immigrer.com Posté(e) 16 juin 2014 Share Posté(e) 16 juin 2014 Plus on est diplômé, plus on s’expatrie! L’étude de l’Association des ingénieurs et scientifiques de France se penche sur les motivations de départ des jeunes. Un moyen de fuir un système français où le chômage touche 24,5% des moins de 24 ans ou un passage quasi obligé, dans un monde internationalisé? L’enquête menée par le Liepp (Laboratoire interdisciplinaire d’évaluation des politiques publiques) de Sciences Po, publiée début mars, montre que les jeunes les plus diplômés sont ceux quittent le plus la France. Pour les non-diplômés, le taux d’expatriation ne dépasse pas 0,04%, contre 2,1% pour le titulaire d’un doctorat - c’est 52 fois plus. L’Association des ingénieurs et scientifiques de France nourrit la lancinante question de l’exode des jeunes Français à l’étranger. Preuve de l’attention qu’elle porte désormais à ce sujet, l’association a interrogé cette année spécifiquement les jeunes sur leurs motivations de départ et leur éventuelle intention de retour… La part des jeunes ingénieurs et scientifiques travaillant à l’étranger ne cesse en effet de grimper, passant de 19% en 2012, contre 15,3% en 2011 et 14,6% en 2008.. L’expatriation des Français augmente depuis dix ans (+ 3 à 4 % par an, selon le Quai d’Orsay) et concerne davantage les jeunes et les profils qualifiés. Ainsi, plus de la moitié des 1,5 à 2 millions de Français installés à l’étranger possède un niveau master ou doctorat. Faut-il s’inquiéter de cette expatriation des «talents»? Début avril, l’Assemblée nationale a choisi de se pencher sérieusement sur la question, sur proposition de l’UMP. Emmenée par Luc Chatel, député de la Haute-Marne, une commission d’enquête travaillera sur «l’exil des forces vives» depuis dix ans. Objectif: faire la lumière sur l’ampleur du phénomène, données chiffrées à l’appui. Et en savoir davantage sur le profil de ces jeunes. S’agit-il de diplômés en quête d’une expérience à l’étranger, de chercheurs insatisfaits des conditions offertes par la France, de futurs patrons de start-up? Manque de débouchés en France En juin 2013, la Conférence des grandes écoles - qui compte les fleurons de notre système éducatif, de l’X à HEC, en passant par l’Essec ou Centrale - mettait l’accent sur une augmentation des diplômés débutant leur carrière professionnelle hors de France (16%, soit + 3 points de plus que l’année précédente). La Conférence évoquait une «fuite», faute de débouchés et de salaires suffisamment attractifs au sein de l’Hexagone. Le constat est similaire du côté des ingénieurs. Avec un fort accroissement des départs vers les pays du sud-est, en Chine, à Singapour. «Cette zone compte désormais autant d’ingénieurs français qu’aux États-Unis», note Gérard Duwat, responsable de l’Observatoire de l’Association des ingénieurs et scientifiques de France. Avec ses grandes universités, ses grands laboratoires, les États-Unis restent bel et bien pour ces jeunes ingénieurs un eldorado. «La Silicon Valley réunit les conditions d’accueil administratives, techniques et financières optimales pour démarrer une aventure», poursuit Gérard Duwat qui observe des conditions comparables au Canada, mais également en Israël. L’envie d’entreprendre est-elle forcément synonyme d’expatriation pour les jeunes diplômés? En mars 2014, une enquête de la chambre de commerce de Paris mettait le doigt sur le sujet, constatant un changement de profils de Français en partance. Si le nombre de personnes envoyées à l’étranger par leur entreprise, sous le statut confortable d’expatriés, diminue d’année en année (de 36 à 19% entre 2003 et 2013), celui des créateurs d’entreprise augmente de manière significative (de 10 à 18%). S’agit-il d’une perte sèche pour la France? C’est l’une des grandes questions sur lesquelles il n’existe pas de données précises, mais de simples enquêtes d’intention. http://etudiant.lefigaro.fr/international/etudier-a-l-etranger/detail/article/plus-on-est-diplome-plus-on-s-expatrie-5084/ Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Habitués Mark-Beaubien Posté(e) 16 juin 2014 Habitués Share Posté(e) 16 juin 2014 C'est marrant ça, c'est pareil au Québec: notre élite est donc remplacée par l'élite d'ailleurs... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Habitués kobico Posté(e) 17 juin 2014 Habitués Share Posté(e) 17 juin 2014 C'est marrant ça, c'est pareil au Québec: notre élite est donc remplacée par l'élite d'ailleurs... À part les médecins québécois qui salivent sur les revenus plus élevés offerts aux USA, de quelle élite parles-tu? dentan a réagi à ceci 1 Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Habitués Mark-Beaubien Posté(e) 17 juin 2014 Habitués Share Posté(e) 17 juin 2014 (modifié) As-tu vu que 70%b des jeunes Québécois désirent partir ? Oui, les meilleurs ont envie de partir, et pas que les médecins. Oh, je n,ai rien pour étayer mes dires, c'est une simple constatation. Notre province est surendettée et on continue à peser sur l'accélérateur. Rien de bien engageant pour nos jeunes, qui n'ont pas envie de rembourser la carte de crédit super-loadée des leurs grands-parents. Il y a des GND qui s'allient à la mafia syndicaleuse,e t les autres, qu'on entend pas, qui quittent... Modifié 17 juin 2014 par Mark-Beaubien Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Habitués kobico Posté(e) 17 juin 2014 Habitués Share Posté(e) 17 juin 2014 Une constatation qui ressemble plutôt à une vue d'esprit. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Habitués felipe Posté(e) 17 juin 2014 Habitués Share Posté(e) 17 juin 2014 (modifié) Chômage des moins de 24 ans et les sur-diplômés... ça ne va pas ensemble, soit on est étudiant à moins de 24 ans soit on est pas étudiant. Pour être au chômage au Canada il faut avoir travailler, la situation des jeunes est pire qu'en France mais ils ne se plaignent pas et ils n'ont avec pas l'ensemble de la presse... il n'y a plus de presse de toute façon. Alors voilà: pourquoi les jeunes diplômés français s'expatrient? - ouverture d'esprit envie de voyager - l'ouverture d'esprit c'est beau, l'argent c'est mieux: non endettés, ce qui est entrain de devenir une exeption mondiale, avec un système qui les forment parfaitement, capables d'intégrer n'importe qu'elle université. Pourquoi pas partir? - le niveau, la compétition sur les emplois: en face de vous en france vous avez des ph.D de 25 ans des gens qui ont des formations internationales, le monde parle anglais ne pas s'expatrier pour au moins une expérience est devenu préjudiciable dans un CV. - la morosité: à force sa rentre, c'est l'excuse des premiers mois en générale. A oui les diplômés Québécois sont endettés (lourdement) après une licence, la génération qui arrive efface ses diplômes universitaire pour postuler, après avoir repris des CEGEP à 30ans ou avoir fait du "réseautage": un oncle, un cousin, du piston quoi... comme quoi c'est pas si différent. Avec de l'argent 30% plus faible que l'euro l'expatriation en Europe est impossible à préparer. Beaucoup partent loin, très loin, Alberta, Colombie Britannique, USA... Puis reviennent et se résignent. La résignation. C'est ça le secret du Québec. Modifié 17 juin 2014 par felipe Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Habitués kobico Posté(e) 17 juin 2014 Habitués Share Posté(e) 17 juin 2014 La résignation. C'est ça le secret du Québec. Puisqu'ils sont si résignés, il ne partent pas massivement à l'étranger..... Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Habitués Mark-Beaubien Posté(e) 17 juin 2014 Habitués Share Posté(e) 17 juin 2014 Quand on ne valorise pas la réussite, comme c'est le cas en France comme au Québec, et qu'on surtaxe aussi, les élites, les meilleurs donc, ceux qui en ont les moyens, partent. Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
Habitués J-MI Posté(e) 17 juin 2014 Habitués Share Posté(e) 17 juin 2014 (modifié) C'est marrant ça, c'est pareil au Québec: notre élite est donc remplacée par l'élite d'ailleurs... À part les médecins québécois qui salivent sur les revenus plus élevés offerts aux USA, de quelle élite parles-tu? Les médecins québécois ne salivent pas que sur les revenus plus élevés offerts aux USA. Ils salivent aussi sur ceux offerts par les autres provinces du Canada. Ce qui est "amusant" dans tout ça, c'est que les médecins Français, venus s'installer au Canada et au Québec en particulier, s'agissant des médecins spécialistes en tout cas, qui comparent leur quantité de travail ici par rapport à celle qu'ils avaient en France et la rémunération qu'ils touchent ici, ont du mal a comprendre les revendications des médecins québécois en matière salariale. Modifié 17 juin 2014 par J-MI Citer Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites More sharing options...
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