augmenterait les chances de se faire contacter par des "chercheurs de tête" d'une société (J'ai d'ailleurs moi même regardé sur INDEED, beaucoup de postes semblent correspondre avec mes débouchés). De ce fait, cela pourrait contrer le manque d'expérience, même si dans l'idée de faire master 2 en France celui-ci serait fait en alternance offrant de l'expérience et une première garantie, et toujours dans l'idée d'avoir un profil recherché, se projeter sur le long terme avec la société qui peut avoir envie de moi (bizarre dit comme ça haha) pour qu'elle finisse elle même ma formation.

 

     Désolé si certaines phrases sont lourdes à lire, cela fait partie de l'apprentissage économique! haha
Et ne voyez pas prétentieux le fait de dire qu'une société pourrait avoir envie de m'embaucher, je ne me considère juste comme un futur maillon de l'économie et donc un investissement!

 

     

Effectivement sur certaines phrases j'avais l'impression de lire Carl Marx ... LOL. Boutade à part, si tu tiens à la partie anglophone tu peux toujours tenter McGill University qui se trouve à Montréal mais dispensant l'essentiel de ses programmes en anglais.(Au passage, c'est la meilleure université au Canada). Cela étant, je ne suis pas certain que Toronto (qui se trouve dans L'Ontario) offre les mêmes avantages aux étudiants français en terme de frais de scolarité réduits. Ce qu'il faut savoir c'est que les canadiens regardent avec une certaine méfiance les diplômes hors Canada/ USA (et probablement UK). Il en est de même pour  l'expérience pro acquises ailleurs. A toi de voir ... Bonne chance!

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  • Habitués
Il y a 11 heures, AlexandreBolzinger a dit :

     D'après elle, quitte à jouer le tout pour le tout, autant essayer une partie moins française du Canada et arriver avec une bonne base d'anglais qui serait évidemment nécessaire mais plus que valorisée en partant du principe d'un bilinguisme français/anglais. De plus, celle-ci a un niveau licence et m'assure que le marché Canadien recherche activement tous étudiants diplômés, demande croissante en fonction du niveau du diplôme, étant donné que la population étudiante du Canada (cf Toronto) au vu du coût des études n'est pas très formée.
     

 

Raison pour laquelle je vous avais indiqué aussi l'université d'Ottawa

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Le 17/04/2017 à 12:15, Cherrybee a dit :

Il faut savoir que les entreprises québécoises ne veulent plus "perdre" de temps à former un jeune diplômé, même nanti de quelques stages effectués dans un pays qui leur est complètement étranger, avec des méthodes de travail complètement étrangères. Nous sommes désormais à l'ère du "consommer tout prêt". Il leur faut exactement le profil qu'elles recherchent, c'est à dire quelqu'un qui a déjà effectué exactement le même travail ailleurs, et si possible au Canada ( l'expérience canadienne est privilégiée). Un long parcours du combattant. 

 

Que ce soit pour les immigrés ou pour les canadiens c'est pareil en plus. Là je vais avoir un diplôme du Canada et c'est vraiment le parcours du combattant.

 

Je suis dit "finissant" ou "ingénieur junior" car je vais graduer et je postule aux annonces en ce sens. Donc je m'attends à ce que les employeurs comprennent qu'on a pas l'expérience ou que les compétences correspondante à 200% à ce qu'il veulent . Ben pas du tout, déjà la plupart des annonces de finissant te demandent d'avoir une expérience de 1 an. J'ai même déjà vu des annonces d'ingénieur junior qui te demande 3ans d'expérience !  Sachant qu'au Québec passé 3ans tu n'est plus considéré comme ingénieur junior. Ensuite, il faut vraiment que sur ton résumé tu marques exactement ce qu'ils recherchent. C'est dans une industrie de métallerie, il faut que t'es une expérience en métallerie. C'est de l'aéronautique, il faut que t'es une expérience en aéronautique. Comment ? Ben débrouille toi, fais des stages, mens, mais il faut que tu l'aies. En sachant, qu'on fait un seul stage obligatoire durant notre bac et que c'est vraiment pas évident à trouver non plus.

 

Et même quand finalement tu obtiens un entretien téléphonique, que tu réussis leurs tests que t'as fait une entrevue c'est pas sur qu'ils te prennent. Et le pire ! C'est qu'ils te prennent pas parce qu'il y a de meilleurs candidats mais parce qu'ils estiment que tu ne corresponds pas à l'emploi. Et je dis ça parce que ça m'est arrivé. J'ai postulé pour un emploi d'ingénieur mécanique, j'ai passé entrevue et tests. Finalement, ils m'ont pas pris et 2 jours plus tard, j'ai vu qu'ils avaient republié leur annonce !

 

Là ça fait quelques mois que je suis en recherche passive et ça fait plusieurs mois que je vois les mêmes annonces être publiées. Ça te montre à quel point, les employeurs sont prêts à laisser un poste vacant plutôt que de le laisser à quelqu'un qu'ils estiment ne pas être capable de faire la job.

 

Après, je pense que l'astuce c'est le réseautage. J'ai trouvé mon stage grâce à l'amie de l'amie de ma blonde. Et j'ai eu une entrevue où je me suis trouvé plutôt moyen. Pourtant, deux jours plus tard j'étais pris. Sur le coup, j'étais content mais j'avais quand même un petit goût amer dans la bouche car j'avais postulé à une centaine de stages avant sans aucun résultat. Et là parce que j'étais référencé, les portes s'ouvraient comme par magie. J'étais content mais j'ai vraiment trouvé ça stupide. Comme l'impression de gâchis et de perte de temps pour tout ce que j'avais fait avant. Alors qu'il aurait suffi que je connaisse la partenaire de gym de la RH pour être embauché.

 

Enfin bref, je vais pas refaire le monde mais ça me prend un peu la tête je dois avouer. Un système RH plus efficace et plus réaliste, ça serait pas du luxe.

 

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  • Habitués
Il y a 2 heures, Francegenie a dit :

 

Que ce soit pour les immigrés ou pour les canadiens c'est pareil en plus. Là je vais avoir un diplôme du Canada et c'est vraiment le parcours du combattant.

 

Je suis dit "finissant" ou "ingénieur junior" car je vais graduer et je postule aux annonces en ce sens. Donc je m'attends à ce que les employeurs comprennent qu'on a pas l'expérience ou que les compétences correspondante à 200% à ce qu'il veulent . Ben pas du tout, déjà la plupart des annonces de finissant te demandent d'avoir une expérience de 1 an. J'ai même déjà vu des annonces d'ingénieur junior qui te demande 3ans d'expérience !  Sachant qu'au Québec passé 3ans tu n'est plus considéré comme ingénieur junior. Ensuite, il faut vraiment que sur ton résumé tu marques exactement ce qu'ils recherchent. C'est dans une industrie de métallerie, il faut que t'es une expérience en métallerie. C'est de l'aéronautique, il faut que t'es une expérience en aéronautique. Comment ? Ben débrouille toi, fais des stages, mens, mais il faut que tu l'aies. En sachant, qu'on fait un seul stage obligatoire durant notre bac et que c'est vraiment pas évident à trouver non plus.

 

Et même quand finalement tu obtiens un entretien téléphonique, que tu réussis leurs tests que t'as fait une entrevue c'est pas sur qu'ils te prennent. Et le pire ! C'est qu'ils te prennent pas parce qu'il y a de meilleurs candidats mais parce qu'ils estiment que tu ne corresponds pas à l'emploi. Et je dis ça parce que ça m'est arrivé. J'ai postulé pour un emploi d'ingénieur mécanique, j'ai passé entrevue et tests. Finalement, ils m'ont pas pris et 2 jours plus tard, j'ai vu qu'ils avaient republié leur annonce !

 

Là ça fait quelques mois que je suis en recherche passive et ça fait plusieurs mois que je vois les mêmes annonces être publiées. Ça te montre à quel point, les employeurs sont prêts à laisser un poste vacant plutôt que de le laisser à quelqu'un qu'ils estiment ne pas être capable de faire la job.

 

Après, je pense que l'astuce c'est le réseautage. J'ai trouvé mon stage grâce à l'amie de l'amie de ma blonde. Et j'ai eu une entrevue où je me suis trouvé plutôt moyen. Pourtant, deux jours plus tard j'étais pris. Sur le coup, j'étais content mais j'avais quand même un petit goût amer dans la bouche car j'avais postulé à une centaine de stages avant sans aucun résultat. Et là parce que j'étais référencé, les portes s'ouvraient comme par magie. J'étais content mais j'ai vraiment trouvé ça stupide. Comme l'impression de gâchis et de perte de temps pour tout ce que j'avais fait avant. Alors qu'il aurait suffi que je connaisse la partenaire de gym de la RH pour être embauché.

 

Enfin bref, je vais pas refaire le monde mais ça me prend un peu la tête je dois avouer. Un système RH plus efficace et plus réaliste, ça serait pas du luxe.

 

 

Nous avons pas mal d'ingés qui ont été embauchés en qualité de stagiaires rémunérés. Et nous les avons tous gardés. Il ne faut pas dire que passé 3 ans on n'est plus considéré comme ingénieur junior. On peut être ingénieur junior à vie si on ne fait pas les démarches de reconnaissance pour avoir le titre officiel d'ingénieur. Ca prend des attestations de gestionnaires et un dossier à remplir. 

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