Habitués L'ours63 Posté(e) 22 août 2013 Habitués Posté(e) 22 août 2013 Bin si pour le gouvernement canadien c'est un couple qui immigre. Une famille quoiPartir en couple est un plus si c'est un projet commun si non ´c'est un boulet Envoyé par l'application mobile Forum IC Citer
clementinou Posté(e) 22 août 2013 Posté(e) 22 août 2013 Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dis !! Je parlais juste de l'éloignement avec la famille; Il évident que d'autres paramétres rendent l'immigration difficile comme le manque de repéres culturelles ou vos marques préférés ( notamment pour la nourriture).ou vivre dans un endroit inconnu (qui peut-être angoissant) Et il est aussi évident qu'un AR Lille/Marseille coûte moins cher que le trajet Canada/France mais le manque de temps rends la possibilité de revenir trés limitée.voire aussi limitée. Citer
Habitués kzrystof Posté(e) 22 août 2013 Auteur Habitués Posté(e) 22 août 2013 Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dis !! Je parlais juste de l'éloignement avec la famille; Il évident que d'autres paramétres rendent l'immigration difficile comme le manque de repéres culturelles ou vos marques préférés ( notamment pour la nourriture).ou vivre dans un endroit inconnu (qui peut-être angoissant) Et il est aussi évident qu'un AR Lille/Marseille coûte moins cher que le trajet Canada/France mais le manque de temps rends la possibilité de revenir trés limitée.voire aussi limitée. D'un point de vue purement psychologique, l'éloignement avec la famille est plus supportable quand tu sais que tu peux les voir quand tu veux, avec un minimum de planification. Et par planification, je veux dire attendre le Vendredi soir, pour les cas extrême (Nord/Sud, Est/Ouest). En immigrant en Amérique du Nord, c'est rarement aussi simple. Ne sous-estime pas l'effet pervers qu'introduit l'immigration dans les relations familiales: tes petits-enfants vivent de l'autre côté de l'Océan et leurs grands-parents ne pourront pas venir les voir quand eux le voudront. Il y a un obstacle sur lequel ils n'ont aucun contrôle. Si vous viviez dans le sud de la France, le seul obstacle serait leur unique volonté de faire le déplacement. Cela ne veut pas dire qu'ils seraient venu vous visiter plus souvent, mais dans cette situation, eux seuls seraient responsable de la fréquence. En quittant la France, tu deviens responsable de cet éloignement et de l'obstacle que tu mets entre eux et leurs petits-enfants. C'est avec ça que tu vas devoir dealer directement ou indirectement lorsque tu auras des conversations avec Skype. Jeanpeupluici a réagi à ceci 1 Citer
Habitués nath1791 Posté(e) 22 août 2013 Habitués Posté(e) 22 août 2013 Joli texte, sensé et réfléchi. A lire et à réfléchir Citer
Habitués CatHell Posté(e) 22 août 2013 Habitués Posté(e) 22 août 2013 Félicitations pour ce texte qui touche ...... Alors au final il nous faudrait des cours en attendant de pouvoir immigrer pour ne pas arriver comme un cheveu dans la soupe au milieu de conversations ! Que faut-il écouter comme musique ? Que faut-il lire ? Mes enfants demandent quelles BD lisent les petits Canadiens ... J'ai un fan d'Astérix le Gaulois ! lol Et toutes les bonnes suggestions ......................... ISA34 a réagi à ceci 1 Citer
Habitués L'ours63 Posté(e) 22 août 2013 Habitués Posté(e) 22 août 2013 Loin des yeux loin du coeur, le lien est sujet du présent...Envoyé par l'application mobile Forum IC Citer
Habitués Cherrybee Posté(e) 22 août 2013 Habitués Posté(e) 22 août 2013 Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dis !! Je parlais juste de l'éloignement avec la famille; Il évident que d'autres paramétres rendent l'immigration difficile comme le manque de repéres culturelles ou vos marques préférés ( notamment pour la nourriture).ou vivre dans un endroit inconnu (qui peut-être angoissant) Et il est aussi évident qu'un AR Lille/Marseille coûte moins cher que le trajet Canada/France mais le manque de temps rends la possibilité de revenir trés limitée.voire aussi limitée. D'un point de vue purement psychologique, l'éloignement avec la famille est plus supportable quand tu sais que tu peux les voir quand tu veux, avec un minimum de planification. Et par planification, je veux dire attendre le Vendredi soir, pour les cas extrême (Nord/Sud, Est/Ouest). En immigrant en Amérique du Nord, c'est rarement aussi simple. Ne sous-estime pas l'effet pervers qu'introduit l'immigration dans les relations familiales: tes petits-enfants vivent de l'autre côté de l'Océan et leurs grands-parents ne pourront pas venir les voir quand eux le voudront. Il y a un obstacle sur lequel ils n'ont aucun contrôle. Si vous viviez dans le sud de la France, le seul obstacle serait leur unique volonté de faire le déplacement. Cela ne veut pas dire qu'ils seraient venu vous visiter plus souvent, mais dans cette situation, eux seuls seraient responsable de la fréquence. En quittant la France, tu deviens responsable de cet éloignement et de l'obstacle que tu mets entre eux et leurs petits-enfants. C'est avec ça que tu vas devoir dealer directement ou indirectement lorsque tu auras des conversations avec Skype. De toute façon, ils ne sont pas éternels. Et quand ils ne seront plus là, certains resteront avec leurs regrets éternels de ne pas avoir immigré à temps. C'est dur à lire comme ça, mais c'est effectivement la dure réalité. kzrystof et Kelo ont réagi à ceci 2 Citer
Habitués claire682 Posté(e) 22 août 2013 Habitués Posté(e) 22 août 2013 Ne me faites pas dire ce que je n'ai pas dis !! Je parlais juste de l'éloignement avec la famille; Il évident que d'autres paramétres rendent l'immigration difficile comme le manque de repéres culturelles ou vos marques préférés ( notamment pour la nourriture).ou vivre dans un endroit inconnu (qui peut-être angoissant) Et il est aussi évident qu'un AR Lille/Marseille coûte moins cher que le trajet Canada/France mais le manque de temps rends la possibilité de revenir trés limitée.voire aussi limitée. J'ai complètement compris ce que tu voulais souligner Mais c'est un chouilla plus complexe avec le fait d'avoir un océan qui nous sépare + le fait psychologique de ne pas pouvoir prendre l'avion du jour au lendemain qui entrent également en considération. Pour appuyer ton parallèle sur la mobilité en France, je me suis rendue compte que l’intégration pose beaucoup plus souvent problème pour des gens qui n'ont jamais bougé de chez eux .... Car de gros problèmes d'intégrations se posent aussi quand on bouge du Nord au Sud ou inversement, ou tout simplement d'une grosse ville a une autre ville, quoi qu'on en dise. Alors des problèmes d'intégration dans un autre pays, ... je ne t'en parle même pas ! Pour tous les immigrants, je ne saurais que trop vous conseiller d'assister aux formations d'integration proposées par le MICC ... Vous n'allez pas tout apprendre mais ce sera un bon début ! L'OFII fait egalement pas de conf. intéressantes. Citer
Habitués rayjean Posté(e) 22 août 2013 Habitués Posté(e) 22 août 2013 Je n'ai pas effacé mes références françaises comme on supprimerait des fichiers d'un disque dur. Pour garder la même image je comparerais l'intégration à une partition de sa mémoire parce que personne ne va effacer de son esprit des années, souvent le tiers d'une vie de références culturelles. Citer
Habitués kzrystof Posté(e) 23 août 2013 Auteur Habitués Posté(e) 23 août 2013 (modifié) Je n'ai pas effacé mes références françaises comme on supprimerait des fichiers d'un disque dur. Pour garder la même image je comparerais l'intégration à une partition de sa mémoire parce que personne ne va effacer de son esprit des années, souvent le tiers d'une vie de références culturelles. Modifié 23 août 2013 par kzrystof Citer
Habitués kuroczyd Posté(e) 23 août 2013 Habitués Posté(e) 23 août 2013 Je n'ai pas effacé mes références françaises comme on supprimerait des fichiers d'un disque dur. Pour garder la même image je comparerais l'intégration à une partition de sa mémoire parce que personne ne va effacer de son esprit des années, souvent le tiers d'une vie de références culturelles. À moins de se maintenir à jour régulièrement sur l'évolution de la société française, cette partition va simplement devenir désuète. La société qu'on a connu il y a plus 10 ans n'est plus vraiment la même. Que ce soit au niveau politique, au niveau culturel, ou autre. Tu parles des 10 ans mais je peux te dire qu'au bout déjà de 3 ans tes references changent et tu as beau suivre les news sur Internet mais vivre de l'autre cote du lac te fait perdre les repères. Je l'ai a expérimenté et l'ai senti quand en plein années 2000 j étais venu faire une expat de 3 ans: quand tu reviens, il y a des choses qui se sont passée et dont tu n'as plus le contexte. Tes ex-amis ont déménagé, d'autres se sont totalement détachés.... Citer
Habitués claire682 Posté(e) 23 août 2013 Habitués Posté(e) 23 août 2013 Je n'ai pas effacé mes références françaises comme on supprimerait des fichiers d'un disque dur. Pour garder la même image je comparerais l'intégration à une partition de sa mémoire parce que personne ne va effacer de son esprit des années, souvent le tiers d'une vie de références culturelles. À moins de se maintenir à jour régulièrement sur l'évolution de la société française, cette partition va simplement devenir désuète. La société qu'on a connu il y a plus 10 ans n'est plus vraiment la même. Que ce soit au niveau politique, au niveau culturel, ou autre. Citer
Habitués Happymusher Posté(e) 23 août 2013 Habitués Posté(e) 23 août 2013 Pour l'abandon des références culturelles, elle se fait quand on "fait confiance" à la société d'accueil et que l'on est suffisamment serein sur nos capacités de nous y fondre. Cette confiance et cette sérénité peuvent reposer sur des faits. Par exemple, le fait d'avoir un réseau d'amis sur place qui vous "coachent" sur la société et vous expliquent ses règles. Le fait d'avoir un ou une conjointe avec qui vous envisagez une relation durable. Le fait de s'inscrire dans une activité (sportive, ludique, artsitiques) dans la laquelle vous trouvez votre place...Evidemment aussi l'intégration professionelle. Il y a une période à "passer", admnistrativement celle entre l'arrivée sur le territoire et l'obtention de la nationalité (donc 4 ans vu les conditions+délais actuels), où on se sent fragile car on est entre deux chaises : on est content d'être là, on a envie d'y arriver et de rester mais en même temps, on est encore qu'un RP donc à la merci d'un retour si changement de loi. C'est précaire. On en parle peut ici mais le fait d'être un canadien comme un autre par la suite vous ancre vraiment et c'est un grand ouf. Citer
Habitués Zemida Posté(e) 23 août 2013 Habitués Posté(e) 23 août 2013 (modifié) Merci beaucoup kzrystof de nous faire partager ta vision de l'immigration, il y a en effet beaucoup de paramètres à ne pas négliger, et dont il faut avoir bien conscience dès le départ ! Notamment, l'éloignement de la famille ! Avec un fils au Québec depuis 7 ans, je sais de quoi je parle, surtout quand on sait qu'au départ il n'était parti seul que pour quelques mois et que nous devions le rejoindre rapidement ... la vie en a voulu autrement, notre dossier a été refusé, lui a du s'adapter, difficilement par moments et continuer sa vie là-bas autrement. Il s'y est plu, y a trouvé sa place, mais ne peut pas toujours revenir nous voir pour des raisons financières tout d'abord et puis il faut trouver le temps tout simplement, et entre les études et le travail, cela n'était pas toujours facile ! Quand il est venu pour Noël dernier, cela faisait 4 ans que l'on ne l'avait pas serré dans nos bras. 4 ans c'est long, autant pour lui comme pour nous autres, même si l'on partage beaucoup de choses au travers de Skype, il y a des manques ! Et en 15 jours, c'est trop court, on ne peut pas rattraper le temps perdu et lui n'a pas eu le temps de se ré-adapter à la vie à la française. Et c'est là que l'on s'aperçoit d'un décalage, dans plein de petites choses au quotidien et qui causent parfois des quiproquos. Une difficulté à comprendre notre vie aujourd'hui, parce que ne vivant plus du tout la même chose, ni dans le même contexte. Et çà, il faut vraiment en avoir conscience. En immigrant, on change, on s'adapte volontairement ou pas et l'on se retrouve en décalage avec ceux qui restent en France. A ne pas négliger. Et encore, nous on est à fond dans le contexte, par la théorie, puisque nous avons envisagé d'y vivre un jour, mais imaginez vos proches qui ne connaissent rien au Québec ... quand vous les reverrez, ils auront l'impression que vous débarquez d'une autre planète. Et pour les contacts par Skype, çà vous prendra une bonne partie de vos fins de semaines, et oui, c'est difficile de se parler en semaine, à cause du décalage horaire et puis chacun travaille de son côté de la flaque, avec ses obligations. Ou alors, il faudrait envisager une conversation vers minuit, ce qui n'est pas mon cas !!! Surtout que nos discussions durent en général au moins 4 heures ! Mais, çà fait toujours plaisir quand le matin de votre anniversaire, le téléphone sonne à midi trente et que votre fils vous dit qu'il pense bien à vous, même s'il ne doit pas traîner parce qu'il est en train de se préparer pour aller à la job ! Alors, l'immigration, oui, c'est une autre vie, même pour ceux qui restent "au pays", et il faut s'y adapter et vivre avec. Mais heureusement pour nous, on continue de partager plein de choses, même si c'est à distance, car à 5 personnes, c'est un peu difficile pour nous actuellement d'envisager de lui rendre une petite visite, même si cela fait partie de nos projets. Bonne continuation à vous tous et bonne chance pour ceux qui ont un dossier en cours de traitement ! Modifié 23 août 2013 par Zemida Frenchie_in_the_US, vam55, Patience111 et 2 autres ont réagi à ceci 5 Citer
Chacha25 Posté(e) 23 août 2013 Posté(e) 23 août 2013 (modifié) Merci pour ton texte. J'ai pris beaucoup de plaisir à le lire et j'ai eu la larme à l'oeil sur le premier paragraphe. J'arrive à Québec dans une vingtaine de jours et c'est réellement le seul ombre au tableau qui me fait avoir cette grosse boule au ventre. Hier encore, j'ai fondu en larmes en pensant que bientôt je quitterai ma famille et mes amis dont je suis fière. Je me console un peu en me disant qu'ils seront toujours là même si, comme tu le soulignes si bien, ça ne sera plus jamais comme avant ... Je ne m'imagine pas du tout que le Canada et n'importe quel autre pays soit l'Eldorado. Les difficultés seront là je le sais mais ce sont elles qui me rendront encore plus forte et puis je cite : "Ce qui ne nous tue pas nous rend plus forts". Merci beaucoup pour ton témoignage. Modifié 23 août 2013 par Chacha25 Citer
Habitués rayjean Posté(e) 23 août 2013 Habitués Posté(e) 23 août 2013 Il y a des références faciles à dompter, hier j'avais en tête le slogan d'une pub française qui doit avoir 25 ans que vous connaissez tous mais qui n'aurait fait rire personne ici.... Parmi les références il y a aussi les Valeurs. Elever les enfants (faire ou pas des enfants!), le statu de la femme, les relations de couple, etc.... quelles sont les valeurs québecoises? Je considère ces valeurs comme étant la grosse différence entre Québecois et Français la langue peut parfois sembler un mince point commun. Citer
Habitués ISA34 Posté(e) 23 août 2013 Habitués Posté(e) 23 août 2013 Vous voyez de grandes différences entre la France et le Québec au niveau de l'éducation des enfants ? Citer
Habitués CatHell Posté(e) 23 août 2013 Habitués Posté(e) 23 août 2013 (modifié) je trouve les français plus strictes et moins patient .Je parle "globalement" évidement... et notament la vision de la "fessée" n'est pas la même Modifié 23 août 2013 par Mme Tetue Citer
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