Patounette Posté(e) 5 septembre 2011 Posté(e) 5 septembre 2011 OK écoeurantite aiguë !!!! Si on posait à des élèves québécois le genre de question qu'on pose aux élèves de terminale en France, ils s'effondreraient en pleurnicheries. Beh voyons... Beh oui c'est sûr... C'est bien connu qu'en France les gens sont tous tellement plus brillants qu'ici, tellement plus tout de toute manière... Enfin à force de vous lire, je commence à mieux comprendre les choses. C'est fou ce que ce forum est précieux pour réussir à mieux comprendre un pays sans y être jamais allé ! J'ai l'impression d'être imbattable sur le Canada maintenant T'aurais pas par hasard l'irrépressible envie de te taire plutôt que de débiter un tas de trucs dont tu as entendu parler ??? T'es pas ici et j'espère franchement que tu resteras là où tu es Pour le Canada, je ne sais toujours pas. Il est possible de redoubler ici, je le sais parce que ma fille a refait son secondaire 3 et franchement depuis tout va à merveille. Tu te rends pas compte que tu joue leur jeu. Ils sont tellement content de pouvoir blaster, de fesser, de cogner sur le Québec..pis toi pas plus fin tu leur donne le baton. Je suis issue du système public, mes enfants aussi, mon ex aussi, nous gagnons tous très bien notre vie...faque tes grosses certitudes sur le système public on s'en passerait. jimmy +1 J'avais besoin de m'exprimer même si je ne fais rien avancer, ça m'a au moins fait du bien kobico et cassis ont réagi à ceci 2 Citer
Habitués tohonu Posté(e) 5 septembre 2011 Habitués Posté(e) 5 septembre 2011 Mes parents ont préféré m'envoyer la bas parce qu'a l'époque, les lycées ou j'étais c'était 35 élèves par classe ... et une qualité d'enseignement qui était la, on été a l'époque 20 par classe !!! Tu souleves un point pas mal la: pourquoi le public etait a 35 par classe et le prive a 20 ? Surtout lorsque l'on sait que les profs du prive sont payes par l'Etat et qu'ils ont la meme formation a 90 % et qu'en theorie le prive doit recevoir autant d'eleves que le public. Pourquoi encencer les resultats du prive alors que le public doit, apres avoir vu le nombre d'eleves par classes diminuer, se debattre avec des classes surchargees ? Citer
Habitués kobico Posté(e) 5 septembre 2011 Habitués Posté(e) 5 septembre 2011 Bon je vais rajouter mon grain de sel, je dois vous dire que j'ai fait mes études secondaires dans un établissement privé. Lorsque je suis arrivé au CEGEP j'avais un gros avantage sur les autres élèves puisque j'ai reçu une formation de qualité, ce qui m'a permis entre-autre de ne pas voir ma charge de travail augmenter en arrivant au CEGEP. Encore aujourd'hui, les habitudes de travail acquises au secondaire me servent pour mes cours à l'université. Faut pas se voiler le visage le système scolaire public québécois est en très mauvais état. D'ailleurs les examens ministériels en sciences, math, français, histoire, et anglais sont très faciles (d'un niveau inférieur à ce qu'on faisait en cours). Ce que tu dis, Tline250, est que la qualité de l'enseignement dans les écoles privées est supérieure. Je te l'accorde, cela se vérifie souvent même s'il y a bien d'autres facteurs qui entrent en ligne de compte pour expliquer la réussiste des élèves, mais bon, faisons court. Est-ce que d'affirmer que les écoles privées sont supérieures signifie nécessairement que le réseau public d'enseignement est en très mauvais état? Dans tous les pays du monde où existe en parallèle d'un réseau public d'enseignement, un réseau privé, cette situation est à l'identique et ne mesure absolument pas la qualité en soi du réseau public. Curieusement, les écoles privées sont élitistes comme peut l'être le système d'éducation français et pourtant, c'est le Canada qui performe le mieux pour l'ensemble des élèves. Je me permets de citer cet ancien message de zinoo qui viens appuyer ce fait: Suite à une polémique en FRANCE , aprés le rapport PISA de l'OCDE épinguelant le systéme scolaire français le qualifiant de systéme élitiste et se classant à peine dans la moyenne des pays de l'OCDE , concernant la qualité et surtout la disparité existant entre les différentes classes sociales , et un bon point pour le CANADA se classant parmi les meilleurs pays , largement au dessus de la moyenne , deux paragraphes m'ont interpelés : SURMONTER LE MILIEU SOCIAL : LÉGALITÉ DES CHANCES DANS LAPPRENTISSAGE ET LÉQUITÉ DU RENDEMENT DE LAPPRENTISSAGE Les systèmes déducation les plus performants dispensent un enseignement de qualité à tous les élèves. Le Canada, la Finlande, le Japon et la Corée, et parmi les économies partenaires, Hong-Kong (Chine) et Shanghai (Chine), affichent des scores nettement supérieurs à la moyenne de lOCDE. Dans ces pays, les élèves tendent à être performants quel que soit leur milieu socio-économique ou celui de létablissement quils fréquentent. Ces pays se distinguent non seulement par le pourcentage élevé délèves aux niveaux supérieurs de léchelle de compréhension de lécrit, mais aussi par le pourcentage relativement peu élevé délèves aux niveaux inférieurs de cette échelle. http://www.oecd.org/document/24/0,3343,en_32252351_32235731_38378840_1_1_1_1,00.html À tous les autres qui reprennent l'argumentaire de egl discréditant les résultats Pisa soit parce que les Québécois ont triché , soit parce que la représentativité n'était pas au rendez-vous ou parce que le taux élevé de décrochage est supposé invalider la qualité du réseau d'enseignement du Québec ( c'est une réalité qui n'a rien à voir avec les apprentissages que mesurent les tests PISA) , allez-donc vous rafraichir la mémoire en lisant tout particulièrement les messages # 37, #47 (de Rayan, un enseignant algérien au Québec) et # 48 de ce fil: http://www.forum.immigrer.com/topic/105853-lenquete-pisa-2009-de-locde/page__st__30 Aussi cette extrait d'une lettre signée par 17 universitaires en sciences de l'éducation: Soyons fiers de notre système déducation! Le programme PISA (Programme international pour le suivi des acquis des élèves) de lOCDE vient de sortir les résultats de nos jeunes de 15 ans (pour la quatrième fois depuis 2000) en matière de réussite au plan international en lecture, en mathématiques et en sciences. Les Québécois et Québécoises peuvent être fiers de leur système déducation. En mathématiques, le Québec arrive premier au Canada et deuxième dans le monde occidental, après la Finlande. Cest tout un exploit! Le Québec se situe au 4e rang au Canada (dans la moyenne canadienne) en sciences et au 13e (sur 65 pays) à léchelle internationale. Ici aussi, la fierté devrait être manifeste. Pour ce qui est de la capacité de lecture et de compréhension, la même fierté devrait être exprimée, car le Québec se situe au 6 e rang au plan mondial et au 2 e en Occident (toujours après la Finlande). Cela signifie que, toutes catégories confondues, le Québec se classe dans le peloton de tête en ce qui concerne les résultats en mathématiques, en sciences et en lecture. Plus remarquable encore le Québec est au premier rang dans le monde francophone, devant la France, la Belgique et la Suisse. Mais alors pourquoi notre système déducation est-il si dénigré? Pourquoi avons-nous toujours cette tendance à ny voir que le négatif? Pourquoi faut-il attendre des enquêtes internationales pour constater nos forces et nos compétences manifestes en matière déducation? Il nest pas simple de répondre à de telles questions, mais il semble bien que nous ne savons guère nous mettre en valeur, plus prompts à nous déprécier quà nous féliciter collectivement. Examinons de plus près le cas de la Finlande. Ce pays a su tirer profit de ses très bons résultats internationaux. Il a même développé un «tourisme pédagogique» qui sert à faire découvrir ses richesses éducatives. Selon les résultats, le Québec suit ce pays de très près. Pourquoi une telle idée ne pourrait-elle pas sappliquer ici? Pourquoi naurions-nous pas la même expérience touristique à offrir au monde francophone? Prenons lexemple des technologies de linformation et de la communication (TIC) en éducation, le Québec est davant-garde dans le monde francophone. Il est envié sur ce plan. En ce domaine, les avancées québécoises en recherche sont très importantes et les innovations sont nombreuses. Pourquoi en entend-on si peu souvent parler? Le Québec a inspiré et inspire encore lélaboration de référentiels de compétences dans la communauté européenne et en Afrique francophone dans les domaines de léducation et de la santé. Comment se fait-il alors que notre gouvernement veuille laisser tomber la notion de compétences ou la reléguer au second plan? Des universitaires fiers de leur école compétente Louise Lafortune, Université du Québec à Trois-Rivières Luc Prudhomme, Université du Québec à Trois-Rivières Carole Raby, Université du Québec à Montréal Noëlle Sorin, Université du Québec à Trois-Rivières France Beaumier, Université du Québec à Trois-Rivières Driss Boukhssimi, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue Patrick Charland, Université du Québec à Montréal Suzanne Guillemette, Université du Québec en Outaouais Nathalie Lacelle, Université du Québec à Trois-Rivières Monique Lebrun-Brossard, Université du Québec à Montréal Sonia Lefebvre, Université du Québec à Trois-Rivières Monique Lhostie, Université du Québec à Chicoutimi Julie Myre Bisaillon, Université de Sherbrooke Patrice Potvin, Université du Québec à Montréal Ghislain Samson, Université du Québec à Trois-Rivières Geneviève Therriault, Université du Québec à Rimouski Sylvie Viola, Université du Québec à Montréal Et puis, les résultats complets et détaillés des élèves Québécois: http://www.mels.gouv.qc.ca/sections/publications/publications/EPEPS/Sanction_etudes/RapportPISA_ProgIntSuiviAcquis2009_f.pdf Il y a aussi des études pan-canadiennes administrées par les ministères de l'éducation de chaque province qui corroborent les résultats aux tests PISA: Les Québécois sont toujours dans le peloton de tête. Les différentes études sont publiées sur ce site: http://www.cmec.ca/Publications/Pages/default_fr.aspx Voili, voilou.... Vous pouvez dénigrer comme vous l'entendez, la réalité demeure différente. Citer
Habitués tohonu Posté(e) 5 septembre 2011 Habitués Posté(e) 5 septembre 2011 Mmh, pas dit. Je sais pas comment est le privé ici, mais le notre, y'avait franchement de tout et mes parents font parti de la classe moyenne, rien d'extraordinaire et y'avait des camarades ou leur pere était camionneur (en france ca paye pas bien ca), la mere nounou, rien de bien riche... Tout simplement parceque les ecoles privees font payer peut-etre 70 euros ou un peu plus par mois ... mais cette somme ne sert pas pour payer les enseignants. Une vraie ecole privee est une ecole ou les parents paient une somme assez rondelette pour couvrir le cout des frais d'enseignemeent de leur gamin. En France, le prive n'a de prive que le nom !! Citer
Habitués yow_lys Posté(e) 5 septembre 2011 Habitués Posté(e) 5 septembre 2011 Débat intéressant.... Je me suis penché sur quelques documents il y a quelques temps déjà pour mieux comprendre.... En France et certainement au Canada aussi, il faut pas oublier que même si c'est privé ils remplissent un rôle de service public.... pour remettre la perspective économique (surtout en France car c'était là dessus que j'avais bouquiné), imaginons que les écoles privées disparaissent du jour au lendemain.... Ben c'est simple le système public ne pourrait géré l'afflux.... Mais pour continuer le cheminement, combien en couterait-il à la société d'éduquer ces enfants soudainement déversés sur le système public?! Donc envoyer un enfant dans une école privée qui respecte le programme de l'état en fait devient, dans cette perspective, ce qu'on peut qualifier de délégation de service public.... Les parents payant pour "l'extra".... plus de prof /élèves, meilleurs locaux, meilleur matériel etc.... C,est ainsi en tout cas que le système est dessiné. La délégation de service public ne fonctionne que si on a des écoles qui respecte le "programme"... D'où le concept Français de "École privée sous contrat".... après il y a les écoles totalement privée qui sont "hors-système". Pour les premières les sommes ne sont pas toujours rondelttes, mais peuvent l'être. Dans le deuxième cas les sommes sont toujours rondelttes Citer
Habitués grizzli Posté(e) 5 septembre 2011 Habitués Posté(e) 5 septembre 2011 <br /><br />Bon je vais rajouter mon grain de sel, je dois vous dire que j'ai fait mes études secondaires dans un établissement privé. Lorsque je suis arrivé au CEGEP j'avais un gros avantage sur les autres élèves puisque j'ai reçu une formation de qualité, ce qui m'a permis entre-autre de ne pas voir ma charge de travail augmenter en arrivant au CEGEP. Encore aujourd'hui, les habitudes de travail acquises au secondaire me servent pour mes cours à l'université. <br /><br />Faut pas se voiler le visage le système scolaire public québécois est en très mauvais état. <br /><br />D'ailleurs les examens ministériels en sciences, math, français, histoire, et anglais sont très faciles (d'un niveau inférieur à ce qu'on faisait en cours).<br /><br /><br />Ce que tu dis, Tline250, est que la qualité de l'enseignement dans les écoles privées est supérieure. Je te l'accorde, cela se vérifie souvent même s'il y a bien d'autres facteurs qui entrent en ligne de compte pour expliquer la réussiste des élèves, mais bon, faisons court. Est-ce que d'affirmer que les écoles privées sont supérieures signifie nécessairement que le réseau public d'enseignement est en très mauvais état? Dans tous les pays du monde où existe en parallèle d'un réseau public d'enseignement, un réseau privé, cette situation est à l'identique et ne mesure absolument pas la qualité en soi du réseau public. Curieusement, les écoles privées sont élitistes comme peut l'être le système d'éducation français et pourtant, c'est le Canada qui performe le mieux pour l'ensemble des élèves. Je me permets de citer cet ancien message de zinoo qui viens appuyer ce fait:<br /><br />Suite à une polémique en FRANCE , aprés le rapport PISA de l'OCDE épinguelant le systéme scolaire français le qualifiant de systéme élitiste et se classant à peine dans la moyenne des pays de l'OCDE , concernant la qualité et surtout la disparité existant entre les différentes classes sociales , et un bon point pour le CANADA se classant parmi les meilleurs pays , largement au dessus de la moyenne , deux paragraphes m'ont interpelés : <br /><br /><b>SURMONTER LE MILIEU SOCIAL : L'ÉGALITÉ DES CHANCES DANS L'APPRENTISSAGE</b><br /><b>ET L'ÉQUITÉ DU RENDEMENT DE L'APPRENTISSAGE<br /></b><br /><i><b><font color="#ff0000">Les systèmes d'éducation les plus performants dispensent un enseignement de qualité à tous les élèves.<br /></font></b><br /></i>Le Canada, la Finlande, le Japon et la Corée, et parmi les économies partenaires, Hong-Kong (Chine) et<br />Shanghai (Chine), affichent des scores nettement supérieurs à la moyenne de l'OCDE. Dans ces pays, les élèves<br />tendent à être performants quel que soit leur milieu socio-économique ou celui de l'établissement qu'ils fréquentent.<br />Ces pays se distinguent non seulement par le pourcentage élevé d'élèves aux niveaux supérieurs de l'échelle de<br />compréhension de l'écrit, mais aussi par le pourcentage relativement peu élevé d'élèves aux niveaux inférieurs de<br />cette échelle.<br /><br /><a href='http://www.oecd.org/document/24/0,3343,en_32252351_32235731_38378840_1_1_1_1,00.html' class='bbc_url' title='Lien externe' rel='nofollow external'>http://www.oecd.org/...1_1_1_1,00.html</a><br /><br /><br /><br /><br />À tous les autres qui reprennent l'argumentaire de egl discréditant les résultats Pisa soit parce que les Québécois ont triché <img src='http://www.forum.immigrer.com/public/style_emoticons/default/rolleyes.gif' class='bbc_emoticon' alt='' /> , soit parce que la représentativité n'était pas au rendez-vous <img src='http://www.forum.immigrer.com/public/style_emoticons/default/innocent.gif' class='bbc_emoticon' alt='' /> ou parce que le taux élevé de décrochage est supposé invalider la qualité du réseau d'enseignement du Québec ( c'est une réalité qui n'a rien à voir avec les apprentissages que mesurent les tests PISA) <img src='http://www.forum.immigrer.com/public/style_emoticons/default/whistlingb.gif' class='bbc_emoticon' alt='' /> , allez-donc vous rafraichir la mémoire en lisant tout particulièrement les messages # 37, #47 (de Rayan, un enseignant algérien au Québec) et # 48 de ce fil: <a href=' class='bbc_url' title=''>http://www.forum.imm...de/page__st__30</a><br /><br />Aussi cette extrait d'une lettre signée par 17 universitaires en sciences de l'éducation:<br /><br />Soyons fiers de notre système d'éducation!<br />Le programme PISA (Programme international pour le suivi des acquis des élèves) de l'OCDE vient de sortir les résultats de nos jeunes de 15 ans (pour la quatrième fois depuis 2000) en matière de réussite au plan international en lecture, en mathématiques et en sciences.<br />Les Québécois et Québécoises peuvent être fiers de leur système d'éducation. En mathématiques, le Québec arrive premier au Canada et deuxième dans le monde occidental, après la Finlande. C'est tout un exploit!<br />Le Québec se situe au 4e rang au Canada (dans la moyenne canadienne) en sciences et au 13e (sur 65 pays) à l'échelle internationale. Ici aussi, la fierté devrait être manifeste.<br />Pour ce qui est de la capacité de lecture et de compréhension, la même fierté devrait être exprimée, car le Québec se situe au 6 e rang au plan mondial et au 2 e en Occident (toujours après la Finlande).<br />Cela signifie que, toutes catégories confondues, le Québec se classe dans le peloton de tête en ce qui concerne les résultats en mathématiques, en sciences et en lecture. Plus remarquable encore le Québec est au premier rang dans le monde francophone, devant la France, la Belgique et la Suisse.<br />Mais alors pourquoi notre système d'éducation est-il si dénigré? Pourquoi avons-nous toujours cette tendance à n'y voir que le négatif? Pourquoi faut-il attendre des enquêtes internationales pour constater nos forces et nos compétences manifestes en matière d'éducation?<br />Il n'est pas simple de répondre à de telles questions, mais il semble bien que nous ne savons guère nous mettre en valeur, plus prompts à nous déprécier qu'à nous féliciter collectivement. Examinons de plus près le cas de la Finlande. Ce pays a su tirer profit de ses très bons résultats internationaux. Il a même développé un «tourisme pédagogique» qui sert à faire découvrir ses richesses éducatives. Selon les résultats, le Québec suit ce pays de très près. Pourquoi une telle idée ne pourrait-elle pas s'appliquer ici? Pourquoi n'aurions-nous pas la même expérience touristique à offrir au monde francophone? Prenons l'exemple des technologies de l'information et de la communication (TIC) en éducation, le Québec est d'avant-garde dans le monde francophone. Il est envié sur ce plan. En ce domaine, les avancées québécoises en recherche sont très importantes et les innovations sont nombreuses. Pourquoi en entend-on si peu souvent parler? Le Québec a inspiré et inspire encore l'élaboration de référentiels de compétences dans la communauté européenne et en Afrique francophone dans les domaines de l'éducation et de la santé. Comment se fait-il alors que notre gouvernement veuille laisser tomber la notion de compétences ou la reléguer au second plan?<br /><br />Des universitaires fiers de leur école compétente<br />Louise Lafortune, Université du Québec à Trois-Rivières<br />Luc Prud'homme, Université du Québec à Trois-Rivières<br />Carole Raby, Université du Québec à Montréal<br />Noëlle Sorin, Université du Québec à Trois-Rivières<br />France Beaumier, Université du Québec à Trois-Rivières<br />Driss Boukhssimi, Université du Québec en Abitibi-Témiscamingue<br />Patrick Charland, Université du Québec à Montréal<br />Suzanne Guillemette, Université du Québec en Outaouais<br />Nathalie Lacelle, Université du Québec à Trois-Rivières<br />Monique Lebrun-Brossard, Université du Québec à Montréal<br />Sonia Lefebvre, Université du Québec à Trois-Rivières<br />Monique L'hostie, Université du Québec à Chicoutimi<br />Julie Myre Bisaillon, Université de Sherbrooke<br />Patrice Potvin, Université du Québec à Montréal<br />Ghislain Samson, Université du Québec à Trois-Rivières<br />Geneviève Therriault, Université du Québec à Rimouski<br />Sylvie Viola, Université du Québec à Montréal<br /><br /><br />Et puis, les résultats complets et détaillés des élèves Québécois: <a href='http://www.mels.gouv.qc.ca/sections/publications/publications/EPEPS/Sanction_etudes/RapportPISA_ProgIntSuiviAcquis2009_f.pdf' class='bbc_url' title='Lien externe' rel='nofollow external'>http://www.mels.gouv...cquis2009_f.pdf</a><br /><br />Il y a aussi des études pan-canadiennes administrées par les ministères de l'éducation de chaque province qui corroborent les résultats aux tests PISA: Les Québécois sont toujours dans le peloton de tête. Les différentes études sont publiées sur ce site: <a href='http://www.cmec.ca/Publications/Pages/default_fr.aspx' class='bbc_url' title='Lien externe' rel='nofollow external'>http://www.cmec.ca/P...default_fr.aspx</a><br /><br />Voili, voilou.... Vous pouvez dénigrer comme vous l'entendez, la réalité demeure différente. <img src='http://www.forum.immigrer.com/public/style_emoticons/default/smile.gif' class='bbc_emoticon' alt='' /> <br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /><br /> On peut dire ce que l'on veut... mais il y a un fait... Seul 69% des resultats des ecoles quebcoises ont été comptabilisé Citer
Habitués LeBalladin Posté(e) 5 septembre 2011 Habitués Posté(e) 5 septembre 2011 grizzly De toute facon le test PISA c'est de la merde...Enfin peut-etre pas le test mais la maniere dont les resultat sont coligés ici.T'as juste a lire les docs officiels du test et tu rend compte qu'un grand nombre d'ecole est ecarté du test car le corum d'eleve n'est pas atteint,et a ton avis c'est quel ecole qui n'atteint pas le corum....Les pas bonnes...Quand tu enleve les mauvaise ecoles d'un test ca fait automatiquement remonter la moyenne du groupe.Ca devient donc facile de finir en tete quand les mauvais ne sont pas comptabilisé Les experts de l'OCDE supervise les tests PISA dans le monde et au Québec et si les résultats sont acceptés par l'OCDE c'est que les critères pour ces tests sont respectés au Québec. Et c'est certain que tu vas t'opposer aux résultats PISA de l'OCDE, les résultats de ces test sont défavorables à la France et favorables au Québec. Tellement prévisible. En tout cas, le gouvernement français croit en la crédibilité des tests PISA de l'OCDE car il collabore avec l'OCDE pour ces tests... Dis donc, "radotage", sais-tu ce que ça veut dire ? Tu radotes pleins pots, avec ton PISA. Félicitations en tout cas concernant ton orthographe, tu fais des progrès. Citer
Habitués tohonu Posté(e) 5 septembre 2011 Habitués Posté(e) 5 septembre 2011 Pour en revenir a la question: comment evaluer les enseignants et faire ressortir le bon grain de l'ivraie ? 1 - Sur le resultat des eleves aux examens ? Alors l'enseignant dans un etablissement a probleme, avec des eleves a problemes, dont les parents se contre-foutent de ce que font leurs enfants serait moins bien note que l'enseignant qui est dans un bahut mieux cote, avec des eleves moins remuants et des parents qui suivent l'education de leurs enfants. 2 - sur le nombre d'heure que l'enseignant passe dans le bahut ? Sur le nombre d'heures passees dans les bureaux de la direction ? 3 - Comment oter cete manie qu'ont les eleves de dire a ceux qui les suivent "tu as ce prof, il est nul". Et donc commencer une annee en ayant a l'esprit que le prof est nul et que si on ne comprend rien c'est de la faute du prof forcement. 4 - Comment oter de la bouche des parents cette manie de critiquer les enseignants de leurs enfants ou les enseignants en general devant leurs enfants. Vous pensez qu'avec cette attitude le gamin vas ensuite a l'ecole confiant dans sa relation avec l'enseignant si il entend a longueur de repas : tous fainenants, toujours en greve, toujours malades, trop payes, trop de vacances ... Avant de parler "positivisme" pour le gamin, faudrait que ces derniers appliquent la regle pour les enseignants. Lorsque l'on devait critiquer un ensiegnant de mes gamines, on le faisait toujours lorsqu'elles n'etaient pas la. 5 - qui ferait cette evaluation ? Les parents, memes ceux qui ne suivent pas l'education de leur gamins ? les eleves, alors que la relation eleve - enseignant est souvent une ralation qui repose plus sur le sentiment (il ne m'aime pas, je l'adore ...) Ma femme est enseignante, fin de carriere en France donc elle ne peut toucher plus d'argent en fin de mois quoi qu'ellle fasse. Qu'elle ne fasse que son boulot ou qu'elle se demene, c'est le meme salaire. L'incovenient est qu'elle se demene pour ses eleves. Elle aide de plus des jeunes enseignants pour les aiguiller dans leur maniere d'etre avec les eleves, elle est prof-principale donc les problemes a regler c'est elle qui se les tape. Elle se tape de l'administratif pour preparer les budget pour le machin-truc des livres, le bidule de projet photo, les sorties theatres ... parcequ'il n'y a plus le soutient de l'administration puisque une partie des charges est transferee sur les enseignants -- enfin les pigeons comme ma femme qui veulent que ses eleves s'en sortent -- afin d'avoir moins de personnel de direction pour faire des economies. Et malgre cela, que voit-elle lors des reunions parents-profs ? les 5 voir 10 parents sur une classe de 30. Les memes parents qui seront les premiers a participer pour payer une partie de la sortie theatre. Les memes parents qui suivent la scolarite de leur gamins. Et apres on vient demander des comptes aux enseignants sur le faible niveau des eleves ? Citer
Habitués LeBalladin Posté(e) 5 septembre 2011 Habitués Posté(e) 5 septembre 2011 ........ Il y a aussi des études pan-canadiennes administrées par les ministères de l'éducation de chaque province qui corroborent les résultats aux tests PISA: Les Québécois sont toujours dans le peloton de tête. Les différentes études sont publiées sur ce site: http://www.cmec.ca/P...default_fr.aspx ... Totalement bornés. Normal : ces gens ne sont jamais sortis de chez eux. Ils ne savent rien du tout de que les élèves apprennent dans les écoles d'autres pays. Que ce soit d'Amérique Latine, d'Afrique, d'Europe ou d'Asie, les gens sont effarés de la faiblesse de l'enseignement en Amérique du Nord. POINT. Citer
Habitués laureenfr Posté(e) 5 septembre 2011 Auteur Habitués Posté(e) 5 septembre 2011 (modifié) Pour en revenir a la question: comment evaluer les enseignants et faire ressortir le bon grain de l'ivraie ? 1 - Sur le resultat des eleves aux examens ? Alors l'enseignant dans un etablissement a probleme, avec des eleves a problemes, dont les parents se contre-foutent de ce que font leurs enfants serait moins bien note que l'enseignant qui est dans un bahut mieux cote, avec des eleves moins remuants et des parents qui suivent l'education de leurs enfants. 2 - sur le nombre d'heure que l'enseignant passe dans le bahut ? Sur le nombre d'heures passees dans les bureaux de la direction ? 3 - Comment oter cete manie qu'ont les eleves de dire a ceux qui les suivent "tu as ce prof, il est nul". Et donc commencer une annee en ayant a l'esprit que le prof est nul et que si on ne comprend rien c'est de la faute du prof forcement. 4 - Comment oter de la bouche des parents cette manie de critiquer les enseignants de leurs enfants ou les enseignants en general devant leurs enfants. Vous pensez qu'avec cette attitude le gamin vas ensuite a l'ecole confiant dans sa relation avec l'enseignant si il entend a longueur de repas : tous fainenants, toujours en greve, toujours malades, trop payes, trop de vacances ... Avant de parler "positivisme" pour le gamin, faudrait que ces derniers appliquent la regle pour les enseignants. Lorsque l'on devait critiquer un ensiegnant de mes gamines, on le faisait toujours lorsqu'elles n'etaient pas la. 5 - qui ferait cette evaluation ? Les parents, memes ceux qui ne suivent pas l'education de leur gamins ? les eleves, alors que la relation eleve - enseignant est souvent une ralation qui repose plus sur le sentiment (il ne m'aime pas, je l'adore ...) Ma femme est enseignante, fin de carriere en France donc elle ne peut toucher plus d'argent en fin de mois quoi qu'ellle fasse. Qu'elle ne fasse que son boulot ou qu'elle se demene, c'est le meme salaire. L'incovenient est qu'elle se demene pour ses eleves. Elle aide de plus des jeunes enseignants pour les aiguiller dans leur maniere d'etre avec les eleves, elle est prof-principale donc les problemes a regler c'est elle qui se les tape. Elle se tape de l'administratif pour preparer les budget pour le machin-truc des livres, le bidule de projet photo, les sorties theatres ... parcequ'il n'y a plus le soutient de l'administration puisque une partie des charges est transferee sur les enseignants -- enfin les pigeons comme ma femme qui veulent que ses eleves s'en sortent -- afin d'avoir moins de personnel de direction pour faire des economies. Et malgre cela, que voit-elle lors des reunions parents-profs ? les 5 voir 10 parents sur une classe de 30. Les memes parents qui seront les premiers a participer pour payer une partie de la sortie theatre. Les memes parents qui suivent la scolarite de leur gamins. Et apres on vient demander des comptes aux enseignants sur le faible niveau des eleves ? Bon donc si je résume, c'est pas les profs qu'il faut noter mais parfois les parents ? Mais je me pose la question, est-ce que prof au Canada c'est aussi protégé que prof en France ? Est-ce que les enseignants jugés mauvais sont licenciés ? Du moins, je me rappelle que j'ai eu un prof bourré continuellement dans les cours (j'étais encore dans le public a l'époque) et y'avait pas moyen de le faire licencier meme si chaque année tous les éleves se plaignaient... ! Parce que oui Tohonu, je suis d'accord avec toi que la relation enseignant-élève n'est pas facile et on va avoir des éleves qui vont se lacher. Mais quand y'a 60 éleves et plus qui votent la meme chose sur un professeur, y'a peut etre un probleme non ? Ou alors un complo des élèves ? Je connais peu la formation pour arriver à prof. Quand ils sont en postes, ils ont des formations pédagogiques régulieres pour qu'ils revoient leur méthode de temps en temps, pour qu'ils s'améliorent ? Parce que y'a des profs, j'ai souvent eu l'impression que ca faisait 20 ans que c'était comme ca et pas autrement ! Modifié 5 septembre 2011 par laureenfr Citer
Habitués kobico Posté(e) 5 septembre 2011 Habitués Posté(e) 5 septembre 2011 On peut dire ce que l'on veut... mais il y a un fait... Seul 69% des resultats des ecoles quebcoises ont été comptabilisé Et alors...? Tu en déduis quoi comme cause à effet? Le tout a déjà expliqué mais tu ne veux pas comprendre. Tant pis. Citer
Habitués tohonu Posté(e) 5 septembre 2011 Habitués Posté(e) 5 septembre 2011 Débat intéressant.... Je me suis penché sur quelques documents il y a quelques temps déjà pour mieux comprendre.... En France et certainement au Canada aussi, il faut pas oublier que même si c'est privé ils remplissent un rôle de service public.... pour remettre la perspective économique (surtout en France car c'était là dessus que j'avais bouquiné), imaginons que les écoles privées disparaissent du jour au lendemain.... Ben c'est simple le système public ne pourrait géré l'afflux.... Mais pour continuer le cheminement, combien en couterait-il à la société d'éduquer ces enfants soudainement déversés sur le système public?! Donc envoyer un enfant dans une école privée qui respecte le programme de l'état en fait devient, dans cette perspective, ce qu'on peut qualifier de délégation de service public.... Les parents payant pour "l'extra".... plus de prof /élèves, meilleurs locaux, meilleur matériel etc.... C,est ainsi en tout cas que le système est dessiné. La délégation de service public ne fonctionne que si on a des écoles qui respecte le "programme"... D'où le concept Français de "École privée sous contrat".... après il y a les écoles totalement privée qui sont "hors-système". Pour les premières les sommes ne sont pas toujours rondelttes, mais peuvent l'être. Dans le deuxième cas les sommes sont toujours rondelttes De memoire une ecole privee -- donc non sous-contrat -- l'est pendant 5 ans je crois. A elle de montrer qu'elle respecte le programme du Minstere et elle passe ensuite sous contrat (et donc n'importe qui ou groupe peut creer un ecole privee, a eux de trouver le financement pendant les 5 annees que dure le "purgatoir". A la cle, le paiement du salaire des enseignants. Comme tu le dis, ce que payent les parents c'est pour le petit a cote. Cependant -- en France du moins -- le prive sous-contrat recoit plus d'argent qu'il ne devrait. Cela peut etre de par la politique des Conseils Generaux, des Regions ... sous couvert d'egalite. Personne n'ose foutre un gros coup de pieds dans la foumiliere mais il le faudrait pourtant. Dans certaines region, les ecoles sous-contrat recoivent la meme somme que les ecoles publiques mais cerise sur le gateaux, les parents paient une certaine somme tous les mois pour mettre leur gamin dans le prive. Et cette petite cerise fait que le prive sous-contrat est meiux encadre, mieux equipe que le public et a donc une meilleure publicite !. Ahurissant a mes yeux car si a cote tu demandes a ces memes parents de payer un peu plus d'impots pour que le public soit d'un niveau decent, ils refuseront tout net. Citer
Habitués grizzli Posté(e) 5 septembre 2011 Habitués Posté(e) 5 septembre 2011 <br /><img src="http://img716.imageshack.us/img716/7876/pisah.jpg" /><br /><br />On peut dire ce que l'on veut... mais il y a un fait...<br />Seul 69% des resultats des ecoles quebcoises ont été comptabilisé<br /><br /><br />Et alors...? Tu en déduis quoi comme cause à effet? Le tout a déjà expliqué mais tu ne veux pas comprendre. Tant pis.<br /><br /><br /><br /> J'en conclu que les resultat ne sont pas probant... Citer
Habitués LeBalladin Posté(e) 5 septembre 2011 Habitués Posté(e) 5 septembre 2011 (modifié) Pour en revenir a la question: comment evaluer les enseignants et faire ressortir le bon grain de l'ivraie ? 1 - Sur le resultat des eleves aux examens ? Alors l'enseignant dans un etablissement a probleme, avec des eleves a problemes, dont les parents se contre-foutent de ce que font leurs enfants serait moins bien note que l'enseignant qui est dans un bahut mieux cote, avec des eleves moins remuants et des parents qui suivent l'education de leurs enfants. .............. 5 - qui ferait cette evaluation ? Les parents, memes ceux qui ne suivent pas l'education de leur gamins ? les eleves, alors que la relation eleve - enseignant est souvent une ralation qui repose plus sur le sentiment (il ne m'aime pas, je l'adore ...) Ma femme est enseignante, fin de carriere en France donc elle ne peut toucher plus d'argent en fin de mois quoi qu'ellle fasse. Qu'elle ne fasse que son boulot ou qu'elle se demene, c'est le meme salaire. L'incovenient est qu'elle se demene pour ses eleves. .... Et malgre cela, que voit-elle lors des reunions parents-profs ? les 5 voir 10 parents sur une classe de 30. Les memes parents qui seront les premiers a participer pour payer une partie de la sortie theatre. Les memes parents qui suivent la scolarite de leur gamins. Et apres on vient demander des comptes aux enseignants sur le faible niveau des eleves ? Influence des parents d'élèves : à fuir. La démagogie à leur égard des conseils, ou commissions scolaires, ferait forcément intervenir les parents d'élèves si par hasard on se mettait à attribuer des notes aux profs. Mais l'inflience des parents d'élèves est néfaste. Chaque parent d'élève veut pour chacun de ses enfants de beaux bulletins. C'est en tout cas comme cela que ça se passe ici, en Amérique du Nord. Ils veulent du beau bulletin. L'enseignant qui se met ne serait-ce qu'à moitié en travers du chemin est forcément un mauvais enseignant. Un emmerdeur. Quelqu'un qui n'a rien compris à comment ça doit fonctionner. La question "doit-on tolérer l'incompétence en éducation" est mal posée. C'est l'incompétence DU système d'éducation qui est à poser. Il est embrouillé de théories idiotes, il regorge de paperasses, il caresse les parents d'élève dans le sens du poil, rabaisse la fonction enseignante et lui ôte toute réelle autorité. Les écoles privées sont critiquables, ce sont des nids d'obscurantistes, ce sont des gens qui veulent éviter de côtoyer le petit peuple, Ok, mais ils sont capables d'enseigner parce qu'ils continuent de savoir ce que c'est, d'enseigner. A quoi bon chercher midi à quatorze heures ? C'est de ça qu'il s'agit. Là où il continue d'y avoir de la rigueur, là où ça se tient, le système éducatif est digne de ce nom. Il éduque. Il amène les élèves vers l'âge adulte etles rend donc aptes à apprendre. Dommage qu'on en soit aujourd'hui à devoir démontrer qu'un et un font deux.. Modifié 5 septembre 2011 par LeBalladin Citer
Habitués kobico Posté(e) 5 septembre 2011 Habitués Posté(e) 5 septembre 2011 (modifié) ........ Il y a aussi des études pan-canadiennes administrées par les ministères de l'éducation de chaque province qui corroborent les résultats aux tests PISA: Les Québécois sont toujours dans le peloton de tête. Les différentes études sont publiées sur ce site: http://www.cmec.ca/P...default_fr.aspx ... Totalement bornés. Normal : ces gens ne sont jamais sortis de chez eux. Ils ne savent rien du tout de que les élèves apprennent dans les écoles d'autres pays. Que ce soit d'Amérique Latine, d'Afrique, d'Europe ou d'Asie, les gens sont effarés de la faiblesse de l'enseignement en Amérique du Nord. POINT. Ça c'est fort comme argument... J'aime ces affirmations implacables! C'est où qu'on t'a appris à réfléchir de la sorte? Ça doit aussi être la raison pour laquelle nombre de diplômes étrangers sont déclassés.... Cela doit aussi expliquer la position des universités américaines (17 places sur les 20 premières) du classement international de l' Université de Shanghaï. Bien sûr, c'est de la merde... . Modifié 5 septembre 2011 par kobico Citer
Habitués tohonu Posté(e) 5 septembre 2011 Habitués Posté(e) 5 septembre 2011 Mais je me pose la question, est-ce que prof au Canada c'est aussi protégé que prof en France ? Est-ce que les enseignants jugés mauvais sont licenciés ? Du moins, je me rappelle que j'ai eu un prof bourré continuellement dans les cours (j'étais encore dans le public a l'époque) et y'avait pas moyen de le faire licencier meme si chaque année tous les éleves se plaignaient... ! Parce que oui Tohonu, je suis d'accord avec toi que la relation enseignant-élève n'est pas facile et on va avoir des éleves qui vont se lacher. Mais quand y'a 60 éleves et plus qui votent la meme chose sur un professeur, y'a peut etre un probleme non ? Ou alors un complo des élèves ? Je connais peu la formation pour arriver à prof. Quand ils sont en postes, ils ont des formations pédagogiques régulieres pour qu'ils revoient leur méthode de temps en temps, pour qu'ils s'améliorent ? Parce que y'a des profs, j'ai souvent eu l'impression que ca faisait 20 ans que c'était comme ca et pas autrement ! Un prof en France ne peut etre licencie sauf faute grave. C'est un fonctionnaire, donc il y a le cote positif et negatif d'etre fonctionnaire. Si il arrivait toujours bourre ou souvent alors la Direction ne faisait pas son boulot. Ma fille a eu ce type de prof qui arrivait tous les lundis en retard ou alors avec une gueule de bois. La classe a ete voir la Direction (elle etait au college, en 3eme), ils ont fait une lettre a la direction, les parents ont suivi (enfin les memes parents casse-pieds quoi). L'ensignant a eu le droit a un sejour dans un centre MGEN. Mais ce type de probleme vient egalement de la Direction et plus generalement des Academies. Un enseignant comme cela il faut le suivre, qui dit le suivre di des visites medicales regulieres dans le cadre du boulot. Dans le prive je faisais une visite medicale tous les 2 ans. Dans l'enseignement, tu en fais une en rentrant et c'est tout. Je ne pense pas que ma femme fasse une visite tous les 2 ans ni meme tous les 5 ans. Et pourtant cela serait le premier truc a faire pour justement, voir ls promier symptome de depression et tout ce qui peut etre accole a cette situation. Mais en tant que fonctionnaire, tu es hors du systeme general des employes du prive. Aucune formation pedagogique. Le systeme francais est base sur l'experience qu'acuiert l'enseignant devant les eleves. Les modules de gestion de crise, de gestion de gorupe, de gestion de la violence ... tu oublies. Ce n'est pas au programme, cela ne le sera jamais. I y avait l'annee de stage, il y avait le passage par l'IUFM ou l'EN mais sans plus. Ensuite rien, que dalle, nada. Il y a une inspection de temps en temps -- que l'enseignant peut demander, ce qu'avait fait ma femme car cela faisait longtemps et cela compte pour l'avancement --, nromalement regulierement mais la aussi, diminution de postes donc c'est au petit bonheur la chance. Et ce c'est pas pret de s'ameliorer, surtout avec le systeme mis en place par Sarkozy. En gros ta formation de prof tu la feras sur les bancs de l'univertsite et ensuite, tu seras jete -- en pature ?? -- dans une classe pour enseigner. J'ai eu des profs qui ressortaient le meme cours d'une annee sur l'autre. Ils gratouillaient la date pour la reactualise mais il faut dire que la chaudronnerie ne bougeait pas beaucoup donc cela pouvait reester ainsi, tout comme le dessin industriel: peut de changement. Pour les autres j'ai de mauvis exemple car ceux que je cotoyais se bougeaieent pour leurs eleves, refaisaient leur cours tous les 2 ans, cherchaient un moyen de mieux faire passer le message. En ce moement, et vu de loin, le metier d'enseignant est pris comme un pis-aller, on fait cela comme on ferait vendeur de boites de petits pois: avec le meme interet. Avec cette idee dans la tete que c'est provisoire, que le salaire tombe, qu'il faut en faire le minimum et que de toutes maniere les eleves sont nuls et ne comprennent rien. Cette idee justement que l'enseignement est provisoire, comme le serait un petit boulot, et que dans 5-10 ans, on va aller dans le prive pour se faire de l'argent. Citer
Habitués kobico Posté(e) 5 septembre 2011 Habitués Posté(e) 5 septembre 2011 <br /><img src="http://img716.imageshack.us/img716/7876/pisah.jpg" /><br /><br />On peut dire ce que l'on veut... mais il y a un fait...<br />Seul 69% des resultats des ecoles quebcoises ont été comptabilisé<br /><br /><br />Et alors...? Tu en déduis quoi comme cause à effet? Le tout a déjà expliqué mais tu ne veux pas comprendre. Tant pis.<br /><br /><br /><br /> J'en conclu que les resultat ne sont pas probant... Tu conclus sans être capable de démontrer le lien causal entre ce taux de réponse des écoles et les résultats. Le tout a été validé sur le plan statistique et j'ai déjà donné les liens qui explique tout ça. C'est bête parce qu'année après année (Pisa 2003, 2006, 2009), c'est toujours des résultats similaires. As-tu vérifier les taux de réponse des années antérieures, des fois que cela invaliderait ta théorie...? Au fond, c'est pas nécessaire, à chaque fois, il y a un grand complot collectif d'organisé pour s'arranger avec le gars des vues! Citer
Habitués LeBalladin Posté(e) 5 septembre 2011 Habitués Posté(e) 5 septembre 2011 Ça c'est fort comme argument... J'aime ces affirmations implacables! C'est où qu'on t'a appris à réfléchir de la sorte? Bon, Ok, si ton objectif était de mettre en valeur (??) l'enseignement québécois par rapport à ce qui se fait dans d'autres provinces canadiennes, c'est vrai que j'ai été trop tranchant. Ça doit aussi être la raison pour laquelle nombre de diplômes étrangers sont déclassés.... Cela doit aussi expliquer la position des universités américaines (17 places sur les 20 premières) du classement international de l' Université de Shanghaï. Bien sûr, c'est de la merde... Oui. Comme ils l'écrivent eux-même sur leurs produits : "M(...) in China". Sans déconner, vas-tu aller questionner les sommités shanghaïennes pour savoir qui est bon dans l'art d'enseigner ? Soyons sérieux. Citer
Habitués kobico Posté(e) 5 septembre 2011 Habitués Posté(e) 5 septembre 2011 Un prof en France ne peut etre licencie sauf faute grave. C'est un fonctionnaire, donc il y a le cote positif et negatif d'etre fonctionnaire. C'est exactement cela que l'article dénonce alors que l'on en profite joyeusement pour faire le procès du système d'éducation québécois. La seule différence est que les enseignants sont syndiqués, régis par une convention collective et de ce fait bien protégés d'un licenciement. Citer
Habitués kobico Posté(e) 5 septembre 2011 Habitués Posté(e) 5 septembre 2011 Ça c'est fort comme argument... J'aime ces affirmations implacables! C'est où qu'on t'a appris à réfléchir de la sorte? Bon, Ok, si ton objectif était de mettre en valeur (??) l'enseignement québécois par rapport à ce qui se fait dans d'autres provinces canadiennes, c'est vrai que j'ai été trop tranchant. Ça doit aussi être la raison pour laquelle nombre de diplômes étrangers sont déclassés.... Cela doit aussi expliquer la position des universités américaines (17 places sur les 20 premières) du classement international de l' Université de Shanghaï. Bien sûr, c'est de la merde... Oui. Comme ils l'écrivent eux-même sur leurs produits : "M(...) in China". Sans déconner, vas-tu aller questionner les sommités shanghaïennes pour savoir qui est bon dans l'art d'enseigner ? Soyons sérieux. À ce que je vois, tu n'es même pas capable d'identifier mon objectif. Sans vouloir te vexer outre mesure, c'est plutôt lamentable. Ton ironie de bas étage envers la Chine me fait dire que c'est toi qui manque de sérieux. On va pas niveler par le bas, n'est-ce pas? Bonne fin de soirée. Citer
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