Relation avec les inus et autochtones dans le nord

[Addicttotravel]

http://www.parl.gc.c...s/2012-33-f.htm

MERCi ;-) I!!

Mais je ne comprendre pas les suceptibiltes qui est 1ere nations ou pas, j'ai toujours (à tord) que cela englobait les indiens, inuits par contre, je ne connaissais pas les metis.

je vais m'informer pour comprendre et suivre ce post car je suis à l.ouest.

Modifié 8 novembre 2012 par Addicttotravel

[RobinDesBois]

Mais je ne comprendre pas les suceptibiltes qui est 1ere nations ou pas, j'ai toujours (à tord) que cela englobait les indiens, inuits par contre, je ne connaissais pas les metis.

je vais m'informer pour comprendre et suivre ce post car je suis à l.ouest.

Le terme "indiens" est archaïque. Il survit dans certains termes anciens comme "ministère des affaires indiennes et du nord Canada".

Le terme "esquimaux" est lui aussi archaïque. Si j'ai bon souvenir il vient d'un terme méprisant utilisé par les iroquois et qui signifie "mangeur de viande crue".

On parle plutôt d'indigènes et d'inuits.

Ils se ressemblent, y compris dans leurs attitudes. Mais les inuits semblent plus asiatiques : tête ronde, yeux bridés etc.

Le terme "aborigènes" est en vogue, bien qu'il prête à confusion avec les aborigènes australiens. Sont dit aborigènes les indigènes, les inuits ainsi que les "métis" qui sont de lointains descendants d'un mélange qui s'est fait, notamment au Manitoba, entre blancs et indigènes (comme dans les pays d'amérique latine). Ici aux territoires nord-ouest, on les distingue en métis et en métis indigènes car il y en a qui ont l'air totalement blancs et d'autres qui semblent totalement indigènes.

Le statut "aboriginel" ouvre le droit à des privilèges. On peut donc voir des gens qui ressemblent à un Scandinave mais qui se disent "fièrement" indigènes, ce qui peut prêter à rigoler mais quand on voit qu'ils ont les études gratuites, par exemple, ou qu'ils sont favorisés (officiellement) à l'embauche, on se met à comprendre beaucoup de choses concernant les motifs de leur fierté.

Ce genre de privilège reste inaccessible, si ce n'est ceux qui se mesurent en termes d'accès aux aides sociales, à de nombreux indigènes qui continuent de former une sorte de quart-monde, quels que soient les moyens que les pouvoirs publics mettent en place au marteau-piqueur pour les dynamiser et les intégrer.

Anciennement, à l'époque où les pouvoirs publics canadiens étaient totalement différents de ce qu'ils sont maintenant, une politique d'assimilation forcée a été essayée sur les indigènes, en mettant de force leurs enfants dans des écoles qui leur étaient réservées. Ils en parlent à présent comme d'Auschwitz et réclament des indemnités.

Modifié 8 novembre 2012 par RobinDesBois