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A Rouen, un visa pour le Canada

Publié le vendredi 15 mars 2013 à 07H49

Apprentissage. Une délégation québécoise se rendra au Salon de l'alternance en avril pour recruter des étudiants soudeurs.

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A l'école, l'élève s'entraînera sur un simulateur de soudure

Avec ses 4 % de chômage et 104 000 habitants, la région de la Beauce au Québec ne souffre pas de la crise mais d'une pénurie… de soudeurs. La raison ? Un choc démographique : moins de jeunes et des salariés bientôt à la retraite. Pour combler ce manque de main-d'œuvre, une délégation de la commission scolaire de la Beauce-Etchemin (CSBE) se rendra pour la première fois au Salon de l'alternance et de l'apprentissage de Rouen les vendredi 5 et samedi 6 avril.

Une bourse de 6 000 €

L'objet de leur venue ? Recruter vingt-quatre personnes qui suivront une formation en alternance au sein d'une école pour une durée de treize mois (de fin octobre 2013 à fin novembre 2014). Situé à Saint-Georges, le centre intégré de mécanique industrielle de la chaudière (Cimic) est un établisse- ment réputé pour la qualité de son enseignement.

À la clé : une formation gratuite sans frais de scolarité, un diplôme reconnu par le système français, une bourse d'études de 6 000 euros€ - offerte par les entreprises partenaires - et un emploi quasi-assuré. Jeunes et adultes sont invités au projet « Soudage Beauce ». Pourquoi recruter à Rouen ? Marise Delisle, conseillère pédagogique (CSBE), a privilégié « une région industrielle et touchée par le chômage ».

Jacques Légaré, conseiller en communication (CSBE), renchérit : « la main-d'œuvre française a une bonne réputation. Devenir soudeur ne s'improvise pas. » Condition physique et goût pour le travail manuel sont sollicités. La sélection sera « pointilleuse » avec des entrevues à distance, par Skype [des appels Internet gratuits depuis un ordinateur, NDLR] ou par téléphone. Côté intégration, l'étudiant ne se trouvera pas isolé. « Un système de parrainage ou de marrainage permettra à l'élève de s'intégrer rapidement », précise la directrice de la formation professionnelle, Nataly Blondin. La commission s'occupe de tout jusqu'au permis d'étude nécessaire pour la résidence de l'élève sur le sol canadien. Seul petit bémol : la bourse ne couvre pas tout. Les étudiants assumeront leurs frais de subsistance. Soit débourser 4 000 euros pour travailler dans une région qui connaît le plein-emploi.

Salon de l'alternance et de l'apprentissage vendredi 5 et samedi 6 avril, 7, quai de la Bourse, Rouen. De 10 h à 18 h.

Caroline MONTENOT

source : http://www.paris-normandie.fr/article/rouen/a-rouen-un-visa-pour-le-canada

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Bonjour,

Si on n'es pas de Rouen peut-on participer au recrutement?

Merci.

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