Commerce de détail : recruter n'est pas facile

[Laurent]

Commerce de détail : recruter n'est pas facile

Annie St-Pierre

Agence QMI

L'industrie du commerce de détail au Québec a toujours du mal à trouver de la main-d'½uvre, même si seulement 15 % de ses travailleurs sont au salaire minimum.

L'industrie possède un taux de roulement de personnel de 25 %, soit un emploi sur quatre.

Le portrait dressé, mardi, par le Comité sectoriel de la main-d'½uvre du commerce de détail révèle que chaque Québécois dépense annuellement 8050 $ en biens durables et courants, notamment en vêtements, meubles, dans les pharmacies, les quincailleries et les supermarchés.

Les commerçants concernés en retirent donc des revenus de 64 milliards $, soit un immense potentiel commercial, mais la main-d'½uvre ne semble pas au rendez-vous. Pourtant, dans le commerce de détail, la rémunération moyenne est de 492 $ par semaine.

L'industrie possède un taux de roulement de personnel de 25 %, soit un emploi sur quatre et c'est le poste de conseiller aux ventes qui est le plus difficile à combler, selon l'analyse produite par le comité.

«Le défi pour ces employeurs en particulier est la rétention des travailleurs. Il n'y a pas de barrière à l'embauche dans le commerce de détail; c'est le premier emploi des jeunes et des arrivants, mais ils ne restent pas longtemps», a expliqué Patricia Lapierre, directrice du comité.

Les 19 000 entreprises ½uvrant dans le domaine sont donc confrontées à un important défi qui est celui d'établir de meilleures pratiques à l'égard des ressources humaines.

«On propose notamment d'instaurer la rémunération variable en ajoutant des primes et des commissions aux salaires existants», a-t-elle indiqué.

Un meilleur partage des revenus des entreprises est recommandé par le comité, qui insiste pour dire que la question des salaires n'est pas le seul problème existant dans ce secteur

«Les travailleurs sont aussi à la recherche d'une meilleure reconnaissance de leurs compétences, mais la notion de conciliation travail-famille est aussi en cause», selon Mme Lapierre.

Les heures d'ouverture de nombreux établissements dans le commerce de détail posent effectivement des problèmes aux employeurs, qui doivent combler l'horaire de travail sept jours par semaine, les soirs, les nuits et les fins de semaine.

source : http://argent.canoe.ca/lca/affaires/quebec/archives/2012/11/commerce-detail-recruter-est-pas-facile.html

[migix]

Personnellement je compte rechercher dans un milieu bien particulier qui est celui de conseiller en habitation. Je travaille depuis de nombreuses années dans le commerce de la construction de maison individuelle, et je souhaiterais faire de même une fois arrivée au Quebec.

Par contre j'ai beaucoup de mal à apréhender ce secteur, et je recherche en permanence des informations sur ce sujet...et il semble vaste au Canada.

[lion 01]

Bonjour à vous

Pouvez-vous préciser le travail de Conseiller en habitation est-ce que ça existe au Québec ce métier ? Merci pour votre réponse.

Crdl

[migix]

"Conseiller en habitation" est le terme que j'ai retrouvé sur quelques annonces d'emploi au Quebec. Il s'agit plus simplement de vendeur dans la construction de condo, ou autre maison unifamiliale.

[Frenchie_Val2]

Voila l'expérience d'une PVT depuis trois mois à la recherche d'un contrat avec un visa JP en bonus dans le commerce de détail. Qui dit JP, dit demande de RP dans le but de rester quelques années à Montréal.

En arrivant à Montréal en sept 2012, je me suis vite rendue compte que j'allais devoir faire une reconversion professionnelle. En effet, j'ai passé ces 10 dernières années dans le secteur de l'exploitation ciné (8 ans Responsable + 2 ans Superviseur) en France et en Angleterre. Malheureusement, il n'y a aucune opportunité dans ce milieu alors je décida de me reconvertir dans le commerce de détail car j'avais lu qu'il y avait un gros manque de main d'œuvre dans ce secteur. Ce choix n'est pas un hasard. J'aime la vente, les challenges et le contact. Je fus vendeuse avant d'être responsable de salles de ciné et je continua à l'être (vendeuse) dans les cinémas pour lesquels j'ai bossés, et je suis même devenue Retail Manager dans un cinéma. Et oui, Il faut savoir que dans un cinéma commercial, les ventes de confiserie, de nourriture et de boissons rapportent beaucoup plus que les ventes de billets donc des business ou des action plans pour faire dépenser le max. aux spectateurs une fois dans le ciné, j'en ai faits pas mal. Mon CV a bcq de points communs avec un CV d'un gérant ou assistant gérant d'une boutique ou d'un café. Seulement voilà, la réalité du marché est différente une fois sur le terrain. Je dois faire face au scepticisme des employeurs, "pourquoi passer du secteur du cinéma au secteur du commerce de détail?", "je recherche une personne fiable qui ne me quittera pas dans les semaines qui suivent" (mon statut de PVT n'arrange pas les choses) et enfin la phrase qui me fait le plus bondir "vous êtes trop qualifiée"... résultat, je dois bidonner mon CV pour l'être moins.... de manager, je suis passée à conseillère aux vente / caissière.
Je peux concevoir qu'un employeur réfléchisse à deux fois avant d'engager une personne quand on sait qu'il y a un gros turn over dans ce secteur mais j'ai du mal à comprendre leur attitude face à une personne immigrante qui ne demande qu'à travailler et s'intégrer dans la société québécoise. Malheureusement, je ne suis pas la seule à rencontrer des difficultés. Alors quand je lis un article sur le manque de main d'œuvre dans le commerce du détail, ça ne me fait plus rêver mais sourire...

[trefle]

Vous avez su vous adapter. Rien ne vous empêche de commencer comme vendeuse/caissière et grimper au titre de manager, ça se fait très souvent et rapidement.

[kjaerlighet]

Tu serais pas venu avec un statut de PVT mais de résident permanent ça serait autrement plus simple ...

[Silicon]

Le manque de main d oeuvre ds le commerce de detail est surtout du aux salaires de creve faim qui sont proposes ainsi qu aux horaires debiles.....