Laurent Posté(e) 8 juin 2011 Posté(e) 8 juin 2011 Bilingue au Québec, unilingue dans le reste du Canada. Publié le 30 mai 2011 à 07h15 | Mis à jour le 30 mai 2011 à 08h04 Au Québec, le vin doit être bilingue Vincent Marissal, La Presse Une amatrice de champagne de Montréal a eu toute une surprise récemment lorsqu'elle s'est rendu compte qu'il est interdit d'importer, même privément, du vin au Québec si l'étiquette n'est pas... bilingue. Madame X (elle demande qu'on ne la nomme pas pour des raisons professionnelles) aime le champagne et en particulier celui d'un petit producteur de cette région, que sa famille et elle apprécient au point d'entreprendre les démarches auprès de ce vigneron et de la SAQ pour en recevoir ici quelques caisses. Ces bouteilles sont destinées à Mme X et ses convives et non pas à la revente en importation privée ou en restauration. Jusque-là, pas de problème, la SAQ permet ce genre de transaction et veille même à toutes les étapes entre le producteur et le client, comme c'est le cas pour tout alcool vendu au Québec. Le processus est souvent décrit comme long et tatillon par les importateurs privés. Il faut aussi payer les taxes et les services (laboratoire, notamment) à la SAQ, mais qui y tient vraiment y parvient généralement avec un peu de persévérance... et quelques dollars de plus. (On estime que le prix de la bouteille double, du chai à la cave privée, une fois les taxes et le reste payés.) Mme X connaît et respecte les règles du jeu et se dit tout à fait prête à débourser, en fin de compte, beaucoup plus que les 12 euros demandés par le Champenois, mais elle ne pensait jamais qu'il lui serait interdit de servir ses bulles à sa table parce que l'étiquette est en français seulement. »Vin-wine» Après moult démarches auprès de la société d'État, on lui a dit que le producteur devait se conformer au règlement et ajouter de l'anglais à ses étiquettes (vin-wine, produit de France-product of France, contient des sulfites-contains sulfites, etc.) pour envoyer quelques caisses ici, même s'il s'agit d'une commande privée. «Est-ce possible? C'est pour consommation personnelle, mais je dois faire entrer l'anglais dans MA maison pour avoir le droit de boire mon champagne Lacroix?», s'est plainte Mme X à La Presse la semaine dernière. Le producteur champenois en question, qui n'exporte pas au Québec et qui vend pratiquement toute sa production localement (comme la grande majorité des petites maisons de cette région), n'a ni les moyens, ni besoin et encore moins envie de traduire ses étiquettes. Connu de quelques Québécois amateurs de bulles, il a refusé des commandes d'ici justement à cause des règles en vigueur à la SAQ. «Lorsque je lui ai parlé, il m'a dit que ça ne marchera pas parce qu'il n'a pas d'étiquettes bilingues», raconte Mme X. La directrice des affaires publiques de la SAQ, Isabelle Merizzi, confirme qu'il est interdit d'importer du vin arborant une étiquette unilingue francophone, même pour une commande privée faite par un individu, mais elle ajoute qu'il s'agit d'exigences de la réglementation fédérale. «C'est le fédéral qui produit les règles, nous, on essaie de se conformer le plus possible», dit Mme Merizzi. Une solution Il y a peut-être une solution. Le laboratoire de la SAQ, situé à l'intérieur du mégacentre de distribution de l'est de Montréal, peut «corriger» les étiquettes (lire: y ajouter les mentions obligatoires en anglais), comme on le fait parfois en apposant un autocollant bilingue sur la contre-étiquette de bouteilles mises en vente dans le réseau des quelque 400 succursales de la SAQ. Cette opération se fera toutefois aux frais de Mme X, précise Isabelle Merizzi. «Nous devons nous conformer aux règles fédérales», dit-elle, avant d'ajouter que pour quelques caisses, destinées à la consommation strictement privée, il est possible de s'arranger «au cas par cas» afin de satisfaire le client. Chose certaine, assure Mme Merizzi, aucune bouteille ne peut atterrir sur une tablette de la SAQ ou dans un restaurant sans satisfaire aux exigences de bilinguisme du gouvernement fédéral. Une vérification faite hier dans la plus grande succursale de la LCBO (pendant ontarien de la SAQ), à Ottawa, démontre que ce règlement fédéral ne s'applique pas, de toute évidence, à l'Ontario, où la société d'État vend du vin aux étiquettes unilingues anglophones à pleine tablette. Y compris des vins canadiens. Citer
Verdon Posté(e) 13 juin 2011 Posté(e) 13 juin 2011 Affligeant ! cela me fait penser à certaines religions d'etats dans les pays totalitaire . totalitarisme , bon c'est wikipédia , mais enfin .. Le totalitarisme est le système politique des régimes à parti unique, n'admettant aucune opposition organisée, dans lequel l'État tend à confisquer la totalité des activités de la société. Concept forgé au XXe siècle, durant l'entre-deux-guerres, le totalitarisme signifie étymologiquement « système tendant à la totalité, à l'unité[réf. à confirmer][1] ». L'expression totalitaire vient du fait qu'il ne s'agit pas seulement de contrôler l'activité des hommes, comme le ferait une dictature classique : un régime totalitaire tente de s'immiscer jusque dans la sphère intime de la pensée, en imposant à tous les citoyens l'adhésion à une idéologie obligatoire, hors de laquelle ils sont considérés comme ennemis de la communauté. Les caractéristiques habituellement retenues pour caractériser le totalitarisme sont : une idéologie imposée à tous, un parti unique contrôlant l'appareil d'État, dirigé idéalement par un chef charismatique, un appareil policier recourant à la terreur, une direction centrale de l'économie, un monopole des moyens de communication de masse et un monopole de la force armée pays totalitaire : Dans les sciences humaines, le terme a donné lieu à un débat qui n'est toujours pas clos. Le terme a donné lieu à de nombreuses définitions, différentes et parfois antagonistes selon les convictions des auteurs. Certains auteurs qualifient de totalitaires des régimes comme l'Allemagne sous Adolf Hitler, l'URSS sous Staline, le Turkménistan sous Saparmyrat Nyýazow, la Corée du Nord sous Kim Il-sung puis Kim Jong-il, le Cambodge sous les Khmers rouges, L'Iran sous Khomeini, Cuba sous Fidel Castro, la Chine à l'époque de Mao Zedong[50] ou l'Afghanistan sous les Talibans. L'Empire du Japon de 1932 à 1945 ainsi que la Première République française du temps de la Terreur présentent de nombreux caractères totalitaires. Citer
Habitués may_line Posté(e) 13 juin 2011 Habitués Posté(e) 13 juin 2011 Et on veut encore resté avec le Canada, alors que seuls les franco sont pris pour des cons? Non, mais c'est affligeant! Citer
Habitués bencoudonc Posté(e) 13 juin 2011 Habitués Posté(e) 13 juin 2011 Complètement débile... Citer
Habitués Cherrybee Posté(e) 13 juin 2011 Habitués Posté(e) 13 juin 2011 Complètement débile... Oh oui! Et le pire, c'est que quand on a importé notre cave privée, au moment de notre immigration, ils ne sont pas venus nous chatouiller en passant au peigne fin chacune de nos étiquettes de vins et de champagnes. Ou même quand on rentre de France avec chacun 2 bouteilles dans nos valises (on est 3) Deux poids, deux mesures ... Citer
Invité jeanjean Posté(e) 14 juin 2011 Posté(e) 14 juin 2011 La SAQ cest une dictature débile . Je donne des cours de vins, en principe nous devrions payer à chaque cours une taxes de 75$ pour dégustation........Les rats Mais comme cest des dégustations et que nous recrachons le divin breuvage je ne paie pas et ils le colle vous savez où le 75$ Je me demande si la boss à encore des toiles de maîtres dans son bureau comme il y a quelque années Citer
Messages recommandés
Rejoindre la conversation
Vous pouvez publier maintenant et vous inscrire plus tard. Si vous avez un compte, connectez-vous maintenant pour publier avec votre compte.