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tarifs d'électricité

Hydro mise sur une hausse de 5,5 % en 2005

Pierre Couture

Le Soleil

Montréal

Les Québécois devront s'y habituer. Après avoir vu leur facture d'électricité grimper de 4,4 % cette année, ils devront encaisser une importante augmentation de 5,5 % dès le 1er janvier prochain. D'ici 2011, Hydro-Québec prévoit ainsi des hausses totalisant pas moins de 15,5 %.

Des documents déposés devant la Régie de l'énergie dans le contexte des audiences publiques entourant le projet de centrale au gaz naturel du Suroît montrent que la société d'État entend faire tout, sauf rire, avec les hausses de tarifs d'électricité au cours des prochaines années.

Conséquence : la facture pourrait grimper de près de 8 $ par mois dès le 1er janvier prochain pour une maison moyenne chauffée à l'électricité. Pour l'année 2005, ce sont près de 100 $ supplémentaires que les consommateurs moyens québécois devraient débourser pour s'éclairer et se chauffer.

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  • Habitués

selon ma facture:

les 30 premiers kw:$.0495

le reste des kw: $.0624

plus location du chauffe-eau: $6.99/mois

plus T.P.S

plus T.V.Q

enfin compliqué à calculer et de plus en plus cher.

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  • Habitués

salut,

je pense que l'electricité au Québec reste tout de même bon marché comparé à la France.

En effet en France notre énergie provient des centrales nucléaire (en grande partie) et au Québec c'est de l'énérgie provenant des centrales hydrauliques (energie renouvellable) donc je pense que ce doit etre moins cher.

guad

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Oui c'est 3 fois moins cher au Québec qu'en France et effectivement, la plupart de l'énergie produite est propre et renouvelable, diamétralement opposé à la France.

Laurent

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  • Habitués

Tu m'enlèves les mots de la bouche Laurent.

Et la même comparaison s'applique pour la Belgique.

Ici il ne fait jamais froid (comparé au Québec) et Dieu que c'est cher!

De plus, ici c'est la foutue énergie polluante et dangereuse des centrales nucléaires qui fournit la grande majorité des maisons.

Pour un Québécois, il est normal qu'il ne soit pas content quand sa facture augmente. C'est évident! dry.gif

Mais quand on compare avec ici.... on peut dire que le Québécois n'est pas à plaindre smile.gif

Alain cool.gif

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  • Habitués

En tout cas c'est le consommateur qui en voyant sa facture va disjoncté ! biggrin.gif

Au moins je suis sûr, je suis au courant... laugh.gif

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bonjour les forumistes...

j'ai cru lire dernèrement qu'Hydro Quebec était en manque d'électricité ?

A quoi est du ce manque ?

Cette situation va poussér Hydro Quebec a acheter de l'electricité Hors province et donc plus couteuse...(et quelque soit sont moyen de production nucléaire pu pas d'aileurs)

Comment en est-on arrivé là ?

fabelo... wink.gif

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  • Habitués

j'ai cru lire dernèrement qu'Hydro Quebec était en manque d'électricité ?

A quoi est du ce manque ?

A cause de certains changements climatiques causés surtout par les AUTRES pays (ceux qui brûlent du charbon)... ainsi que par un assèchement naturel consécutif à la fin de la dernière glaciation... les rivières québécoises sont moins vigoureuses qu'elles l'étaient, et donc les réservoirs des barrages se remplissent moins vite.

Ergo, les turbines ne tournent pas à pleine capacité, et Hydro-Québec voit donc ses capacités diminuer.

Cela dure depuis une dizaine d'années.

Et par ailleurs, l'hydro-électricité n'est pas si "propre" que cela, mais je ne relancerai pas cette polémique. Il y a des considérations qui touchent autant à la chimie qu'à la géologie particulière du Québec.

-Hugo

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  • Habitués

De toute maniere toute activitées humaines quelle qu'elles soient générent une forme de pollution, de même que le risque 0 n'existe pas on peut dire que la pollution 0 n'existe pas.

Par contre zogu, si tu peux devellopé un peux plus sur tes derniers propos, cela m'interesserait beaucoup car je bosse dans le domaine de l'environnement et je souhaiterais savoir ce qu'il se passe au canada

merci

guad

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  • Habitués

Par contre zogu, si tu peux devellopé un peux plus sur tes derniers propos, cela m'interesserait beaucoup car je bosse dans le domaine de l'environnement et je souhaiterais savoir ce qu'il se passe au canada

Pas de prob'.

Géologiquement, une bonne partie du Québec et du nord de l'Ontario est formé de roche très anciennes appelées "bouclier laurentien". Il s'agit de différentes formations de roches ignées, très épaisses et montrant peu de signes de volcanisme ou de transformations récentes. Curieusement, il n'y a eu aucun "point chaud" sous cette masse depuis des millions d'années au moins. Et les systèmes de failles, qui "dirigent" certaines rivières majeures, ne sont pas très actifs sismiquement.

La plupart des barrages du grand-nord sont situés sur le bouclier laurentien. D'autres sont situés sur des basses-terres sédimentaires autour de la baie d'Hudson.

Bon. Alors on construit un barrage sur les roches ignées anciennes et on inonde plusieurs milliers de km2. de forêt boréale ou de taïga.

La végétation au fond du réservoir se décompose très lentement dans cette eau froide et peu active (peu d'oxygène, peu de bactéries).

Il y a cependant un premier effet: un augmentation notable du taux d'acidité de l'eau du réservoir, surtout au fond (là où il y a peu de brassage).

Cette eau acide décompose certains minéraux abondants dans les affleurements de vieilles roches ignées. Cette décomposition est plus rapide vue le poids de l'eau (pression). Puisque ces minéraux ont une forte teneur en certains métaux lourds (mercure et plomb surtout), ces métaux lourds remontent et se dissolvent dans l'eau.

En passant dans la chaîne alimentaire, ces métaux lourds empoisonnent tous les êtres vivants, du poisson à l'Homme en passant par le caribou. C'est pour cela surtout qu'on retrouve du mercure et du plomb en grande quantité dans le saumon arctique et dans d'autres animaux que mangent les inuit.

Et d'ailleurs, la décomposition des abres engloutis libère une quantité appréciable de CO2 dans l'atmosphère. Malheureusement, Hydro-Québec garde jalousement ses chiffres à ce sujet. Cependant, je puis dire que cette libération est graduelle et peut se poursuivre pendant des siècles.

Les barrages bâtis sur d'autres types de roches n'ont pas ce genre de problèmes environnementaux. Par exemple, des centrales "au fil de l'eau" comme Beauharnois, à Montréal, sises sur des roches sédimentaires ou métamorphiques pauvres en métaux lourds, ne causent pas la libération des poisons.

Je crois que l'avenir est dans des centrales "au fil de l'eau" ainsi que dans des centrales bidirectionnelles dans des estuaires (comme la Rance en France). Dans ces cas, il y a destruction partielle des écosystèmes locaux, mais pas d'effets indésirables à plus grande échelle.

Il faut choisir ses démons.

-Hugo

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  • Habitués

je te remercie pour tes explications qui sont fortes intéressantes, tu a l'air d'être bien callé sur le sujet.

Si tu as des infos concernant la gestion de l'eau au québec (lois, sites internets,...) je suis preneurs.

merci

guad

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  • Habitués

En passant, un détail souvent ignoré par les médias...

Si tu construis une centrale électrique à 2500 km de ton point de consommation, tu dois construire 2500 km de lignes à haute tension triples.

Donc il faut déboiser une tranchée, à l'aide de machinerie. Puis, bâtir les lignes (en acier ou en bois) et tendre les fils (en acier). Sur 2500 km.

Après la construction.

Inspecter cette tranchée (généralement en avion) régulièrement. Et vroum, le carburant. Tailler les arbustes ou épandre des défoliants et des herbicides. Réparer. Remplacer des sections. Etc.

Donc, bâtir une centrale éloignée des points de consommation suppose un stress environnemental supplémentaire, ainsi que l'usage de milliers de tonne de matériaux de plus. Ainsi que l'épandage de défoliants sur une surface (relativement linéaire) de plusieurs milliers de km carrés.

Il vaudrait mieux construire nos centrales dans le sud du Québec, si l'on veut vraiment respecter l'environnement.

D'ailleurs, il faudrait calculer deux indicateurs de pollution reliés à la production d'électricité.

1. Indicateur d'efficacité CO2. Diviser la production électrique par le volume d'émissions de CO2 . Cela donne la quantité d'électricité produite pour chaque atome de carbone émis. Ainsi on se rend compte que le gaz naturel (Ch4) est près de 1000x plus efficace que le mazout si on considère un volume d'émissions carbone égal.

Malheureusement, il est difficile de calculer cet indicateur pour les modes de production qui ne sont pas basés sur la combustion. Pourtant... la production du volume d'acier utilisé par 2500 km de lignes électriques libère vraiment beaucoup de CO2. Alors qu'une petite centrale urbaine (géothermie en Islande, par exemple) n'a pas ce problème de "pollution associée".

2. Indicateur de polluants secondaires. Usage de pesticides, de défoliants, dégagement de métaux lourds ou de polluants atmosphériques (NOx, SOx), émissions associées aux combustibles lourds (lignite), hydrocarbures dégénérées (non entièrement brûlées), suie et particules, etc. Ainsi, le gaz naturel bat (encore une fois) tous les autres carburants connus (à part l'hydrogène pur).

-Hugo

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  • Habitués

Merci zoqu pour toutes ces informations......tu m'apprends un tas de choses vraiement très intéressantes.....comme la grande majorité des Québécois, je croyais que l'électricité était propre propre propre comme le dit le slogan.....mais!!!!!

Qu'en est-il alors des éoliennes????

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  • Habitués

Le parc d'éoliennes de Cap-Chat est considéré comme un échec.

Le taux de production attendu était de l'ordre du 40% au moins. C'est à dire que les éoliennes tournent 40% du temps. Or, le taux réel est de 25%.

(Voir la revue Québec Science pour un article à ce sujet.)

Ce segment de la péninsule gaspésienne (de Sainte-Anne-des-Monts à Gaspé) est pourtant le secteur accessible le plus venteux au Québec. Le problème, c'est que les vents ici sont très irréguliers.

On pourrait comparer à Tarifa en Espagne, où un parc d'éoliennes de taille comparable tourne à plein rendement. Là-bas, les vents du sud suffisent et sont assez constants.

Un autre parc, installé dans le nord-est de la Grande-Bretagne, a un rendement intermédiaire entre Cap-Chat et Tarifa. Il est à la limite de la rentabilité.

Ici, il y a aussi le climat qui complique les choses: la dilatation thermique, le glaçage-déglaçage, les bourrasques, la corrosion, etc. Ces éolienne coûtent beaucoup plus cher que celles qui sont situées dans des régions moins tempérés.

Quel avenir pour les différents modes de production électrique au Québec, donc? Bonne question.

Voici quelques pistes:

1. Remplacer les centrales thermiques très polluantes comme celle de Tracy par des centrales moins polluantes au gaz naturel.

2. Construire des centrales hydro-électriques peu invasives dans la zone basse (aval) des rivières. Construire les industries gourmandes près des centrales (ex: usine Alcan au Saguenay)

3. Développer des modèles d'éoliennes mieux adaptées à notre climat, si cela est possible.

4. Utiliser le gradient thermique pour le chauffage urbain (hôpital de Rouyn chauffé par géothermie passive) et pour la climatisation (projet pilote à Toronto, utilisant les eaux profondes du lac Ontario pour refroidir de l'air).

5. Consommer moins d'énergie.

-Hugo

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Zogu ! Tu es une véritable encyclopédie ! wink.gif

C'est super intéressant tout ce que tu écris !!

Et l'énergie solaire .... on en a parlé un peu en Belgique, mais c'est pas très développé .. qu'en est-il au Québec ?? Serait-il envisageable d'utiliser des panneaux solaires ?

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  • Habitués

Merci Mylène.

En fait, je me suis beaucoup renseigné sur l'environnement et sur l'énergie, car j'aimerais bien ne pas léguer à mes enfants une planète toute polluée et pleine de cancers et d'intoxications.

Malheureusement, peu de québécois sont intéressés par leur avenir, semble-t-il. sad.gif C'est ça, l'idéal bébête du moment présent.

Pendant que les foules chiâlent à propos de la centrale Suroît (gaz naturel, le moins pire des combustibles), la centrale de Tracy (méga-polluante au mazout) continue de cracher sa fumée.

http://www.hydroquebec.com/production/clas...hermique/tracy/

TRACY

En exploitation depuis 1968

Puissance installée : 600 MW

Composantes de la centrale :

7 réservoirs de mazout

4 cheminées d?une hauteur de 137 m

1 quai équipé d?oléoducs

BEUUUUUUUUUURKKK

A côté de ça, une centrale de type Suroît, ça sent la rose (en fait ça ne sent rien, pour ceux qui sont intéressés. Rejets: eau, CO2 inodore).

Et on reçoit toute la cochonnerie provenant du nord-est des USA (y compris une cinquantaine de centrales semblables à Tracy entre Chicago et Albany). Ils ont même eu le culot d'ouvrir un nouveau dépotoir et un incinérateur à déchets à 500m de la frontière canado-américaine (côté USA)!!! blink.gif

-Hugo

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  • Habitués

Merci Zogu pour toutes ces précisions...

J'ajouterai également que l'on assiste à une augmentation de la consommation en énergie des ménages depuis quelques années. Cela est certainement dû à une augmentation du confort moyen (clim, éclairage, ordinateurs, douches multijets...).

5. Consommer moins d'énergie.

Avec un coût de l'électricité aussi faible, le message sera difficile à faire passer auprès de la population à mon avis. D'où la nécessité peut-être d'incitants financiers (primes, réductions d'impôts) pour une utilisation rationnelle de l'énergie ou pour la promotion des énergies renouvelables (éoliennes, cogénération pour l'industrie,...).

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  • 8 months later...
  • Habitués
Le parc d'éoliennes de Cap-Chat est considéré comme un échec.

Le taux de production attendu était de l'ordre du 40% au moins. C'est à dire que les éoliennes tournent 40% du temps. Or, le taux réel est de 25%.

(Voir la revue Québec Science pour un article à ce sujet.)

Ce segment de la péninsule gaspésienne (de Sainte-Anne-des-Monts à Gaspé) est pourtant le secteur accessible le plus venteux au Québec. Le problème, c'est que les vents ici sont très irréguliers.

On pourrait comparer à Tarifa en Espagne, où un parc d'éoliennes de taille comparable tourne à plein rendement. Là-bas, les vents du sud suffisent et sont assez constants.

Un autre parc, installé dans le nord-est de la Grande-Bretagne, a un rendement intermédiaire entre Cap-Chat et Tarifa. Il est à la limite de la rentabilité.

Ici, il y a aussi le climat qui complique les choses: la dilatation thermique, le glaçage-déglaçage, les bourrasques, la corrosion, etc. Ces éolienne coûtent beaucoup plus cher que celles qui sont situées dans des régions moins tempérés.

...

-Hugo

discussion très intéressante, auquel je souhaiterai ajouter qq points importants :

"Le taux de production attendu était de l'ordre du 40% au moins. C'est à dire que les éoliennes tournent 40% du temps. Or, le taux réel est de 25%."

il faut mitiger ce point, car le calcul de l'énergie produite (kWh) par les éoliennes n'est pas simple. A chaque vitesse de vent (m/s) correspond une puissance produite (en kW), qui n'est pas toujours la puissance nominale (=puissance pour laquelle la machinerie est conçue).

Ainsi les éoliennes peuvent tourner 80% du temps mais pas nécessairement à leur puissance nominale (c'est souvent le cas dans les zones ventées où celles-ci sont implantées).

L'analogie avec l'exemple de l'automobile est faite par certains pour vulgariser : l'automobile est capable d'avancer à 100 km/h. Cependant, on ne la fait pas avancer en permanence à sa vitesse "de croisière", des fois elle est à l'arrêt (=pas de vent), d'autres fois à 30 km/h (faible vent), des fois à 50 km/h (bon vent) et d'autres encore à 100 km/h (vent violent).

Le facteur de charge est le rapport entre l'énergie produite en un an par l'éolienne et l'énergie produite si il y a un vent constant annuel de (disons) 50 km/h. Les éoliennes ne tournent donc pas 40% du temps, ni même à 25% du temps mais bien davantage.

Le cas des éoliennes de cap chat montre que le potentiel éolien a été surestimé, du fait de la topologie mal prise en compte du terrain notamment. Il n'en reste pas moins que les éoliennes sont vraissemblablement la meilleure source d'énergie renouvelable sans gaz à effet de serre, avec l'avantage d'une production annuelle non négligeable (même si cela restera faible comparativement aux centrales hydro ou nucléaires).

à méditer ...

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