Habitués lamine38 Posté(e) 2 août 2012 Habitués Posté(e) 2 août 2012 (modifié) source: http://www.lapresse....par-la-cour.php + http://www.ottawacit...6179/story.html La Cour supérieure du Québec interdit temporairement la publication et la promotion d'un livre dans lequel son auteure affirme que son ex-conjoint d'origine africaine l'a mariée afin d'obtenir son laissez-passer pour le Canada. Depuis sa sortie en mars dernier, Lainie Towell a déjà vendu 27 copies de son ouvrage intitulé How to Catch an African Chicken : A Canadian Woman's Outrageous but True Story of Marriage Fraud. Mme Towell y décrit son ex-conjoint tel un « monstre », comme l'a souligné la cour hier, et insiste sur la notion de « mariage frauduleux » dont elle se dit victime. Dans sa décision rendue au palais de justice de Gatineau, le juge Dominique Goulet évoque le conflit entre le droit à la libre expression de l'auteure et le droit à la réputation de son ex-conjoint, Fode Mahamed Soumah, un musicien de la Guinée. « Prima facie », au premier regard, il y a une apparente atteinte à la réputation et une « balance des inconvénients » qui penche en faveur du demandeur, justifie le magistrat. Le conflit en bref Mme Towell et M. Soumah se sont rencontrés en avril 2007, en Guinée. La femme a parrainé le jeune homme pour qu'il obtienne sa résidence permanente au Canada. L'homme a toutefois eu un enfant hors mariage avec une autre femme, sans le dire à sa nouvelle conjointe ni à Immigration Canada. Le couple a rompu et la femme a averti Immigration Canada qu'un enfant n'avait jamais été déclaré avant l'arrivée de l'homme au pays. Le Canada a alors ordonné la déportation de M. Soumah vers la Guinée. « Monsieur est retourné dans son pays, humilié », indique son avocat, Me Denis Roumestan. « C'est un musicien connu, chez lui. Et cette histoire de mariage frauduleux circule, alors que cela n'a pas été prouvé. » L'argument qui a convaincu les services d'immigration de déporter M. Soumah est l'enfant non déclaré ; le commissaire à l'immigration a conclu que le mariage avait été contracté de bonne foi par les deux parties. Ce mariage n'a pas donc pas été officiellement reconnu frauduleux par les autorités canadiennes. C'est l'affirmation contraire de la part de Mme Towell qui, selon le juge Goulet, brime le droit à la réputation de M. Soumah. « Il y a préjudice sérieux à être associé à cette réputation. » Je sais que c'est un site francophone mais voici un complément de l'article en anglais que je trouve plus détaillé. (Je m'excuse en avance auprès des modérateurs mais j'ai pas trouvé d'article francophone aussi précis). Fodé Mohamed Soumah’s first Canadian wife called the highly publicized story of her ex-husband’s deportation a matter of public interest worthy of a memoir. The Guinea-native’s second Canadian wife called the tale of disputed facts post-divorce bitterness that should remain private. A Superior Court of Québec justice ordered Wednesday that the sale and promotion of the “marriage fraud” e-book halt for 30 days. It’s a temporary victory for Soumah and his current wife, Cassandre Blier. But Lainie Towell who penned How to Catch an African Chicken: A Canadian Woman’s Outrageous but True Story of Marriage Fraud said she prefers to think the book is simply “on holidays.” Towell pointed out that an Immigration and Refugee Board judge ruled that Soumah did not declare that he had fathered a son with a woman in Africa while he was engaged to her. Despite three years of appeals, she emphasized that he was ultimately deported. Blier pointed out that a paternity test proved with 100 per cent accuracy that Soumah was not the father of the child in question and that a bureaucratic glitch kept that evidence from factoring into the board’s final decision. Soumah was deported in February but Blier emphasized the decision was based on the belief that he had failed to declare a dependent — not that he had committed marriage fraud. The women faced each other in a Gatineau courtroom Wednesday afternoon as Justice Dominique Goulet said the potential damage to Soumah’s reputation is greater than Towell’s right to free expression. But he emphasized the decision was temporary. Blier and Soumah filed suit on July 23 in the pursuit of a permanent ban on the book. In response, Towell launched a social media campaign to raise money for her legal fight to keep her memoir in the public realm. “I am a victim and I am being victimized for a second time now by a man who has a history and trail of deceit. He has been deported from this country for lying to me and for lying to Citizenship and Immigration Canada,” she said outside the courtroom after the decision. “He has pulled a second Canadian woman into this now. At first I was angry when I saw that I was being sued by this stranger but I actually feel very sorry for this woman. This woman, I believe, is also a victim.” Blier disagreed. She met Soumah 16 months after his marriage to Towell fell apart. He told her the convoluted story about this high-profile deportation case and she firmly believes there was no marriage fraud. Soumah, the drummer, met Towell, the dancer, in his native country in 2004. The couple began a three-year romance that culminated in marriage in April 2007. Towell — a woman 10 years older than Soumah — proposed. Towell sponsored her new husband to come to Canada as a permanent resident and he arrived in December 2007. Less than a month after the couple was reunited, Towell heard in a dispatch from Guinea that a teenage girl had given birth to Soumah’s son. Though Soumah admitted to a one-night stand, he disputed that he was the father given the teen mother’s multiple partners. He said he didn’t know about the child when he told immigration officials he didn’t have a dependent. Denis Roumestan, who represents Soumah and Blier, said an appeal to reverse the deportation order is underway given the paternity results. He is also representing the couple in the civil suit. When Towell launched a public attack on Soumah in 2009, calling him a marriage fraudster on multiple platforms — TV, magazines, newspapers (including the Ottawa Citizen) — Soumah quietly continued his life and new romance with Blier. The publication of the e-book in March prompted the couple to finally speak out and tell their side of the story, Roumestan said. “It’s been going on since 2009. They thought it would come to an end but now it’s getting bigger. Three years later and it’s a commercial activity,” Roumestan said. Towell branded herself as the poster-girl for “marriage fraud” and launched a publicity-stunt agency to offer her “hoopla guru” services. But Towell said it’s not about the money — so far, she’s sold 27 copies of her e-book at $9.99 a piece. “This book is about a bigger issue. It’s about my personal story, and because I was so public about it, it sparked national debate about the issue of immigration marriage fraud in Canada,” she said. Read more: http://www.ottawacit...l#ixzz22O8BIcqh fraduleux ou pas..? à vous de voir. J'espères que cela va pas décourager les femmes qui veulent dénoncer des mariages frauduleux nonobstant ce cas. Modifié 2 août 2012 par lamine38 Citer
Habitués mescladys Posté(e) 2 août 2012 Habitués Posté(e) 2 août 2012 (modifié) Je n'ai pas lu le livre, mais à la lecture de son site internet et des différents articles, est-elle réellement censurée parcequ'elle veut dénoncer les mariages frauduleux (auxquels elle aurait donc pris part) ? Ou est-ce un problème d'ex-femme qui rejette l'échec de son mariage hâtif sur le système canadien tout en faisant part publiquement de son amertume vis-à-vis de son ex mari (qui aurait donc aussi pris part au mariage frauduleux) ? Que ce soit au Canada ou dans d'autres pays, cela devrait aussi ouvrir les yeux des femmes (et hommes) qui se mettent en couple avec des personnes -plus jeunes très souvent comme c'est d'ailleurs le cas ici- d'autres pays, dautres cultures, sans pour autant les connaitre....peut-être se poser, avant, les questions telles que celles du mariage blanc et du mariage d'intérêt. Je lis que comme partout c'est aussi un problème au Canada (http://www.cireport....-in-canada.html), d'ailleurs dans cet article Kenney propose des modifications dans le système de parrainage. A la lecture des articles on apprend que finalement il n'y a pas eu de fraude aux systèmes d'immigration dans le sens ou il n'est pas père de l'enfant qu'il n'aurait pas déclaré à l'immigration (http://www.radio-can...ed-soumah.shtml), raison pour laquelle il conserve finalement sa RP. Elle dénonce l'intégrité du système d'immigration de son grand pays et estime que le Canada a un système judiciaire fédéral qui est une imposture. Je ne vis pas au Canada, mais sur un plan pratique : le fait qu'elle ait fait "entrer le loup dans la bergerie", qu'elle a elle-même parrainé cet homme, qu'elle ne s'est pas au préalable sufisamment informé à son sujet me semble être aussi de sa responsabilité. Et à mon sens c'est en toute logique qu'elle doit assumer les conséquences financières de ses choix, à-priori les personnes qui parrainent son informées qu'elles assument financièrement le/la parrainé(e) pendant 3 ans, même si le mariage échoue. Après cela, elle se considère peut-être trompée mais c'est de l'ordre personnel et ce sont là ses sentiments qui sont touchés : le Canada ne l'a pas obligée à parrainer cet homme. Financièrement ce mariage hâtif a des conséquences pour Madame, car je lis sur un site où elle annonce une de ses conférences, qu'elle "a été tenue responsable financièrement de son époux qui l'a abandonné peu de temps après son arrivée au Canada", sûrement parcequ'elle l'a parrainé. C'est son ex-mari et sa nouvelle épouse (canadienne) qui la poursuivent pour l'empêcher de diffuser ce qu'ils estiment diffamatoire, raison pour laquelle elle cherche des fonds pour assurer sa défense (http://www.howtocatc...canchicken.com/). Elle aurait peut-être pu, tout simplement, assumer ou accepter ses erreurs et éviter de les étaler sur la place publique, surtout 3 ans après qu'elle n'ait pas obtenu gain de cause devant les tribunaux (http://www.radio-can...ed-soumah.shtml) Quant à la publication de son livre, il semble poser des problèmes juridiques ou de véracité. Sur son site elle rend un pays responsable de ses choix, qu'en est-il dans son livre ? Son amertume est compréhensible et elle doit être vexée et même blessée d'avoir et jettée comme une vielle chaussette 1 mois après l'arrivée de Monsieur au pays...si encore ça pouvait ouvrir les yeux de la nouvelle compagne de Monsieur qui a bien entendu 10 ans de plus que lui.... Son livre est-il une dénonciation des mariages blancs ou sa propre vision de son histoire d'amour brisée ? Modifié 2 août 2012 par mescladys Citer
Habitués Kweli Posté(e) 2 août 2012 Habitués Posté(e) 2 août 2012 Environ 50% des mariages/unions entre Canadiens finissent par une séparation, pour diverses raisons. C'est rendu qu'à chaque fois qu'un mariage entre un Canadien et un étranger ne fonctionne pas, le Canadien va crier à la fraude et le/la conjoint(e) étranger(e) renvoyé. Hé ben! Que va-t-il se passer si les tests ADN prouvent que le monsieur n'est pas le père de l'enfant? le Canada va lui rendre sa résidence? Citer
Habitués crazy_marty Posté(e) 2 août 2012 Habitués Posté(e) 2 août 2012 Fraude ou pas c'est difficile à déterminer. Dans tous les cas son mariage est un échec. Elle a sans doute de la rancoeur d'avoir raté le mariage, d'où son livre. Par contre elle a fait le choix du mariage en toute connaissance de cause sur ce qu'un parrainage implique...jeter la faute sur le Canada c'est un peu fort quand-même. Le Canada l'a pas forcé à se marier et à parrainer son ex. Elle l'a choisi, a perdu. Tant pis. En revanche ce serait bien que son histoire ouvre les yeux à bon nombre de gens, entre autre ceux qui partent faire du tourisme, se font chanter de belles mélodies et raconter de belles histoires par les locaux, reviennent en amour et décident que 15 jours de romance au soleil sont suffisants pour se marier et parrainer. midda et Automne ont réagi à ceci 2 Citer
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