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Posté(e) (modifié)

Bonjour [désolée pour le roman par contre...Si vous avez le courage]

C'est un peu timidement que j'ouvre ce post...je viens de m'inscrire et je vois qu'ici la plupart des gens qui s'inscrivent ont un réel projet d'expatriation, avec des bouées de sauvetage (financière, etc...).

Je ne prends aucune décision à ce sujet, j'essaie juste de prendre des renseignements car j'ai encore des choses à prouver là où je suis...

Pour résumer ma situation, je suis titulaire d'un bac +5 en sciences humaines (sociologie) et il y a des jours où je n'ai même plus envie de sortir de mon lit parce que j'ai vraiment la sensation de m'être trompée d'orientation. J'étais partie en fin de licence pour aller vers la recherche, me disant que l'enseignement me plaît (et c'est vrai), j'adorais réellement ce que je faisais, je suis partie la tête dans les étoiles. Je me suis engagée dans un master recherche et là, grosse désillusion, j'ai mis d'ailleurs 3 ans à le boucler, je n'en pouvais plus, j'ai tout détesté, avec un directeur de mémoire complètement indisponible, qui n'a pratiquement jamais corrigé mes travaux, j'avais l'impression de ramer et les cours n'étaient pas intéressants. J'en ai pris dans d'autres domaines vu l'ennui que je ressentais (psychologie et communication). En fait ce que j'aime réellement c'est de travailler en équipe sur des projets disons un peu plus "concrets" où je m'implique réellement...A l'inverse, le master que je faisais...Bref, un goût amer que je peine à oublier.

J'ai fini ma dernière année en Italie, et là, révélation, apprendre une nouvelle langue m'a complètement subjuguée, J'ai été très heureuse de cette dernière année universitaire, un pays riche en art, culture et histoire. D'ailleurs à l'université j'ai beaucoup travaillé en équipe (Communication et médias par exemple).

Mais...il y a de moins en moins de travail, surtout pour les jeunes récemment diplômés, et je connais pas mal d'italiens qui sont partis s'expatrier en Asie, aux USA, en Australie...Ils sont très heureux et ne retourneraient pas dans leur pays parce que l'avenir y est pratiquement bouché, même s'ils sont réellement tristes de quitter leur famille et leur pays (s'il on jouit d'une situation économique favorable, je peux vous garantir qu'on y vit bien niveau gastronomie, rythme de vie calme, culture, etc et les gens sont réellement sympas, l'entraide existe du moins là où je suis en Toscane...).

La recherche, ce n'est même pas la peine d'y penser, j'en connais un qui a dû la quitter car il recevait un salaire à peine équivalent à 800€ par mois (en travaillant de jour comme de nuit, architecture ou biologie). Je place donc le contexte niveau possibilités d'ascension sociale et professionnelle et ce n'est pas la française que je suis qui l'affirme, mais tous mes amis italiens néo-diplômés en master et doctorat, même des profs disent de partir....

La France, je ne souhaite pas y retourner, pour diverses raisons : personnelles (j'ai rencontré quelqu'un ici...j'expliquerai plus bas), professionnelles (mes amis français diplômés trouvent du travail...mais bon...ils cumulent les contrats précaires et je ne parle même pas des stages qui ne débouchent très rarement sur du concret..) et vu mon master, hé ben pour retourner en France, je crois bien m'être trompée totalement d'orientation. Va embaucher en entreprise un diplômé de socio. (ce que je peux comprendre, je ferai pareil si j'étais employeur. Je reste à 100% lucide sur ma situation). En plus, en vivant une année en Italie, je me suis rendue compte que je préferai travailler dans le secteur de la culture. Mais c'est...pareil, complètement bouché, même s'il y a des recrutements avec un bac+5 de sciences humaines ils vont soit privilégier les étudiants qui ont suivi un cursus en arts (je souhaite me tourner vers la communication culturelle ou management des évènements publics), soit les places sont trop rares. Il y a trop de candidats pour les postes, c'est la situation en Italie (40% de chômage pour les jeunes).

Mon problème n°1, c'est bien entendu le manque d'expérience professionnelle (à part peut-être caissière en hypermarché durant mes études, vendeuse, baby-sitter, aide aux devoirs puis cours de français aux étudiants et enfants italiens). J'ai vu des formations qui m'intéressent ici mais elles coûtent 5000-6000€ (par contre l'entrée en stage est directe et obligatoire, mais toutes commencent pour janvier 2014) et en attendant je vis de jobs à droite et à gauche (je me suis inscrite aussi au service civil à temps partiel, la région me donne 500€/mois, je commence en octobre 2013).

Je vais pouvoir vivre l'année 2014 comme ça, faire une expérience supplémentaire mais j'ai vu que les possibilités d'ascension et de sécurité de l'emploi sont vraiment précaires....je reste optimiste mais désespérément réaliste, j'ai 24 ans, il faudrait peut-être se pencher sérieusement sur mon avenir et pas vivre que de jobs précaires.

Rien qu'en écrivant tout ça j'ai des sueurs froides et je suis très mal à l'aise...Voilà pour situer ma situation "possibilité future professionnelle", pour le moment très très utopique et très instable.

Parallèlement, je suis avec quelqu'un depuis un an (vous allez dire, un an, ce n'est rien. C'est vrai, mais ça n'empêche pas de penser à l'avenir de temps en temps...), rencontré en Italie (voilà qui ne me facilite pas la tâche. Mais jamais rien n'est tout prévu quand on voyage, pas vrai ? :smile: ). A nos débuts, il était architecte au chômage (un énième studio d'archi qui mettait la clé sous la porte avec cette crise...). Il est plutôt doué et a eu les meilleures notes pour des projets à l'université, si bien qu'il a gagné une bourse pour une formation d'un an en architecture d'intérieur et design. Sa situation difficile a fini par se résoudre il y a seulement un mois en gagnant un concours régional d'architecture et résultat, il travaille dans une commune (à 2h de route d'ici par contre, il prend le bus...). Il est en contrat jusque 2015 et son salaire dans le public est le triple par rapport au privé. Il est chargé de contrôler les projets qui arrivent à la commune, mais il en a déjà marre. Déjà les trajets (il part vers 6h et rentre vers 20h à cause des transports), le boulot en lui-même (c'est quelqu'un de plutôt créatif qui a d'ailleurs envoyé des projets à diverses entreprises mais toujours restés sans réponse. L'exemple le plus récent est la fabrication de lampes de bureau design.).

Dans le boulot qu'il vient de décrocher, il fait partie des plus hautes catégories en tant que fonctionnaire, mais le travail en lui-même ne l'intéresse pas, c'est très administratif et une sensation de déjà-vu (il a déjà travaillé en commune avec un autre concours gagné). Il parle bien français mais manque de pratique. Après c'est quelqu'un qui n'a pas peur d'apprendre ni de bouger. Il veut juste pour au moins les 20 ans à venir se réaliser dans un travail qui laisse plus la place à l'imagination..;il n'est même plus sûr de faire l'architecte comme il le fait actuellement, du moins dans le domaine où il est, très répétitif...

Il adorait la recherche et souhaitait être doctorant, mais il n'était pratiquement plus payé quand il travaillait avec les professeurs sur des projets (et normal, un doctorant payé à peine 1000€, n'aide pas à couvrir les frais liés au loyer, coût de la vie...Et tout ça sans voiture).

Bon, voilà, j'ai exposé les deux situations professionnelles. Une qui est complètement perdue (par ma propre faute) et une autre qui vient de s'améliorer récemment après des années de galère, mais où il a la sensation qu'il y a très peu de possibilité mis à part le salaire (la seule raison pour laquelle il va au boulot)

Pour l'instant là où on vit (Florence), la moitié d'un salaire passe dans le loyer (moi je vis en colocation avec 6 autres personnes, ma chambre je la paye 400€, après tout est compris...et ma chambre fait 24m². Pour avoir vécu dans 3 endroits différents en France pour mes études, j'en reviens toujours à plus cher quand on compte les charges, etc...pour un appartement d'une taille équivalente. Je ne parle même pas de faire les courses, on dépense le double ou le triple par rapport à la Toscane. Là c'est une chambre dans un appartement de 300m², donc je me plains pas même si je vivrai pas toute ma vie en communauté car c'est parfois dur...). Je ne peux pas me prendre un studio par contre, j'aurai à peine 200€ pour vivre si je fais cela (ça signifie manger, pouvoir m'acheter de temps en temps un livre, payer les transports. Je ne parle même pas des vêtements). Mon copain lui partage sa chambre, encore mieux (il pense changer d'appartement l'année prochaine, le temps d'économiser. Et il peut même pas se prendre une voiture pour le moment).

En fait, on vit pratiquement au même niveau des pauvres (enfin moi, je me sens pauvre, car mes parents doivent souvent allonger à la fin du mois pour payer ma chambre, j'ai un mal fou à mettre de côté vu que j'ai peu de ressources), si ce n'est que mon copain améliorera sa situation à force d'économiser vu qu'il vient de récemment changer de travail (passer de 500€ de chômage à 3000€ brut de salaire ça change la vie. Même si ici les impôts sont écrasants ). Mais pour exposer le niveau de stress dans lequel on se trouve. On verra si on est encore ensemble d'ici là, mais je pense de plus en plus à partir au Canada et lui serait prêt à me suivre si notre couple tiendra la route. Moi ça serait pas pour tout de suite puisque je souhaite un an de plus afin d' améliorer mon niveau de langue qui me servira dans tous les cas plus tard (et que j'adore ça). Donc je suis prête à me sacrifier encore un an avec un salaire de misère (volontariat et autres), mais je ne cache pas que le Canada m'attire pour des tas de formations qui existent peu ou pas en France et en Italie.

Mon niveau d'anglais est potable, dans le sens où j'ai rencontré pas mal d'étrangers durant mes études, et que durant mes études on se devait quand même (finalement mon master a servi...) de suivre quelques cours exclusivement en anglais, faire l'examen. On va dire que je le comprends, parle et écrit suffisamment pour survivre dans un pays anglophone. Après je ne pourrai pas rédiger un rapport ou tenir une conversation téléphonique dans un cadre pro, c'est sûr. On va dire base++ (je pense B1).

Mon copain, vu le nombre de fois où il a partagé sa chambre pour payer son loyer, en 3-4 ans il a amélioré son anglais et son français, même si j'ai quand même un meilleur niveau en anglais que lui (par contre c'est quelqu'un qui se décourage moins vite que moi et apprends avec beaucoup de rigueur et patience).

On est en train de se dire "mais on fait quoi, là, à s'ennuyer et tourner en rond ?". On a tous les deux envie de se réaliser dans un boulot, pas que le boulot organise nos vies au point où il faut choisir entre les spaguettis ou les penne au supermarché...Entre l'appartement plus grand mais dans un quartier excentré de tout et mal famé ou une petite chambre près du centre. Et en France pour moi, je sais que c'est pratiquement la même chose, excepté le fait que je vais devoir m'engager dans des stages (oui, là ils recrutent) sans aucune garantie de travail, vu le contexte conjoncturel...

Vous pensez réellement qu'on pourrait avoir une chance ? J'ai vu, en lisant des renseignements à droite et à gauche, que ce n'est pas du tout facile d'immigrer au Canada. Qu'il vaudrait mieux avoir la chance de travailler dans une entreprise et que l'entreprise donne les moyens de partir. Les frais médicaux sont chers, la nourriture est chère au Québec (ici pour 50€ je fais mes courses pour la semaine plus extras : gâteaux, vin, fromage, produits hygiène...). Bien entendu, je ne partirai pas sans une réserve financière, je ne suis pas suicidaire. Mon ami non plus (s'il me suit. On verra si encore ensemble).

D'après les témoignages, partir sans boulot et chercher sur place stage ou travail est extrêmement compliqué au Québec. Mais pourquoi pas ? Ce ne sera pas la première fois que je pars à l'étranger. Mes parents qui ont des ennuis de santé me disent que j'ai rien à y perdre (ils seraient prêts à m'aider les premiers mois si problème de logement), que mon avenir n'est plus en Europe, même s'ils sont tristes à l'idée de me voir partir.... Ont-ils raison ?

Je sais très bien que la première année sera difficile. Mais au moins j'ai l'impression qu'au Québec pour les jeunes diplômés il y a quand même plus de possibilités. Surtout que je ne suis pas quelqu'un qui rechigne à la tâche, je suis très méticuleuse et ponctuelle, je m'adapte très rapidement à un nouvel environnement, je n'ai pas peur du changement...

Le cadre de vie aussi m'attire beaucoup : la verdure, très présente, qui me manque tellement pour la citadine que je suis (mais qui va volontiers en campagne et forêt quand j'ai assez de temps..). Adepte des lacs et de la montagne, ce serait mon terrain de jeu idéal pour ma passion qu'est l'équitation, le plaisir de la marche à pied, de la contemplation (ah, oui comme loisirs favoris ce sont aussi l'écriture et la photo, juste par pur plaisir. Je pense que je trouverai pas mal d'inspiration dans ces paysages grandioses...:D ).

Autre gros point important, pendant la durée de mes études je me suis privée de ma passion qui est l'équitation (extérieur, randonnées...) et j'en peux vraiment plus. Me supprimer volontairement de cette passion, ça me tue le moral, me fais traîner des pieds. C'est vraiment le tout qui me connecte au monde réel. Mais l'équitation est de plus en plus chère et en Italie ça devient la même chose qu'en France : un loisir de privilégiés (surtout la TVA cette année qui a été revue à la hause et rebondit sur le prix des leçons, le prix des dem-pensions...). Donc pour le moment pas de chevaux...

J'ai vu qu'au Québec il y a moyen d'avoir une demi-pension sur un cheval (c'est-à-dire partager les frais de pension mensuel avec le propriétaire. Le propriétaire diminue ses frais et le cheval peut être sorti plus souvent. Moi, ça me permet de m'évader 2 à 3 fois par semaine à moindre coût et un peu comme si j'étais moi aussi proprio...une expérience très enrichissante et qui arrange les deux parties) à 100$ voire moins dans des bonnes infrastructures, connecté directement aux chemins de randonnée. En France ça doit bien exister encore mais pas où je suis, pas dans le Nord-Est de la France...la DP s'élève bien souvent à 150€ minimum et les possibilités restreintes. En Italie où je suis les prix sont montés à 200-300€(alors que le salaire minimum ici dépasse rarement 1000€), juste pour partager des frais avec un propriétaire. Les leçons en club, je n'en parle même pas,c'est pire...ça devient aussi cher que le golf et c'est bien malheureux, surtout pour un cavalier qui se fiche de la compétition et préfère le contact avec la nature...

Pour le lieu au Québec, celui-ci resterait à définir puisque très hypothétique (je finis ma formation ici, je verrai bien encore...même si l'idée de partir me séduit énormément), mais ce serait plus le secteur de Laval, Saguenay....mais on peut bouger, bien sûr, c'est surtout parce que ces lieux concentrent les grands pôles universitaires car je ne vous cache pas que j'aimerai rester au plus près de la fac (après ce serait pas pour un doctorat). Mon copain peut-être aussi...(s'il vient).

Mais c'est sûr que personnellement, j'ai tout un avenir à construire et le besoin de m'épanouir dans ma passion, tout en apprenant réellement, être formée à un vrai travail (j'ai des sous de côté pour me payer une formation. En souhaitant que cette formation m'offre une garantie. Parce qu'en Italie, je ne cache pas que ce dernier point est compliqué...Et en France, cela devient la même chose).

Alors que faire ?

Est-ce que vivre au Québec me permettrait :

- de me payer une formation ou de faire un stage alors que je suis étrangère et que toute ma formation universitaire a été faite à l'étranger (par contre j'ai entendu parler du racisme, mais bon...mon nom est à consonnance très française, je suis très blanche de peau...puis je m'adapte à toutes les situations sans problème. Par contre si quelqu'un est raciste envers un autre, que ce soit en France ou Outre-Atlantique, je peux méchamment le défendre, attention :tongue: ).

- de trouver une formation intéressante dans le secteur de la culture (accessible à des étrangers comme moi) ? Ou il faut que je fasse un diplôme spécial au Québec ? (par contre je vais petit à petit trouver plus d'informations sur internet, donc vous n'êtes pas obligés de répondre à cette question).

- si mon copain vient (si nous sommes encore ensemble), pourrait-il se tourner vers un doctorat en architecture facilement s'il est étranger ? Par contre pas de souci pour lui de prendre des cours intensifs de français et anglais.

Être dans la recherche permet-il de vivre décemment ? (je ne parle pas de vivre comme des fous, mais manger correctement, avec un appartement plus grand que 30m²...pour rappel il a dû abandonner ce secteur vu le salaire quasi-inexistant).

- manger correctement (je mange peu de viande mais beaucoup de légumes et de poisson. Je mange très sainement, je cuisine pratiquement tout moi-même puisque ayant des problèmes de digestion à vie. D'ailleurs existe t-il des spécialistes adeptes des médecines douces qui m'aideraient à réduire ces problèmes ? En France difficile à trouver sans chimie...)

- être au contact avec la culture sans devoir douiller (pour résumer la situation, ici tous les musées sont chers. Avec mon copain on a plein d'astuces pour participer à des évènements quasi-gratuits, et j'espère qu'au Québec il y aurait de grandes possibilités à ce niveau. Nous sommes très curieux de nature...).

- de payer une voiture et son assurance et essence sans devoir serrer la ceinture (à 24 ans je suis toujours à vélo et bus, je commence à en avoir marre...Mon copain a 10 ans de plus et a dû devoir vendre sa moto vu le prix de l'essence+assurance) pour bouger un peu (je pourrai aller au travail en transports s'ils sont présents, pas de souci, mais la voiture me permettrait plus de sortir de la ville et d'aller voir les chevaux. Je ne demande pas la grosse voiture, mais une petite citadine correcte).

- d'avoir un animal (un chien...là...j'avoue que c'est difficile entre les logements et prix des soins vétérinaires. Je rêve d'un chien depuis enfant...)

- de faire du sport (alors moi j'adore la course à pied, la randonnée et nager. j'ai pratiqué les arts martiaux quand je vivais à Paris aussi. Puis l'équitation, c'est mon truc...Les accès aux infrastructures sont-ils très chers ? Piscine, stade..?)

- de payer des frais médicaux sans devoir me mettre en crédit (après je suis plutôt en bonne santé, il m'arrive tous les 2 ans d'avoir la grippe ou autre maladie hivernale..Mais un imprévu de type accident peut toujours arriver).

- d'avoir un logement décent et de payer les charges (combien coûtent au Québec en moyenne gaz, éléctricité, eau...? En sachant que je suis très économe, je fais attention...)

- de pouvoir de temps à autre s'offrir un plaisir (livres, concert, cinéma, un restaurant) ?

Pardon pour tout ce roman, mais je ne pouvais pas ne pas exposer en détail la situation qui m'amène à vouloir changer totalement de vie. Je suis jeune, alors pourquoi pas. Mon copain aussi, si notre couple tient la route, il me suivrait volontiers...

A voir tout ça pour 2015....

Que faire ?

Merci à tous ceux qui prendront le temps de me lire (pardon...c'est vraiment long !)

(edit pour les fautes)

Modifié par effusion
  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Bonjour,

Moi, si j'avais votre âge, je serai disponible "pour manger le monde".. pas peur... allez-y pour votre projet d'immigration.. Toutes les chances sont de votre côté :biggrin2:

Salut :bye:

Modifié par sophie.1940
Posté(e)

Sophie, bonjour, merci de ce message réconfortant. Tu es très optimiste....Mais la chose qui me ferait peur serait d'atterrir dans une situation encore plus difficile. J'ai néanmoins lancé une bouteille à la mer. Es-tu partie toi aussi ?


Ah oups, j'ai mal vu ton profil...Tu pars bientôt alors :) Bonne chance !

  • Habitués
Posté(e)

vous voulez venir ici en tant qu'étudiant? ou bien faire une demande comme travailleur qualifié?

il faut penser que venir étudier ici, ça coûte quand même cher. juste pour avoir le CAQ, il faut prouver avoir plus de 10 000$ + les frais d'inscriptions.

aussi, pour que votre conjoint puisse vous suivre comme 'conjoint' accompagnant , il faut être soit conjoint de fait ou marié. il faut pouvoir prouver 1 an de vie commune si vous êtes pas mariés.

pour la bouffe, il y a déjà des sujets ouverts là dessus. généralement, les Français trouvent tous que ça coûte plus cher ici. parce que le fromage, le vin, ici c'est des produits de 'luxe' :biggrin2:

à part ça, il faut être conscient que ça risque de pas fonctionner ici. ça fonctionne pas pour tout le monde. il faut juste être conscient des risques. avoir une porte de sortie aussi ça peut aider..

après, il faut voir si vous êtes prêt à prendre le risque.

  • Habitués
Posté(e)

Il me semble que vous n'êtes plus étudiant, que vous partez travailler.

Le Canada connaît une pénurie de main d’œuvre sur certains domaine. Si vous en faîte partie, ça peut marcher.

C'est mon cas et je suis en contact avec une société qui est intéressé par mon profil, mais même avec ça, c'est pas du tout cuit, y a pas mal de démarches quand même.

Sinon partir en touriste pour immigrer ? je n'exclus pas de le faire, je suis célibataire, sans enfant, et aucun prêt en cour, bref, ça se fait. Sachez juste que c'est interdit de travailler ou même prospecter en tant que touriste mais la seule barrière, c'est la douane. Il faut un billet aller-retour et votre passeport, et témoigner d'une somme sur votre compte. En clair, si vous déclarer rester 3 mois et que vous avez 300$ en poche, c'est louche et les douaniers ont parfaitement le droit de vous refuser l'entrée au pays.

Voici la liste des 44 métiers les plus recherchés avec des démarches simplifiées :

http://www.immigration-quebec.gouv.qc.ca/fr/employeurs/embaucher-temporaire/travailleur-specialise/demarche-simplifiee.html

  • Habitués
Posté(e) (modifié)

Architecte est un métier protégé ici,il faudra donc reprendre des études.

Pour le culturel, je ne sais pas. C'est assez facile a priori de trouver une jobine, pas cher payé ni enrichissante, mais alimentaire.

Pour manger sainement.. ca s'améliore : y a des rayons bios assez conséquents de plus en plus, des choix végétariens/vegetaliens (plus sur montreal que quebec), Si tu manges peu de viande, c'est mieux. L'étiquetage (additif, OGM) est moins précis qu'en France, pour ne pas dire inexistant

LA couverture santé de la RAMQ (si vous etes couverts : se renseigner) est au moins égale a la secu en France.

Le logement est moins cher.

Pour la nature, tu seras servi.

Pour l'équitation.. je sais pas : j ai vu des chevaux en exterieur par -10, mais est ce qu'on peut faire de l'équitation par ce temps ?

Y a le PVT comme démarche possible (mais en couple ?)

Modifié par GuillaumeJ
  • Habitués
Posté(e)

effusion;;;; ce que tu peux faire est d'assister aux journées du Québec à Paris, normalement, doivent se faire en Octobre ou Novembre, vas sur le site....Si tu veux bien travailler dans le domaine de la culture. .peut être tu peux aussi contacter les universités, les musées...... franchement, fonce.... ta vie elle devant toi... et toi tu doit la prendre en main.... :biggrin2:

Dans ce forum les gens sont très ouvertes ... tu vas voir :thumbsup:

Posté(e) (modifié)

Waouw, merci pour vos réponses si rapides !

Automne, pour les frais d'inscription universitaire, c'est moitié plus cher qu'en Italie alors (sauf qu'ici beaucoup sont boursiers). au niveau des démarches de ce type, c'est sûr qu'on se renseignera avant.

Pour cette histoire de couple, je ne pensais pas qu'il fallait ce genre de démarche. Si d'ici 2-3 ans on part, alors on le fera bien entendu. Merci !

La nourriture est mon sujet d'inquiétude principal, je tombe malade si les produits ne sont pas frais ou du genre junk-food. ça m'a déjà empêché d'aller au travail par le passé...Je cuisine tout moi-même et tant que y'a pas trop d'additif dans les aliments quand je mange à l'extérieur ça peut le faire. Je dois encore faire un test pour l'allergie au gluten bientôt mais je ne pense pas que ce soit ça. Je fais toujours mes courses en conséquence (donc pas de vin, pas de fromage, c'est pas grave, du temps que les aliments soient quand même de qualité) Néanmoins j'espère qu'au Canada il y a un peu de considération pour les produits les plus frais possible :smile:

Kiyomasa, ah non, je ne partirai pas de manière illégale de toutes façons, pas en tant que touriste...je ferai mes démarches avant. L'administration est un stress suffisant pour ne pas rajouter des galères supplémentaires (ici pour avoir une simple carte "code fiscal", ça a pris 3 semaines, j'ai dû aller à 2 bureaux différents, super...) !

Si j'y vais, c'est vraiment dans l'optique de prendre un billet d'avion "sans retour", afin d'y travailler et d'y vivre...

Merci Guillaume pour ces infos supplémentaires ! Pour l'équitation, je ne sais pas si on peut sortir en plein hiver, mais ça m'a l'air oui...généralement les installations sont couvertes donc il devrait toujours être possible de travailler le cheval en manège si on ne peut pas le sortir en balade :smile: J'ai néanmoins vu beaucoup de photos d'écuries sous la neige...(après pour l'accès ça doit être une autre histoire mais il est vrai que les premiers mois de mon arrivée les chevaux ne seront pas ma priorité. Par contre à long terme oui je souhaiterai me reconsacrer à ma passion :smile: ). Pour la couverture santé c'est bien ce que je pensais. J'avais même imaginé ça pire...

En fait d'après ce que je lis sur les autres forums et d'après vos conversations, le coût de la vie est quasiment égal à celui de la France (il y a des choses plus chères et des choses moins chères). Ce que je recherche, après, c'est une meilleure qualité et là d'après les commentaires des gens qui se sont expatriés c'est globalement du positif par rapport à la situation précédente.

Mais c'est sûr que je ne partirai jamais sans m'être renseignée complètement sur les démarches à faire, avoir un "parachute" (un peu d'argent de côté pour survivre les premiers mois).

Si jamais malheureusement mon couple ne tiendrait pas, j'irai en colocation les premiers temps...je suis habituée ici...

Merci de vos suggestions notamment sur le domaine culturel, qui m'intéresse fortement...

Je ne m'attends pas à un Eldorado, il est vrai qu'après immigrer peut être tout aussi bien une chose formidable comme le pire des cauchemars. En arrivant en Italie, les 5 premiers mois furent vraiment difficiles, il m'est arrivé de paniquer en pensant que je n'y arriverai jamais (langue, bureaucratie, étudier...en plus j'ai vécu chez un propriétaire horrible où je n'avais ni chauffage, ni lieux communs propres et il y avait des insectes dans la cuisine - larves - avant que je ne change d'appartement).

J'ai quand même survécu jusqu'à présent. Pourquoi pas ailleurs ?

Modifié par effusion
  • Habitués
Posté(e)

Si ton couple ne tient pas la route.......ce que le mec n'est pas fait pour toi.. .. et peut être c'est lui qui rate quelque chose.. vraiment pense à toi et à ton futur.. si le mec marche bien, tant mieux et vous pourriez faire un projet à deux.. plus sympa qu'étant toute seule.. laisse la vie faire..... :whistlingb:

  • Habitués
Posté(e)

Équitation : en manège couvert, facilement à l'année. On enseigne soit le style western ou le style anglais (la bombe est alors obligatoire). Sortie extérieure même en hiver (!) s'il n'y a pas trop de neige (pour ne pas blesser les chevaux). Par contre, pour de l'équitation de qualité, je te suggère de ne pas viser Montréal. Il y a des endroits, bien sûr, mais avec pas mal plus de route à faire (la campagne s'éloigne vite de Montréal). Proche de Québec, c'est plus facile et en région, courant.

Alimentation : les fruits et légumes sont frais, disponibles et en grande variété. Encore là, en banlieue de Québec, facile de trouver son propre producteur qui nous propose son panier bio à toutes les semaines (j'ai cru entendre que ca se développait aussi à Montréal, principalement avec des producteurs qui s'installent sur les toits). L'étiquetage ne semble pas le même qu'en Europe mais je m'en suis toujours passé sans me poser de question et j'ai quand même survécu 47 ans au Québec !

Bonne réflexion !

  • Habitués
Posté(e)

effusion;;;; ce que tu peux faire est d'assister aux journées du Québec à Paris, normalement, doivent se faire en Octobre ou Novembre, vas sur le site....Si tu veux bien travailler dans le domaine de la culture. .peut être tu peux aussi contacter les universités, les musées...... franchement, fonce.... ta vie elle devant toi... et toi tu doit la prendre en main.... :biggrin2:

Dans ce forum les gens sont très ouvertes ... tu vas voir :thumbsup:

Pour le culturel elle pourrait contacter les villes aussi.

  • Habitués
Posté(e)

Effectivement, immigrer est devenu plus difficile, long et cher. Pour obtenir un visa de résident permanent, il y a pas mal de critères à remplir, et il faut compter minimum 2 ans.

Par delà l'obtention du précieux sésame, il faut surtout bien regarder quelles sont vos perspectives professionnelles au Québec ou ailleurs au Canada, car sans un travail qui tient la route point de salut!

La vie est plus chère qu'il y parait et tout est payant ici, y compris les grands espaces.

Si vous avez moins de 35 ans, vous devriez faire un PVT, visa vacances-travail d'une durée d'un an pour le moment -mais qui devrait passer à 2 ans sous peu-. Ce visa vous permet de travailler dans tout le Canada. Cela vous donnera une vision un peu plus concrète et réaliste des choses.

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