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Quand le doute s'installe...


Vero_31

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  • Habitués

Lorsque j'ai parlé de notre projet québécois à mes proches (seulement les très très proches), je n'ai cessé de répéter: "Attention, c'est un processus qui est long, très long, trop long. Au moins un an et demi. Il peut se passer tellement de choses d'ici là.".

Et bien voilà, j'y suis: le doute s'est installé. Un doute qui se transforme presque parfois en peur, celle d'entraîner mes fils dans une aventure qui peut mal se passer et avoir des conséquences sur leur vie que je regretterai peut-être un jour.

L'indécision n'est pas dans ma nature, je suis plutôt dans l'action sans regret, aussi ma situation actuelle est-elle particulièrement inconfortable puisque inhabituelle.

J'aimerais connaître votre propre ressenti: quels sont vos doutes, vos craintes dans le projet québécois? Celui qui me répond qu'il n'a aucun doute... est soit un menteur soit un inconscient ;-)

Alors allez-y, videz votre sac pour m'aider à comprendre et peut-être même passer outre mes craintes les plus incapacitantes: vous doutez? sur quoi et pourquoi?

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  • Habitués

Le tmeps est tout a fait relatif ... 1 an et demi c'est long et pas long. Oui il peut se passer des choses pendant ce laps de temps, un enorme crise mondiale, la fin du monde annoncee en 2012, tu peux gagner au loto... donc oui il peut s'en passer des choses. Je te dirai "et alors ?". Si tout change au point de remettre tout ton projet en question, et bien tu verras a ce moment la. "Je doute donc je suis" ou plutot le doute permet d'avancer.

Ai-je eu des doutes ? Non !! :-) ... mais si comme tout le monde. Tu doutes de prendre la bonne decision et venir ici, tu doutes car tu quittes un emploi et tu sautes dans l'inconnu, tu doutes car tu sors d'un endroit connu et balise (le cafe du coin, l'ecole, la rue ...), tu doute car tu n'as pas de reponses a tes questions et interrogations. Remarque c'est une bonne chose car si on avait la reponse a tout nos interrogations, on ne se poserait plus de question: une vie tracee au cordeau et deja connue. Monotone non ?

Mais est-ce toi qui doute ou les reflexions et remarques de ta famille qui font que le doute s'est immisce ? Si cela est le cas, ce n'est pas ton doute mais leurs peurs qui s'est ransforme en doute pour toi. Leurs peurs de te voir partir, de te voir t'eloigner, de te voir eventuellement faire ce que eux reveraient de faire sans franchir le pas...

Allez, poses-toi dans un coin et prends une feuille. Ecris toutes les questions et les doutes, et donne une reponse... bon la c'est moi qui doute: est-ce que cela va t'aider ??

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  • Habitués

J'imagine un peu les doutes qui te tracassent, et aussi les sentiments pesants qu'ils engendrent. Surtout quand l'avenir des enfants est en jeu, sa amplifie vachement l'incertitude. Et l'attente n'arrange pas les choses...

Les doutes seront toujours là, jusqu'au jours ou tu sera confronté au problème (ce que tu redoutais se réalise), ou éviter carrément le cas de figure redouté. J'en ai eu des doutes avant de venir seul étudier en France (d'ailleurs à juste titre pour certains) et plein de sentiments qui viennent avec (et qui gâchent la vie faut l'avouer), je pense que c'est normal. Et pour ma procédure au Québec, j'ai une bonne dose de doutes, en revanche j'ai mieux géré mes sentiments. J'ai évité les peurs et les angoisses excessives (complètement inutiles et irrationnelles le plus souvent), j'ai écris tous les doutes qui me passé par la tête pendant une période, ensuite j'ai commencer à réunir le max d'info sur chaque cas de figure. Paradoxalement, même si je tombé sur des cas ou infos qui renforcé certains doutes, j'étais de plus en plus serein!!

Quand ça n'engage que soi, c'est relativement facile, mais c'est vrai que c'est plus délicat avec des enfants. Sacré responsabilité de choisir pour eux. Mais je pense que l'essentiel, le vrai gage de réussite pour un enfant, est une bonne éducation et de bonnes études. Ça dépend plus des parents que du pays de résidence (enfin appart pour certains pays ou c'est pas vraiment l'idéal :biggrin2: :biggrin2: mais c'est pas le cas du Canada/Québec).

Bonne chance et bon courage.

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Bonne chance dans votre processus. Sincèrement moi je n'ai eu aucun doutes, aucunes peurs dans notre processus d'immigration avec ma compagne et notre enfant. On était même très enthousiaste à l'idée de se lancer dans cette aventure. C'est à notre arrivée que les doutes se sont installés. Le choc culturel, la perte de repères, l'absence d'emploi, le manque de liens sociaux, etc. Ca fait presqu'une année que nous sommes installés à Montréal. Et je dois dire que hormis le fait que moi je n'ai pas encore trouver d'emplois, le reste est très positif pour moi.

Ma fille s'éclate à la garderie et progresse à un rythme incroyable. Ma compagne a un emploi et souhaite maintenant passer un autre cap, l'insécurité permanente que je ressentais à Paris est absente ici, les gens sont plus avenants qu'à Paris, la ville pullule d'activités et le cout de la vie est nettement avantageux ici qu'en France.

Le gros hic pour ma part se situe au niveau du marché de l'emploi qui est complètement désolant. Pour trouver un emploi il faut dans certains cas s'accrocher. Si ma compagne n'avait pas trouvé un emploi je pense qu'on serait aujourd'hui entrain de rentrer en France. En un an je n'ai travaillé que 2 mois!

Je ne veux donc pas vous décourager car tout projet d'immigration est une histoire personnelle mais soyez fortiches dans tous les cas et ne perdez pas de vue votre but final. Bonne chance.

Modifié par Wonderchris
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  • Habitués
Lorsque j'ai parlé de notre projet québécois à mes proches (seulement les très très proches), je n'ai cessé de répéter: "Attention, c'est un processus qui est long, très long, trop long. Au moins un an et demi. Il peut se passer tellement de choses d'ici là.".

Et bien voilà, j'y suis: le doute s'est installé. Un doute qui se transforme presque parfois en peur, celle d'entraîner mes fils dans une aventure qui peut mal se passer et avoir des conséquences sur leur vie que je regretterai peut-être un jour.

L'indécision n'est pas dans ma nature, je suis plutôt dans l'action sans regret, aussi ma situation actuelle est-elle particulièrement inconfortable puisque inhabituelle.

J'aimerais connaître votre propre ressenti: quels sont vos doutes, vos craintes dans le projet québécois? Celui qui me répond qu'il n'a aucun doute... est soit un menteur soit un inconscient ;-)

Alors allez-y, videz votre sac pour m'aider à comprendre et peut-être même passer outre mes craintes les plus incapacitantes: vous doutez? sur quoi et pourquoi?

J'avoue que je ne voie pas les mauvaises conséquences que pourrait avoir un tel projet sur tes fils....

Faudrait que tu m'explique...

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  • Habitués

Des doutes, pas vraiment. Nous n'étions juste pas trop fixés sur le "quand partir".

Après avoir pas mal beaucoup galérer financièrement nous commencions à trouver une petite vie tranquille, confortable sans excès. Nous avons donc décidé de continuer la procédure mais sans précipitation tout en ayant à l'esprit les délais pour garder le droit de renouveler la RP.

De la même façon si l'un de nous avait une bonne opportunité côté boulot, nous serions peut être restés.

Nos vacances cet été au Canada ont décidé mon mari à partir le plus vite possible. Nous avons donc envoyé le fédéral en Août et espérons partir dès fin Juin 2012.

Si certains aspects de la France nous répugnent, il faut quand même avouer que ce n'est pas le pire des Pays où vivre alors forcément, on y réfléchit à 2 fois.

Pour tes enfants, comme Grizzli, je ne vois pas ce qui pourrait ne pas aller. Bien sûr on se pose des questions, vont ils s'adapter ? vont ils s'intégrer ? Ils sont surprenants de capacité à s'adapter. Et puis même si vous revenez en France, quelle expérience ça aura été pour eux !

Et puis si on fait le bilan, qui n'a jamais eu de doute sur toutes les grandes décisions de sa vie ?

le mariage : est ce le bon ? est ce que je fais pas une connerie ?

Et enceinte : et si je sais pas m'en occuper comme il faut ? est ce que je veux vraiment un enfant ? Un second ?

Aujourd'hui je suis une femme heureuse avec 2 merveilleuses gamines et tout ce petit monde s'apprête à vivre l'expérience de sa vie.

Et si on se plante, ben on se plantera en famille et on se relèvera en famille !

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  • Habitués

Bonjour Véro,

oh, comme tes interrogations nous parle ! je dis nous, car avec mon compagnon, nous sommes en pleine phase de doute complet! la lenteur du processus permet de vraiment bien réfléchir à notre décision.

sujet principal d'inquiétude: l'argent: nous atteignons actuellement une aisance matérielle que nous n'avions pas jusqu'à maintenant , et qui nous permet d'envisager l'avenir relativement sereinement, surtout pour l'éducation de nos enfants, car leur donner le choix de ce qu'ils voudront faire est primordial pour nous, et y 'a pas trente six solutions pour y arriver: faut des sous!

l'éducation justement: avec deux petits nés en fin d'année nous savons qu'il va falloir qu'ils poireautent un an de plus qu'un petit né deux ou trois mois avant pour pouvoir accéder à la classe qui leur "correspond"... avec une petite de bientot 4 ans qui demande à apprendre à lire.... on est sévère dans la panade! et là, pour les débuts aux Québec , on se pose un max de questions!

professionnellement parlant: tout recommencer à respectivement 35 et 40 ans: est-ce qu'on en a vraiment envie? si toutes nos années d'expérience comptent pour rien, est-ce qu'on va etre capables de l'encaisser, de tout refaire? plus crise économique en cours d'aggravation (faut pas rever on va pas vers une accalmie), on cogite!

nous avons envie de changer de vie, de découvrir autre chose, mais pas à n'importe quel prix! donc non, tu n'es pas seule à te poser des questions. je suis pas sure que mes interrogations personnelles t'aident (bien au contraire!), mais c'est sincère!

tiens nous au courant!

( et on a encore rien dit à nos familles!!! pour eviter les commentaires en tous genres avant d'etre absoluement surs de partir!)

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  • Habitués

Comme je comprends!! Pour nous le gros doute ça a été pendant notre voyage de prospection en février. Notre projet renvoyait nos amis a leur propres joies et difficultés aussi d immigres. Certains étant des polonais venus dans les années 1980. Donc situation totalement différente de la notre. On a eu l impression de passer avec tout le monde 1 entretien du bureau d immigration. Au final en rentrant on ne savait plus si on voulait y aller.

Et puis.... La vie. La mère est décédée le jour de notre retour, obsèques, succession. Et on a relativise. On se laisse la chance de vivre notre rêve en famille. Au moins on n aura pas ce regret la.

Pour les enfants nos sentiments de parents et les leurs

Ont fluctue. Au début elles ne voulaient pas quitter leur ville amis et maison. Maintenant elles n ont qu 1 hâte: partir découvrir leur nouveau pays. Comme pour tout fais confiance a ton enfant et actif en tant que parent pour l accompagner. Et puis comme nous disait 1 amie canadienne: le Canada est 1 des pays ou il fait bon etre 1 enfant. Et ça c est 1 grosse motivation pour nous. 1 pats + respectueux des enfants et de la famille

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  • Habitués

Peut etre est ce juste une passe de doutes et une fois des nouvelles du BIQ en poche vous allez retrouvez votre enthousiasme.

Quoi qu'il arrive vos craintes sont légitimes et tot ou tard on passera tous par cette phase.

Essayer de mettre les choses au clair, les pour les contre et tentez de vous souvenir aux différentes choses qui vous ont poussé a vouloir immigrer.

Certes c'est la crise mais elle est partout... et quelque fois quand je vois les perspectives françaises bien que l'on soit à l'aise financièrement et que l'on ait la sécurité de l'emploi... je me demande si c'est bien ce que je veux pour mon couple et mes futurs enfants....

Je vous envoie plein de courage et dans quelques jours le moral sera au beau fixe!!

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  • Habitués

C'est une phase normale dans ce long processus, pour ma part avec ma femme et pour notre petite famille je ne peux pas envisager l'immigration pour le moment par conséquent le projet est reporté à quelques années mais il reste bien présent dans nos esprit.

Notre premier voyage sur place nous a permis de prendre gout au style de vie nord-américain, n'en déplaise à certaines personnes de ma famille qui se plaignait de ne pas manger comme en France, la blague on est pas en France. Pour nous cela nous conviendrait parfaitement. Souvent je me prends à rêver de là bas, et je me dis on y retournera.

Et il y a ces moments où je me dis qu'en France je fais une bonne expérience professionnelle et que c'est sans doute risqué de tout quitter du coup je réfléchis, et je repense aux grands espaces Canadien ... ah ces grands espaces ... je rêve.

Ma femme plutôt réticente à ce projet au départ est aujourd'hui tout aussi emballé que moi :) .

Alors il y a les jours sans et les jours avec où on se dit qu'un jours on vivra peut-être là bas.

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  • Habitués

Pas eu de doute, aucun. C'est vrai que je ne viens pas de France (je viens du pays d'en face :)), c'est peut être un peu pour cela que j'ai pas de regret. Si je n'avais pas fait les démarches a l'époque, je sais que je ne l'aurais jamais fais. Je serais quelque part a tataouine-les-bains. Ca a été difficile pour que je me stabilise ici, mais maintenant que c'est fais, je suis heureux.

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PAS DE REGRET AU PIRE TU REVIENS DANS TON PAYS SI RIEN NE TE PLAIS ALORS PAS DE DOUTE NI DE STRASSE RESTE COOL ET SURTOUT CONTINUE LA PROCÉDURE JUSQUE AUX BOUT

BON COURAGE

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  • Habitués

Bon sang, voilà le forum immigrer.com comme je l'aime: de vrais échanges constructifs et des coeurs ouverts :smile:

Je me retrouve dans pas mal de ce que je viens de lire. Et vous avez raison de dire que je ne suis pas claire sur mes craintes pour mes enfants.

Mes doutes aujourd'hui sont multiples, mais ils portent essentiellement sur la qualité de vie:

- Ma plus grosse crainte: ne pas trouver de travail là-bas --> galère financière, moral en berne, stress, ambiance familiale détériorée. Ajoutez à cela l'isolement (moins facile de se faire de nouveaux amis à mon âge, c'est un fait).

- Ma prise de conscience actuelle: ah mais au fait j'ai une bonne qualité de vie en France --> eh ben oui, il y a des choses à améliorer chez nous, mais on peut aussi s'y trouver tout simplement bien. Avais-je besoin d'envisager de partir pour m'aider à prendre du recul et à admettre que finalement, ma situation n'est pas si mal?

- Les facteurs qui pourraient dégrader notre qualité de vie là-bas (outre le fait de ne pas trouver de travail): j'aurai beaucoup moins de congés donc moins de disponibilité pour mes enfants (je bosse pour une très grosse boîte, j'ai pas loin de 55 jours de congés par an hum), mes enfants ne verront plus beaucoup leurs grands-parents, mes enfants devront vivre avec un statut que je leur aurai imposé: celui d'immigré. Et aussi le fait que la compagnie pour laquelle je travaille actuellement dispose d'un CE génial qui propose tout plein de trucs pour vous rendre la vie agréable. Mais bon, je n'ai aucune garantie que je resterai dans cette boîte toute ma vie de toute façon ah ah ah.

Je prends également conscience que mes parents vieillissent et que, même s'ils me soutiennent dans ma démarche, j'estime avoir aussi un devoir moral envers eux: les accompagner dans leurs vieux jours. Mon mari a le même sentiment envers ses propres parents. Pourrai-je aider mes parents comme il le faut une fois de l'autre côté de la grande flaque?

Enfin... ça va probablement vous paraître assez minable, mais l'heure est à la franchise: j'ai 38 ans, et à cet âge-là j'ai déjà construit quelque chose. Certes une famille, mais aussi une situation professionnelle et un achat immobilier. Ce ne sont que des biens matériels, je vous l'accorde, mais si j'ai investi là-dedans c'est aussi et surtout pour l'avenir de mes enfants. Et là, je dois envisager de repartir à zéro.

C'est terrible, parce que plus j'écris, plus je me rends compte que mes mots sonnent comme une décision déjà prise, n'est-ce pas? Alors qu'une petite voix en moi continue de me murmurer de tenir bon.

L'éternelle insupportable condition humaine: écouter son coeur ou sa raison.

PS: J'ai oublié de mentionner que nous avions pris la décision de poursuivre le processus jusqu'au bout, histoire d'avoir un vrai choix à faire à ce moment-là.

Modifié par Vero_31
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  • Habitués

Bon sang, voilà le forum immigrer.com comme je l'aime: de vrais échanges constructifs et des coeurs ouverts :smile:

Je me retrouve dans pas mal de ce que je viens de lire. Et vous avez raison de dire que je ne suis pas claire sur mes craintes pour mes enfants.

Mes doutes aujourd'hui sont multiples, mais ils portent essentiellement sur la qualité de vie:

- Ma plus grosse crainte: ne pas trouver de travail là-bas --> galère financière, moral en berne, stress, ambiance familiale détériorée. Ajoutez à cela l'isolement (moins facile de se faire de nouveaux amis à mon âge, c'est un fait).

- Ma prise de conscience actuelle: ah mais au fait j'ai une bonne qualité de vie en France --> eh ben oui, il y a des choses à améliorer chez nous, mais on peut aussi s'y trouver tout simplement bien. Avais-je besoin d'envisager de partir pour m'aider à prendre du recul et à admettre que finalement, ma situation n'est pas si mal?

- Les facteurs qui pourraient dégrader notre qualité de vie là-bas (outre le fait de ne pas trouver de travail): j'aurai beaucoup moins de congés donc moins de disponibilité pour mes enfants (je bosse pour une très grosse boîte, j'ai pas loin de 55 jours de congés par an hum), mes enfants ne verront plus beaucoup leurs grands-parents, mes enfants devront vivre avec un statut que je leur aurai imposé: celui d'immigré. Et aussi le fait que la compagnie pour laquelle je travaille actuellement dispose d'un CE génial qui propose tout plein de trucs pour vous rendre la vie agréable. Mais bon, je n'ai aucune garantie que je resterai dans cette boîte toute ma vie de toute façon ah ah ah.

Je prends également conscience que mes parents vieillissent et que, même s'ils me soutiennent dans ma démarche, j'estime avoir aussi un devoir moral envers eux: les accompagner dans leurs vieux jours. Mon mari a le même sentiment envers ses propres parents. Pourrai-je aider mes parents comme il le faut une fois de l'autre côté de la grande flaque?

Enfin... ça va probablement vous paraître assez minable, mais l'heure est à la franchise: j'ai 38 ans, et à cet âge-là j'ai déjà construit quelque chose. Certes une famille, mais aussi une situation professionnelle et un achat immobilier. Ce ne sont que des biens matériels, je vous l'accorde, mais si j'ai investi là-dedans c'est aussi et surtout pour l'avenir de mes enfants. Et là, je dois envisager de repartir à zéro.

C'est terrible, parce que plus j'écris, plus je me rends compte que mes mots sonnent comme une décision déjà prise, n'est-ce pas? Alors qu'une petite voix en moi continue de me murmurer de tenir bon.

L'éternelle insupportable condition humaine: écouter son coeur ou sa raison.

PS: J'ai oublié de mentionner que nous avions pris la décision de poursuivre le processus jusqu'au bout, histoire d'avoir un vrai choix à faire à ce moment-là.

Sage décision que de continuer le processus............ca vous laisse le temps de continuer votre voyage intérieur........

Pis de toute façon...........rien ne vous oblige à vendre vos biens et démissionner tout de suite! Prenez un congé sabbatique de 11 mois + les congés ça vous fait un an pour vous tester tout en étant sécurisé par le filet du retour!

Bonne attente et bonne réflexion!

Nefertiti

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  • Habitués

salut VERO-31...c'est un plaisir de te lire,les phrases que tu as utilisé sa sort du coeur j'en suis sure,je te dirai ceux ci...il faut y croire à font pour ton projet...c'est tout...bon courage pour la suite...

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bonjour Vero je me permet de vous repondres aussi

bien sur que nous avons pas mal de doute et celà est normale quand nous avons déjà des enfants des obligations et un travail

c'est un sentiment tout a fait normale

mais pourquoi de pas prendre le probleme a l'envers et se demander se que nous,nous attendons dans la vie

avons nous envie de repartire a zéro?

avons nous l'argent pour refaire marche arrirere juste au qu'a ou?

etc..etc.... celà peu aider a y voire plus claire

j'aimerais savoir si celà n'est point indiscret

en avez vous parler a vos enfants

depuis quand en parlez vous avec on mari?

sa aussi sa peu aider a y voire plus claire

quoi que vous ferrez je vous envoie mon soutien

PS: Nefertiti a raison 1 ans de conger pour vous aidez.....

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- 1 - Ma plus grosse crainte: ne pas trouver de travail là-bas --> galère financière, moral en berne, stress, ambiance familiale détériorée.

- 2 - Ajoutez à cela l'isolement (moins facile de se faire de nouveaux amis à mon âge, c'est un fait).

- 3 - ah mais au fait j'ai une bonne qualité de vie en France

- 4 - j'aurai beaucoup moins de congés donc moins de disponibilité pour mes enfants (je bosse pour une très grosse boîte, j'ai pas loin de 55 jours de congés par an hum),

- 5 - mes enfants ne verront plus beaucoup leurs grands-parents,

- 6 - Je prends également conscience que mes parents vieillissent et que, même s'ils me soutiennent dans ma démarche, j'estime avoir aussi un devoir moral envers eux: les accompagner dans leurs vieux jours. Mon mari a le même sentiment envers ses propres parents. Pourrai-je aider mes parents comme il le faut une fois de l'autre côté de la grande flaque?

- 7 - j'ai 38 ans, et à cet âge-là j'ai déjà construit quelque chose. Certes une famille, mais aussi une situation professionnelle et un achat immobilier. Ce ne sont que des biens matériels, je vous l'accorde, mais si j'ai investi là-dedans c'est aussi et surtout pour l'avenir de mes enfants. Et là, je dois envisager de repartir à zéro.

- 1 - preparez bien votre arrivee ici et plutot prendre la somme d'argent demandee par le Federal et non par le Quebec pour l'installation. Ensuite tu vis en t'imposant des limites, pas comme si tu bossais et donc comme si tu avais des rentrees d'argent regulieres. Tu peux avoir besoin de quelques temps pour te faire au nouvel environnement et par experience, cela peut etre sympa pour les enfants. C'est ce que je faisais lorsque je partais ou allais sur Tahiti: je demissionnais et je restais 3 mois sans chercher de boulot pour m'occuper de mes filles. Ce n'est pas de l'[argent ni du temps de perdu.

- 2 - isolement relatif egalement car tout depend de ton caractere. Je suis assez solitaire donc cela ne me derange pas. Je suis arrive a ... 44 ans ici. Les relations, je les ai faite dans les groupes d'immigrants et les canadiens rencontres dans ces centres car je suis alle aux sessions a Mississauga. Et on est toujours en contact, on s'ecrit toujours et on se tient au courant de ce que l'on fait, de ce qui se passe.

- 3 - oui moi aussi je l'avais. Et j'en ai une meilleure ici.

- 4 - tout dependra de la compagnie dans laquelle tu travaileras ... mais il ne me semble pas que tout le monde court apres son temps ici. Et tout depend de l'endroit ou tu vis en France. Tes vacances et les coupures sont importantes si tu vis a Paris de par le transport. Si tu vis en Province avec un boulot pres de chez toi, le besoin de jours de conges est moindre.

- 5 - Ah c'est un fait, ils les verront moins. Juste une question: ils les voient toutes les semaines ?

- 6 - Je vais sortir une grosse connerie: ils te soutiennent dans ta demarche car ils sont ENFIN heureux de se debarrasser de toi :-P ... plsu serieux, ils peuvent te soutenir car c'est le role de parents, mais aussi parcequ'ils se disent: chouette un peid a terre au Canada pour le prochain Noel sous la neige :-). Les accompagner lors de leur vieux jours. Tu seras la H-24 ou simplement faire des appels telephoniques plus souvent ? Encore faudrait-il arriver a les joindres. Ma mere a 67 ans navigue entre le Canada, la Guadeloupe et la France. Je sais qu'elle etait dans un coin de la France car lors d'un appel a ma soeur, cette derniere me dit: ils sont alles chercher des coques sur la plage. Tes parents vieilliront bien ou mal, tout depend de leur etat de sante, mais il faudra te faire a l'idee si tu es loin qu'ils peuvent deceder sans te prevenir et sans que tu sois la.

- 7 - tu ne repars pas a zero. Tu comptes vendre ta maison ou ton appartement ? Si oui, tu vieens ici avec un apport suffisant pour en acheter une autre et dans ce cas tu transferes juste ton investissement sur une autre maison, investissement en argent et en souvenirs: les enfants vont participer a la construction de leur nouvel environnement (choix de peinture, de couleurs ...). Tu gardes ton bien immobilier en France ? Tu peux le louer meme si cela n'est pas dans le but de te faire de l'argent sur le dos du locataire... Tu vois, que du positif.

Je le vois, tu retrouves le sourire :-)

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  • Habitués

Tout à fait d'accord avec mymy 30...il y a seulement une chose c'est l'histoire d'en parler au enfants je n'sais pas je crois que se n'est pas une bonne idée sa risque de les perturbés du moins pas au début du processus d'immigration voila c'est mon avis...

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  • Habitués

Bon sang, voilà le forum immigrer.com comme je l'aime: de vrais échanges constructifs et des coeurs ouverts :smile:

Je me retrouve dans pas mal de ce que je viens de lire. Et vous avez raison de dire que je ne suis pas claire sur mes craintes pour mes enfants.

Mes doutes aujourd'hui sont multiples, mais ils portent essentiellement sur la qualité de vie:

- Ma plus grosse crainte: ne pas trouver de travail là-bas --> galère financière, moral en berne, stress, ambiance familiale détériorée. Ajoutez à cela l'isolement (moins facile de se faire de nouveaux amis à mon âge, c'est un fait).

- Ma prise de conscience actuelle: ah mais au fait j'ai une bonne qualité de vie en France --> eh ben oui, il y a des choses à améliorer chez nous, mais on peut aussi s'y trouver tout simplement bien. Avais-je besoin d'envisager de partir pour m'aider à prendre du recul et à admettre que finalement, ma situation n'est pas si mal?

- Les facteurs qui pourraient dégrader notre qualité de vie là-bas (outre le fait de ne pas trouver de travail): j'aurai beaucoup moins de congés donc moins de disponibilité pour mes enfants (je bosse pour une très grosse boîte, j'ai pas loin de 55 jours de congés par an hum), mes enfants ne verront plus beaucoup leurs grands-parents, mes enfants devront vivre avec un statut que je leur aurai imposé: celui d'immigré. Et aussi le fait que la compagnie pour laquelle je travaille actuellement dispose d'un CE génial qui propose tout plein de trucs pour vous rendre la vie agréable. Mais bon, je n'ai aucune garantie que je resterai dans cette boîte toute ma vie de toute façon ah ah ah.

Je prends également conscience que mes parents vieillissent et que, même s'ils me soutiennent dans ma démarche, j'estime avoir aussi un devoir moral envers eux: les accompagner dans leurs vieux jours. Mon mari a le même sentiment envers ses propres parents. Pourrai-je aider mes parents comme il le faut une fois de l'autre côté de la grande flaque?

Enfin... ça va probablement vous paraître assez minable, mais l'heure est à la franchise: j'ai 38 ans, et à cet âge-là j'ai déjà construit quelque chose. Certes une famille, mais aussi une situation professionnelle et un achat immobilier. Ce ne sont que des biens matériels, je vous l'accorde, mais si j'ai investi là-dedans c'est aussi et surtout pour l'avenir de mes enfants. Et là, je dois envisager de repartir à zéro.

C'est terrible, parce que plus j'écris, plus je me rends compte que mes mots sonnent comme une décision déjà prise, n'est-ce pas? Alors qu'une petite voix en moi continue de me murmurer de tenir bon.

L'éternelle insupportable condition humaine: écouter son coeur ou sa raison.

PS: J'ai oublié de mentionner que nous avions pris la décision de poursuivre le processus jusqu'au bout, histoire d'avoir un vrai choix à faire à ce moment-là.

Vero_31, j'ai vraiment l'impression que tu vie cette immigration a reculons...

as-tu reelement envie d'immigrer au Canada, ou est ce que ton mari est-il l'initiateur de ce projet et tu le suit ?

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